Source: Éric Moreault, Le Soleil, 27 octobre 2008.
L’environnement est-il la nouÂvelle religion, comme le prétendent les chantres du néolibéralisme débridé? Après tout, l’environnement est partout (comÂme Dieu à l’époque) : dans le discours médiatique, politiÂque et économique. À force de se faire prêcher les 10 commandements des comportements écologiÂques, les citoyens vont-ils souffrir d’écolassitude et tout rejeter dans les ordures? (…)
Dans une chronique publiée dans le Financial Post, Lawrence Solomon prédit justement l’avènement d’un ras-le-bol généralisé face au discours écologique. Son argumentation est souvent démagogique et biaisée, mais il marque un point quand il souligne que les abus de marketing de masse risquent de désabuser les consommateurs. (…)
Achetez, c’est voter, comme le dit si bien le livre de l’humaniste Laure Waridel. De plus en plus de citoyens le réalisent, des compagnies aussi. On ne peut pas en dire autant des politiciens, toujours en retard sur la société civile. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Se donner bonne conscience.
28 octobre 2008 Ã 10 h 22
La pire chose qui ne pouvait arriver à l’environnement fût cette propagande de réchauffement planétaire.
Le réchauffement de la planète n’existe plus depuis 2004, la température est revenu a ce qu’elle était en 1980. C’est des petites périodes au point de vue de l’humanité… c’est minuscule et jamais on ne peut en tirer de conclusion comme l’a fait les groupes « extrémistes écologique anti-capitaliste pro socialiste ».
http://network.nationalpost.com/np/blogs/fullcomment/archive/2008/10/20/lorne-gunter-thirty-years-of-warmer-temperatures-go-poof.aspx
Ce n’est pas un hasard que le terme « réchauffement climatique » depuis quelques années est devenu « changement climatique ». Comme si les changements du climats n’étaient pas simplement le déroulement normal de la vie.
En raison d’une augmentation de température sur une période ridiculement petite. Il n’y a pas longtemps, on parlait d’envoyer des miroirs dans l’espace pour réfléchir la lumière, de modifier les gènes d’animaux pour ne plus qu’ils fassent de gaz. Greenpeace recommandait de manger du kangourou…. non mais on s’est tellement fait bourrer et la faute revient au média d’avoir accorder trop d’attention a tout ce dérapage.
La réalité c’est que nos scientifiques ne comprennent pas encore bien le comportement du climat, l’impact réel du Co2, l’impact du soleil, l’impact de la pollution.
Est-ce un hasard que la terre se refroidi au moment que le soleil devient moins actif ?
Le plus malheureux dans tout ça, c’est que d’avoir construit un leurre, une nouvelle religion où il est interdit de dire le contraire et avoir trompé le monde, va probablement plus nuire à l’environnement en général. Il y a des problèmes environnementaux plus concrets et réels dans le monde qui mérite notre attention et qui n’auront rien.
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28 octobre 2008 Ã 11 h 13
« Le réchauffement de la planète n’existe plus depuis 2004 »
C’est tout à fait faux. Le réchauffement de la planète est un fait. Voir l’explication très complète de l’émission Découverte : http://www.radio-canada.ca/actualite/decouverte/dossiers/80_arctique/
Qui fait de la propagande ?
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28 octobre 2008 Ã 11 h 17
Bon, dans ma recherche d’une bonne référence bien expliquée, j’ai donné un site qui date de 2003.
Je me reprends avec quelque chose de plus récent pour réellement contredire l’argument « Le réchauffement de la planète n’existe plus depuis 2004″. Voici, en date du 17 octobre 2008:
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2008/10/17/005-amundsen-retour-arctique_n.shtml
« Le projet de recherche a notamment démontré que la fonte de la banquise en été s’accélère. Les spécialistes estiment maintenant que le territoire sera libre de glace en été à partir de 2015, soit soixante ans plus tôt que prévu. »
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28 octobre 2008 Ã 12 h 20
Pour revenir au sujet, ce sont vraiment les abus publicitaires qui me découragent : « produit vert ». On voit ça partout maintenant, autant sur des produits qui se vendent depuis longtemps (mais qui n’avaient pas une telle mention avant), ou sur des produits qui ne sont pas plus « verts » que les produits concurents qui n’ont pas cette étiquette.
C’est un peu comme l’étiquette « sans cholestérol » qui a été à la mode. On se rappelle de McCain qui annonçait ses frites congelées « sans cholestérol » (plus familièrement, sans « cholérol »), alors qu’il n’y en avait pas avant non plus! Simple marketing… et après? on voyait cette mention partout où c’était possible de le mettre, même sur des emballages de jujubes ou de salade de fruits! Là non plus il n’y en avait jamais eu. Non seulement on faisait croire au consommateur que le produit était mieux qu’avant ou que celui d’un concurrent, on déviait l’attention qui aurait normalement due être portée sur le reste de l’information nutritionelle (le reste du gras, sucre, sodium, etc.)
Donc, c’est la même chose pour les produits « verts » ou « écolos ». Et pis encore, cette mention (et autres du genre) n’est pas réglementée ni quantifiable la plupart du temps (et mêmes les organismes qui émettent des « certifications » ou des « logos » n’ont souvent rien d’officiel). Ainsi, non seulement on devient blasé et insensibilisé par toute la publicité écolo comme dans le cas du cholestérol (du moins, pour l’étiquettage, l’affichage, etc.) mais en plus, l’absence de réglementation à ce sujet noye les véritables produits écolos à travers une mer de produits de compagnies qui font des allégations douteuses.
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28 octobre 2008 Ã 12 h 22
Je crois que tant que le Soleil continue de rayonner de la même intensité, la planète ne peut pas se réchauffer ou se refroiduire « globalement », par contre son climat est le résultat d’un fragile équilibre qui ne tient qu’à un fil. Ce qu’on vit présentement me paraît plutôt comme un dérèglement majeur de son équilibre, provoquant une réaction en chaine, dont l’activité humaine est possiblement l’élément déclancheur. Si les pôles réchauffent, il y a probablement quelque chose ailleurs qui se refroidit, mais à un endroit que l’on ne perçoit pas. Et s’il y a réellement un réchauffement « momentané » faute d’ozone pour bloquer les rayons solaires, il y aura sûrement des contre-réactions futures qui fera que la planète cherchera à se rééquilibrer, suite peut-être à une période glaciaire ou quelque chose du genre. Mais on ne sera plus là pour en témoigner.
N’oublions pas l’impact qu’a eu l’éruption du Pinatubo il y a quelque dizaines d’années, ses cendres ont bloqué les rayons du soleil au point de refroidir le climat global durant un an ou deux. Si la planète se réchauffe, se pourrait-il que ça réchauffe aussi les volcans, les incitant à être plus actifs et qu’ils contribuent par la suite à refroidir le climat.
Sauf que nous humains ne sont que des fragiles « microbes » là -dedans et ça ne prendrait pas grand chose pour nous rayer de la carte. C’est très dur de prouver notre impact sur le dérèglement climatique mais on risque fort à jouer avec le feu.
Ce qui est frappant avec les dérèglements climatiques, surtout au pays du Père Noël, c’est la vitesse incroyable à laquelle ça se produit. Ce qu’on aurait cru possible sur des centaines d’années se produit sur des centaines de semaines!
Politiquement, je crois que c’est une erreur de dormir aux gaz à effet de serre la tête dans les sables bitumineux. A défaut de pouvoir « régler le problème », il est important d’arrêter de le rempirer. Le fait que ça dépend d’une volonté unanime des autres pays rend cela presque impossible. Par contre, il y a aussi moyen de prévoir les effets sur notre civilisation, et agir localement pour être les mieux préparés à y faire face. Par exemple, s’il est vrai que le Pôle Nord est pour dégeler et les océans monter de plusieurs mètres « de notre vivant », c’est peut-être le temps de quitter les villes côtières et développer le nord du Québec…. Qui sait si dans 25 ou 50 ans on ne prendra pas nos vacances dans une station balnéaire à « Fort Chimo » plutôt qu’à Fort Lauderdale!!!! :)
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28 octobre 2008 Ã 13 h 30
alexk7
Bon pour ton information, c’est pas parce que la glace fond dans une région donnée que ca veux dire que la terre se réchauffe. Il n’y a pas longtemps (1000ans) il y avait de la verdure au Groenland.
Dans mon lien plus haut, il y a un graphique de la température, il n’y a plus de réchauffement depuis plusieurs années. Mais si ca peux te rassurer : en Alaska, la glace ne fond plus.. et elle s’accumule depuis plus de 2ans
voici quelques infos du texte :
« Also in September, American Craig Loehle, a scientist who conducts computer modelling on global climate change, confirmed his earlier findings that the so-called Medieval Warm Period (MWP) of about 1,000 years ago did in fact exist and was even warmer than 20th-century temperature
Prior to the past decade of climate hysteria and Kyoto hype, the MWP was a given in the scientific community. Several hundred studies of tree rings, lake and ocean floor sediment, ice cores and early written records of weather — even harvest totals and censuses –confirmed that the period from 800 AD to 1300 AD was unusually warm, particularly in Northern Europe. »
…
« Don Easterbrook, a geologist at Western Washington University, says, « It’s practically a slam dunk that we are in for about 30 years of global cooling, » as the sun enters a particularly inactive phase. His examination of warming and cooling trends over the past four centuries shows an « almost exact correlation » between climate fluctuations and solar energy received on Earth, while showing almost « no correlation at all with CO2.
An analytical chemist who works in spectroscopy and atmospheric sensing, Michael J. Myers of Hilton Head, S. C., declared, « Man-made global warming is junk science, » explaining that worldwide manmade CO2 emission each year « equals about 0.0168% of the atmosphere’s CO2 concentration … This results in a 0.00064% increase in the absorption of the sun’s radiation. This is an insignificantly small number. »
…
« For nearly 30 years, Professor Christy has been in charge of NASA’s eight weather satellites that take more than 300,000 temperature readings daily around the globe. In a paper co-written with Dr. Douglass, he concludes that while manmade emissions may be having a slight impact, « variations in global temperatures since 1978 … cannot be attributed to carbon dioxide. » »
ohhh c’est vrai il ne faut pas parler contre le dogme religieux du réchauffement climatique.
chuuuttttt
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28 octobre 2008 Ã 14 h 18
@Matrix
J’ai moi-même des réactions épidermiques vis-à -vis les nouveaux ayatollahs de l’environnement qui tentent d’imposer aux autres leurs propres préoccupations et mode de vie.
Ceci dit, le graphique de votre ami Gunter ne veut rien dire. Un « snapshot » 1979-2008 est une période bien trop courte pour être significative. C’est la tendance à long terme qui importe. Et le long terme, dans l’histoire d’une civilisation, c’est bien plus que 30 ans.
