Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bande cyclable sur René-Lévesque : «vraiment pas un problème», estime Promo-Vélo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 septembre 2008 10 commentaires

Comme le manque de respect des automobilistes rend dangereuse la pratique du deux-roues, Promo-Vélo voit d’un très bon œil l’établissement d’une bande cyclable entre la voie réservée des autobus et le bord de la rue.
Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes.

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 11 septembre 2008.

La cohabitation entre les cyclistes et les autobus sur le boulevard René-Léves­que ne sera «vraiment pas un problème», estime Promo-Vélo. L’organis­me cycliste croit que Québec roule dans le bon sens avec sa bande cyclable sur cet axe majeur, un des nombreux points du plan directeur du réseau cyclable qui sera soumis à l’étude du comité plénier, ce matin, à l’hôtel de ville.

«Il s’agit d’un besoin majeur identifié depuis longtemps. Et, enfin, au lieu de reléguer vélos et cyclistes sur les routes secondaires, ils seront en évidence sur un boulevard emblématique», explique Jeanne Robin, la présidente de Promo-Vélo. (…)

L’ambitieux plan directeur de Québec repose sur quatre pistes cyclables qui composeront l’épine dorsale d’un réseau qui doublerait, des 278 km actuels à un total de 570 km. Cette petite révolution ferait passer Québec d’un réseau de loisir à un réseau utilitaire — et sécuritaire.

Le statut marginal accordé au vélo sur les routes de la ville fait en sorte que plusieurs automobilistes «ne le considèrent pas comme un mode de déplacement», remarque Jeanne Robin [présidente de Promo-Vélo].

Québec ne deviendra jamais une Amsterdam — il y a plus de vélos que d’habitants aux Pays-Bas et le nombre de déplacements augmente encore. Mais encourager l’exercice physique et donner un coup de pouce à l’environnement demandaient un geste symbolique fort. Que ne contenait pas le plan directeur lors de son dépôt en novembre 2007. Promo-Vélo l’avait d’ailleurs jugé «décevant». La nouvelle version «va dans le bon sens : on a intégré beaucoup de recommandations des cyclistes». (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Partager le boulevard.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Qualité et milieu de vie, Transport en commun, Vélo.


10 commentaires

  1. Erick

    11 septembre 2008 à 08 h 38

    Bein voyons! Peuvent-ils me dire où ils vont mettre une piste cyclable, là où il y a des parkings, c’est facile, mais là où il n’y a que 4 voies serrées dont 2 réservées aux bus, ça tiens pas de bout. Pourquoi pas une voie cyclable dans la côte d’abraham tant qu’à y être?

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  2. Benoît

    11 septembre 2008 à 09 h 00

    Erick, bonne idée! Une autre dans la côte d’Abraham! Et partout où ce sera pertinent aussi…..

    Je ne vois pas pourquoi les routes ne devraient appartenir qu’aux automobiles? Je les paye, les routes, et pourtant je n’ai pas de voitures.

    Si certains Québec citéens prenaient la peine de sortir de leur misérable banlieue une fois de temps en temps, ils verraient que des villes bien plus grandes et populeuses que Québec sont capables de faire circuler des voitures, des piétons et des autobus (parfois même des tramways) sur des rues plus étroites que René-Lévesque.

    Mais encore une fois, c’est oublier qu’on parle de Québec ici, et qu’à Québec rien de ce qui se fait ailleurs ne peut s’appliquer ici. C’est bien trop différent Québec!

    Nous sommes tellement mieux que les autres…

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  3. Erick

    11 septembre 2008 à 11 h 20

    Benoit

    1) C’est votre façon de traiter les banlieusards qui est « misérable ».

    2) Quand on lit cet article on comprends très vite que là où il n’y a pas de place, ce ne sont pas les autos qui seront sacrifiées mais plutôt les voies réservées au transport en commun.

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  4. Paul

    11 septembre 2008 à 12 h 58

    l’emprise du boulevard René-Lévesque s’étend au-delà de l’asphalte et des trottoirs et empiète sur les terrains des propriétés adjacentes.

    Comme c’est une propriété Ville, celle-ci a tout le loisir d’aller chercher une bande de terrain supplémentaire pour installer sa voie cyclable!

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  5. Benoît

    11 septembre 2008 à 13 h 22

    À Paris, qui n’est tout de même pas une bourgade, les voies réservées aux autobus le sont aussi pour les vélos. Je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas ici si ça fonctionne dans une ville de près de 10 millions d’habitants avec les banlieues immédiates!

    La réponse c’est qu’on a peur de nuire aux voitures ici…

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  6. Benoît

    11 septembre 2008 à 13 h 24

    @ Érick : je vois la banlieue comme les banlieusards voient la ville…

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  7. yep

    11 septembre 2008 à 19 h 41

    Oublier pas votre casque les parasites!

    Boom! (Bof, j’ai des assurences pour ma voiture)

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  8. Yep

    11 septembre 2008 à 20 h 20

    « C’est votre façon de traiter les banlieusards qui est “misérable�.  »

    Exactement, et en plus Québec n’a absolument rien d’une ville…C’EST une grosse banlieue!

    Désolé de petter votre bulle les boomers!

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  9. Manu

    11 septembre 2008 à 21 h 50

    Y avait-il la moindre bulle de boomer à péter dans ce billet?

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  10. Manu

    11 septembre 2008 à 21 h 56

    @Paul : si je me fie à la carte interactive de la Ville de Québec, le tronçon entre Bourlamarque et Turnbull est déjà élargi au maximum. Il y aura peut-être quelques entourloupettes à faire dans ce coin pour passer une piste cyclable. Mais pour le reste, il y a généralement encore de l’espace disponible en effet.

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