Sous la plume de Mme Anne-Marie Voisard, LE SOLEIL publiait la fin de semaine dernière, à l’instigation de M. Jean Soulard, (Merci M. Soulard !) quelques articles sur le Vieux-Québec et ses problèmes.
S’il est trop tôt pour faire le bilan du plus long règne de maire de Québec, celui de Jean-Paul L’Allier, quelques faits méritent d’être rappelés. Sans doute influencé par l’inscription du Vieux-Québec à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, M. L’Allier s’est montré généreux, visionnaire, amoureux de la culture, ardent défenseur du rôle de capitale de Québec.
Sous ses deux premiers mandats, des gains importants ont donc été obtenus par les résidants de ce quartier : protection de l’habitation, expansion des vignettes de stationnement pour les résidants, consultation systématique des citoyens, plan directeur du Vieux-Québec basse-ville, mécanismes de suivi de l’action de la Ville, embellissement indéniable du quartier (même si cet effort vise surtout à accroître la durée de séjour des touristes dans notre quartier).
Une réglementation sur les « couettes et café » a été adoptée, de même qu’un moratoire (quota) sur le nombre de restaurants. Soulignons que ces gains ont été obtenus grâce à l’écoute, à la compréhension et aux démarches de nos deux élus successifs de l’époque, Mme Marie Leclerc et M. André Marier.
Les résidants, qui s’estiment les premiers gardiens de ce site incomparable, rêvaient enfin de pouvoir y vivre comme les citadins de Sillery, des pancartes « Quartier résidentiel – Ralentissez » informant les automobilistes du caractère résidentiel de la rue, le bruit étant supportable et la circulation de transit définitivement écartée, notamment celle des autocars touristiques. Ils rêvaient d’avoir les services de proximité appropriés à un quartier résidentiel, de voir des familles s’installer à l’intérieur des murs, incitées en cela par une politique d’habitation dynamique. Ils rêvaient de civiliser la circulation lourde ou celle de transit. En un mot, ils rêvaient que leurs préoccupations soient prises en compte, malgré le développement touristique mercantile.
Force est de constater qu’avec l’implantation de la nouvelle ville – élargissement que nous avons applaudi ! – le rêve se transforme en cauchemar avec chaque matin, la même question, « Partir ou rester là ? » :
- Le moratoire sur l’implantation des hôtels ayant été levé, tout espace libre ou vacant risque de se transformer résolument en hôtel ;
- l’espace voué au résidentiel est dangereusement grignoté par le laxisme de la Ville qui laisse l’hôtellerie illégale agir en termitière dans tous les coins du Vieux-Québec. Il suffit de consulter Internet ! ;
- les services de proximité se comptent sur les doigts d’une main, pas même un dépôt de nettoyeur dans le Vieux-Québec. Pourtant, les commerces de t-shirts prolifèrent. A quand un contingentement de ce type de commerces ? ;
- la réglementation sur le bruit était prête à être adoptée… à la veille du Sommet des Amériques, de même que celle sur les camions de livraison. Attend-on que tous les résidants deviennent sourds pour agir ? ;
- la présence des amuseurs publics devait être civilisée : on attend encore ;
- un plan de circulation avait été promis pour dissuader la « promenade en char » dans nos rues, rien non plus de ce côté ;
- le plan directeur d’urbanisme du Vieux-Québec haute-ville devait être initié sous ce mandat ;
- en 2005, – promesse électorale ferme, trois fois répétée ! – les autocars touristiques devaient être bannis du Vieux-Québec, sauf pour déposer à des débarcadères choisis les voyageurs attendus dans les hôtels. La dernière réunion du comité devant faire avancer ce dossier date de « l’ancienne ville » ! Pourtant les autorités municipales avaient cherché et reçu l’appui du Comité des citoyens du Vieux-Québec dans l’acquisition d’un pouvoir de réglementation sur les déplacements des fameux autocars, pouvoir obtenu du gouvernement, mais jamais utilisé en plus de cinq ans ! ;
- la navette centre-ville qui devait désengorger le quartier et relier des sites de premier intérêt existe… uniquement sur papier glacé. On avait pourtant promis un plan B, si jamais le fédéral ne choisissait pas Québec pour son projet pilote !
