Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Retour sur les « cyclistes du dimanche qui prennent les trottoirs pour des pistes cyclables »…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 septembre 2008 12 commentaires

La principale source de stress dans un quartier tranquille comme Limoilou? La discipline et le civisme, c’est l’affaire de tous et chacun, peu importe le mode de transport utilisé!

Des baffes qui se perdent. Julie Stanton (Québec), Le Soleil (Lettre du lecteur), septembre 2008.

(À Jeanne Robin, présidente de Promo-Vélo)

Serait-il possible de sensibiliser vos membres aux droits des piétons, eux qui réclament à cor et à cri le respect des leurs?

Marcher sur les trottoirs est devenu un sport extrême à cause de ces inconscients qui roulent à bonne vitesse derrière le piéton sans possibilité de présumer des gestes de ce dernier. J’en ai même vu rouler sur la piste réservée aux marcheurs sur les Plaines alors qu’on a aménagé une superpiste. Faut le faire!

Arrogants, pour ne pas dire baveux, ces cyclistes de tous âges sont un fléau, pour ne pas dire une arme de destruction massive. Parlez-en à Janine Sutto qui a eu la hanche fracturée par l’un d’eux, il y a quelques années… Il y a des baffes qui se perdent!

À consulter, entre autres billets: Rouler en paix.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Vélo.


12 commentaires

  1. Patrick

    24 septembre 2008 à 01 h 20

    Lorsqu’il y aura un véritable reseau structurant de pistes cyclables dans la ville, particulièrement sur les rues commerçantes, il risque d’avoir beaucoup moins de cyclistes sur le trottoir.

    Je ne crois pas que ce soit la mission de Promo-vélo de faire la morale aux cyclistes mais plutot de promouvoir le vélo et « d’améliorer les conditions de pratique du vélo dans la région. »

    Il faudrait probablement s’adresser à une instance publique plutôt qu’une ONG pour faire valoir vos inquiétudes face à quelques cyclistes dans votre quartier, ou bien fondez votre propre groupe de droits pour les piétons.

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  2. Sophie

    24 septembre 2008 à 07 h 44

    C’est vrai que c’est frustant et dangereux de se faire couper par un cycliste sur le trottoir. Mais ça l’est tout autant de voir les piétons sur les pistes cyclables. Le corridor des Cheminots est un bel exemple : cyclistes, piétons, roller blade, chien, poussettes, triporteurs, etc. Pas facile de faire cohabiter tout ce beau monde !!

    Moi, je verrais bien la SAAQ dans ce dossier mais avec une campagne plus « soft » que leurs publicités habituelles.

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  3. Erick

    24 septembre 2008 à 10 h 11

    Les cyclistes se plaignent du comportement des automobilistes, mais il se comportent exactement de la même façon avec les piétons que les automobilistes avec les cyclistes et piétons. L’an dernier j’ai vu un cycliste roulant à vive allure sur un trottoir de René-Lévesque frapper un monsieur qui descendait de l’autobus, et en plus il a eu le culot d’engueuller le piéton qu’il avait frappé!!! Si j’avis été dehors plutôt que dans l’autobus, je crois bien que je lui aurait décrissé son ost*** de bicycle.

    On en voit souvent effectivement rouler en débile au travers des foules, au point où il m’arrive d’avoir envie de faire exprès pour en faire planter un d’aplomb.

    @Sophie

    Pour le Corridor des Cheminots, je crois qu’à long terme ce serait pensable de le repenser de façon à séparer physiquement les piste de piétons de cells des « véhicules roulants » on y aménageant deux pistes parallèles. Je crois que sa popularité est telle que ca en justifierait l’investissement. Mes parents demeurent collés sur cette piste et c’est le dernier endroit où ils vont se ballader car ils se sentent plus en sécurité à marcher sur un boulevard…

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  4. Fernand

    24 septembre 2008 à 10 h 37

    À quand des immatriculations avec assurance de la SAAQ pôur les cyclistes. Il est temps de rsponsabiliser les mordus du vélos. Il;s veullent partager les artères ils doivent partager la facture pour sleur entretien…

    Mais je dois avouer qu’au volant ou sur un vélo, il y aura toujours des gens irresponasables…

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  5. Erick

    24 septembre 2008 à 11 h 50

    @Fernand

    C’est surement pas les bicyclettes qui usent le plus l’asphalte et détériorent nos infrastructures.

    Commencer à « plaquer » les vélos coûterait probablement plus cher à administrer que ce que ca rapporterait.

    Mais c’est un fait que les pistes cyclables comme la piste des cheminots coutent assez cher à construire et entretenir, sauf que si on commence à y faire payer les bicyclettes, on devra aussi payer pour se ballader dans les parcs et installer des parc-o-metres pour le bancs de parc…

    La piste des cheminots est d’ailleurs « payante » dans sa partie nord à partir de Duchesnay, via un abonnement annuel. J’avoue que dans ce secteur, c’est beaucoup plus les « sportifs » qui l’utilisent que Monsieur et Madame Toutlemonde.

