À l’heure où l’étalement urbain de Québec atteint des endroits aussi éloignés que L’Ange-Gardien et Saint-Étienne-de-Lauzon, on se figure souvent les «coupables» comme des pollueurs égoïstes qui quittent la ville sans se soucier de leurs gaz à effet de serre. Mais deux chercheuses de l’Université Laval viennent d’apporter de substantiels bémols à cette caricature. (…)
Source: Le Soleil Jean-François Cliche 30 août 2008
30 août 2008 à 12 h 55
La statistique la plus intéressante serait de demander à 1000 personnes qui habitent
les villes fusionnés autour de Québec ou de Lévis
1.- Quel est votre lieu de naissance ?
2.- Quelle ville habitez-vous ?
Très peu de gens répondraient : Québec ou Lévis.
Leurs racines et leur appartenance c’est leur famille et leur ancienne municipalité.
Alors, oublions l’idée de vouloir densifier la ville de Québec avec les gens des banlieues.
La solution c’est l’immigration.
Au lieu de parler d’étalement urbain, on devrait plutôt reconnaître le développement rapide des anciennes municipalités fusionnées à partir des liens familiaux qu’on y retrouvent.
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30 août 2008 à 13 h 08
Je ne suis pas étonnée du tout du résultat de cette étude. Moi-même originaire de la Côte-Nord, pour ma famille et plusieurs personnes que je connais qui proviennent des région moins densément peuplées, je suis un extra-terrestre, car j’habite au centre-ville de Québec. Pour eux, c’est le modèle bungalow avec grand terrain l’idéal et la ville c’est trop fou pour eux, c’est dangereux. Surtout qu’on vient d’avoir un enfant. Ils me disent qu’au moins je suis chanceuse car je n’habite pas à Montréal.
Je pense qu’il y a un gros travail à faire pour changer les mentalités vu l’impact en GES, en $$, etc de l’étalement urbain. Ça ne sera peut-être pas suffisant cependant. Il reste à viser le porte-feuille, mais ce ne sera vraiment pas une mesure appréciée de la majorité des la population, donc, aucun politicien n’appliquera ça.
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30 août 2008 à 13 h 34
Les gens qui viennent des régions d’après moi s’établissent en périphérie des grands centres. Cependant, la génération qui suit, leurs enfants d’après moi sauront plus apprécier la vie urbaine. Autrement dit, ils découvriront qu’il y a plus intéressant à faire que de tondre le gazon, couper sa haie de cèdre pis vérifier le PH de la piscine.
Je suis d’accord que la densification du centre-ville passe inévitablement par les immigrants.
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30 août 2008 à 13 h 41
Pauvre Marie, vous êtes dans le champ quand vous pensez changer les mentalités. Les grandes viles de Banlieue ont toutes vécu des fusions avant la dernière. Charlesbourg a annexé Charlesbourgest et Charlesbourg-ouest, Chateau Bigot, Orsainville et Notre-Dame Des-Laurentidses en 1976. à Beauport ce fut en 1976: Giffard, St-Michel-Archange, Beauport, Villeneuve, Courville Ste-Thérèse-de-Lisieux et Montmorency qui se fusionnèrent. Québec a déjà annexé Ville Duberger et Ville Les Saules dans les années 60.
Regardez la colonne nécrologique et vous verrez le nom des anciennes villes encore citées. Les mentalités changent avec les générations pas autrement et encoire…
Il est vrai qu’à St-Augustin, à Ste-Foy (parc Colbert et centre technologique) et à Beauport, il y a des centres industriels où y travaillent des milliers de gens. Or, ce n’est pas les GES leur premier critère pour habiter en périphérie et l’étude ne fait que confirmer le tout.