En 1990, dans un mémoire intitulé La rue pour tous et la vie de quartier, le CCVQ affirmait : « Laisser les autocars de croisières et les gros autobus de tours de ville dévaler les rues étroites, obstruer la vue par leurs silhouettes agglutinées et massives en stationnement, infester l’air des bruits et des gaz de leurs moteurs… c’est compromettre gravement le caractère et l’atmosphère du Vieux-Québec ».
Comme le note si bien LE SOLEIL, le ratio habitants/visiteurs est de 1/760 dans le Vieux-Québec, alors qu’il n’est que de 1/94 à Venise, pourtant la ville la plus visitée au monde, et, faut-il le souligner, à pied ! Et le tourisme durable… ça n’existe que pour les pays du tiers-monde !
Enfin, rappelons que sur un été moyen de 90 jours (mi-juin à mi-septembre), il y a au moins 83 jours d’activités de toutes sortes (Grand rire Bleue, Festival d’été, Fêtes de la Nouvelle-France, etc.), dont 61 jours avec au moins une activité.
S’ajoutent à cela 21 prestations musicales au kiosque de place D’Youville, dont 15 en soirée. S’ajoute à cela l’achalandage occasionné par les expositions du Centre d’interprétation de la vie urbaine, du Centre d’interprétation de place Royale, de l’Ilot des Palais, du Musée de l’Amérique française, du Musée de la civilisation, du Musée naval de Québec. S’ajoute à cela l’achalandage occasionné par le marché du Vieux-Port, les artisans de la cathédrale, la Compagnie Franche de la marine, les visites guidées de l’hôtel de ville, les vendeurs artisans, les amuseurs publics. C’est beaucoup pour un seul quartier pas plus grand en superficie que Place Laurier et son stationnement !
Volonté politique
La volonté politique nécessaire pour régler tous ces dossiers a fait défaut, notamment au cours du dernier mandat. Espérons que M. le maire profitera des quelques mois qui lui restent pour remplir toutes ses promesses et pour faire la preuve, d’abord aux résidants du Vieux-Québec, que leurs préoccupations, tant de fois répétées, seront enfin prises en considération dans le développement de leur quartier ! Il n’a rien à y perdre et pourra ainsi libérer son éventuel successeur de décisions difficiles à prendre… Car, un autre mandat ne pourra être obtenu en répétant les mêmes promesses, les citoyens du Vieux-Québec sont de plus en plus sceptiques !
Malheureusement, de plus en plus de résidants quittent le quartier et certains vendent à des non-résidants, notamment des Américains. D’ailleurs, le journal LE SOLEIL a déjà soulevé cette problématique. Seule une population résidante peut éviter que le Vieux-Québec ne devienne un Disneyland du nord ! Peut-on les aider à rester ?
*On peut consulter les documents produits sur les sujets évoqués en visitant le site du Comité des citoyens du Vieux-Québec à l’adresse http://membres.lycos.fr/citoyenvieuxqueb.
Benoît Bossé, 15 mars 2005. Reproduit avec autorisation
L’auteur est un ancien vice-président du Comité des citoyens du Vieux-Québec/Cap-Blanc* et du comité consultatif de la Ville de Québec pour ce quartier. Résidant du Vieux-Québec, il écrit à titre personnel.
15 mars 2005 à 16 h 24
Ça promet… Je déménage rue de Laval le 1ier juillet… En arrière du Petit-Séminaire…
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15 mars 2005 à 17 h 28
Y a des points intéressants, mais le ton fait un peu intégriste.