Ce que plusieurs sceptiques saisissent mal, c’est que le réchauffement de la planète n’implique pas un réchauffement régulier et constant. Votre courbe peut baisser en-deça de la moyenne des dernières années, mais si les périodes de réchauffement sont plus marquées, la courbe conservera une tendance moyenne à la hausse sur le long terme.
J’ai confiance aux scientifiques qui affirment qu’il y a un problème. Mais les ayatollahs qui prônent uniquement les petites actions individuelles me fatiguent. Pendant que je jette des détritus au composte, 10 Chinois s’achètent une voiture, 10 usines déversent leurs déchets dans le fleuve.
Nous pourrions tous abandonner les sacs de plastique à l’épicerie, l’impact sera quasi nul si nous ne commençons pas bientôt à exercer des pressions sur les gouvernements pour cibler les gros pollueurs et amoindrir l’impact des nouveaux marché de consommation dans les pays émergents.
Le culte des petis gestes, c’est bien beau, mais s’il n’est pas accompagné de gestes significatifs à plus grande échelle (comme élir un gouvernement pro-environnement, comme Kyoto, etc.) ça demeure trop souvent une simple façon de se déculpabiliser en se faisant croire qu’on a fait notre part et que c’est aux autres de se battre.
Mais franchement, ce qui me fatigue encore plus, c’est lorsqu’on oppose à l’extrémisme un autre extrémisme. C’est lorsqu’on oppose au discours intégro-environnementaliste un discours articulé autour du capitalisme sauvage, de l’anti-socialisme et de l’anti-intellectualisme.
On devrait toujours répondre à l’extrémisme par la modération, selon moi. Mais faites comme vous le sentez, je ne voudrais pas devenir un ayatollah de la modération. :o)
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28 octobre 2008 Ã 14 h 50
Quelques propositions logiques simples:
A) Les gaz à effets de serre emprisonnent la chaleur.
B) Le CO2 est un gaz à effet de serre.
C) L’humanité relâche toujours plus de CO2.
D) Les plantes/arbres absorbent le CO2.
E) L’humanité élimine de plus en plus de plantes/arbres.
F) Donc forcément la température dans la « serre » augmente.
—
Me semble que ca prend pas un doctorat en climatologie pour comprendre ca.
On peut ne pas être en accord avec les projections alarmistes, on peut argumenter sur la gravité de la situation ou encore on peut ne pas croire que c’est un problème pour l’humanité.
Par contre, quelqu’un qui refuse catégoriquement d’accepter le consensus scientifique (qui est facilement démontrable) que la planète se réchauffe est dans mon livre à moi borné. Je les mets dans le même panier que les Créationnistes.
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28 octobre 2008 Ã 14 h 56
Matrix a dit:
 »Ce n’est pas un hasard que le terme “réchauffement climatiqueâ€? depuis quelques années est devenu “changement climatiqueâ€?. Comme si les changements du climats n’étaient pas simplement le déroulement normal de la vie.«Â
Problème de traduction. Le terme « global warming » est beaucoup mieux adapté. C’est un réchauffement global, pas local. Le terme « réchauffement climatique » n’a pas cette nuance. C’est pourquoi en francais le terme « changement climatique » est plus approprié, certains endroits seront localement plus chaud, certains seront localement plus froids, mais de manière globale à l’échelle planétaire ca se réchauffe.
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28 octobre 2008 Ã 16 h 12
Je me demande parfois si ces scientifiques qui contredisent la communauté scientifique, s’ils ne subissent pas une certaine pression de la part d’un certain gouvernement qu’on ne nommera pas. Ces scientifiques qui sont constamment en quête de subventions pour leurs recherches (…) vous connaissez le dicton: « on ne mord pas la main qui nous nourrit »! De plus, ces scientifiques sont souvent des immigrés, se pourrait-il qu’ils subissent une certaine forme de chantage sur leur statut de naturalisation ou celui de membres de leur famille?
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28 octobre 2008 Ã 20 h 16
La campagne on plante un arbre a tellement eu de succès qu’on en a planté plus d’un milliard et l’on continue. L’ONU parle de 8 milliards d,arbeà res maintenant…
Les savants vienenent de mettre au banc des accusés deux autres gazs à effet de serre. Le Méthane et le trioxyde d’azote. Or, le méthane est produit par la putréfaction du compost. Nos écolos veulent nous entrainer à en produire davantage. Comme quoi leur solutrions sont improvisées…
La campagne des environnetentaleux a créé un mythe ou tout ce qui n’est pas selon la religion kyotiste est hérétique. Batinse, 31,000 savants qui ont signé une pétition sont hérétiques. http://www.oism.org/pproject/
Voici quelques citations de personnalités reconnues qui méritenmt réflexion.
Si on n’annonce pas de désastre, personne n’écoutera. Sir John Houghton, premier président du GIEC
Insister sur les scénarios extrêmes peut avoir été justifié à un moment où le public et les décideurs étaient relativement inconscient du problème du réchauffement global. Maintenant cependant, il est nécessaire d’avoir des scénarios climatiques démontrablement objectifs conformes à la réalité du moment. James Hansen, Directeur du GISS, Nasa, (Natural Science, 2003)
Il n’y a aucun lien prouvé entre réchauffement global et activités humaines. Yury Izrael, vice président du GIEC (Novosti mai 2005)
Comme la majorité des gens, nous aimerons voir un monde meilleur, ce qui se implique ici que nous travaillions à réduire les risques d’un changement climatique potentiellement catastrophique. Pour cela, nous devons avoir des soutiens importants afin de frapper l’imagination du public ce qui suppose bien sûr d’avoir un maximum de couverture médiatique. Pour cela, nous devons proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simples et dramatiques et éviter de mentionner le moindre doute que nous pourrions avoir. Stephen Schneider, auteur-coordinateur principal du GIEC
Aucun objectif n’est plus crucial pour réparer l’environnement que celui de stabiliser la démographie. Al Gore, père de 4 enfants, dans son livre « Earth in balance »
Il n’est pas possible d’exclure que le changement climatique puisse être dû aux causes naturelles. Il est plausible que l’homme ne soit pas à blâmer. Antonio Zichichi, président de la Fédération Scientifique Internationale, au Vatican (27 avril 2007)
Faut dirte que ces mêmes gens nous prédisaient un refroidissement dans les années 70. et voici une citation parmi d,autres
Nos calculs suggèrent un refroidissement global jusqu’à 3,5°C. Une telle baisse de la température moyenne terrestre, si elle se poursuivait sur quelques années, suffirait à déclencher un nouvel âge glaciaire. S. Schneider, fondateur du journal Climate Change et auteur principal du GIEC 2001, dans Science-1971
Puis Al Gore a été l’artisan de la plus vaste fraude mondiale en gérant le bohgue de l’an 2000 èa la demande de Clinton. Vous savez les ordis qui devaient s’arrêter de fonctionner le 31 décembre 1999 et qui ont oublié de s’arrêter. Mais Gore s’est empli les poches en titi comme aujourd’hui. Son film catastrophe a rapportÉ 200 millions et son Hedge Fund a spéculé sur le baril de pétrole.
Savez vous que la banque Lehman Brothers qui administre son hedge fund n’a pas prédit sa faillite actuelle (elle s’est mise sous la protection du chap 11 pour éviter sa liquidation) mais présentait à ses clients une étude sur le climat de l’an 2100 pour les inciter à investir dans l’environnement, naturellemewnt dans le Hedge Fund de Gore (Generation Fund).
Aussi, les administrateurs du Hedge Fund proviennet tous de Goldman Sarchs qui détient pour Gore 17% des actions votantes de la bourse du carbone de Chicago. C’est pas par hadà sard qu’il est venu vanter la bourse du Carbone à Montréal car il a affilié la nouvelle bourse de montréal à la sienne de Chicago. Ayoe l,environnement c’età st payant…
Bon assez pour le moment…
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28 octobre 2008 Ã 20 h 24
Quand les gourous du climat ne pratiquent pas ce qu’ils prêchent.
La conférence de Bali sur les changements climatiques, rassemblant plus de 10 000 participants venus en avion de tous les continents, a contribué paradoxalement au réchauffement planétaire.
Quelques dizaines de bicyclettes et un taxi à énergie solaire mis à disposition des délégués ont surtout une portée symbolique.
La majorité des déplacements s’effectuent dans des voitures climatisées. Les systèmes d’air conditionné tournent à plein régime, vu la chaleur tropicale dans l’île indonésienne.
«Cette conférence génère beaucoup d’émissions de dioxyde de carbone», a reconnu dans une interview avec l’AFP le patron de la Convention climat de l’ONU, Yvo de Boer.
En marge de ce sommet, un parmi tant d’autres, des savants ont été muselés et ont quand même écrit à l’ONU ceci:
Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies
Le 13 décembre 2007
Re : La conférence des Nations Unies sur le climat conduit le monde dans une très mauvaise direction
Cher Monsieur le Secrétaire général,
Il n’est pas possible d’arrêter le changement climatique, phénomène naturel qui a affecté l’humanité au fil des ans depuis très longtemps. L’histoire géologique, archéologique, orale et écrite, atteste des défis profonds qu’ont du relever les sociétés du passé lorsqu’elles ont été confrontées à des changements non anticipés de température, de précipitations, de vents, et d’autres paramètres climatiques. Il faut que les pays du monde se donnent les moyens de mieux résister à tout l’éventail des phénomènes naturels en favorisant la croissance économique et la création de richesses.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a divulgué des conclusions toujours plus alarmantes concernant l’influence sur le climat de dioxyde de carbone (CO2) produit par les hommes, un gaz non polluant qui est essentiel pour la photosynthèse végétale. Nous avons observé les données qui ont conduit les experts à considérer les émissions de CO2 comme nocives, et nous disons que les conclusions du GIEC ne peuvent justifier la mise en Å“uvre de politiques qui réduiront nettement la prospérité future. En particulier, il n’est pas établi qu’il soit possible de changer significativement le climat global en réduisant les émissions humaines de gaz à effet de serre. De surcroît, parce que les tentatives de réduire les émissions ralentiront le développement, l’approche des Nations Unies en matière de réduction du CO2 est à même d’accroître, et non de diminuer la souffrance humaine qui résultera des futurs changements climatiques.