Celui qui travaille chez Stéris à Beauport (il y a 700 travailleurs) veut s’installer près de son travail et veux se véhiculer avec le moins de circulatuion possible y compris d’avoir les services de proximité à sa portée. De plus, la grande ville a des taxes plus grosses qu’en périphérie comme Boischatel, L’Ange-Gardien, etc…
De plus, il vit dans un milieu moins pollué au départ et possède un terrain plus vaste qu’au centre-ville pour un prix d’achat inférieur. Pour quelques litres d’essence de plus, il ménage sur l’achat et les taxes qui va grever son budget tout au long de sa vie. Aussi c’est un milieu de vie moins trépidant qu’au centre-ville. Non la pollution n’est pas le sujet majeur dans les banlieues…
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30 août 2008 à 13 h 46
@Rémi
Cependant, la génération qui suit, leurs enfants d’après moi sauront plus apprécier la vie urbaine
Vous croyez vraiment qu’il n’y a pas de vie urbaine à Sainte-Foy, Charlebourg, Beauport
C’est quoi la vie urbaine ? Allez prendre une verre après le travail ?
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30 août 2008 à 13 h 52
Malheureusement pour vous, je suis l’exception. Je suis né rue Calixa-Lavallée dans le quartier Montcalm. J’ai acquis une propriété en banlieue pour établir ma famille car mon budget ne me permettait pas plus.
J’ai un terrain immense (175 pieds de profond par 100 pieds de large) et dans ma cour les enfants ont eu des carrés de sable, ont joué au badmionton, au volleyball et se sont bau<igné dans une piscine de 24 pieds de diamètre. Ma feemme avait un vaste jardin de (50 pieds par 25 pieds. Est-ce que j’aurais pu bénéficier d’un tel espace privé en ville? Non, car tout est hors de prix… Mon petit domaine vient d’être évalué à 185,000$ alors que je l’ai payé 16,000$. Qu’est-ce que j’aurais pour 185,000$ dans le quartier Montcalm aujourd’hui? Un condo 4 pièces avec un stationnement ???
Revenez sur terre, moi je suis heureux ainsi. Maintenant que mes enfants sont grands, nous avons aménagé le terrain avec des plate-bandes de fleurs et ma cour est un immense jardin de verdure et un havre de paix…
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30 août 2008 à 14 h 16
Les gens qui restent dans les grands centres contribuent à la vie urbaine. Après 17h00 il y a encore des gens qui marchent dans les rues.
Dans un vrai centre-ville, il y a un night life, des terrasses, des magasins que l’on trouve nul part ailleurs.
Ce que je déplore avec la revitalisation de Saint-Roch c’est peut-être d’avoir prématurément essayé d’amener un raffinement alors qu’il n’y a pas de résidents ou du moins pas assez, capable de satisfaire l’offre des nouveaux commerçants.
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30 août 2008 à 14 h 29
@Remi
Dans un vrai centre-ville, il y a un night life, des terrasses, des magasins que l’on trouve nul part ailleurs.
Ces endroits sont-ils strictement réservés au résidents du centre ville ?
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30 août 2008 à 15 h 23
Dutout. Je ne vois pas pourquoi il ne seraient réservés qu’aux résidents…
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30 août 2008 à 16 h 52
Ils ne sont pas réservés aux résidents du secteur mais ils requiert des habitants qui vivent à proximité et qui y consomment pour survivre.
Même sans consommer, les habitants apportent une ambiance qui stimule la venue de consommateurs. Allez-vous manger dans un resto entièrement vide? NOn, car ça ne doit pas être bon.
C’est la même chose pour la Rue Saint-Joseph. Plus il y aura de piétons, plus elle sera vue comme un endroit branché, plus les gens iront y acheter des trucs… même si les quatre amis qui marchent sur le trottoir ne sont font tout simplement que faire un aller-retour entre leur appartement et le dépanneur (commercer de proximité) pour s’acheter des cigarettes.
