Petit détail. La porte n’étais pas située à cet endroit mais je comprends qu’on ait placé celle-ci de la sorte en raison de l’espace qu’elle nécessite.
« Sous le régime anglais, la côte de la Canoterie devint plus passante et d’un accès plus facile, étant liée à la rue DeSaint-Vallier et à la rue Sous-le-Cap par la côte du Colone-Dambourgès. Les autorités militaires voulurent alors protéger la ville hsute.
La Porte Hope, ou la porte de la Canoterie, fut construite en 1786 au haut de la Côte, à l’époque où le colonel Henry Hope était l’administrateur de la province. Il mourut en 1790. »
Jean-Marie Lebel (Le Vieux-Québec. Guide du promeneur) Éditions du Septentrion.
P.S. Ce guide est remarquable. On y a réponse à tout, quant au Vieux-Québec, dans un format faisant en sorte qu’il est facilement « portable », d’où son nom i.e. Le Guide du Promeneur.
La porte ne pouvais être située à cet endroit dans la logique de l’architecture militaire bastionnée, de type Vauban puisqu’elle se serait trouvée sur la face du bastion (non d’un blockhaus). En fait, elle était sur le mur principal et donnait sur Ste-Famille, les deux bastions (formes de pentagones assis sur les murs avec plateforme d’artillerie et de tir) la protégeant en balayant tout l’espace de la côte et se protégeant mutuellement advenant l’assaut du mur.
Quand ce type de fortification fut désuet, les portes ont été détruites systématiquement, surtout pour permettre le transport des voitures, plus tard des automobiles et des trams. Les portes très étroites et idéales pour ralentir un éventuel ennemi et le coincer entre plusieurs points de tirs ont donc rapidement pris le bord, elles représentaient une nuisance pour les habitants. Celles que nous avons aujourd’hui sont largement postérieures à l’époque d’usage des fortification et sont aussi fantaisistes que la porte hope en gazon, qui est d’ailleurs très jolie.
Ce que dit Xavier au sujet de son emplacement est vrai. Tellement que même les touristes européens s’en rendent compte,eux qui côtoient les fortifications plus souvent. Je trouve cette intervention sur les murs de fortification désolante. D’abord, la structure n’avait pas les bonnes dimensions et on a dû modifier les murs à certains endroits pour pouvoir l’installer. Les coûts prévus d’installation et d’entretien ont été largement dépassés. Le raccordement à l’aqueduc via la borne-fontaine est « broche-à-foin ». L’éclairage de nuit, d’abord assuré par 4 beaux néons, a été remplacé par un autre légèrement mieux mais toujours pas intégré, suite à des plaintes de résidants. Et que dire de la finition (murs intérieurs, soffites, fascias, revêtement de toiture…). Un autre de ces projets Dysney Land! Et maintenant on parle de la conserver. Au prix qu’elle a coûté… Et pour cacher l’horrible structure métallique, on parle de la recouvrir de sapinnage pour l’hiver. Des petites lumières de Noël avec ça !?! Ce projet aurait été une belle occasion de valoriser ce lieu et de régler certains problèmes de circulation comme celui des automobilistes qui continuent à contresens sur des Remparts après avoir monté la côte de la Canoterie (fréquent). Malheureusement, ces projets sont faits à l’interne au lieu de faire l’objet de concours, de consultation ou d’être donnés à des professionnels. Question: comment la cacherions-nous si une visite des responsables de l’UNESCO s’annonçait? Il faudrait surtout s’assurer d’enlever les bécosses à côté !!! Petit fait intéressant: trois maisons en rangée (5, 7 et 9) sur la rue Sainte-Famille portent le nom de la porte (voir pierre gravée sur le 7 au centre de la façade « Hope Gate Terrace »). Pour de belles photos de la porte, voir le livre de Michel Lessard « Québec, ville du patrimoine mondial, Images oubliées de la vie quotidienne 1858-1914 » aux éditions de l’Homme.
10 août 2008 à 22 h 05
Petit détail. La porte n’étais pas située à cet endroit mais je comprends qu’on ait placé celle-ci de la sorte en raison de l’espace qu’elle nécessite.
Signaler ce commentaire
10 août 2008 à 22 h 07
elle était situé à l’intérieur et non à l’extérieur des murets ?
Signaler ce commentaire
11 août 2008 à 08 h 33
Elle était située à l’entrée de la rue Sainte-Famille.
http://cybermuse.gallery.ca/cybermuse/servlet/imageserver?src=WI723093&ext=x.jpg
Signaler ce commentaire
11 août 2008 à 08 h 39
En outre, un blockhaus semblait bloquer la rue des Remparts.