Les résumés à l’intention des décideurs sont, parmi les textes du GIEC, ceux qui sont les plus lus par les politiciens et les non scientifiques, et ils sont la base de la formulation de la plupart des propositions politiques en matière de changement climatique. Ces résumés, néanmoins, sont rédigés par une équipe relativement restreinte, et leur texte final est approuvé au mot près par les représentants des gouvernements. La majorité des contributeurs du GIEC, et les dizaines de milliers d’autres scientifiques qui ont qualité pour commenter ces sujets, ne sont pas impliqués dans leur rédaction. Et les résumés ne peuvent être considérés, en ces conditions, comme le reflet d’un consensus parmi les experts.
Contrairement aux impressions données par les derniers résumés :
-Les observations récentes de phénomènes tels que le retrait des glaciers, la montée du niveau des mers et les migrations d’espèces sensibles aux températures ne signalent pas de changements climatiques anormaux, car aucune des fluctuations constatées ne se situe à l’extérieur des limites de la variabilité naturelle connue.
-Le taux de réchauffement moyen (0,1 à 0,2 degrés Celsius par décennie) enregistré par les satellites au cours de la dernière partie du vingtième siècle se situe dans les limites du réchauffement et du refroidissement naturels tels que constatés au cours des 10 000 dernières années.
-Les principales autorités scientifiques, y compris des membres éminents du GIEC, reconnaissent que les modèles informatiques utilisés aujourd’hui ne peuvent permettre de prédire le climat. En dépit des prédictions informatiques de hausses de température, et en conformité avec ce que nous venons d’écrire, il n’y a pas eu de réchauffement global depuis 1998. Que les températures actuelles se stabilisent après une période de réchauffement à la fin du vingtième siècle correspond à la continuation aujourd’hui de cycles climatiques multi décennaux et millénaires.
En contraste brut avec l’affirmation souvent répétée selon laquelle la science du climat a établi les faits de façon irréfutable, des recherches récentes et très sérieuses ont mis en doute davantage encore que ce n’était le cas l’hypothèse d’un réchauffement climatique global dangereux causé par les hommes (voir http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/docs/ wg1_timetable_2006-08-14.pdf). Mais parce que les groupes de travail du GIEC ont reçu la consigne de ne prendre en compte que les travaux publiés avant mai 2005, les découvertes importantes issues de ces recherches n’ont pas été prises en compte : le dernier rapport du GIEC est, en ces conditions, d’ores et déjà concrètement périmé.
La conférence des Nations Unies sur le climat à Bali a été conçue aux fins de conduire le monde vers des restrictions drastiques d’émissions de CO2, sans que soient tirées les leçons de l’échec du protocole de Kyoto, de la nature chaotique du marché européen du CO2, et de l’inefficacité d’autres initiatives coûteuses destinées à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les analyses basées sur un calcul avantage/coûts ne viennent pas justifier l’introduction de mesures globales destinées à limiter et à réduire la consommation d’énergie aux fins de réduire les émissions de CO2 . Il est, qui plus est, irrationnel de recourir au « principe de précaution » dès lors que la plupart des scientifiques reconnaissent que le réchauffement, aussi bien que refroidissement, sont des possibilités réalistes dans le moyen terme
La focalisation actuelle de l’ONU sur le « combat contre le changement climatique », illustrée par le communiqué de lancement du Rapport sur le développement humain par l’ONU le 27 novembre dernier distrait les gouvernements et les conduit à ne pas envisager une adaptation aux menaces des changements climatiques naturels inévitables et divers. Une anticipation nationale et internationale de ces changements est nécessaire, et doit être centrée sur les moyens à même de permettre aux êtres humains les plus vulnérables de s’adapter aux conditions futures. Les tentatives de prévenir le changement climatique global sont essentiellement futiles et constituent un gaspillage de ressources qui seraient mieux dépensées si elles étaient utilisées pour répondre aux problèmes réels et pressants auxquels l’humanité est confrontée.
Bien sincèrement.
Don Aitkin, PhD, Professeur, chercheur, ancien Président, Université de Canberra, Australie
William J.R. Alexander, PhD, Professeur émérite, Département.d’Ingéniérie des biosystèmes, Université de Pretoria, Afrique du Sud; membre du comité scientifique et technique des Nations Unies sur les désastres naturels, 1994-2000.
Bjarne Andresen, PhD, physicien, Professeur, Niels Bohr Institute, Université de Copenhague, Danemark.
Geoff L. Austin, PhD, Professeur, Département de physique, Université d’Auckland, Nouvelle Zélande
Timothy F. Ball, PhD, consultant en environnement, ancien Professeur de climatologie, Université de Winnipeg, Canada.
Ernst-Georg Beck, Biologiste, Merian-Schule, Fribourg, Allemagne.
Sonja A. Boehmer-Christiansen, PhD, Enseignante au Département de Géographie, Hull University, Rédactrice en chef, Energy & Environment journal, Royaume Uni.
Chris C. Borel, PhD, scientifique, Etats-Unis.
Reid A. Bryson, PhD, DSc, DEngr, ancien chercheur au Center for Climatic Research, Professeur émérite de météorologie, de géographie, et d’études environnementales, Université du Wisconsin, Etats-Unis.
Dan Carruthers, M.Sc., biologiste, consultant, spécialiste de l’écologie animale dans les régions Arctiques et Subarctiques, Alberta, Canada.
R.M. Carter, PhD, Professeur, Laboratoire de géophysique marine, James Cook University, Townsville, Australie.
Ian D. Clark, PhD, Professeur d’hydrogéologie et de paléoclimatologie, Département. de sciences de la terre, Université d’Ottawa, Canada.
Richard S. Courtney, PhD, consultant en sciences du climat et de l’atmosphère, expert au GIEC, Royaume-Uni.
Willem de Lange, PhD, Département des sciences de la terre et de l’océan, School of Science and Engineering, Université Waikato, Nouvelle Zélande.
David Deming, PhD (Géophysique), Professeur, College of Arts and Sciences, Université d’Oklahoma, Etats-Unis.
Freeman J. Dyson, PhD, Professeur émérite de physique, Institute for Advanced Studies, Princeton, New Jersey, Etats-Unis.
Don J. Easterbrook, PhD, Professeur émérite de géologie, Western Washington University, Etats-Unis.
Lance Endersbee, Professeur émérite, ancien doyen du Département d’ingéniérie, Monasy University, Australie.
Hans Erren, géophysicien et spécialiste du climat, Sittard, Pays-Bas.
Robert H. Essenhigh, PhD, E.G. Bailey Professor of Energy Conversion, Département d’ingéniérie mécanique, Ohio State University, Etats-Unis.
Christopher Essex, PhD, Professeur de mathématiques appliquées, Directeur adjoint du programme de physique théorique, University of Western Ontario, Canada.
David Evans, PhD, mathématicien, ingénieur en informatique, Directeur de « Science Speak », Australie.
William Evans, PhD, éditeur, Naturaliste, Département de sciences biologiques, University of Notre Dame, Etats-Unis.
Stewart Franks, PhD, Professeur, Hydroclimatologue, Université de Newcastle, Australie.
R. W. Gauldie, PhD, Professeur, Hawai’i Institut de géophysique et de planétologie, Ecole des sciences et technologies de l’océan, Université de Hawai’i à Manoa
Lee C. Gerhard, PhD, Scientifique émérite, Université du Kansas; ancien Directeur, Kansas Geological Survey, Etats-Unis.
Gerhard Gerlich, Professeur de physique mathématique et théorique, Institut fur Mathematische Physik der TU Braunschweig, Allemagne.
Albrecht Glatzle, PhD, Agro-Biologiste et Gerente ejecutivo, INTTAS, Paraguay
Fred Goldberg, PhD, Professeur, Institut Royal de Technologie et d’Ingéniérie mécanique, Stockholm, Suède.
Vincent Gray, PhD, expert au GIEC, auteur de The Greenhouse Delusion: A Critique of « Climate Change 2001 »,Wellington, Nouvelle Zélande.
William M. Gray, Professeur émérite, Département. de sciences de l’atmosphère, Colorado State University, directeur du Tropical Meteorology Project, Etats-Unis.
Howard Hayden, PhD, Professeur émérite de Physique, University of Connecticut, Etats-Unis.
Louis Hissink MSc, M.A.I.G., éditeur, AIG News, consultant en géologie, Perth, Australie.
Craig D. Idso, PhD, Président, Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Arizona, Etats-Unis.
Sherwood B. Idso, PhD, Président, Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Arizona, Etats-Unis.
Andrei Illarionov, PhD, Chercheur, Center for Global Liberty and Prosperity; fondateur et Directeur de l’Institute of Economic Analysis, Etats-Unis.
Zbigniew Jaworowski, PhD, physicien, Président du Conseil scientifique du Laboratoire central de protection radiologique, Varsovie, Pologne.
Jon Jenkins, PhD, MD, computer modelling -virology, Australie.
Wibjorn Karlen, PhD, Professeur émérite, Département. de géographie physique et de géologie, Université de Stockholm, Suède.
Olavi Karner, Ph.D., Chercheur associé, Département de physique atmosphérique, Institut d’astrophysique et de physique de l’atmosphère, Toravere, Estonie
Joel M. Kauffman, PhD, Professeur émérite de chimie, University of the Sciences, Philadelphie, Etats-Unis.
David Kear, PhD, géologue, ancien Directeur Général, Department. of Scientific & Industrial Research, Nouvelle Zélande.
Madhav Khandekar, PhD, ancien chercheur à Environment Canada; Rédacteur en chef, Climate Research (2003-05); membre du bureau de Natural Hazards; expert au GIEC, 2007, Canada.
William Kininmonth M.Sc., ancien chef de l’Australia National Climate Centre, consultant pour la Commission de climatologie de l’Organisation météorologique mondiale, Australie.
Jan J.H. Kop, MSc, Professeur émérite d’ingéniérie en santé publique, Université technique de Delft, Pays-Bas.
R.W.J. Kouffeld, Professeur émérite, Conversion de l’énergie, Université technique de Delft, Pays-Bas.
Salomon Kroonenberg, PhD, Professeur, Département de géotechnologie, Université technique de Delft, Pays-Bas.
Hans H.J. Labohm, PhD, économiste, ancien conseiller au Clingendael Institute, Pays-Bas.
Lord Lawson of Blaby, économiste; Président du Central Europe Trust; ancien Chancellor of the Exchequer, Royaume-Uni.
Douglas Leahey, PhD, météorologue et consultant en qualité de l’air, Calgary, Canada.
David R. Legates, PhD, Directeur, Center for Climatic Research, University of Delaware, Etats-Unis.
Marcel Leroux, PhD, Professeur émérite de climatologie, Université de Lyon, ancien directeur du Laboratoire de climatologie et de risques environnementaux au CNRS, France.
Bryan Leyland, International Climate Science Coalition, consultant et ingénieur en énergie, Auckland, Nouvelle Zélande.
William Lindqvist, PhD, consultant en géologie, Californie, Etats-Unis.
