Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des effets «catastrophiques» sur le budget: La Ville de Québec n’est pas épargnée par la crise financière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2008 21 commentaires

Source: François Simard, Québec Hebdo, 24 octobre 2008.

(…) «La crise financière, qui a débuté à Wall Street s’étend maintenant à l’ensemble des institutions financières mondiales, a mentionné le maire de Québec, Régis Labeaume, lors d’un point de presse tenu à l’hôtel de ville. Elle aura des effets majeurs sur le budget 2009 de la Ville et sur les budgets des années suivantes.»

Au 15 octobre, avec un rendement négatif de 18,5% des caisses de retraite de la Ville et de moins 15% pour le RTC, c’est plus de 64,7 M$ qu’il faudrait ajouter aux budgets 2009 (soit 54,4 M$ pour la Ville et plus de 10,3 M$ pour le RTC). Cette somme correspond à une hausse de taxes de 9,2 % sans considérer toute autre dépense. » (…)

La suite. À consulter aussi, entre autres billets: Appui unanime du conseil municipal au budget Labeaume.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


21 commentaires

  1. Erick

    24 octobre 2008 à 18 h 52

    Quelqu’un peut-il me dire de quelle façon les caisses de retraite sont administrées pour perdre de l’argent. Se peut il qu’elles soient administrées par des imbéciles qui place « notre » argent à haut risque pour qu’elle rapporte un plus que dans des placements sécuritaires?

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  2. arr4ws

    24 octobre 2008 à 19 h 10

    erick: les caisses de retraite sont assuré par la ville… ils peuvent ben faire ce qu’ils veulent comme placement , alors oui ils doivent y aller a haut risque.

    qui paye alors? NOUS!

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  3. David C.

    24 octobre 2008 à 19 h 15

    En ce funeste anniversaire du Jeudi Noir de 1929. Le jour où la panique gagna les bourses de New York. Je préfère me rappeler de l’homme de la situation, Franklin Delano Roosevelt avec son New Deal puis son Bretton Woods.

    Aujourd’hui, une fois encore, nous avons pu s’apercevoir que la crise n’est pas derrière nous. Nous sommes en plein dedans. La destruction de l’économie réelle s’accélère. Et avec les plans fous de renflouement du système, le risque d’une crise d’HYPERINFLATION augmente chaque jour! L’existence même des nations est mise en cause !

    Hier, devant un parterre de dirigeants de Hedge Fund, Nouriel Roubini déclare que le pire est à venir.

    La solution aujourd’hui! Dire stop à la folie de la tyrannie financière avec un VRAI Nouveau Bretton Woods!

    Une bataille s’est engagée entre les dirigeants politiques autour du contenu du sommet sur la crise financière qui se tiendra le 15 novembre 2008 à Washington.

    La population doit s’accaparer le débat! A toi la Parole!

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

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  4. Goldoche

    24 octobre 2008 à 20 h 15

    David, n’Eeagère pas, nous ne sommes même pas officiellement en récession, alors calme-toi. On verra ce que l’avenir nous réserve.

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  5. Philippe Tremblay

    24 octobre 2008 à 20 h 38

    @ Erick

    Pas mal tout le monde perd de l’argent ces temps-ci, pas juste les imbéciles. Même avec les placements les moins risqués (intêret garanti) tu perds de l’argent à cause de l’inflation qui acotte les taux d’intérets.

    Pour regarder le rendement d’un fond faut pas regarder ca sur une année mais sur un bien plus longue période. Et surtout comparer les rendements avec les autres caisses de retraites ailleurs dans le monde.

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  6. Erick

    24 octobre 2008 à 20 h 46

    @arr4ws

    Je ne travaille pas pour la ville mais je suis de ceux dont la retraite dépend de ces fonds qui échappent à mon contrôle. C’est plutôt insécurisant de penser que des gens prennent des risques avec notre argent comme si ils jouaient au monopoly…

    Alors c’est la Ville qui assure? Est-ce ça qui fait que la ville perd de l’argent dans l’aventure? Il y a un bout que je ne comprends pas, lors que vous mettez un montant X par année dans un REER ou dans un autre placement, n’importe le rendement de ce placement, c’est toujours le même montant X qui vous mettez, non? C’est quand vous venez pour retirer votre argent qui vous risquez une surprise me semble.
    Alors c’est quoi la patente? La Ville doit combler illico les pertes encourues? Ayoye! C’Est quoi que la vile doit garantir, les paiements des ex-employés déjà à la retraite ou bien la simple baisse de rendement qui est « théorique » tant que vous ne retirez pas ce fric?

