Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Découpage électoral municipal: Québec forcée de refaire ses devoirs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 septembre 2008 3 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 27 septembre 2008.

La Ville de Québec devra consulter la population sur la question du découpage électoral qui propose de faire passer le nombre de districts de 37 à 27. Plus de 500 citoyens s’y sont opposés en faisant parvenir à la Ville des avis d’opposition au découpage. (…)

Les citoyens sont invités à venir se faire entendre le 9 octobre à l’hôtel de ville de Québec. À la suite de cette consultation publique, le conseil municipal devra se prononcer sur un nouveau règlement de découpage électoral qui risque fort d’inclure de nouvelles modifications.

La suite. À consulter, entre autres billets: Nouveau look pour la carte électorale: Le plan de redécoupage adopté par le conseil municipal.

Voir aussi : Message d'intérêt public, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


3 commentaires

  1. Manu

    29 septembre 2008 à 23 h 48

    En effet, il faut revoir ça! J’ai pris le temps de regarder les cartes depuis que c’est rendu public et je trouvais moi aussi aberrant qu’on mette dans un même district des quartiers avec des besoins différents qui ne sont même pas directement reliées entre eux! Le cas de Montchâtel et Lac St-Charles est évidemment le plus flagrant.

    Toutefois, à leur défense, si le mandat de ceux qui ont redessiner la carte ne leur permettait pas de déplacer les limites des arrondissement (car cela a été décidé à part, en passant de 8 à 6 arrondissements), alors il était difficile de faire autrement. Il fallait d’une part que les districts aient sensiblement le même poids démographique, et d’autre part, on tente, dans la mesure du possible, de délimiter ceux-ci par des frontières naturelles (rivière, zone inhabitée, etc.) ou anthropiques (autoroute, corridor d’Hydro-Québec, etc.). Et s’il s’agissait bel et bien de leurs contraintes, ce qui ne m’étonnerait pas du tout, c’était pas mal le « moins pire » qu’ils pouvaient faire.

    Il n’en demeure pas moins qu’il faudra revoir ça, et selon moi, en profiter pour revoir les limites des arrondissements. Tant qu’à en fusionner et diviser certains pour passer de 8 à 6, pourquoi pas tous les redéfinir plus intelligemment, selon des frontières plus « naturelles » que les anciennes limites municipales.

    Et tant qu’à y être, puisqu’il n’y a pas de relation entre les quartiers (les sous-divisions des arrondissements) et les districts électoraux, pourquoi y aurait-il une correspondance entre les limites des districts et celles des arrondissements? (ça revient aussi à une question que je me pose parfois : pourquoi doit-on avoir des arrondissements, qui regroupent par surcroît souvent des quartiers qui n’ont pas grand chose en commun?)

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  2. Yvan Dutil

    30 septembre 2008 à 06 h 04

    Je ne sais pas pourquoi mais au Québec on s’obstine à utiliser des moyen archaïque pour faire les cartes électorales. Avec des logiciels spécialisés (Dévellopé au Québec en pasant), cela prendrait moins d’une minute sortir une carte électorale acceptable.

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  3. Daniel

    30 septembre 2008 à 21 h 27

    La réforme aurait dû faire sauter les arrondissements. De cette manière, il aurait été beaucoup plus simple de déterminer des limites territoriales acceptables pour les districts électoraux.

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