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30 août 2008 à 17 h 08
M. Trudel, moi j’ai fait le contraire.Je suis née a l’Ancienne Lorette. !J’ai habité a Chicoutimi, ville Portneuf,
St Augustin de Desmaures, Sainte Foy, et maintenant je réside dans le vieux Quebec. J’ai détesté la banlieue et si ce n’est pas le Vieux d ‘il y a 10 ans…j’adore ça quand meme .Chacun son choix.
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30 août 2008 à 19 h 08
@Max
Exactement.
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30 août 2008 à 19 h 11
Bon point Max
Ce ne sont ni les résidents ni les travailleurs du coin qui vont dépenser le plus d’argent au centre ville.
La clientele des magasins chics, des grands restaurants, des terraces et des salles de spectacles ce sont des touristes et surtout des résidents des banlieues.
Comme il n’est pas souhaitable que les touristes achetent tous les condos à vendre dans le coin, il en est de même pour les banlieusards qui vont jouer au touriste d’un soir dans le vieux Québec et au centre ville. Vous savez combien coûte un repas pour deux le soir au Saint-Amour ?
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30 août 2008 à 19 h 21
Actuellement… est-ce que les gens des banlieues sont attirés sur la rue Saint-Joseph. D’après-vous ?
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30 août 2008 à 19 h 33
@Rémi
Non
La raison est simple
Celui qui habite et travail en banlieue ce comporte comme un touriste au centre-ville, il va se diriger vers la haute-ville, le vieux-Québec et le vieux port (en auto évidement ) s’il se trouve un stationnement, il y a de grosses chances qu’il y dépense de l’argent.
La visite terminée, il retourne chez lui.
La plupart ne trouve aucun interêt à visiter la rue Saint-Joseph.
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30 août 2008 à 19 h 39
@Rémi
Avez-vous déjà fait un petit special pour aller visiter la rue Maguire ou la Rue du Campanile ?
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30 août 2008 à 20 h 33
Y’a quelqu’un l’autre jour ici qui disait que certains magasins de la rue Saint-Joseph avaient des difficultés. C’est dommage. J’espère que ca ne compromettra pas le projet de revitalisation.
@Jacques T.
Justement. D’après moi, c’est principalement les gens du quartier qui les font vivre les commerces du Campanile et de la rue Maguire.
Ca me fait réaliser qu’on a peut-être visé trop haut pour le style de magasin. J’ai lu que les promoteurs avaient refusé des bannières plus populaires. On exigeait que des magasins haut de gamme.
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30 août 2008 à 20 h 49
« Ca me fait réaliser qu’on a peut-être visé trop haut pour le style de magasin »
Exactement ! On dirait qu’avec l’arrivée de compagnies en technologies de l’information, on a pensé qu’une nouvelle classe de jeunes entrepreneurs riches allait acheter des complets chez Hugo Boss, des ensembles de ski chez Peak Performance etc.
Je ne connais pas le nombre exact d’entreprises en T.I dans St-Roch mais ce n’est pas exactement Silicon Valley. Elles ont été grandement subventionnées et après les derniers chèques du gouvernement, plusieurs vont plier baggages.
Donc à mon avis une mixité des commerces serait peut-être à envisager afin d’attirer plus de monde.
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30 août 2008 à 21 h 09
Je ne pense pas que ces entreprises vont quitter Saint-Roch. Les promoteurs semble vraiment croire en la relance de Saint-Roch comme en font fois les 90 millions annoncés.
Disons que je me plais à penser que ca marchera…
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30 août 2008 à 21 h 39
Selon moi, s’il n’y a pas autant de monde qu’on le souhaite sur St-Joseph, ce n’est pas tant que les banlieusards ne vont qu’en haute ville (probablement un mythe comme celui démenti dans l’article de ce billet), mais probablement plutôt qu’elle ne s’adresse pas à grand monde (ou encore, pour un resto chic et cher, à assez de monde, mais en de rares occasions) et surtout pas au monde du coin.
Ça rejoint certains autres commentaires.