Richard S. Lindzen, PhD, Alfred P. Sloan Professor of Meteorology, Département des Sciences de la terre et de l’atmosphère, Massachusetts Institute of Technology, Etats-Unis.
A.J. Tom van Loon, PhD, Professeur de géologie, Université Adam Mickiewicz, Poznan, ancien président de l’European Association of Science Editors, Pologne.
Anthony R. Lupo, PhD, Professeur de sciences de l’atmosphère, Department. of Soil, Environmental, and Atmospheric Science, Université du Missouri, Etats-Unis.
Richard Mackey, PhD, Statisticien, Australie.
Horst Malberg, PhD, Professeur de météorologie et de climatologie, Institut fur Meteorologie, Berlin, Allemagne.
John Maunder, PhD, Climatologue, ancien Président de la Commission for Climatology de la World Meteorological Organization (89-97), Nouvelle-Zélande.
Alister McFarquhar, PhD, économie internationale, Downing College, Cambridge, Royaume-Uni.
Ross McKitrick, PhD, Professeur, Département d’économie, University of Guelph, Ontario, Canada.
John McLean, PhD, analyste de données climatologiques, chercheur en informatique, Australie.
Owen McShane, PhD, économiste, directeur de l’International Climate Science Coalition, Directeur, Centre for Resource Management Studies, Nouvelle Zélande.
Fred Michel, PhD, Directeur, Institute of Environmental Sciences, Professeur de sciences de la terre, Carleton University, Canada.
Frank Milne, PhD, Professeur, Département d’économie, Queen’s University, Canada.
Asmunn Moene, PhD, ancien Directeur du Centre de prévision, Institut de Météorologie, Norvège.
Alan Moran, PhD, Economiste en énergie, Directeur de la IPA’s Deregulation Unit, Australie.
Nils-Axel Morner, PhD, Professeur émérite Paléogéophysique et Géodynamique, Université de Stockholm, Suède.
Lubos Motl, PhD, Physicien, Université Charles, Prague, République tchèque.
John Nicol, PhD, Professeur émérite de physique, James Cook University, Australie.
David Nowell, M.Sc., Chercheur à la Royal Meteorological Society, ancien président du Groupe météorologique de l’OTAN, Ottawa, Canada.
James J. O’Brien, PhD, Professeur émérite, météorologie et océanographie, Florida State University, Etats-Unis.
Cliff Ollier, PhD, Professeur émérite (Géologie), Research Fellow, University of Western Australia, Australie.
Garth W. Paltridge, PhD, physique de l’atmosphère, Professeur émérite, ancien Directeur de l’Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies, University of Tasmania, Australie.
R. Timothy Patterson, PhD, Professeur, Département. de Sciences de la terre (paléoclimatologie), Carleton University, Canada.
Al Pekarek, PhD, Professeur de géologie, Département de sciences de la terre et de l’atmosphère, St. Cloud State University, Minnesota, Etats-Unis.
Ian Plimer, PhD, Professeur de géologie, School of Earth and Environmental Sciences, Université d’Adelaide, Professeur émérite de Sciences de la terre, Université de Melbourne, Australie.
Brian Pratt, PhD, Professeur de géologie et de sédimentologie, Université du Saskatchewan, Canada.
Harry N.A. Priem, PhD, Professeur émérite de géologie planétaire et de géophysique, Université d’Utrecht, ancien Directeur de l’Institut de Géosciences, Pays-Bas.
Alex Robson, PhD, Economiste, Australian National University, Australie.
Colonel F.P.M. Rombouts, Responsable de la sûreté et de la qualité de l’environnement, Royal Netherland Air Force, Pays-Bas.
R.G. Roper, PhD, Professeur émérite de sciences de l’atmosphère, Georgia Institute of Technology, Etats-Unis.
Arthur Rorsch, PhD, Professeur émérite, Génétique moléculaire, Leiden University, Pays-Bas.
Rob Scagel, M.Sc., spécialiste des microclimats, consultant, Pacific Phytometric Consultants, Canada.
Tom V. Segalstad, PhD, (Géologie/Géochimie), directeur du Musée de géologie, Professeur de géologie environnementale, Université d’Oslo, Norvège.
Gary D. Sharp, PhD, Center for Climate/Ocean Resources Study, Salinas, Californie, Etats-Unis.
S. Fred Singer, PhD, Professeur émérite de sciences de l’environnement, University of Virginia ; ancien directeur du Weather Satellite Service, Etats-Unis.
L. Graham Smith, PhD, Professeur, Département. of géographie, University of Western Ontario, Canada.
Roy W. Spencer, PhD, climatologiste, chercheur, Earth System Science Center, University of Alabama, Huntsville, Etats-Unis.
Peter Stilbs, TeknD, Professeur de chimie physique, Ecole de sciences chimiques, KTH (Institut royal de Technologie), Stockholm, Suède.
Hendrik Tennekes, PhD, ancien Directeur de recherche, Royal Netherlands Meteorological Institute, Pays-Bas.
Dick Thoenes, PhD, Professeur émérite d’ingéniérie physique, Eindhoven University of Technology, Pays-Bas
Brian G Valentine, PhD, PE (Chem.), Technology Manager -Industrial Energy Efficiency, Department of Energy, Washington, DC, Professeur de sciences, University of Maryland at College Park, Etats-Unis.
Gerrit J. van der Lingen, PhD, géologue et paléoclimatologue, consultant en changement climatique, Geoscience Research and Investigations, Nouvelle-Zélande.
Len Walker, PhD, Ingénieur en énergie, Australie.
Edward J. Wegman, PhD, Department of Computational and Data Sciences, George Mason University, Virginie, Etats-Unis.
Stephan Wilksch, PhD, Professeur de gestion et de technologies de l’innovation, Université de technologie et d’économie, Berlin, Allemagne.
Boris Winterhalter, PhD, ancien chercheur, Geological Survey of Finland, ancien professeur de géologie marine, Université d’Helsinki, Finlande.
David E. Wojick, PhD, P.Eng., consultant en énergie, Etats-Unis.
Virginia Raphael Wust, PhD, chercheuse, Sédimentologie et géologie marine, James Cook University, Australie
A. Zichichi, PhD, Président de la Fédération mondiale des Scientifiques, Genève, Suisse, Professeur émérite de Physique, Université de Bologne, Italie.
(Copie transmise aux chefs d’Etat des pays dont les signataires sont citoyens).
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28 octobre 2008 Ã 20 h 41
@Fernand : va-t-on croire les Créationistes du simple fait que quelques milliers de « scientifiques » prétende la chose aussi crédible que la Théorie de l’évolution? Et de citer un responsable « scientifique » du Vatican vient jeter à terre toute crédibilité à l’argumentation… Il y en avait plus d’un scientifique pour dire qu’il était ridicule de croire que la Terre était ronde, et pourtant…
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28 octobre 2008 Ã 20 h 41
Connaissez vous le manisgà feste d’Heiligenroth ?
http://www.klimamanifest-von-heiligenroth.de/klimaman-f.html
et le consensus de Copenhague
http://www.copenhagenconsensus.com/Default.aspx?ID=158
Les écolos ignorent ces faits car ils ne croient qu’à ce que leur prêchent leurs gourous.
Saviez vous que Stephen Guilbault est diplômé de l’UdeM en théologie et en scienxà cs politiques? Pas surprenant qui sache bien prêcher et qu’il s’allie à Stéphane Dion…
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28 octobre 2008 Ã 21 h 11
Wo !
J’invite ceux qui prétendent que les changements climatiques n’existent pas à lire « Vivre les changements climatiques » de Claude Villeneuve : http://multim.com/titre/?ID=213
Après, on pourra reprendre cette discussion. Vous pourrez facilement le trouver à la bibliothèque…
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28 octobre 2008 Ã 23 h 28
JT, pas besoin de reprendre une discussion quand un livre commence avec le fameux « dogme » qui est inacceptable de refuser :
« Les changements climatiques qui se font sentir sur toute la planète sont là pour rester »
c’est parce que ca fait 4-5 ans que la température est en chute libre.
Je te laisse à ta propagande.
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29 octobre 2008 Ã 09 h 06
Cré Fernand !
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29 octobre 2008 Ã 09 h 08
« “Les changements climatiques qui se font sentir sur toute la planète sont là pour rester� »
Si les gens ne change point leur mode de vie, probablement que ce sera le cas ! Et encore jusqu’a quel point ? Ce sera à voir dans le futur !
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29 octobre 2008 Ã 09 h 14
Fernand parle de religion en faisant référence à l’environnement, faudrait rajouter aussi la nouvelle religion qui s’Appelle la science !
Monde ou toute chose qui ne se mesure et de se quantifie point, n’est pas valable, ni ne peut exister !
Bref c’Est n’importe quoi (en faisant référence à la science)Mais la tendance change peu à peu (de façon timide certes)et beaucoup de scientifique découvre ce que bon nombre de gens considéraient comme « flyé » ou farfelue selon leur point de vue.
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29 octobre 2008 Ã 09 h 19
@Matrix
Je t’invite à relire mon commentaire plus haut. Tu fais montre de mauvaise foi en basant tes conclusions sur une si courte période. En anglais on appelle ça du « cherry-picking ».
À ce compte, je pourrais choisir n’importe quelle période de 4-5 ans sans guerre dans le monde occidentale pour affirmer que la guerre est un mythe.
Ou encore, prenons un exemple d’actualité. Visite ce site et regarde le graphique à droite intitulé Super Tracker : http://www.fivethirtyeight.com/
McCain part à +6, mais la courbe monte jusqu’à Obama +7. Est-ce que la montée d’Obama (ou le « réchauffement Obama ») est régulier et constant? Non. À deux reprises la barre passe sous le Obama +0. Mais ce qui importe, c’est la tendance qui se dégage, qui est définitivement à la hausse pour Obama.
Lorsque tu centres ton attention sur seulement 4-5 ans pour dire que la Terre se refroidit, ton analyse est équivalente à celui qui focuserait uniquement sur la courte période McCain +2 (le bounce de la convention républicaine) pour ensuite affirmer que c’est la preuve que la domination d’Obama dans les sondages est un mythe.
Évidemment je ne compare pas les subtilités d’une campagne électorale à celles du réchauffement. J’utilise cet exemple seulement pour te faire comprendre visuellement qu’une tendance lourde à la hausse n’empêche pas des soubresaults dans l’autre sens.
Aucun scientifique n’affirme que le réchauffement est régulier et constant. La planète réagit de toutes sortes de manières au réchauffement, incluant des périodes de refroidissement qui sont déjà prévus dans les modèles climatiques.