    Qui est-ce qui a signé ça? Ca m’a l’air d’un méchant plan de four pour mettre la ville en faillite….

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  7. arr4ws

    24 octobre 2008 à 22 h 37

    Erick: je ne sais pas par la faute de qui que les caisses de retraite sont assuré , mais les employés de la ville on une retraite en or avec des revenu GARANTI par la ville a leur retraite. Oui ils placent de l’argent dans des fonds de placement, mais la ville back ces placements.

    Je me demande quel maire a donné ce cadeaux…

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  8. Fernand

    24 octobre 2008 à 23 h 33

    Je vous invite à lire cet éditorial drôlement bien fait et clairement écrit. Il m’ a été recommandé par mon ami Yvon Dionne, économiste èa la retraite et livbertaire ayant travaillé 11 ans à la Banque duCanada.

    http://www.quebecoislibre.org/08/081015-3.htm

    Savez-vous que le capital-action des pétrolières que nos écolos conspuent « Ad Naséam » est constitué principalement d’actions achetées par nos fonds de pensions? Alors quand le baril plonge de 148$ èa 70$ le baril en peu de temps, les porte-feuilles des fonds de pension plongent aussi.

    Il y a aussi des actions des banques qui ont fait des prêts risqués.

    Puis ces fonds de pension ont des actions dans des compagnies canadiennes qui exportent beaucoup. Par exemple Amisco à L’Islet exporte 80% de sa production aux USA. Pourtant cette compagnie est rentable et efficace sur sa chaine de montage. Est-ce normal que l’action spéculée à la bourse plonge?

    La bourse est spéculative et la renflouer est une mauvaise chose. Dans le discours de Sarkosy àQuébec, j’ai noté qu’il préconisait une économie sur des bases nouvelles. Le capitalisjme sauvage est révolu tout comme le communisme ou l’étatisme socialiste dont se gave le PQ basée sur la théorie de keynes (interventionnisme étatique) défwndue par Jacq.

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  9. Fernand

    24 octobre 2008 à 23 h 34

    Je vous invite à lire cet éditorial drôlement bien fait et clairement écrit. Il m’ a été recommandé par mon ami Yvon Dionne, économiste èa la retraite et livbertaire ayant travaillé 11 ans à la Banque duCanada.

    http://www.quebecoislibre.org/08/081015-3.htm

    Savez-vous que le capital-action des pétrolières que nos écolos conspuent « Ad Naséam » est constitué principalement d’actions achetées par nos fonds de pensions? Alors quand le baril plonge de 148$ èa 70$ le baril en peu de temps, les porte-feuilles des fonds de pension plongent aussi.

    Il y a aussi des actions des banques qui ont fait des prêts risqués.

    Puis ces fonds de pension ont des actions dans des compagnies canadiennes qui exportent beaucoup. Par exemple Amisco à L’Islet exporte 80% de sa production aux USA. Pourtant cette compagnie est rentable et efficace sur sa chaine de montage. Est-ce normal que l’action spéculée à la bourse plonge?

    La bourse est spéculative et la renflouer est une mauvaise chose. Dans le discours de Sarkosy àQuébec, j’ai noté qu’il préconisait une économie sur des bases nouvelles. Le capitalisjme sauvage est révolu tout comme le communisme ou l’étatisme socialiste dont se gave le PQ basée sur la théorie de keynes (interventionnisme étatique) défwndue par Jacques Parizeau.

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  10. Manu

    25 octobre 2008 à 00 h 30

    Il n’y a pas d’imbéciles qui ont mal géré l’argent à la Ville, j’en suis passablement certain. Tous les gens impliqués à ce niveau ont agit selon les règles de l’art. Le problème est réellement d’un autre niveau, et c’en est un mondial. Non seulement ce problème touche tous les pays, mais c’est généralement pire ailleurs qu’ici. À titre d’exemple, l’Islande a fermé sa bourse, n’a plus de banque, et est en faillite technique… Le Pakistan est le prochain sur la liste, quêtant aux portes du FMI, avec seulement 2-3 semaines de liquidités.