Autre image de la porte, cette fois vue de l’intérieur des murs.
http://eich.wsg.mcgill.ca/ObjView/02812000.jpg
Signaler ce commentaire
11 août 2008 à 20 h 51
« Sous le régime anglais, la côte de la Canoterie devint plus passante et d’un accès plus facile, étant liée à la rue DeSaint-Vallier et à la rue Sous-le-Cap par la côte du Colone-Dambourgès. Les autorités militaires voulurent alors protéger la ville hsute.
La Porte Hope, ou la porte de la Canoterie, fut construite en 1786 au haut de la Côte, à l’époque où le colonel Henry Hope était l’administrateur de la province. Il mourut en 1790. »
Jean-Marie Lebel (Le Vieux-Québec. Guide du promeneur) Éditions du Septentrion.
P.S. Ce guide est remarquable. On y a réponse à tout, quant au Vieux-Québec, dans un format faisant en sorte qu’il est facilement « portable », d’où son nom i.e. Le Guide du Promeneur.
Signaler ce commentaire
11 août 2008 à 20 h 53
« protéger la ville haute ».
Mes excuses. Je comprends que nous pourrons, dans un avenir rapproché, « corriger » nos textes…
Signaler ce commentaire
12 août 2008 à 00 h 21
La porte ne pouvais être située à cet endroit dans la logique de l’architecture militaire bastionnée, de type Vauban puisqu’elle se serait trouvée sur la face du bastion (non d’un blockhaus). En fait, elle était sur le mur principal et donnait sur Ste-Famille, les deux bastions (formes de pentagones assis sur les murs avec plateforme d’artillerie et de tir) la protégeant en balayant tout l’espace de la côte et se protégeant mutuellement advenant l’assaut du mur.
Quand ce type de fortification fut désuet, les portes ont été détruites systématiquement, surtout pour permettre le transport des voitures, plus tard des automobiles et des trams. Les portes très étroites et idéales pour ralentir un éventuel ennemi et le coincer entre plusieurs points de tirs ont donc rapidement pris le bord, elles représentaient une nuisance pour les habitants. Celles que nous avons aujourd’hui sont largement postérieures à l’époque d’usage des fortification et sont aussi fantaisistes que la porte hope en gazon, qui est d’ailleurs très jolie.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2008 à 11 h 09
Ce que dit Xavier au sujet de son emplacement est vrai. Tellement que même les touristes européens s’en rendent compte,eux qui côtoient les fortifications plus souvent. Je trouve cette intervention sur les murs de fortification désolante. D’abord, la structure n’avait pas les bonnes dimensions et on a dû modifier les murs à certains endroits pour pouvoir l’installer. Les coûts prévus d’installation et d’entretien ont été largement dépassés. Le raccordement à l’aqueduc via la borne-fontaine est « broche-à-foin ». L’éclairage de nuit, d’abord assuré par 4 beaux néons, a été remplacé par un autre légèrement mieux mais toujours pas intégré, suite à des plaintes de résidants. Et que dire de la finition (murs intérieurs, soffites, fascias, revêtement de toiture…). Un autre de ces projets Dysney Land! Et maintenant on parle de la conserver. Au prix qu’elle a coûté… Et pour cacher l’horrible structure métallique, on parle de la recouvrir de sapinnage pour l’hiver. Des petites lumières de Noël avec ça !?! Ce projet aurait été une belle occasion de valoriser ce lieu et de régler certains problèmes de circulation comme celui des automobilistes qui continuent à contresens sur des Remparts après avoir monté la côte de la Canoterie (fréquent). Malheureusement, ces projets sont faits à l’interne au lieu de faire l’objet de concours, de consultation ou d’être donnés à des professionnels. Question: comment la cacherions-nous si une visite des responsables de l’UNESCO s’annonçait? Il faudrait surtout s’assurer d’enlever les bécosses à côté !!! Petit fait intéressant: trois maisons en rangée (5, 7 et 9) sur la rue Sainte-Famille portent le nom de la porte (voir pierre gravée sur le 7 au centre de la façade « Hope Gate Terrace »). Pour de belles photos de la porte, voir le livre de Michel Lessard « Québec, ville du patrimoine mondial, Images oubliées de la vie quotidienne 1858-1914 » aux éditions de l’Homme.
Signaler ce commentaire