La loi du plus fort?
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 23 juillet 2008.
La Ville de Québec recule devant la forte opposition soulevée par son projet de restreindre l’affichage commercial. Les stations-service pourront continuer à afficher le prix du litre sur leurs caractéristiques pylônes, a confirmé au Soleil le vice-président du comité exécutif, François Picard. Et si une décision finale n’a pas encore été prise, les immenses panneaux-réclames risquent aussi de rester encore longtemps dans le paysage urbain. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: La géographie de la laideur.
23 juillet 2008 à 08 h 26
Sérieusement c’est pas si pire que ça de voir des panneaux. Honnêtement c’est quoi le problème, ça dérange qui? Depuis mon enfance que je vois des panneaux et j’ai jamais trouvé cela dérangeant. Même que ça aide bien souvent à trouver un commerce. Me semble qu’on à d’autres chats à fouetter que de s’attaquer à ce « problème » qui n’en est pas un. On pourrais-tu s’attaquer aux vrais problèmes dans les villes, faire des vraies pistes cyclables qui vont vraiment quelque part, patcher les nids de poule, etc.
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23 juillet 2008 à 08 h 29
Par contre je trouve l’argument des pétrolières très ordinaire. Les pétrolières soutiennent que si elles ne peuvent afficher leur prix, cela va faire baisser la conccurence et faire monter les prix et que c’est les consommateur qui vont écoper. BullShit! De quelle concurrence ils parlent? Ils sont tous au même prix. On aurait juste besoin d’un panneau d’affichage à l’entrée de la ville pour dire: Icitte, le gaz coûte 1.45 le litre Partout!
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23 juillet 2008 à 09 h 24
@Fredlev, si on voit pratiquement plus les prix affiché, on ira pas de station en station pour voir les prix… j’ai remarqué les stations qui baisse leur prix en premier (et son les derniers a les monter), mais y en a qui sont toujours très lent a réagir, si le prix n’est plus très visible ils pourront retarder ou devancer encore plus les ajustement de prix et se dire que les clients ne pourront comparer le prix entre les stations.
C’est clair que ca risque d’être un problème pour les gens.
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23 juillet 2008 à 12 h 12
Pour ma part, c’est l’argument des compagnies publicitaires que je trouve ordinaire !! Selon elles, leurs grosses affichent » embellissent plutôt le décor urbain » et « brisent la monotonie » de la ville.
On est bombardé de toutes ces publicités, sur les sites Internet, dans les boites aux lettres, les courriels, les bottins. Reste-t-il encore quelqu’un qui ne sait pas qu’il y a un Boston pizza ou autre à Québec ?
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23 juillet 2008 à 12 h 59
L’une des raisons pourquoi je n’écoute plus que la radio de Radio-Canada est justement cette absence de publicité. La Sainnnnnnte paix!!
Et si l’on m’appelle pour me vendre un cellulaire, ma réponse est toute faite: que voulez-vous que je fasse avec ça!! ;-)
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23 juillet 2008 à 20 h 30
« Et si l’on m’appelle pour me vendre un cellulaire, ma réponse est toute faite: que voulez-vous que je fasse avec ça!! ;-) »
Cuire ta « bouffe » Pardi !
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23 juillet 2008 à 21 h 44
Après tout, ce n’est peut-être qu’un jeu de négociation. On place la barre très haute (en fait, c’est plutôt « très basse » dans le cas présent) et une « riposte commerciale », donnera peut-être lieu à un compromis.
J’ai l’impression qu’à peu près tout le monde serait d’accord (« entièrement d’accord » ou « plutôt d’accord » comme dans les sondages) pour dire que l’affichage est trop imposant par endroit, mais qu’il ne soit pas nécessaire non plus de vouloir éliminer l’essentiel de celui-ci. Autrement dit, un affichage plus modeste avec des gabarits un peu plus sévères et mieux adaptés dans certains secteurs plus critiques de la ville, ferait très bien l’affaire.
Par exemple, aux abords d’autoroutes et dans les vastes espaces d’un parc industriel, une grande colonne éclairée type « station service » est tout aussi convenable et intégré à son milieu qu’une petite enseigne sculpté à la porte d’un commerce de la rue St-Jean.
J’ai donc l’impression que tout cela donnera lieu à un compromis comme, par exemple, la réduction de moitié de la hauteur des colonnes des stations servies.
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