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15 mars 2005 à 18 h 46
Je suis heureux qu’il y a un comité de citoyens qui soulève ces choses. Sans la présence de résidents et de vie communautaire, le Vieux-Québec perd son âme et même les touristes finiront par le déserter. Combien de fois des visiteurs étrangers m’ont ils dit qu’ils coupaient court leur séjour à Québec car ils avaient l’impression de visiter une ville-maquette plutôt qu’un véritable lieu culturel. On se bataille pour conserver notre langue et on laisse le berceau de notre culture devenir un parc d’attractions qui baigne dans le cliché.
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15 mars 2005 à 20 h 31
Partir ou rester ?
Partez, mais partez donc !
Des « havres de paix et de quiétude, sans voisin en arrière », il en reste à Val-Bélair ! Ils le disent dans les annonces ! Jamais nul festival, nul amuseur public ne les rejoindra. Et ça n’attire même pas les Américains.
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15 mars 2005 à 21 h 47
Les propos des militants du Vieux Québec. http://www.membres.lycos.fr/citoyenvieuxqueb/
A tête reposée, le tout se lit très bien.
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16 mars 2005 à 02 h 09
j’ai pas lu l’article mais en tant qu’ancien résident du vieux-québec … le probleme des autocars touritiques (de mai à octobre) à l’intérieur des murs est REEL. (bruit, boucame etc)
Ce n’et pas uniquement un autobus au propane qui va régler le probleme! Les bus touristiques sont la grosse partie du probleme!
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16 mars 2005 à 17 h 52
Je me demande d’où vient cette manie de remplir chaque trou de notre été avec des festivals et des shows, comme si ça ne prenait que ça pour faire venir du monde en ville. C’est sur que lorsqu’on s’établit en ville, faut s’attendre à ce qu’il y ait de l’action, du bruit et du monde, mais à ce compte-là, il n’y aura plus beaucoup d’intéressés dans un avenir proche. Il y a des fins de semaine pendant l’été où ça devient insupportable d’aller se promener dans le vieux, surtout à vélo. Trop d’autos, trop de bus, mais aussi une marée humaine de touristes, des calèches, des cyclistes, etc. L’été est court, mais faut pas éxagérer! Pour quelques jours dans l’été, ça peut être amusant, mais à ce rythme, on s’éloigne de la préservation de la qualité de ce quartier historique en abusant de son potentiel.
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27 mars 2005 à 14 h 58
Ce qui est particulier avec la ville intra-muros, c’est que tout le monde a son avis dessus.
Si les habitants (je suis pas allé voir les documents du comité de citoyen) proposaient que la rue St-Jean deviennent piétonne, le débat serait lancé à trvers la ville. Si par contre les citoyens de St-Augustin demandaient qu’une de leur rue soit transformée en rue piétonne, le débat ne serait réeservé aux assemblées locales.
Une ville est faite d’abord pour ses habitants. Pas pour les commerçants, pas pour les touristes de la banlieue, mais pour les personnes qui y vivent quotidiennement.
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27 mars 2005 à 20 h 51
Une ville est faite d’abord pour ses habitants. Pas pour les commerçants, pas pour les touristes de la banlieue, mais pour les personnes qui y vivent quotidiennement.
Tout à fait. Mais, va faire comprendre cà à nos décideurs qui ont misé sur le tourisme comme outil de (sous)dévelloppement.
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28 mars 2005 à 23 h 28
C’est ce que je vais faire. Des élections, des consultations publiques… le temps est propice ! Et j’ai encore au moins 40 ans devant moi pour leur faire comprendre.
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28 avril 2005 à 17 h 30
Je viens de découvrir le site et j’ai, par le fait même, réalisé que l’article que j’ai écrit dans Le Soleil y était reproduit !
Surprise ! Belle surprise, surtout après avoir lu les commentaires qu’il a suscité et qui sont majoritairement positifs.
Merci ! c’est encourageant et ça incite à poursuivre !
Aux résidants du Vieux-Québec, n’hésitez pas à adhérer au Comité des citoyens du Vieux-Québec ! On a besoin de vous sur tout en cette année électorale !
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29 avril 2005 à 12 h 13
Il faudrait pour cela que le Comité des citoyens du Vieux-Quebec veuille recevoir des nouveaux membres.