    Ici, on se plaint car la valeur des placemens en caisses est retombé au niveau d’il y a 3-4 ans. Donc sur seulement 10 ans (et je ne parle pas de 25 ou 50 ans), incluant la crise actuelle et incluant « l’éclatement de la bulle des technos » toutes ces caisses ont de retraites ont quand même réalisé environ 50% de gain, ce qui est aussi bon ou mieux que n’importe quel placement « très sécuritaire ». La décénnie précédente fut encore mieux… Ainsi, revenir 3-4 ans en arrière est quelque chose de NORMAL et de cyclique (bien que ces cycles peuvent durer de 5 à 30 ans, de manière plutôt imprévisible). De plus, revenir seulement 3-4 ans en arrière en tenant compte des circonstances et de l’économie mondiale est plutôt réjouissant.

    Si vous souhaitez chercher des coupables, vous allez chercher longtemps… lisez un peu, et n’importe quel économiste va vous résumer la situation et chacun aura sa propre « cause principale » : marchés boursiers basés sur la spéculation et non sur les valeurs, orgie de produits dérivés dont le risque est impossible à coter correctement, crise des hypothèques « sub-prime », surendettement des particuliers, théories économiques insoutenables en pratique, etc.

    Ils ont tous raison et tous tort, et pour l’instant, en pleine crise, on ne sait pas trop en fait. Tout ce qu’on sait, c’est que la « chaîne économique » est devenue tellement longue et complexe qu’on n’arrive pas à dire avec certitude quel maillon a pété en premier. Finalement, cette chaîne, qui comprend les particuliers, les banques, les gouvernements, des fiducies de placement, des agences de cotations, des marchés boursiers, etc. et qui inclue pratiquement tous les pays dans cette même chaîne, eh bien elle fait une boucle. C’est normal, l’argent « circule », l’économie « roule ». Alors dans une boucle, dès qu’on pointe un coupable et qu’on remonte la « chaîne des coupables », on se retrouve invariablement au point de départ après avoir mis toute la planète en cause. C’est ce qui arrive.

    Personnellement, sans être économiste, je résumerais la situation ainsi : on a fait l’erreur de croire qu’en versant quelque pourcents de notre salaire dans un fond de pension pendant 40 ans on arriverait à se payer 20 ans de salair en bout de ligne, alors que c’est plutôt 5-6 ans en réalité. Dit autrement, se fier à 75 ans de données économiques, depuis la crise des années 30, n’est pas représentatif d’une économie saine et soutenable. On est en train de l’apprendre. Toutes les institutions financières et autres institutions connexes sont ainsi dans l’errance. On peut être certain que ces institutions (du moins, celles qui resteront car plusieurs sont disparues cette année) ne seront plus du tout les mêmes au sortir de la crise.

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  11. Manu

    25 octobre 2008 à 00 h 39

    Ah, et j’oubliais : ça ne vaut rien de pointer du doigt les acteurs financiers ARPÈS COUP, quand ça va mal. Pour avoir un quelconque valeur, une critique devait être fondée et être formulée AVANT que tout arrive, ou encore, proposer la solution pour s’en sortir. Ainsi, si ce sont des imbéciles qui gère l’argent, où sont les gens intelligents pour prévenir ou régler le problème?

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  12. Carol

    25 octobre 2008 à 09 h 07

    Peut-être avons trop donné notre pouvoir au système financier ?

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  13. Fernand

    25 octobre 2008 à 12 h 15

    Le système financier avait basé sa monnaie sur les réserves d’or qui en garantissaient la valeur. À Washington n parlait de Fort Knox. On a abandonné cette valeur pour la remplacer par les échanges entre pays. Voilà ou le bât blesse. Si, un pays s’écroule il n’y a plus de refuge pour se baser et le château de cartes s’écroule.

