Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les galeries Sainte-Anne seraient enfin démolies en septembre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2005 2 commentaires

La Ville de Québec allongera 325 000 $ pour aplanir le dernier obstacle séparant les galeries Sainte-Anne de la démolition. Celle-ci devrait commencer dès septembre, si tout se déroule comme prévu.

Les baux des derniers commerces se terminent tous le 31 août prochain, sauf dans le cas de la friperie La Commode, dont le contrat de location doit prendre fin le 30 novembre 2010. Afin de ramener cette échéance au même moment que les autres, la Ville propose donc à cet établissement de payer 215 000 $ pour son déménagement, d’ajouter 110 000 $ à titre de pénalité pour casser le bail, et de ne pas charger de loyer en juillet et en août.

La Commode paye en ce moment une location de 2700 $ par mois. Dans un document rendu public hier par le comité exécutif de Québec, l’entreprise estime à 288 000 $ ses frais de relocalisation – incluant des pertes de revenus appréhendées. Il n’a pas été possible de savoir si sa direction avait accepté l’offre de la Ville, mais le vice-président du c.a., Rémy-Noël Poulin, a affirmé au SOLEIL qu’aux dernières nouvelles, une entente semblait imminente.

Les quelques commerces toujours ouverts aux galeries Sainte-Anne ne recevront aucune forme de compensation.

La Ville a fait l’acquisition du centre commercial l’hiver dernier au prix de 4 millions $. Elle entend faire du quartier D’Estimauville, où sont situées les galeries, un pôle de développement résidentiel et d’édifices à bureaux. Les plans initiaux prévoyaient que le gouvernement du Québec y louerait des espaces, mais l’élection du Parti libéral a repoussé le projet aux calendes grecques.

La Ville dit depuis des mois travailler avec des intérêts privés sur une solution de remplacement, mais rien de concret n’a été avancé – ou n’a filtré – jusqu’à présent.

La maintenance des galeries Sainte-Anne, même vides, coûterait 40 000 $ par mois. C’est pourquoi le chef du Renouveau municipal et conseiller du district Lairet, Claude Larose, dit vouloir « démolir le plus tôt possible. Ce sera une question de semaines une fois que tous les locataires restants seront partis ». Les travaux pourraient donc commencer en septembre.

La Commode est une entreprise d’économie sociale donnant de l’emploi à une trentaine de personnes.


Jean-François Cliche, 18 juin 2005. Reproduit avec autorisation

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Commercial.


2 commentaires

  1. Art Lambert

    21 juin 2005 à 11 h 08

    Je suis tres curieux de savoir qu’est ce que devienent les acteules commercants des galeries Sainte-Anne? A quoi attribuent ils cette fermeture ? Et les consommetuers, que pensent-ils de la disparition de ces commerces?

    Je sais que des questions comme celles-ci sont à la fois « larges » et complexes à y repondre dans ce type d’articles mais elle constituent aussi l’actalité socio-économique et urbain de notre ville. Alors, je vous serais gré si vous avez plus d’informations/commentaire à ajouter à cette problematique.

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  2. SteveF

    27 juin 2005 à 09 h 29

    Enfin ! Ce centre commercial sera démoli. Non pas que je souhaitais sa disparition, mais tant qu’à ne rien faire avec la bâtisse, autant mieux construire quelque chose d’utile et de beau à cet endroit. J’espère seulement que des urbanistes et des architectes seront mis à contribution afin d’améliorer le secteur et de donner aux résidents du quartier une bouffée d’air frais.

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