46%… *soupir*
Ok, alors. Considérant le raz-de-marée anticipé à Québec advenant des élections hâtives, il sera, disons, intéressant de suivre certains dossiers urbains qui traînent en longueur, notamment l’avenir du Manège militaire ou plutôt ce qui en reste, le futur immeuble du Fédéral et l’hypothétique Super PEPS [ces trois billets]…
Source: Joël-Denis Bellavance, La Presse, 27 août 2008.
(…) Dans la région de Québec, le Parti conservateur règne en maître avec 46% tandis que le Bloc québécois recueille 25% et le Parti libéral 14%. Dans la grande région de Montréal, la lutte s’annonce serrée entre le Bloc québécois (27%), le Parti libéral (24%) et le Parti conservateur (24%). Ailleurs au Québec, le Parti conservateur dispose d’une légère avance de deux points sur le Bloc québécois, 35% contre 33%. Le Parti libéral n’y obtient que 17% d’appuis. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: La région passe au bleu… conservateur. André Arthur s’en va à Ottawa.
27 août 2008 à 20 h 47
Jean, tu n’aurais pas du cher ami. La politique est quelque chose de très polarisant. Personnellement, j’aime beaucoup mieux discuter de ma vision d’un centre-ville pour Québec que de parler de politique. Et comme on dit, le vrai sondage c’est le jour de l’élection.
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27 août 2008 à 21 h 24
Une chose est certaine, ça influencera sûrement ces trois dossiers urbains…
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27 août 2008 à 23 h 42
31% au Québec, y’a pas de quoi pavoiser. C’est tout de même une majorité écrasante de 69% qui pense que ce gouvernement est pourri.
Le réel problème, c’est le système électoral uninominal majoritaire à un tour, et la Constitution complètement désuète et illégitime.
Bref, en 2005 on a un chef de gouvernement minoritaire qui désigne le chef d’État (son altesse Michaëlle, non-élue comme il se doit).
En 2006 on a un autre gouvernement minoritaire qui nomme un juge de la Cour suprême unilingue anglais (Marshall Rothstein), après avoir nommé ministres un sénateur non-élu (le très insignifiant Michael Fortier) et un transfuge qui semble changer de parti comme il change de chemise (David Emerson, élu par des partisans libéraux qui se sont fait f**** royalement).
Après ça, on se demande pourquoi les jeunes des quartiers défavorisés se rebellent et ne respectent plus l’autorité.
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28 août 2008 à 07 h 47
Pierre-E. Paradis
« 31% au Québec, y’a pas de quoi pavoiser. C’est tout de même une majorité écrasante de 69% qui pense que ce gouvernement est pourri. »
Ca doit être pour ca que le taux de satisfaction a l’égard du gouvernement est rendu a 52%
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28 août 2008 à 08 h 02
« Ca doit être pour ca que le taux de satisfaction a l’égard du gouvernement est rendu a 52% »
Je me suis prononcé sur le site de La Presse, et j’en dis pas plus. De toute façon, mes convictions sont bien connues, et je les assume! ;-)
http://www.cyberpresse.ca/article/20080827/CPACTUALITES/80826207/6737/CPACTUALITES#commentaires
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28 août 2008 à 09 h 22
@ P-E Paradis
Le probleme c’est que si 69% pensent que les conservateurs sont pourris, il y’en a encore d’avantage qui pensent que l’alternative(s)est encore plus mauvaise.
@ Jean Cazes
J’ai clairement dit que je ne souhaitais pas parler de politique mais j’ai lu ton commentaire sur cyberpresse puisque tu nous invitais a le faire et je trouve que tu y vas un peu fort quand tu dis » rassurez-vous, il y’a encore des gens qui votent intelligemment a Quebec » ou quelque chose du genre. Sur les 46% (presumement) qui auraient l’intention de voter conservateur a Quebec, il doit surement s’en trouver quelque uns qui ne sont pas si nono que ca non ? Sans rancune bien sur :)
Pour le reste, je dirais que peu importe le parti politique, les politiciens bien souvent sont le reflet de la population et de son humeur du jour.