    Heureusement au Canada, on a agi comme la fourmi et on n’a pas pris trop de risques. Voilà pourquoi on va s’en soitir sans trop de mal et là je rejoins les propos de Manu.

    J’ai un REER que j’ai accumulé en plus de mes pensions et je viens de recevoir mon rapport trimestriel au 1er octobre. Pas si mal, j’ai mangé la plus value en majorité et le capital n’est pas touché. Le rendement de mon porte feuille est passé de 12% à 2%. Mais la patience va le ramener à 4% ou 5 %. En tout cas le capital a peu rapporté si je nele sort.

    Ce qui est désastreux à la Ville c’est que les conventions blindées protègent les fonfons de ces fluctuations en plus que le patron cotise plus qu’eux à raison de 2/3-1/3. C’est scandaleux et le maire a raison là dessus.

    Ce que j’ai reproché aux villes quand j’étais conseiller c’est de ne pas faire front commun sous le chapeau de l’UMQ. On sait tous que les syndicats des employés municipaux se sont les mêmes centrales d’une ville à l’autre (le SCFP, la fraternité des pompiers et la fraternité des policiers). Regardez les moyens de pression des policiers de Montréal sont les mêmes qu’à Québec et ailleurs. Il s’agit qu’une administration soit en année d’élection pour qu’il soit un talon d’achille et dicte les conditions pour les autres villes sans le vouloir, Il ne faiàut pas oublkier que c’est la même équipe de négociateurs syndicaux qui se promène d’une ville à l’autre. Si les villes n’avaient qu’une seule équipe de négociateurs, même bien payés, ils feraient réaliser des économies réelles. Mais au Québec c’est dur de faire comprendre des choses comme ca…

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  14. Carol

    25 octobre 2008 à 13 h 16

    « …L’existence même des nations est mise en cause ! »

    Peut-être c’Est le temps de repartir sur de nouvelle base notre société d’humains, mais cette fois-ci en permettant plus de pouvoir et de maitrise des gens sur leur économie(finance), entre-autre. Et non point encore permettre que cela soit totalement contrôlé par les institutions financière.

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  15. marc

    25 octobre 2008 à 14 h 47

    hey Fernand tu prends ca où que la ville paye les 2/3 et les employés le 1/3…moi je suis pompier quand le fonds va mal on paye 47% la ville 53%, on tombe a 50%- 50% lorsque le fonds produit peu,par contre lorsqu’il y a des benefices,comme la plus part du temps la ville empoche les profits..t ben naif de croire notre « bon maire » qui veut encore engager une autre personne au developpement economique de la ville…quand lui-meme mets des batons dans les roues des promoteurs …

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  16. marc

    25 octobre 2008 à 14 h 52

    pour les moyens de pressions des policiers,c sur qu’ils vont etre les memes partout…ils n’ont pas le droit de greve alors tu fais quoi quand tu veux demontrer ton desaccord avec la ville..tu es limité dans tes actions.

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  17. Manu

    27 octobre 2008 à 10 h 48

    Le problème qu’a la ville présentement, c’est qu’elle ne peut pas simplement attendre que « ça remonte » (ce qui pourrait prendre au moins 10 ans dans l’état actuel des choses), car elle ne peut pas faire de déficit à la fin de son année financière. Je répète, une ville n’a pas le droit de faire de déficit. Considérant ce qu’elle doit payer aux présents retraités et ce qu’elle doit laisser dans le fond de retraite qui servira aux futurs retraités, il manque 65 millions, pour cette année seulement.

    L’autre problème, du côté de la ville du moins, c’est qu’il s’agit d’un régime à prestation déterminés. Autrement dit, on paye des prestations calculés en fonction des cotisations, de l’ancienneté, du salaire, etc. et non en fonction du rendement réel du fond de pension (comme ce serait le cas dans un REER par exemple). Dans ce dernier cas, les prestataires reçoivent plus ou moins en fonction du rendement, et il n’y alors jamais de trou à combler dans le budget de l’employeur.

    @marc : la ville n’empoche jamais les bénéfices car elle ne peut tout simplement pas le faire. Ces derniers sont soit réinvestis dans le fond de retraite, soit distribués dans l’année même (ou suivante?) aux prestataires actuels (ce qui est souvent une mauvaise idée car on se retrouve dans la m… lorsque ça va mal). On vous a donc mal informé à ce sujet.

