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Le Collège des annonceurs radio télévision ferme ses portes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 octobre 2008 8 commentaires

Cette nouvelle est passée presque inaperçue. Mais à mon avis, elle en dit long sur l’état ou la fonction de la radio commerciale, aujourd’hui, au Québec, dorénavant axée sur le divertissement plutôt que sur l’information de qualité.

Source: Patricia Cloutier, Le Soleil, 11 octobre 2008.

Le Collège des annonceurs radio télévision (CART), une petite institution de Québec qui venait de fêter ses 50 ans, ferme ses portes.

Ses deux administrateurs, l’animateur de radio Simon Chouinard et la comédienne Denise Verville, ont confirmé la nouvelle, sans pour autant vouloir s’étendre sur le sujet. «On ne trippait plus comme avant. Et on attirait peu de candidats intéressants ces dernières années, alors on a décidé de fermer», soutient M. Choui­nard, qui travaille à Radio classique. Il précise toutefois qu’il part «avec le sentiment du devoir accompli». (…)

Gilles Parent, l’animateur du retour au 93,3, y a aussi fait ses classes. Surpris que cette école ait survécu jusqu’à aujourd’hui, il soutient que son enseignement ne misait pas assez sur le côté pratique du métier. (…)

La naissance du Collège radio télévision de Québec (CRTQ), en 1989, a porté un dur coup au CART. Avec ses 800 heures de cours et son attestation d’études collégiales, c’est le CRTQ qui a maintenant la faveur des jeunes qui aspirent à une carrière radiophonique. «Mais c’est toujours triste de perdre un joueur dans le monde de la communication, parce qu’aujourd’hui, le français oral des jeunes qui arrivent dans le métier n’est pas à la hauteur», soutient Christian Lavoie, directeur du CRTQ.

La suite. À consulter, entre autres billets: TQS: Le jour noir de la télé.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


8 commentaires

  1. jeff

    14 octobre 2008 à 16 h 13

    Vraiment dommage de voir la dérive radiophonique et la montrealisation de tout les marcher ..
    des humoristes et des artistes connue comme amateur radio et qui exprime leur opinion je n’aime pas dutout ça :(

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  2. André Voyer

    14 octobre 2008 à 16 h 51

    Cette fermeture est effectivement une perte, principalement pour la qualité du français. Je ne suis pas très radio, mais à la télé locale, principalement sur TéléMag que je syntonise à l’occasion, les oreilles me « crochissent » aux 30 secondes. Il y a quelque temps, un animateur nous « introduisait à… » une nouvelle collaboratrice, quel anglicisme que de nous présenter cette personne.

    À une émission sur les véhicules automobiles, l’emploi du : au niveau de, est utilisé à toutes les sauces, et jamais comme il le faut ex. au niveau du tableau de bord, au niveau du design, etc.

    À défaut de formation appropriée pour les personnes en ondes, l’achat du Multidictionnaire de la langue française m’apparaît comme étant une nécessité; plusieurs exemples d’utilisation de mots ou d’expressions y sont donnés.

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  3. André Voyer

    14 octobre 2008 à 16 h 53

    Mon français laisse à désirer…

    On devrait lire : quel anglicisme POUR nous présenter cette personne.

    Qui crache en l’air…

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  4. Simon

    14 octobre 2008 à 16 h 56

    «des humoristes et des artistes connue comme amateur radio et qui exprime leur opinion je n’aime pas dutout ça :(»

    C’est sûr qu’avec nos «chiâleux» de Québec, on vole beaucoup plus haut!

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  5. Manu

    14 octobre 2008 à 22 h 49

    Cela n’a rien à voir avec la Montréalisation… ce sont les gens qui ne veulent plus y étudier. Comme dit l’article, ceux-ci se tournent plutôt vers le « Collège radio télévision de Québec ».

    Je crois sérieusement que le CART n’était tout simplement plus à sa place en 2008. Par ailleurs, il y a moyen d’apprendre le français tout aussi bien au CRTQ qu’au CART… mais une formation axée uniquement sur la radio n’est probablement plus adéquate aujourd’hui.

    Les média de communication changent et évoluent, et c’est juste normal qu’il y a de telles répercusions…

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  6. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    14 octobre 2008 à 23 h 47

    « Cette fermeture est effectivement une perte, principalement pour la qualité du français. Je ne suis pas très radio, mais à la télé locale, principalement sur TéléMag que je syntonise à l’occasion, les oreilles me “crochissent� aux 30 secondes. »

    André: peut-être que la situation a changé, depuis le début des années 90.

    À l’époque, j’étais recherchiste bénévole (3 ans?) pour l’émission « Dossier Actualité ». Entre autres, je « travaillais » étroitement avec Sébastien Bovet, qui est maintenant à Radio-Canada. À l’époque, il me semble qu’on était particulièrement « téteux » sur la qualité du français. Autres temps, autres moeurs?

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  7. dlp

    15 octobre 2008 à 15 h 20

    La radio n’a jamais été aussi impopulaire depuis le début de son existence, chaque année études des BPM le démontrent.

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  8. André Voyer

    15 octobre 2008 à 17 h 35

    À l’époque, j’étais recherchiste bénévole (3 ans?) pour l’émission “Dossier Actualité�. Entre autres, je “travaillais� étroitement avec Sébastien Bovet, qui est maintenant à Radio-Canada. À l’époque, il me semble qu’on était particulièrement “téteux� sur la qualité du français. Autres temps, autres moeurs?

    Jean, écoute Virage avec Daniel Boudreault et Jacques Bienvenue; on en reparlera, et ça n’a certainement rien à voir avec la compétence des recherchistes. La piètre qualité du français serait-elle dû au fait que les animateurs sont des « gars de chars… » ???

    « J’ai suivi un cours à l’Université du troisième âge, et la prof était la mère de Sébastien; donc ce dernier a reçu le bon exemple à la maison. »

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