En arrivant dans le vieux-Québec il y a 3 ans, j’ai voulu adhérer et participer aux activités du comité.
J’ai trouvé des portes closes, des abonnés absents et des pas-responsables-des-nouvelles-adhésions.
Le site web est dévoré par la publicité Multimania et il est mis a jour une fois par an.
(je viens de regarder la derniere mise a jour: 11/11/04)
Tout cela ne fait pas trés sérieux.
Dommage.
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5 juin 2006 à 04 h 53
Au moment ou vous avez décider d’emménagé dans ce quartier, vous connaissiez tout les inconvénients de celui-ci. Rester dans un quartier, c’est l’apprivoiser, pas le changer pour son seul bien !! Vous etes écoeuré, foutez le camp !
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5 juin 2006 à 16 h 44
Je travails dans un hotel dans le coin le plus visité du vieux Quebec. Malheureusement, le vieux Quebec vit du tourisme et c’est un secteur de notre éconimie qui est majeur. Je ne crois pas qu’il soit possible d’empecher la circulation en voiture ou en autobus dans le vieux quebec. Nous sommes situé sur une rue pedestre et le stationnement est donc a quelques pas de notre hôtel. PIRE CHOSE! Imaginer tous les touriste se promenant avec leurs baggages dans les bras à partir du dit débarquadaire… Malheureusement je ne crois pas que ce serait possible d’ajouter des « bellman » à ces débarquadaires et ce jusqu’à tous les hôtels du coin. C’est une perte de revenus pour nous mais aussi quelque chose de décourageant pour les touriste qui soit dit en passant mettent BEAUCOUP d’argent dans notre économie.
Pour ce qui est des amuseurs publique je suis tout a fait d’accord avec l’idée de les « réglementer » un peu. Juste ici à côté de l’hôtel on a plusieurs chanteurs, musiciens et amuseur. Beaucoup d’entre eux ne sont pas dérangeant et livrent un très bon produit. Par contre certain « chanteur » sont totalement désagréables et leur musique fait fuir les gens et engendre surtout pour les restaurants des pertes de revenus et/ou plainte donc j’imagine que pour les résidents ca doit etre effrayant. Malheureusement il est impossible de faire changer ca pour le moment.
La loi contre les hôteliers illégaux devrait être appliqué et pour les quotas; si l’offre est la c’est qu’il y a de la demande. Certains soir ca peut être complet partout jusqu’a trois rivière autant pour les petits que les gros.
Le tourisme dans le vieux quebec est aussi une source extraordinaire d’emplois. Pourquoi voulloir réduire le tout pour des gens qui ont CH-OISIT(désolé pour le – mais l’anti spam me permet pas de l’écrire en 1 mot) d’y habiter et qui était tout à fait conscient des festivités, du bruit et du fait que c’est une place touristique.
J’aimerais bien louer un logement ou bien acheter une maison dans le vieux quebec ou le petit champlain (dans quelques années ;))le tourisme ne me freine absolument pas.