Un peu d’esprit critique, bon sang! :o)
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29 octobre 2008 Ã 14 h 02
Matrix:
« c’est parce que ca fait 4-5 ans que la température est en chute libre. »
J’aimerais bien que tu me cites une étude crédible.
Admettant que c’est vrai, faudrais plutôt que tu regardes les données sur une période significative (50, 100 ans) et de manière globale (pour la planète et pas seulement une région du monde).
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29 octobre 2008 Ã 14 h 13
On peut commencer la guerre des experts :
«  » » »
Dans son rapport de 2001, le GIEC conclut que les gaz à effet de serre anthropogéniques « jouent un rôle important dans le réchauffement global ».
En 2003, l’American Geophysical Union affirmait que « les influences naturelles ne permettent pas d’expliquer la hausse rapide des températures à la surface du globe. »
Le 7 juin 2005, les académies des sciences des pays du G8 et celles des trois plus gros pays en voie de développement consommateurs de pétrole ont signé une déclaration commune à Londres, affirmant que le doute entretenu par certains à l’endroit des changements climatiques ne justifie plus l’inaction et qu’au contraire, il faut « enclencher immédiatement » un plan d’action planétaire pour conjurer cette menace globale.
Enfin, en 2007, le 4e rapport du GIEC, annonce que la probabilité que le réchauffement climatique soit dû aux activités humaines est supérieure à 90%. De nombreux scientifiques estiment même que ce rapport n’est pas assez clair et qu’il faudrait dès maintenant un programme international pour réduire drastiquement les deux sources principales de gaz à effet de serre, le transport routier et les centrales à charbon.
«  » » »
Moi, en tous cas, ça m’a convaincu.
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29 octobre 2008 Ã 15 h 13
@Carol
Vous avez une bien étrange conception de la science.
Les plus grandes idées farfelues qui se sont révélées vraies proviennent de scientifiques ou d’esprits scientifiques : Ptolémée, Galilée, Einstein, etc.
La science n’a jamais pris position contre les choses qu’elle ne peut expliquer. La science n’est pas une fin, mais une méthode. Elle postule notamment que ce qui n’est pas encore compris n’est pas forcément incompréhensible. Et qu’une affirmation extraordinaire requiert des preuves extraordinaires.
Et ce, contrairement aux gens superstitieux qui postulent que ce qu’ils ne comprennent pas est forcément causé par des phénomènes inexplicables mais néanmoins tangibles, et aux gens religieux qui postulent que ce que l’on ne comprend pas est dû à l’intervention d’un être supérieur.
En fait, vous contredisez votre propre argument. Car si « beaucoup de scientifiques découvre (sic) ce que bon nombre de gens considéraient comme “flyéâ€? ou farfelue selon leur point de vue », c’est bien parce que les scientifiques sont généralement des gens ouverts d’esprit, qui ne rejettent aucune hypothèse avant de l’avoir soumise à la méthode scientifique.
Mais il y a flyé et flyé.
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29 octobre 2008 Ã 16 h 15
Voici ce qu’on disait dans les années 1970 et qui n’est plus crédible aujourd’hui car c’était le contraire.
Un écrivain, John Bender, a excellemment compilé les citations faites depuis les dernières décennies par des spécialistes environnementaux, qui nous prédisaient que le ciel allait nous tomber sur la tête, et qui ont été par la suite complètement discrédités. Gardez ces citations en mémoire, quand vous entendrez quelqu’un répéter inlassablement les slogans qui lui ont été endoctrinés par les pouvoirs dominants.
« Le refroidissement continuel et rapide de la terre depuis la seconde guerre mondiale est en rapport avec l’augmentation de la pollution de l’air associée à l’industrialisation, à la mécanisation, à l’urbanisation et à l’explosion de la population » (Reid Bryson, « Global Ecology ; Readings towards a Rational Strategy for Man » – 1971).
« La bataille pour nourrir l’humanité est perdue. Dans les années 70, le monde va connaître des famines. Des centaines de millions de personnes vont mourir de faim, en dépit de tous les programmes d’urgence déjà entrepris. La seule solution est le contrôle démographique » (Paul Ehrlich, « The Population Bomb » – 1968). (Oups, il arrive à ;a même conclusion que Gore en 2004)
« Je suis prêt à parier de l’argent que l’Angleterre n’existera plus en l’an 2000 » (Paul Ehrlich en 1969).
« Dans dix ans, toute vie animale importante dans les mers aura disparu. Des zones côtières importantes devront être évacuées en raison de la puanteur provenant des poissons morts » (Paul Ehrlich, « Earth Day » – 1970).
« Avant 1985, l’humanité va entrer dans une époque de raréfaction des ressources. On ne pourra presque plus faire face à l’approvisionnement de nombreuses ressources minérales de base » (Paul Ehrlich en 1976).
« La tendance actuelle au refroidissement réduira la productivité de l’agriculture pour tout le restant de ce siècle » (Peter Gwynne, Newsweek, 1976). (Il a sûrement oublié les OGM à quelque part)
« Si la tendance actuelle se poursuit, le monde sera confronté en 1990 à un refroidissement moyen des températures d’environ quatre degrés, et même de onze degrés d’ici l’an 2000… C’est environ le double de ce qui serait nécessaire pour nous plonger dans un nouvel âge glaciaire » (Kenneth E.F. « Watt on Air Pollution and Global Cooling, Earth Day », 1970).
L’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) est un organisme politique, pas une organisation scientifique. Ses proclamations sont donc purement destinées à permettre d’atteindre des objectifs politiques. Le document qu’il a publié le 2 février dernier, et qui a fait l’objet, pendant des journées entières, d’une couverture intense et dévote de la part des médias officiels, n’était qu’un manifeste politique s’appuyant sur un projet scientifique qui n’a même pas été mené à bien. Que vaut une « expérience scientifique » dont les conclusions ont été publiées avant même que les tests aient été réalisés ? Le document affirme qu’une « recherche scientifique » est en train d’être menée pour confirmer des conclusions politiques déjà établies à l’avance. C’est vrai les scientifiques n’étaient pas encore débarqués à Paris que le résumé faisait la manchette.
Le document déclare : « Les seules modifications (autres que mineures ou de pure forme) qui seront apportées aux conclusions du Groupe de Travail ou du Panel ne seront que celles qui seront nécessaires pour assurer la cohésion des recommandations faites aux pouvoirs politiques. » Les études ont été produites seulement en novembre, le temps de rectifier les études qui ne concordaient pas avec le résumé. On appelle ca du dirigisme de conscience…
Les Nations Unies ont déjà décidé que le réchauffement global des températures était dû à l’activité humaine, car ils sont en train de publier un rapport inachevé qui ne fait que refléter leurs conclusions décidées à l’avance. Peut-on être plus « indépendant » que cela ?
NON, h=je demeure sceptique surtout quand des lesderts écolos comme Gore sont des arnaqueurs de grand chemin l’ayant déjà fait à plusieurs reprises : bogue de l’an 2000, le GNL et le scandale ENRON aux USA. Gore a encouragé la bourse du Gaz naturel qui était gérée par ENRON, C’est devenu la plus grande fraude de l’univers (15 milliards de pertes). C’est sur de modèle que la bourse du carbone a été calquée.
Au moyen âge il y a eu un réchauffement plus important que celui que nous vivons en ce moment et il n’y avait pas l’ONU qui rêve de former un gouvernement mondial dont ils vont tirer les ficelles. Ni des Greepeace et mouvements écolos largement subventionnés pour faire peur aux gens et s’attaquer aux fondements du système financier. Saviez vous que Greenpeace a un budget annuel de 105 millions. Ou prennent ils cet argent ??? (Ref: États financiers 2006-2007)
Je m’excuse mais le Titanic a coulé au début du 19ème siècle en rencontrant un immense iceberg qui s’était détaché du Groenland. Il n’y avait pas de Jean Lemire, cet apprenti capitaine, pour nous dire que la terre se réchauffe en arctique.
La terre se réchauffe comme toutes les planètes de l’univers en même temps. Et se refroidi en même temps que toutes les autres planètes. Ca doit être que des méchants capitalistes ont empoisonné l’univers entier…
L’arnaque climatique est un phénomèene exagéré. C’est drôle mais dans toutes les citations vous mà n’êtes pas en mesure cà d’en contredire aucune.
Je vous laisse avec une de Steven Guilbault qui nà me laisse perplexe. Comment un réchauffement provoque iun refroidissement ??? Mais quand on veut nous fairte avaler n’importe quoi…
Le réchauffement climatique peut vouloir dire plus froid, plus sec, plus humide, c’est ce à quoi nous avons à faire face. Steven Guilbeault, directeur de Greenpeace Quebec, Dec 2005 lors de la clôture de la conférence de l’ONU sur le changement climatique à Montréal
Enfin je vous laisse sur un extrait du Le Devoir.
Le Devoir 10 février 2007
Londres — Le milliardaire britannique Richard Branson a annoncé hier qu’il offrira 25 millions $US au chercheur qui trouvera le moyen de lutter efficacement contre les gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique.
Le président de Virgin Group a annoncé le lancement de ce nouveau défi scientifique crucial pour l’avenir de la planète aux côtés de l’ancien vice-président américain Al Gore, passionné d’environnement, et de plusieurs spécialistes de premier plan.
«Serait-il possible de trouver quelqu’un sur Terre capable de trouver le moyen de supprimer les quantités mortelles de CO2 de l’atmosphère?», a déclaré Branson.
NATURELLEMENT BRANSON N’A PAS ENCORE SORTI SION CHÉQUIER. Sauf, qu’il vient d’investir 400 millions dans une usine d’éthanol fabriqué à partir de canne à sucre africaine pour faire fonctionner sa flotte polluante d’avions. Je vous prédis que le sucre de table va voir son prix augmenter dratiquement tout comnme les céréales. Qaund on nourrit des avions à la place du monde, on peut se demander si c’est la folie climatique qui n’est la catastrophe qui nous est annoncée…
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29 octobre 2008 Ã 16 h 30
ecolassitude c’est dans la meme veine de mot « qu’espace golfière » de Paul-Yves Denis ,un autre prof de geographie dans le temps
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29 octobre 2008 Ã 16 h 38
Voici un texte que j’ai écrit cet été et qui s’avère vrai à mesure qu’ion le vit.
VIVE L’ÉCOLOGIE POSITIVE
On a tellement voulu abaisser l’effet de serre que nous n’avons plus de réchauffement climatique. Disparu le réchauffement climatique… L’été est pluvieux. froid et sans soleil et l’hiver dernier, nous avons subit un record de neige. Voilà une autre dimension de la lutte au CO2 et de dilapidation de fonds publics pour une cause à la Dom Quichotte initiée par un politicien américain véreux et affairiste.