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  6. Eric Alvarez

    24 septembre 2008 à 13 h 19

    Étant, selon l’occasion, conducteur, cycliste ou piéton, j’ai eu l’occasion de @#%$%$?% envers chacun de ces groupes. La discipline et le respect apparaissent petit à petit mais à ce niveau je m’ennuie de mon séjour à Edmonton!

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  7. Philippe Tremblay

    24 septembre 2008 à 15 h 51

    @ Fernand

    Vous vous acharnez vraiment. En suivant votre rhétorique, on devrait augmenter de plusieurs fois le prix du permis de conduire, parce que présentement c’est toute la population qui paie les travaux d’infrastructures du réseau routier et pas seulement les automobilistes. J’espère que vous êtes prêt à financer la reconfiguration de l’échangeur DuVallon-Charest de vos poches? 250 M$ juste pour ces travaux en particulier… Divisez ce nombre par la quantité d’automobilistes à Québec et vous vous rendrez bien compte que votre sacro-saint principe de l’utilisateur-payeur ne tient pas (dans ce cas ci) la route.

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  8. Louis

    24 septembre 2008 à 16 h 25

    Le problème des cal… de cyclistes sur les trottoirs illustre une situation plus générale : la disparition des valeurs comme le respect et le savoir-vivre.

    Sur un coin de rue comme presque partout en fait, l’automobiliste se dit : Moi, les règlements, je m’en cal… , je fais ce que je veux; le cycliste se dit : Moi les règlements, je m’en cal… , je fais ce que je veux. Le piéton (comme moi) se dit la même chose, les patineurs de roues alignées aussi.

    Et ce n’est pas fini. Bientôt, si ce n’est déjà commencé, les trottineurs vont tenir le même discours ainsi que les conducteurs de fauteuils roulants mobiles.

    Bref, on n’a pas fini de s’emmerder et d’emmerder les autres. :))

    Et ne comptez pas sur la Ville pour régler le problème. Surtout quand on a un maire qui fait preuve lui-même d’un manque flagrant de savoir-vivre à maintes occasions.

    Bonne chance!

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  9. Yvan Dutil

    24 septembre 2008 à 22 h 13

    Pas évident de faire du vélo en ville. Théoriquement, je ne suis pas supposé rouler sur les trotoirs mais en pratique, il m’arrive souvent de devoir rouler dessus, soit parce que c’est le seul passage possible, soir parce que le trottoir et la piste cyclable sont à la même place. Le gros problème des vélos c’est qu’il ne sont pas bruyants alors on ne se méfie pas. On peut facilement atteindre 40 km/h dans les faux-plats. À ces vitesses, mieux vaut ne pas partager la route avec des piétons et rouler dans la route et prendre le risque de se faire engueuler par les automobilistes.

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  10. Erick

    25 septembre 2008 à 12 h 09

    @Louis

    Il y a un dicton qui dit que dans chaque québécois il y a un tiers de Francais, un tiers d’Indien et un tiers de… Jésuite! :)

    Bon, blague à part, c’est connu que les peuples d’origine latine respectent beaucoup moins l’ordre établi que les peuples d’origine german/anglo-saxons. S’agit de comparer le respect des règles de toutes sortes en France, Espagne et Italie versus l’Angleterre, l’Allemagne et les USA/Canada anglais pour s’en convaincre. Nous Québécois avons pas mal de sang latin dans nos veines…

    @Yvan Dutil

    Dites vous que quand vous roulez à 40 km/h dans une zone de 30 vous êtes en infraction comme un véhicule automobile et que vous « pourriez » vous mériter un ticket si vous rencontriez un flic zélé, tout comme toutes les multiples fois où vous faites des stops américains ou brulez des lumières ou roulez en sens inverse ou roulez sur le trottoir, ce que tous les cyclistes font.. du moins en partie. En fait le problème n’est pas déroger quelques peu aux règles de circulation à l’occasion, mais de le faire sans mettre en danger ou emmerder les autres utilisateurs (autos autant que piétons) qui, eux, respectent les règles et sont à leur place.

    Pour ce qui est du silence des bicycles, imaginez le problème si jamais les autos deviennent électriques… il y a des aveugles qui vont avoir de la misère à traverser!

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  11. Erick

    25 septembre 2008 à 12 h 12

    … il y a justement un article sur le scooters dans un journal d’aujourd’hui. C’est les scooters qui se plaignent des autos, mais eux aussi ne sont pas irréprochables…

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  12. Yvan Dutil

    25 septembre 2008 à 21 h 44

    @Erick

    Je suis effectivement au courant de la limite de vitesse de 30 km/h. C’est pourquoi à ces vitesses, je roule dans la rue pas sur la bande cyclable. De toute façon, de telles vitesses sont impossible à atteindre dans les pistes cyclables bondées de touristes quand ce n’est pas des marcheurs.

    Comme quelqu’un l’a déjà mentionné, on pourrait adopter le code Idaho pour les vélos au Québec. Pour ma part, j’essaye de respecter le code de la sécurité routière dans la mesure du possible. Mais, je dois avouer que dans bien des cas, le choix le plus sécuritaire est de ne pas le respecter.

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