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  18. Erick

    27 octobre 2008 à 11 h 42

    … Et si la présente récession se transforme en « crise » comme plusieurs le craignent, alors ce n’est pas juste à une augmentation de taxes de 10% cette année qu’on devra faire face, mais un autre 10%, 20% ou 30% de plus l’année suivante et les autres qui suivront….. Rendu là, la Ville n’aura plus d’autre choix que de se concentrer sur l’essentiel (acqueduc, égouts, ordures) et couper sur le souhaitable (transport) et le superflus (loisirs), en plus de mettre la hache dans tous les projets évolutifs quels qu’ils soient.

    Je préfère ne pas trop y penser.

    Notre petit Labeaume qui rêve d’une ville prospère risque fort d’avoir à en gérer sa décroissance.

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  19. marc

    27 octobre 2008 à 15 h 18

    je ne dis pas que la ville prend les profits pour les investires n’importe où ailleurs…c’etait simplement pour mentionner qu’il est faux de dire que la ville paye les 2/3 des fonds…les pourcentages varient peut-etre d’un service a l’autre mais notre bon maire devrait spécifier a lieu de faire du mur a mur…il s’est déjà planté avec les journées de maladies plus tot cette année.Remarque que c’est plus spectaculaire comme ca de faire passer tout tes employés pour des crosseurs vis a vis la population

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  20. Erick

    27 octobre 2008 à 15 h 50

    D’un coté je trouve ça un peu normal qu’un employeur ait certaines responsabilités envers les fonds de pension de ses employés. On sait très bien que la retraite est payée avec les cotisations des générations qui suivent. Si l’employeur se met à ne plus remplacer les vieux qui prennent leur retraite par des jeunes, ou plutôt qu’il les remplacent par des sous-traitants (qui ne cotisent pas au régime de pension), et qu’à cause de celà, le fonds de pension est épuisé lorsque les derniers viennent pour prendre leur retraite à leur tour, alors je trouve ça normal que la « réalité » rattrape l’employeur plutôt que de voir des employés qui ont cotisés toute leur vie se ramasser dans la rue.

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  21. Manu

    27 octobre 2008 à 19 h 34

    @Erick : normalement, il n’est pas nécessaire d’avoir de nouveaux cotisants pour assurer la retraite de ceux qui sont partis. Si c’est le cas, il y a un méchant problème d’actuaire! (et oui, on a des problèmes actuariels dans à peu près tous les régimes à prestations déterminées…). Les retraités puisent leur retraite à même leurs propres cotisations et le rendement de celles-ci (ou dans le cas présent, des sommes ajoutées par l’employeur pour combler l’écart). Bref, sous-traitant ou pas, ce n’est pas supposé faire de différence.

    @Marc : en effet, le maire Labeaume a la fâcheuse habitude de mettre tout le monde dans le même bateau, alors que chaque groupe d’employés est dans des situations différentes. Là-dessus, on est d’accord. Je trouve d’ailleurs étrange, voire déplacé de casser du sucre sur le dos des pompiers (dans votre cas précis), lesquels ont généralement la faveur de la population.

    De son côté, j’ai l’impression que la population en a beaucoup plus contre les syndicats qui représentent les employés de la ville que contre les employés eux-mêmes. Ces syndicats ne sont par ailleurs guère mieux que le maire quand il s’agit de sortir des chiffres ou de tordre la réalité à souhait. Entre autres, ils prétendent vouloir améliorer les conditions de travail et ils se posent non seulement en défenseur de leurs membres cotisants, mais en défenseur du bien être de la population. Or, en pratique, ils minent les relations de travail en attisant les conflits (sans quoi ils ne sauraient se justifier auprès de leurs membres), ils ne défendent pas la population (c’est normal) et s’ils défendent leurs membres, c’est simplement pour satisfaire leur but principal : maximiser leurs revenus de cotisations (en conservant et recrutant des membres). Les syndicats entre eux doivent même signer des contrats de « non-maraudage » pour se retenir un peu… C’est mon avis, et je sais que nombreux sont ceux qui le partage.

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