Les verts sont en train de bloquer l’économie nord-américaine et de nous appauvrir. C’est vrai qu’eux veulent accéder à la simplicité volontaire rejetant le système économique actuel qui les fait vivre et leur donne des subventions pour le combattre. Alors ils dénoncent mais n’apportent pas de solutions durables. J’appelle ca de l’écologie gauchissante et négative. Deux éléments essentiels à la dégradation de notre économie chancelante.
Pendant ce temps la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et les autres pays émergents polluent davantage et s‘enrichissent sans que les écolos de service n’interviennent. C’est vrai que la démocratie en Chine ou en Russie ca n’existe pas et les Greenpeace de ce monde ne peuvent faire ce qu’ils font ici.
Ces GROUPES ÉCOLOS essaient de diriger la conscience des politiciens occidentaux selon leur conception de l’avenir, soit la décroissance. Il faut se référer à leur interprétation de la décroissance pour comprendre la philosophie qui sous tend leur activisme : dixit Les AmiEs de la Terre «Un prolongement de la simplicité volontaire vers le socio-politique.».
Ils bloquent l’accès aux ressources énergétiques essentielles à l’homme comme le pétrole « off Shore » en abondance, diminuent la production agricole en combattant les OGM permettant un accroissement des prix des denrées et nous incite à la précaution et à adopter ce principe comme une loi incontournable. Toute un menu qui nous conduit à l’apocalypse promise dans leur film culte pour lequel Al Gore et ses amis empochent 200 millions et s’enrichissent à nos dépend : les crédules du réchauffement.
Je crois plus en la recherche scientifique qui a fait progresser l’homme au niveau actuel. Il demeure que l’espérance de vie de l’humain a augmenté et que des progrès importants pour diminuer l’impact de nos émissions polluantes ont été mise en service. Ca Greenpeace et ses pairs ne peut le nier.
Que penser du catalyseur installé sur tous les véhicules fabriqués et de l’arrivée du pétrole sans plomb ?
De la diminution du poids des voitures en associant l’aluminium dans la fabrication, des cylindrées sans perte de puissance, du passage du V8 au V6 harmonieusement, de l’arrivée des hybrides, etc… De la récente découverte du nano condensateur et de l’autoroute à l’hydrogène. Des pétrolières qui ouvrent des division pour distribuer l’hydrogène commercialement ?
C’est faux de prétendre que les progrès environnementaux sont inexistants et que l’humain courre à sa perte. On doit avoir confiance en l’avenir et avoir une philosophie environnementale positive. C’est à ce prix que nous progresserons tous ensemble vers des solutions durables…
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29 octobre 2008 Ã 16 h 52
VOICI UNE REQUÊTE QUI A ÉTÉ EXPÉDIÉE AU giec EN DÉCEMBRE DERNIER PAR UN SCIENTIFIQUE RESPECTÉ: Le professeur Syun-Ichi Akasofu, fondateur de l’International Arctic Research Center of the University of Alaska qui fait desz recherches sur l’arctique. C’est un peu plus crédile que Jean Lemire…
Nous rencontrons des termes scientifiques tels que changement climatique, réchauffement global, effet de serre et dioxyde de carbone plus d’une fois chaque jour dans les journaux papiers, radio, télé ainsi qu’au fil des conversations. Cela doit être la première fois dans l’histoire des sciences qu’un sujet scientifique spécifique attire autant l’attention du grand public. En tant que scientifique, je me réjouis de cet intérêt du public pour la science. Malheureusement, j’ai bien peur que ce grand intérêt pour la climatologie est largement le résultat d’une prolifération de nouvelles confuses des médias basées sur une mauvaise interprétation des informations au sujet de l’effet de serre du CO2.
Si le GIEC veut représenter ce domaine scientifique particulier, il est de sa responsabilité de rectifier la grande confusion et la mauvaise interprétation des faits scientifiques dans l’esprit du public. Certains des points qui demandent des clarifications et des actions sont :
1. Définir changement climatique, réchauffement global, l’effet de serre d’origine humaine et demander au public de cesser d’utiliser ces termes comme des synonymes (ceux qui font cela ne savent pas de quoi ils parlent).
2. Demander aux médias d’arrêter d’utiliser les scènes de larges blocs de glace tombant à l’extrémité et la fonte printanière de l’Arctique pour illustrer l’effet prétendu de serre d’origine humaine. Les glaciers sont des « rivières de glace », donc leur ablation est normale et la fonte de printemps est un événement annuel normal ; ces deux phénomènes se sont produits depuis des temps géologiques.3. Demander aux médias de cesser de montrer des maisons s’effondrant sur le permafrost pour illustrer le résultat de l’effet de serre d’origine humaine. Cet effondrement est dû à une construction impropre qui laisse la chaleur de la maison fondre le permafrost dans la fondation.
4. Dire que la glace de l’Océan Arctique n’est pas un seul plateau de glace. L’Arctique est recouvert de la glace de mer qui change considérablement à cause du vent et des courants océaniques, pas seulement à cause de la fonte.
5. Attirer l’attention sur le fait que les phénomènes anormaux, extrêmes et inhabituels ne sont pas directement liés à l’effet de serre d’origine humaine. L’effet de serre d’origine humaine est représenté par une hausse lente de température à un rythme de 0,6°C/siècle.
6. Reconnaître que l’utilisation de la dite « crosse de hockey » dans le Résumé pour Décideurs de 2001 est inappropriée. Elle montre une hausse soudaine de température aux environs de 1900 après une baisse lente pendant 900 ans, en donnant l’impression d’un « changement climatique abrupt ».
7. Reconnaître que le réchauffement actuel n’est pas inhabituel ou anormal par rapport aux changements de températures passées. Il y avait eu de nombreux périodes plus chaudes que l’actuelle, qui avaient duré des centaines d’années, pendant l’interglaciaire actuel qui a commencé il y a 10,000 ans.
8. Faire la distinction entre l’effet de serre d’origine humaine et une grande variété de destructions environnementales faites par l’homme qui sont souvent mis dans le même sac par les activistes de la théorie de l’effet de serre d’origine humaine. Sont inclus dans ces destructions la surexploitation des forêts et de la pêche, la pollution, l’extinction de certaines espèces.
9. Arrêter les nouvelles des médias qui disent que le niveau des océans a déjà augmenté de plusieurs mètres ces 50 dernières années. D’après le rapport 2007 du GIEC, la vitesse de la montée est de 1,8 mm/an donc le niveau des océans est monté de 9 cm pendant les 50 dernières années.
10. Les scientifiques qui étudient les données satellites ne doivent pas utiliser le terme de changement « sans précédent ». Ils n’ont pas de données satellites avant les années 1970 et ne peuvent pas dire si un changement est « sans précédent », même comparé aux événements entre les années 1930 et 1940, car ils n’ont pas de données comparables.
11. Encourager les médias de masse à ne pas reprendre des annonces scientifiques sensationnelles qui pourraient ne représenter l’opinion d’un seul scientifique ou de quelques-uns uns. Les journalistes qui ne sont pas familiers avec les phénomènes arctiques ont tendance à rapporter les événements normaux comme anormaux.
12. Rappeler aux scientifiques de faire attention de ne pas suggérer des scénarios possibles de désastres liés à l’effet de serre sans avoir de bases scientifiques solides.
Je pense que ce sont des requêtes raisonnables, qui n’ont pas besoin d’être débattues. Le public est alarmé et donc se sent concerné par le changement climatique largement parce qu’il est dans la confusion à cause des points exposés ci-dessus et d’autres désinformation et mauvaises interprétations, pas parce qu’il est particulièrement intéressé par la climatologie. Les gens rappellent ces points et d’autres points non compris quand je discute avec eux au sujet du réchauffement actuel. Je suis inquiet d’un inévitable retour de flamme contre la science et les scientifiques, quand le public prendra connaissance des informations correctes au sujet du changement climatique. Même si le GIEC n’est pas directement responsable de cette confusion, il doit prendre ses responsabilités et entreprendre les actions nécessaires pour rectifier la situation.
Syun-Ichi Akasofu
http://www.iarc.uaf.edu/people/indiv/iarc_all_staff.php?photo=sakasofu
A force de crier au loup, les écolos se tirent dans le pied…
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29 octobre 2008 Ã 20 h 04
Frédéric, c’est un organisme po;itique qui nous a dit que l’affaire était réglée, il y a consensus scientifique sur la faute de l’homme pour le climat. Or, en science tout ce qui est consensus est suspect. Le GIEC est un organis=me de l’ONU qui oblige les chercheurs qui y adhèrent à épouser leur prémisse: l’homme est responsable du climat. Voilà ce qu’on dénonce on a orienté dans une seule direction et trouvé un seul coupable. Et quand on parl;e de 31,000 scientifiques qui signent un document dénonçant l’arnaque de l’ONU vous criez qu’on ne sait pas ce qu’on dit.
Frédéric connaissez-vous Nir Shaviv ? Ce jeune chercheur israélien de 35 ans, travaillant à l’Université de Jérusalem, conteste la théorie du réchauffement anthropique et suggère d’approfondir l’influence du rayonnement cosmique dans la variabilité de notre climat.
Initialement convaincu de l’influence prépondérante du CO2 dans le réchauffement climatique actuel, Nir Shaviv a repris les arguments du GIEC. En constatant d’abord que, contrairement à l’idée universellement répandue, l’hypothèse anthropogénique restait une suggestion, commode certes, mais non une évidence. Ensuite, en se fondant toujours sur les publications de cet organisme, Nir Shaviv constate que l’on ne connaît ni l’amplitude des forçages anthropiques et de leurs rétroactions (tous mécanismes confondus), ni même son signe (± 0,8 W/m2).
Concernant la relation entre la teneur en CO2 de l’atmosphère et la température, la simple comparaison de la courbe de croissance régulière du CO2 de l’atmosphère avec celle des températures permet d’émettre un doute sérieux sur la solidité de la corrélation. Nir Shaviv devient alors sceptique. Le CO2 aurait-il choisi comme premier facteur causal du réchauffement parce que c’était le seul candidat connu ?