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14 juin 2006 à 15 h 43
En réponse aux commentaires de Stéphane et d’Amélie, je tiens à préciser que la majorité des résidants du Vieux-Québec sont favorables au tourisme et aux grands événements. Ils sont par contre opposés aux débordements de plus en plus nombreux que cette industrie génère. Je réside dans le Vieux-Québec depuis plus de 25 ans et la situation ne s’améliore pas, au contraire. 300 déplacements d’autocars touristiques par jour dans le Vieux-Québec, c’est nettement excessif ! Sur les 90 jours d’été, il y a 83 activités/jours dans le quartier, (Grand rire Bleu, Festival d’été, Fêtes de la Nouvelle-France,etc.) soit 61 jours où il y a au moins une activité qui se déroule dans le quartier. De plus, malgré la réglementation envigueur et les ententes prises avec les organisateurs d’événements, le couvre-feu de 23h00 n’est pas respecté la majorité du temps. Rappelez-vous les feux de Barcelone de l’été dernier. Précédée et suivie de pompiers, cette manifestation exceptionnelle s’est achevée à minuit. Les résidants n’en avaient pas été avisés malgré les risques évidents d’incendie qu’une telle manifestation entraîne. Dernière surprise, nous avons appris par la télé de Radio-Canada l’installation, pour le Grand rire Bleue, d’une nouvelle scène à l’intersection de la rue St-Jean et de la côte du Palais. Personne n’a été consultée, ni les commerçants, ni les résidants et même pas les autorités municipales… Le laxisme de la Ville face à tous les débordements observés est en train de transformé le quartier en terrain de jeux pour toute la région, laissant aux organisateurs de tout acabit la liberté d’organiser tout ce qu’ils veulent comme ils le veulent dans notre cour ! Et si les résidants se mettaient à déménager, le décor si cher aux touristes ne serait pas aussi vivant ni aussi entretenu qu’il l’est actuellement. Et la sécurité recherchée par nos voisins du sud serait compromise. Vous n’avez qu’à vérifier par vous même l’état des constructions et des rues là où il n’y a pas de résidants permanents… C’est parce que nous aimons notre quartier et ceux qui le visitent que nous souhaitons le meilleur pour lui.
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18 juin 2006 à 17 h 40
Permettez moi de réagir à votre commentaire.
« Ils sont par contre opposés aux débordements de plus en plus nombreux que cette industrie génère »
Qui est-ce qui va décider ce qui est trop? Si vous jugez que 100 autobus et disons 50 jours d’évenements c’est trop et que le voisin lui trouve que 50 autobus c’est trop et que pour lui 69 jours de festivaux c’est bien. On va faire la moyenne? Si il y a autant de festivaux c’est qu’il y a de la demande…
« De plus, malgré la réglementation envigueur et les ententes prises avec les organisateurs d’événements, le couvre-feu de 23h00 n’est pas respecté la majorité du temps »
Je suis d’accord que le couvre feu devrait etre respecté. Pourquoi ne pas commencer les évenements plus tôt pour qu’on puisse terminer a temps? Par contre si les évenements finissent au couvre feu les gens vont se rediriger vers leur hôtels, maisons, condo, etc. Ils seront bruyants et il n’y a malheureusement personne pour les empècher de crier et faire du tappage, C’est partout pareil, pas juste dans le vieux quebec.
« Personne n’a été consultée, ni les commerçants, ni les résidants et même pas les autorités municipales »
Je ne peux m’empecher d’avoir deux opinions sur ce point. Étant moi meme dans l’hôtellerie je suis tout à fait d’accord pour que les évènements nous contact pour toute chose inabituelle. Lors des recents spectacles pour les jeux olympique, un dépliant a été passé par les porte pour nous aviser que tel et tel rues seraient barré entre tel et tel heure… Malheureusement en fin de semaine pour le grand prix de beauce la moitié des rues du vieux quebec étaient barré et on ne le savait pas. Difficile de diriger les gens dans ce cas.
Mais d’un autre côté les évènements sont très publicisés et donc il serait drolement facile d’apprendre le tout soit à la télé, soit à la radio, dans les journaux ou même sur Quebec Urbain :P
Je ne comprends pas pourquoi vous êtes faché de ne pas avoir été avisé pour la scène du grand rire… Vous êtes au courant maintenant? Vous esperiez qu’on vous demande la permission? Lorsqu’un évènement, des constructions tôt le matin où n’importe quoi arrive dans mon quartier personne ne me demande la permission. Il faut accepter que tout ne nous appartient pas.
« Le laxisme de la Ville face à tous les débordements observés est en train de transformé le quartier en terrain de jeux pour toute la région, laissant aux organisateurs de tout acabit la liberté d’organiser tout ce qu’ils veulent comme ils le veulent dans notre cour ! »
Encore une fois, vous avez ch-oisit de vivre la et vous pouviez très bien vous imaginer que ça grossirait avec le temps.
