Le conseil d’arrondissement de Limoilou a adopté hier, à l’occasion de sa séance régulière de janvier, le concept d’aménagement de la 1re Avenue proposé par la Ville de Québec. Ainsi, dès cette année, une première phase de travaux, touchant la portion, sise entre la rue des Pins et la rue de la Colombière, de cette importante artère sera réalisée.
Cette décision du conseil d’arrondissement fait suite à une recommandation favorable du conseil de quartier de Lairet qui a mené récemment une consultation publique à ce propos. Le conseil de quartier a également recommandé qu’une somme de 450 000 $ soit puisée au budget du Plan directeur du quartier de Lairet afin de concrétiser le projet de réaménagement de la 1re Avenue.
Le concept adopté prévoit que les trottoirs soient élargis et que des gonflements soient aménagés aux intersections des rues latérales. De plus, des feux de circulation seront ajoutés à l’intersection de la rue des Saules. À cette intersection ainsi qu’à celle de la rue des Peupliers, il est prévu que la chaussée soit marquée à l’aide de pavés d’une couleur contrastante. Ces interventions auront pour effets d’améliorer la sécurité et de réduire la vitesse de la circulation. Le concept prévoit également l’amélioration de l’éclairage et l’implantation de fosses pour arbres et arbustes dans les gonflements de trottoirs et aux autres sections de trottoirs qui le permettent.
Le coût des travaux de cette première phase d’aménagement de la 1re Avenue est estimé à 1 450 000 $. Outre la somme réservée au budget du Plan directeur du quartier de Lairet, la Ville de Québec versera la somme de 1 M $ provenant du Programme de dépenses en immobilisations 2005-2007.
22 janvier 2005 à 09 h 58
Un bon point : l’élargissement des trottoirs et leur gonflement aux intersections.
Un mauvais point : les pavés aux intersections. On en a mis sur René-Lévesque et le chemin Saint-Louis et il semble que ça ne sert qu’à une chose : creuser des trous pour mieux arroser les piétons aux intersections. Si on doit changer la texture du revêtement aux intersections, il faut y aller avec du béton, surélevé par rapport au reste de la chaussée, mais surtout pas des pavés (qui s’enfoncent trop facilement).
Un silence : l’écoulement des eaux. Au Québec, il y a une constante observée dans plusieurs villes : lorsqu’il pleut ou que la neige fond rapidement, chaque passage de piétons se transforme en lac à la jonction du trottoir et de la chaussée. La façon d’organiser l’écoulement des eaux y serait pour quelque chose (et sans doute qu’il y a trop peu de piétons chez nos ingénieurs).
Autre silence : va-t-on faire disparaître les bateaux (ces endroits où le trottoir s’incline pour mieux faire passer les voitures) ? Ce sont des sources d’inconfort piétonnier et de danger de l’automne au printemps (la glace s’y forme plus volontiers et surtout, l’inclinaison fait qu’on peut plus facilement y perdre pied et chuter).
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25 janvier 2005 à 15 h 22
Parlant de refaire les rues…. avez vous vue comment René-Lévesque est cahoteux entre Holland et Belvedere ? Particulièrement devant le college St-Charles-Garnier.
Ils ont refait l’asphalte à l’été et c’est déjà tout croche. Pas drôle !
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