Hypothèses alternatives
Le jeune chercheur conçoit une tout autre explication aux changements climatiques. Il est connu que l’un des facteurs déterminant la température de la surface terrestre est la présence de nuages à basse altitude. Or, la formation de ces nuages est déterminée par l’ionisation de l’air humide, qui provoque la formation de « graines » propice à l’apparition de microgouttelettes d’eau constitutives du nuage. Et cette ionisation est elle-même provoquée par le rayonnement cosmique. Le chercheur a alors comparé les variations du flux de rayonnement cosmique avec les variations de température au cours de périodes très variées : le Phanérozoïque dans son ensemble (les dernières 550 millions d’années), le Crétacé (de -145,5 à -65,5 Ma), l’Eocène (-55,8 à -33,9 Ma), la dernière période glaciaire (-110 000 à -13 000 BP), le XXe siècle, et le cycle solaire (d’environ 11 ans). Il a ainsi établi une corrélation très nette entre le flux du rayonnement cosmique reçu par la Terre d’une part, et le bilan radiatif terrestre d’autre part. C’est ce dernier bilan, fortement influencé par l’abondance de la couche nuageuse, qui détermine in fine la température d’équilibre de la surface du globe terrestre.
Les conclusions de ses travaux sont précises : il indique qu’au cours du siècle écoulé, la variation du rayonnement cosmique reçu par la Terre a contribué à une élévation de température de 0,47 ±0,19 °K, le reste pouvant être attribué à des causes anthropiques. (Rappelons que la variation totale constatée sur le siècle est de 0,6 ± 0,2 °K). Autrement dit, l’influence des différents gaz à effet de serre d’origine anthropique sur la température du globe terrestre paraît minime par rapport à celle du couplage rayonnement solaire / rayonnement cosmique.
Nir Shaviv explique les variations observées au cours des dernières années par les variations de l’activité solaire : le vent solaire résultant de cette activité module le flux du rayonnement cosmique qui influence à son tour l’ionisation troposphérique. Il a publié ses conclusions dans un article du Journal of Geophysical Research (Shaviv 2005).
L’armada du GIEC donne l’artillerie lourde
Naturellement, la remise en cause de l’influence prépondérante du CO2 d’origine anthropique sur la température lui a valu les foudres de plusieurs représentants « orthodoxes » de la communauté scientifique. Stefan Rahmstorf ( Potsdam Institute for Climate Impact Research, Allemagne), connu pour son militantisme « anthropogénique », a réuni 10 autres chercheurs membre du GIEC et publié sous leur signature commune un démenti abondant aux allégations de Shaviv. L’affaire était sérieuse, car les arguments paraissaient convaincants. L’armada du GIEC a donc fait donner l’artillerie lourde…
Nir Shaviv a repris un à un les arguments de Stephan Rahmstorf et les a retournés calmement contre ses détracteurs, relevant au passage qu’ils ne sont pas vraiment spécialistes des domaines dont ils discutent. On trouvera ici la teneur de ces débats.
Un autre détracteur, qualifié par Shaviv lui-même de « plus scientifique » (c’est-à -dire peut-être moins politique), Dana L. Royer (Department of Geosciences and Institutes of the Environment, Pennsylvania State University), a lui aussi contesté les conclusions de Nir Shaviv, en introduisant un nouveau facteur correctif dans l’argumentation « officielle » sur le lien CO2 – paléoclimat : la diminution du pH de l’eau de mer induite par la teneur atmosphérique en CO2 rendrait la courbe dite GEOCARB III, représentant la teneur en CO2 de l’atmosphère, plus conforme à l’évolution des températures de la période du Phanérozoïque. Nouveau débat technique. Nir Shaviv montre que la correction apportée par Royer et al. ne tient pas compte de l’effet de la formation d’importantes quantités de glaces de mer durant certaines périodes du Phanérozoïque. De plus, pour être applicables, ces corrections supposent une température de l’eau élevée, incompatible avec les périodes de glaciation.
Nir Shaviv a donc répliqué à chacun de ses critiques et campe fermement sur ses positions. On ne peut qu’admirer ici la détermination de ce jeune chercheur qui n’hésite pas à se fermer sans doute durablement les portes des revues scientifiques les plus en vue pour défendre ce qu’il croit être – et il a de solides raisons pour le croire – la vérité scientifique.
Un autre exemple que ce que l’on médiatise à outrabnce ne doit pas être pris pour du cash comme le fait Frédéric…
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29 octobre 2008 Ã 20 h 13
Influence du soleil sur le climat depuis 2000 ans
Une étude sur huit proxies bien répartis sur toutes les latitudes (pôle-équateur-pôle) montre que les variations atmosphériques et hydrologiques des deux derniers millénaires sont corrélées aux évolutions du soleil, et cela à l’échelle globale. Les variations des gaz à effet de serre ou des aérosols volcaniques sont en revanche sans effet notable sur l’évolution climatique de cette période. Une pièce supplémentaire dans le dossier déjà riche de l’influence prépondérante du soleil sur le climat terrestre.
Conclusion de l’étude en résumé
Les variations d’irradiance et d’insolation sont les premiers facteurs de la variabilité climatique au cours des 2000 dernières années. Elles n’influencent pas seulement les températures, mais également la circulation générale atmosphérique et le régime des précipitations. Le Petit Age Glaciaire a été une réalité à l’échelle de la planète et l’actuel réchauffement moderne en est l’issue, probablement initiée par une hausse de l’activité solaire à compter du XIXe siècle.
Référence
Maasch K.A. et al. (2005), A 2000-year context for modern climate change, Geografiska Annaler, 87a, 7-15.
Ce groupe aussi a fourni à climat sceptique son étude complète avec graphiques et données pour analyse et discussion. Frédérià c aurait mérite à visiter quelques sites qui mettent les études scientifiques à notre portée, les analyse et en débatte.
http://climat-sceptique.over-blog.com/categorie-1031779.html
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29 octobre 2008 Ã 20 h 17
Si l’on vous demande ce qui caractérise les deux derniers siècles par rapport aux époques précédentes, vous répondrez sans doute : la hausse sans précédent de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. Normal, vous êtes informé par la litanie médiatique issue des travaux du GIEC et de son obsession carbonique. Pourtant, les derniers siècles sont également exceptionnels pour une tout autre raison : la plus forte activité solaire jamais notée depuis 11.000 ans, en hausse constante depuis la sortie du Petit Âge Glaciaire des XVIIe et XVIIIe siècles. Dans la mesure où le Soleil est la centrale énergétique de la Terre, on se doute que cette hausse n’est pas sans effet sur le climat. Synthèse de quelques études récentes à ce sujet.
Les tâches solaires sont des zones sombres sur la surface de notre étoile (la photosphère). Elles sont moins chaudes que les zones environnantes (de 1500 à 2000 °K environ), mais témoignent d’une activité magnétique plus intense, identifiée en 1908 par G.H. Hale. Ces tâches connaissent un cycle à peu près régulier de 11 ans (cycle de Schwabe, 1843). Le prochain minimum du cycle en cours est situé en 2007. Bien que les tâches soient plus sombres, leur pourtour est plus lumineux et, dans l’ensemble, plus les tâches solaires sont intenses, plus l’activité magnétique et thermique de notre étoile est intense.
Les tâches solaires sont observées de longue date par les astronomes chinois, avec de premières mentions systématiques vers le début de l’ère chrétienne. En Europe, leur observation commence avec Jean et David Fabricius, puis Galilée vers 1611-1612. On dispose depuis cette date de séries longues, d’autant plus complètes et précises que l’on se rapproche de notre époque. L’observatoire de Zurich a commencé une mesure quotidienne en 1749. On trouve aujourd’hui un index complet des activités solaires sur le site du SIDC (Solar Influences Data Analysis Center, Observatoire royal de Belgique).
Comment évaluer les tâches solaires avant les observations directes ? Deux méthodes sont utilisées. L’une analyse les variations du carbone 14 (C14) dans les anneaux de croissance des arbres (Solanki 2004). L’autre consiste à mesurer la présence de béryllium-10 (10Be) dans les forages glaciaires de l’Arctique et de l’Antarctique. Ce nucléide est produit par les réactions de l’azote et de l’oxygène au rayonnement cosmique (Usoskin 2003).
Une première reconstruction de l’activité solaire du dernier millénaire a été publiée par Ilya Usoskin et al. en 2003, à l’aide du 10Be (graphique ci-dessous extrait de Usoskin 2003). Les auteurs soulignent dans ce papier que « la période de forte activité solaire des 60 dernières années est unique à travers les 1150 années étudiées ».
Une autre étude, parue l’année suivante dans Nature, a remonté 11.000 années d’activité solaire, sur la base du C14. Cette analyse a elle aussi conclu à une « activité inhabituelle du soleil au cours des six dernières décennies comparativement aux 11.000 années passées » (Solanki 2004). Le schéma ci-dessous montre les variations de l’activité solaire sur cette période.
Il a été objecté à ces premières reconstructions que l’activité du champ magnétique terrestre présente elle aussi de légères variations, et qu’elle est en cela susceptible d’altérer les effets du rayonnement solaire (Korte 2005). Useskin et al. ont récemment refait leur calcul sur les 7000 dernières années, en prenant en compte cette objection (Usoskin 2006). Le tableau ci-desous montre qu’elle ne modifie pas sensiblement leurs conclusions (en a) variations du champ magnétique terrestre ; en b) variations du C14 des anneaux de croissance ; en c) reconstruction des tâches solaires, en traits pointillés avec variations géomagnétiques, en traits continus sans).
Que conclure ?
On affirme souvent que le seul trait caractéristique de l’époque moderne est l’augmentation sans précédent de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. Et on en déduit que le réchauffement récent est très probablement dû à ces gaz. Les travaux paléoclimatiques sur les tâches solaires montrent que notre époque présente au moins une autre caractéristique exceptionnelle : une activité magnétique et thermique du soleil sans précédent depuis le début du Holocène, voici 10.000 ans.
Les effets du soleil sur le climat sont loin d’être tous bien compris. Voici encore peu, on parlait de la « constante » solaire en croyant que le bilan radiatif de notre étoile au sommet de l’atmosphère ne changeait pas. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Au moins la moitié du réchauffement récent pourrait être expliquée par les variations à la hausse de l’activité solaire et certains chercheurs considèrent que les modèles climatiques actuels minimisent considérablement ce facteur au profit des gaz à effet de serre (voir sur ce site l’entretien avec Nicola Scafeta).
Qui plus est, les variations thermiques de l’irradiance solaire totale ne racontent qu’une petite partie de l’histoire. Les changements climatiques les plus notables sont associés aux variations de l’insolation effective, qui dépend entre autres de la nébulosité. On a montré récemment que les évolutions de cette insolation effective au cours de la période 1990-2002 ont pu représenter en 20 ans un forçage radiatif 1,3 à 2,3 fois supérieur à celui de tous les gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle (voir notre article à ce sujet). Enfin, l’analyse des changements de la magnétosphère sous l’effet du rayonnement solaire et cosmique n’en est qu’à son enfance, de sorte qu’on ne peut nullement exclure des influences à court et long termes sur la circulation atmospéhrique et le climat terrestre.
