Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Benoît Robert: Depuis 15 ans, le créateur de Communauto concilie économie, environnement et valeurs humanistes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 octobre 2008 3 commentaires

Source: Danielle Ouellet, Contact, Automne 2008.

Avec sa vision de l’environnement bien ancrée dans la réalité économique, Benoît Robert (Aménagement du territoire 2006) a réussi une première en Amérique du Nord: rentabiliser un service de partage d’autos. Il a positionné l’automobile, haut symbole de pollution, comme une solution économique et écologique aux problèmes que pose le recours incessant à l’automobile personnelle dans les grandes villes. (…)

Benoît Robert a beau être pro-vélo et pro-piéton, il lui faut un véhicule pour faire de la randonnée pédestre, du canot-camping ou du ski de fond. C’est ce qui l’amène à explorer l’idée du partage d’autos, un service de location qui rendrait des automobiles disponibles 24 heures sur 24, pour de courtes périodes. (…)

En 1994, il lance une coopérative à Québec et, bientôt, une quinzaine de personnes se partagent trois véhicules. (…)

Communauto dessert aujourd’hui quelque 15 000 usagers à partir de 250 points de services à Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau. Près de 80% de la flotte de 750 automobiles se trouve dans la métropole. Entre 2001 et 2006, le taux de croissance de l’entreprise a été de 332%: de quoi confondre les sceptiques. (…)

Dès 1994, un reportage de la CBC sur l’entreprise naissante a déclenché une avalanche de demandes d’information en provenance de Toronto, Ottawa, Boston, Vancouver, Seattle, Portland. Benoît Robert écarte alors la possibilité de franchises au profit de la collaboration. «Développez votre entreprise, et nous vous aiderons», leur répond-il. Aujourd’hui, il existe une véritable industrie de l’autopartage, dont les membres provenant d’Europe et d’Amérique du Nord se réunissent deux fois par année. Le concept se retrouve dans quelque 200 entreprises situées dans 650 villes, principalement en Allemagne, en Suisse, en Hollande, en Autriche et aux États-Unis. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: MINI DOSSIER. Journée en ville sans ma voiture: L’auto-partage, le chaînon manquant.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Environnement, Qualité et milieu de vie.


3 commentaires

  1. Erick

    3 octobre 2008 à 10 h 16

    Les grands constructeurs automobiles ne doivent pas aimer ca!!!

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  2. Eric Alvarez

    3 octobre 2008 à 14 h 05

    Les gens de Toyota ne doivent pas être trop malheureux car ce essentiellement leurs véhicules qui sont utilisés : )

    Personnellement, pour utiliser le service depuis plus d’un an, c’est vraiment parfait pour nous!

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  3. Erick

    3 octobre 2008 à 15 h 18

    Si ca avait existé quand je demeurais à Limoilou… en fait ça existait mais c’était pas encore connu.

    Et dire qu’en plus ils ont ouvert une « station » à 5 minutes de marche d’où je demeurais autrefois à Duberger…

    Même si je suis retourné en banlieue maintenant, je crois bien que je vais y réfléchir dans quelques années quand mon bazou sera fini. Ca peut être une bonne alternative à une seconde auto. Avec un peu de chance ils se seront peut-être même rapproché d’avantage.

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