« Et si les résidants se mettaient à déménager, le décor si cher aux touristes ne serait pas aussi vivant ni aussi entretenu qu’il l’est actuellement. »
Et si les résidents qui veulent empêcher ou diminuer le tout se mettaient à déménager, les gens qui aime et qui voudrait contribuer à ce quartier Vivant pourrait s’y installer sans voulloir tout controler.
» C’est parce que nous aimons notre quartier et ceux qui le visitent que nous souhaitons le meilleur pour lui. »
Permettez moi d’en douter
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27 juin 2006 à 22 h 24
Wow amélie, je ne pourrais pas dire mieux. C’est a cause des chialeux que l’on avance jamais, toujours eux a crier haut et fort: oui mais moi je … ! JE ME MOI, encore une fois ! décider de vivre dans un quartier c’est adopter ses habitudes et non les changer,alors ENDUREZ !
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28 juin 2006 à 19 h 12
-Bemol- ou -Scepticisme-
Je suis sceptique a l’idée du « open-bar » et du « sans-limite » tant qu’il y a de la demande ;
… »Si il y a autant de festivaux c’est qu’il y a de la demande… »
Il y a des exemples de sites touristiques qui ont été ruinés par cette philosophie;
Je pense a la Costa Del Sol qui était la destination la plus prestigieuse pour la génération de mes parents et qui est maintenant totalement abandonnée, méprisée, scrappée.
Je crois aussi qu’il y a les Iles Vierges qui était un petit bijou tropical( palmiers, oiseaux,mers) ou l’on a applliqué la politique de : » tant qu’il y aura de la demande, au diable les palmiers,les oiseaux, les arbres fruitiers, ce que l’on veut c’est des parkings, des hotels et de l’asphalte pour des aéroports… »
Comme conséquence PLUS PERSONNE ne va aux Iles Vierges.
Non , je crois qu’il y a un EQUILIBRE a trouver et respecter.
« Pas facile », direz-vous?
Ben, c’est ca: « Pas facile! »
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20 septembre 2006 à 22 h 14
Bonjour, je suis un amuseur public depuis 25 ans et les 5 dernières années,je les ai faites à Québec. J’ai voyagé beaucoup en Europe et je n’ai jamais vu autant d’amuseurs professionnels de qualité, respectueux envers le public. Les personnes qui s’assoient dans les estrades et qui voient défilé une diversité de prestations en sortent ébahis et enrichis. Les sourires et éclats de rires ne mentent jamais. Ajoutez à cela la beauté de la ville et ils partent de Québec en ayant envie d’y revenir.
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6 octobre 2007 à 22 h 46
J’ai voyagé beaucoup et fait le tour du monde plusieurs fois. Au Népal lors d’une excursion au mont Anapurna.
Les gardes chasse de la montagne donnaient un petit dépliant sur le Népal et il y avait quelques chose d’écrit à la toute fin qui m’a fait vraiment réfléchir et qui disait ceçi ; Rappellez vous toujours que vous n’êtes pas içi pour changer le Népal mais pour que le népal vous change… Donc Messieur si vous n’êtes pas prêt à changer et bien changer donc de quartier.
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6 octobre 2007 à 23 h 10
Je suis tombé par hasard sur ce site et j’aimerais ajouter un commentaire si je peux me permettre. Amélie et comme bien d’autre ne font pas la distinction entre un amuseur publique et un musicien de rue.
J’ai beaucoup de mal à comprendre les gens qui ont un gros manque d’ouverture d’espris (je ne parle pas pour toi Amélie) et qui veulent tout changer à leur manière.
Oui c’est vrai qu’il y a beaucoup d’action à Québec de mi-juin à mi-septembre mais ces touristes et ces festivals apportent du travail au Québecois et je parle des Québecois qui vivent au centre-ville et j’en fais partie. En passant je suis aussi amuseur publique à Québec depuis 1994
(Homme-orchestre) et l’hiver j’ai une petite compagnie de déneigement de toitures. S.V.P Laissez moi mon travail d’été »@£?!*& » »
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