Quebec a beaucoup beneficier du support des gouvernements pour le 400e anniversaire. Et cela est du a ce que j’appellerais une force de Quebec. A Quebec, on vote Liberal, ADQ, Bloc, Conservateur, PQ en alternance. A Montreal, les liberaux et les pequistes detiennent les memes comptes depuis 30 ans tellement c’est polarise. Donc, a Montreal il n’y a pas d’enjeux politiques et c’est pourquoi cette ville n’a pas l’influence politique qu’elle devrait avoir car les electeurs sont acquis d’avance. A Quebec, personne ne peut prendre les electeurs pour acquis et quand les politiciens ne livrent pas la marchandise, les gens de Quebec leur montrent la porte, comme il se doit.
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28 août 2008 à 10 h 00
Pouvez-vous nous expliquer ce que ça serait de « voter intelligemment »? Ça veut dire voter pour qui? Tous les autres partis sont en lambeaux. Le Bloc propose toujours l’éternelle bataille avec le méchant gouvernement fédéral. Les libéraux proposent de tous nous appauvrir avec une nouvelle taxe pour nous punir de consommer. Le gouvernement conservateur à promis certaines choses et les à réalisées. Qu’ont-ils fait de si mauvais pour la région de Québec? Ce n’est pas par hasard que 46% de la région de Québec leur fait confiance.
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28 août 2008 à 10 h 03
Il y a eu un véritable blocus sur la Ville de Québec pendant le règne libéral. Rien ne s’y est fait pendant près de vingt ans. Était-ce pour punir la capitale nationale d’une province rebelle? Peut-être. Par la suite, la corruption et l’arrogance ont sonné le glas de ce parti au Québec. Du moins pour l’instant.
Les conservateurs, et en particulier M. Harper, malgré leurs (gros) défauts, nous ont montré beaucoup plus de respect. On sent une certaine écoute à Ottawa, et c’est très rafraichissant après les années de mépris des libéraux.
Malgré tout, je continue de penser que la Ville de Québec serait mieux servie en tant que véritable capitale d’un pays. Quel pays, en effet, ne gâte pas sa capitale? Infrastructures, ministères, centres de recherches, ambassades, etc.
Mais je ne me fais pas d’illusions. Ça, c’est un autre débat.
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28 août 2008 à 10 h 17
Je vais ajouter mon grain de sel…
Le succès des consewrvateurs provient en grande partie de leur chef M. Harper. Cet homme dégage un leadership ( que l’on soit d’accord avec ses idées ou non) qui fait cruellement défaut à ses opposants politiques.
M. Duceppe…il est prisonnier d’une idéologie qui, par les temps qui court, n,a plus la cote.
M. Dion a un problême d’image…Il se présente comme un homme terne et insipide….ce qui lui confère autant de charisme qu’une conserve de petits pois.
Jack layton….Sympathique au regard…bien articulé dans ses propos….Mais trop enchassé dans une idéologie qui ne peut trouver preneur en une période de propérité économique.
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28 août 2008 à 10 h 26
@ Jp-Duval
Je remarque que tu fais état, dans ton commentaire, du mot «idéologie» pour le centre-gauche (M. Duceppe) et la gauche (M. Layton).
Pourtant, le libéralisme de centre-droit et de droite est,aussi, une idéologie. Tellement triomphante qu’on y voit un état naturel. Et pourtant!
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28 août 2008 à 11 h 44
@Jp-Duval : bon résumé…
@Charles : je crois que Jp-Duval aurait pu utiliser ou non idéologie pour chacun des partis… moi je n’y vois pas de comparaison par l’utilisation ou la non-utilisation de ce terme.
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28 août 2008 à 19 h 41
Tandis qu’on est dans la politique, j’aimerais saluer la mémoire du journaliste Michel Vastel qui nous a quitté aujourd’hui. J’ai toujours apprécié Mr. Vastel et son décès à l’âge de 68 ans seulement, m’attriste au plus haut point. Mes sympathies à la famille. Merci pour votre contribution Michel Vastel, vous allez nous manquer.
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28 août 2008 à 21 h 02
« Tandis qu’on est dans la politique, j’aimerais saluer la mémoire du journaliste Michel Vastel… »
De même pour moi, Sébastien!
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