Quant au sujet de ce billet, je dois admettre que je succombais souvent au mythe du citadin qui migre vers la banlieue. J’imagine donc maintenant que si on remarque une diminutino de population dans les quartiers centraux, c’est probablement seulement dû à la diminution du nombre de personnes par ménage (car il y a probablement tout autant de ménage, mais le quartier vieillit et une fois les enfants partis, il n’y a pas de famille qui y emménage en remplacement du couple vieillissant).
Cette petite étude apporte donc une certaine fraîcheur dans ma vision démographique de la ville.
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30 août 2008 à 21 h 51
Il ne reste qu’a promouvoir l’immigration qui me semble la seule solution ( et peut-être le seul problème )
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31 août 2008 à 19 h 10
La cité de l’informatique n’a pas rempli ses promesses malgré les généreuses subventions y afférent.
Enfin<, la rue St-Joseph a eu un deuxième lifting payé à même nos taxes. J’y suis allé et je constate qu’il n’y a pas foule…
Je vais vous confier un secret. L’ex-maire Langliosi a fait faire une étude de la firme Urbatique pour revitaliser D’Estimauville en 1999. Savez-vous ce qu’on nous a proposé comme avenue de solution ? Faire des condos de luxe pour les informaticiens du secteur St-Roch car avant longtemps les condos seraient rares dans ce secteur. Malheureusement, ca s’est pas matérialisé…
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31 août 2008 à 19 h 11
La cité de l’informatique n’a pas rempli ses promesses malgré les généreuses subventions y afférent.
Enfin, la rue St-Joseph a eu un deuxième lifting payé à même nos taxes. J’y suis allé et je constate qu’il n’y a pas foule…
Je vais vous confier un secret. L’ex-maire Langlois a fait faire une étude de la firme Urbatique pour revitaliser D’Estimauville en 1999. Savez-vous ce qu’on nous a proposé comme avenue de solution ? Faire des condos de luxe pour les informaticiens du secteur St-Roch car avant longtemps les condos seraient rares dans ce secteur. Malheureusement, ca s’est pas matérialisé…
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1er septembre 2008 Ã 08 h 16
“Ca me fait réaliser qu’on a peut-être visé trop haut pour le style de magasin�
Les propriétaires d’immeubles vont prévilégier de louer à des boutiques chics, qui peut s’avérer plus payante à terme si le risque a bien été évalué. Il faut dire qu’ils pensent à long terme. Ils préfèrent attendre quelques temps voir à quel point ça fonctionne et réajusteront le tir s’ils le juge nécessaire. Mais c’est certain qu’il vont prendre une chance dans le chic et cher. Après tout, le quartier a tout de même du potentiel.
Puisque la clientèle touristique pèse beaucoup, je me dis qu’il pourrait y avoir plus de locaux commerciaux. Autrement, il en manquera toujours pour des magasins moins chics mais souvent plus pratiques.
Au fait, est ce que quelqu’un peut me dire s’il y a un commerce qui peut aigiser mon couteau de cuisine au centre-ville? J’ai pas le goût de me déplacer loin pour ça :-/
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1er septembre 2008 Ã 09 h 29
@ Jeff M
Pour votre couteau à aiguiser, allez voir svp le magasin Baltazar. Ils sauront bien vous guider.
Quant à la clientèle touristique, il manque à mon avis un moyen d’amener les touristes sur St-Joseph. Et avec la fin du Moulin à images et de l’Espace 400e, ce sera encore plus difficile de leur proposer de quitter la Haute-Ville pour venir se balader en bas.
Pourtant, j’en ai amené plusieurs sur la rue St-Joseph cet été et tout le monde était ravi de leurs découvertes.
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1er septembre 2008 Ã 10 h 58
@ Gérald
J’ai vérifier chez Baltazar, ils n’offrent pas ce service.
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1er septembre 2008 Ã 11 h 56
« La plupart ne trouve aucun interêt à visiter la rue Saint-Joseph. »
En effet.
1. Il n’y a pas de stationnement.
2. Les quêteux, c’est désagréable.
Donc, on va à Place Sainte-Foy.
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1er septembre 2008 Ã 13 h 39
Pour Jeff M,
Je crois bien qu’on aiguise les couteaux sur la rue Saint-Jean dans Saint-Jean-Baptiste, au magasin d’électroménager (entre Des Zouaves et Scott, il me semble).
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1er septembre 2008 Ã 16 h 23
@ Jeff M
Merci. J’aurais toutefois pensé que le magasin Baltazar aurait été capable de vous indiquer où le service est offert.
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1er septembre 2008 Ã 16 h 56
En tout cas, Lo a raison. C’est toi qui remporte la médaille ;-) Merci pour le coup de main!
Vous pouvez revenir à des débats habituels moins terre à terre 8)
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2 septembre 2008 Ã 10 h 58
J’aime bien cet article, ça remet un peu les pendules à l’heure!!!
Tout comme Québec est une « ville » et non pas juste une « banlieue de Montréal », plusieurs agglomérations que vous nommez « banlieues » sont en fait des VILLES qui se sont développées côte-à -côte avec Québec et les autres, et qui, à force de croitre, ont finit par se rejoindre.
Ce bout là , on le comprend quand on a l’occasion de lire des livres relatant les débuts de Québec. Lors de la Bataille des Plaines, L’Ancienne-Lorette ou Charlesbourg étaient déjà des villages prospères…. elles sont pratiquement aussi vielles que Québec elle-même.
La Ville de Québec a fusionné ces villes (de gré ou de force) et on dirait qu’elle les considère comme des « domestiques ». Pourtant les gens des villes de banlieues sont loin de se considérer comme des exilés.
Je suis tout à fait d’accord avec ce qui est dit dans l’article, les gens de « banlieue » ne sont pas « allés » vivre là , la plupart ils y sont nés et élevés, tout comme leurs parents et grands parents. Ils ont peut-être quitté le nid famillial , mais ils se sont établis ailleurs dans le même secteur. L’idée d’aller vivre « en ville » ne leur effleure même pas l’esprit.
La même notion s’applique à ceux qui restent dans des villages perdus de la Cote Nord, là où les routes ne se rendent pas: rares sont ceux qui sont « allés y vivre », la plupart y sont depuis des générations et y sont heureux.
Alors les expressions du genre « c’est quoi l’idée d’aller dans un trou pareille » ou « s’établir dans un champ de patates » n’ont vraiment pas leur place!!!
Si les gens des « villes de banlieue » voyagent à Québec aller-retour soir et matin, ce n’est pas parce qu’ils aiment se ballader dans le trafic pour le fun, mais bien parce n’ont pas vraiment le choix: les jobs sont à Québec.
Et si moindrement on envisage de construire dans une de ces « villes de banlieue » un gros employeur ou une institution (cegep, université, etc.), qui ferait systématiquement le bonheur des gens des environs, ça fait automatiquement un « tollé » de la part des gens de la « ville », sauf si évidemment on parle d’une usine dégueulasse dont personne ne veut, évidemment. On a un exemple des plus concrets avec l’opportunité du Fédéral de s’établir à D’Estimauville, les gens de la ville chialent, et pourtant, ce n’est pas si loin du centre-ville que ça!
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3 septembre 2008 Ã 01 h 06
« la solution vient de l’immigration »
vous voulez quoi ?
1- creer un ghetto au centre ville pour ressembler à Montréal Nord et ses émeutes ?
2- retirer ipso facto le droit de rêver et de chercher une vie meilleure à un immigrant en « pensant » pour lui ?
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3 septembre 2008 Ã 20 h 53
@bernard
Avez-vous une meilleure solution ?
Surtout n’arrivez pas avec l’idée que les familles des banlieues devraient aller vivre au coeur de la ville.
Et, encore là , n’oubliez pas que les immigrants sont libre de venir vivre à Québec ( surtout en banlieue et quelques fois au centre-ville )
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