Références
Korte M., C.G. Constable (2005), The geomagnetic dipole moment oer the last 7000 years. New results from a global model, Earth Planet. Sci. Lett., 236, 348-358.
Solanki S.K. et al. (2004), Unusual activity of the Sun during recent decades compared to the previous 11.000 years, Nature, 431, 1084-1087.
Usoskin I.G. et al. (2003), Millenium-scale sunspot nimber reconstruction : Evidence for an unusually active sun since the 1940s, Phys. Rev. Lett., 91, 21, 211101-1/4.
Usoskin I.G. et al. (2006), Solar activity reconstructed over the last 7000 years : The influence of geomagnetic field changes, Geoph. Res. Lett., 33, L08103.
Naturelleemnt sur le site de climat sceptique vous pourrez voir les graphiques.
http://climat-sceptique.over-blog.com/8-categorie-589615.html
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29 octobre 2008 Ã 20 h 52
@Fernand
La facilité avec laquelle vous êtes manipulé par les secptiques des changement climatiques n’a d’égale que l’ignorance crasse dont vous faites preuve en matière scientifique.
Par exemple, pour ce qui est de l’irradiance solaire, elle est mesurée de façon très précise depuis près de 40 ans et elle n’a pas bougée d’un poil. L’étude que vous cité est bien connue. Cependant, la correllation entre activité solaire et climat n’a rien à voir avec le réchauffement rapide qui est observé à l’heure actuelle. Le GIEC inclu l’effet dans ses modèles depuis le début.
Calculer l’effet des gaz à effet de serre, sans être un jeu d’enfant n’est pas un problème très difficile et la physique est très bien comprise. Mais, comme on a pas le bon goût de polluer qu’avec des gaz à effet de serre, mais que l’on ajoute des aérosols cà complique les affaires.
Malgré tout ce que peuvent dire les « sceptiques » les arguments scientifiques eux montrent clairement que les changements climatiques sont réels et causée par l’homme.
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29 octobre 2008 Ã 23 h 24
Une chance que Monsieur Dutil a la science infuse…
Toutes les citations et références scientifiques que j’étale ne sont pas le fruit de mon imagination fertile mais démontre que le GIEC a établi un consensus qui n’est pas.
Quand certains scientifiques quittent le GIEC et sont en désaccord avec cet organisme créé et financé par les pays et leurs dirigeants politiques sous le couvert de l’ONU, il y a anguille sous roche, n’en déplaise à Monsieur Dutil.
Le Résumé pour décideurs 2007 a confirmé la part humaine dominante dans le réchauffement récent. Une assertion qui relève en dernier ressort de l’intime conviction des experts, et non d’une quantification exacte. Car cette dernière est toujours impossible en l’état des incertitudes structurelles des modèles comme des incertitudes sur les mesures du XXe siècle, ce que le Rapport complet reconnaît.
A retenir :
• Le GIEC confirme comme « très vraisemblable » l’attribution aux gaz à effet de serre anthropiques de l’essentiel du réchauffement observé ces cinquante dernières années.
• Cette confiance n’a aucune base solide, puisque le même GIEC reconnaît dans son Rapport complet des carences importantes dans l’analyse des incertitudes d’évaluation des forçages comme dans la compréhension des incertitudes structurelles des modèles. (Voir second draft du rapport en 9.1.2)
• Que les gaz à effet de serre anthropiques contribuent au réchauffement moderne (1750-2005) et au réchauffement récent (1950-2005) est une quasi-certitude. Mais la part exacte des gaz à effet de serre dans les tendances observées ne peut pas être raisonnablement évaluée sur des périodes courtes (réchauffement récent), avec des amplitudes faibles (0,5 °C) et des mesures médiocres. La qualification choisie par le GIEC (« très vraisemblable ») est donc le simple avis d’un nombre restreint d’experts regroupés autour des auteurs principaux du Rapport, et non le résultat d’une analyse quantitative / qualitative précise. (Voir Note interne à l’usage des auteurs principaux de l’AR4. Celle-ci précise dans son point 14 : « La vraisemblance peut être fondée sur une analyse quantitative ou une sollicitation des vues des experts ». Il n’existe aucune analyse quantitative permettant ce jour d’estimer la proportion relative des gaz à effet de serre dans les causes du réchauffement (les modèles concluent au mieux que l’inclusion des facteurs anthropiques est nécessaire pour reproduire la tendance, point trivial dont tout le monde convient)).
Je me demande qui se fait berner dans ce dossier. En tout cas moi, je n’ai pas perdu en chemin mon esprit critique…
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29 octobre 2008 Ã 23 h 37
L’étrange pratique consistant à publier un Résumé pour décideurs sans publier simultanément le rapport scientifique complet permettant de légitimer les assertions de ce Résumé. (Pour le dernier rapport le résumé pour décideurs politiques a été médiatisé en février 2007 et le rapport scientifique complet n’a été publié qu’en novembre 2007, soit 9 mois après, le temps de tordre des bras).
La lecture des chartes méthodologiques du GIEC / IPCC permet de comprendre le sens de ce décalage. C’est simple : l’expression scientifique est soumise à l’orientation politique.
Sur son blog Climate Audit, Steve McIntyre attire l’attention sur une procédure assez particulière du GIEC / IPCC, décrite dans le texte de méthodologie Principles Governing IPCC Work, texte non disponible en français à notre connaissance. En point 4.2 de ce texte, on peut lire :
Changes (other than grammatical or minor editorial changes) made after acceptance by the Working Group or the Panel shall be those necessary to ensure consistency with the Summary for Policymakers or the Overview Chapter.
C’est-à -dire : « Les changements (autres que des modifications grammaticales ou éditoriales mineures) faits après l’acceptation du rapport par le Groupe de travail ou le Panel doivent être ceux nécessaires à la cohérence avec le Résumé pour décideurs ou avec la synthèse du chapitre ».
Concrètement, cela signifie que l’auteur principal (et son équipe réactionnelle restreinte) d’un chapitre peut être amené à modifier légèrement le contenu scientifique du rapport en vue de le faire coïncider avec la synthèse politique. Et ces changements ne sont pas seulement grammaticaux ou stylistiques.
Vous avez dit… Consensus ? Objectivité ? Transparence ?
En tout cas, moi je trouve qu’on nous monte un bateau qui coûte cher sans savoir s’il y aura des résultats tangibles…
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29 octobre 2008 Ã 23 h 40
@Fernand : plutôt que de ramasser un paquet de cas particuliers à gauche et à droite, desquels on ne PEUT PAS généraliser, lesquels vous ne comprennez pas dans votre petite tête de vieux politicien raté, fermez-vous donc. Vous ne comprenend même pas toute la merde que vous copiez-collez sur Québec Urbain, c’est au-delà de vos capacités.
Y A-T-IL MOYEN DE FERMER LA GUEULE A`CE MORON??? J’EN AI PLEIN MON ESTIE DE CASQUE
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30 octobre 2008 Ã 09 h 30
« Vous avez une bien étrange conception de la science. »
Disons différente de bon nombre de gens… En lisant ton commentaire je crains que je me suis pas bien fait comprendre…
je faisais référence a la majorité des scientifiques (et c’est une intuition) qu’il manque un désir et/ou une volonté sincère de sortir des sentiers battus. Ceux qui le font ont cette ouverture d’Esprit à aller voir en arrière des apparences quelques fois trompeuses du monde physique. (référence physique quantique entre-autre)
Et quand je parlais de religion de la science, je constate en observant ce qui se passe, on considère trop cette science comme la seule voie valable et sérieuse… parce que mesurable et raisonnable.
Un travers que bon nombre d’humains ont développé, c’est de vouloir trop compartimenter dans leur perception du monde qui l’entoure. Trop de raisonnement à outrance, nous fait souvent manquer l’essentiel…
J’ai dit. et cette opinion ne m’engage que moi !
(sans mépris ni ironie)
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30 octobre 2008 Ã 09 h 43
@Fernand
Tout consensus scientifique est suspect?
Qu’en est-il du consensus à l’effet que la Terre soit ronde?
Qu’en est-il du consensus à l’effet que la gravité existe?
Qu’en est-il du consensus entourant la théorie de l’évolution (son mécanisme est disputé, entre les partisans d’une évolution constante (Dawkins) et les partisans de l’équilibre ponctuée (Gould), mais tous s’entendent sur sa réalité scientifique)?
Qu’en est-il du consensus à l’effet que l’Holocauste a eut lieu? (l’historien applique aussi la méthode scientifique, je l’ajoute dans le lot des scientifiques)
Qu’en est-il du consensus à l’effet que la médecine offre de meilleurs chances de guérison que la prière ou l’homéopathie?
Fernand, vous devriez apprendre à faire la différence entre consensus et unanimité. Dans le domaine scientifique, vous trouverez toujours quelques exemples de gens de mauvaise foi qui, comme vous, ne comprennent rien à la méthode scientifique et qui orientent leur recherche pour atteindre une réponse convenue a priori, pour des motifs politiques, idéologiques ou religieux.
Souvent des gens qui écrivent Ph.D. en grosses lettres après leur nom, mais omettent de mentionner que leur champs d’expertise est complètement étranger au débat. Une tactique particulièrement présente chez les créationnistes.
Visitez le site du Discovery Institute, c’est plein de « scientifiques » qui font dire à des données prises hors contexte ou mal interprétées que la Terre n’a que 6 000.
Très ironique que ce soit vous qui accusiez les autres de manquer d’esprit critique. Tordant.
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30 octobre 2008 Ã 09 h 46
@Carol
Merci pour les éclaircissements, quoique je ne partage pas votre intuition. Vous connaissez les prix Ig Nobel? Tordant. C’est fou à quel point les scientifiques ratissent très large et semblent à l’affut du moindre sujet!
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30 octobre 2008 Ã 10 h 33
Surtout que prendre comme élément clé de son argumentation l’étude d’un chercheur de l’université de l’Alaska, l’état de Sarah Palin dont la population totale est inférieure à celle de la grande région de Québec, mais qui, plus important, a une bonne partie de son économie qui roule grâce à l’or noire… ça sent le conflit d’intérêt.
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30 octobre 2008 Ã 11 h 02
Frédéric les groupes écolos qui manipulent votre opinion parlent des deux cotés de la bouche.
Quand ca fait leur affaire il faut les écouter et quand ca fait pas leur affaire, ils brandissent le principe de précaution.
Or, les sceptiques du climat ne font qu’appliquer que le principe de précaution si cher aux groupes écolos. Mais là , on est des hérétiques car nous n’adhérons pas à la pensée unique qu’ils véhiculent. Nous sommes des emmerdeurs et tant mieux…
Les scientifiques disent que d’autres GES sont aussi inquiétants que le CO2 et dans ceux là , il y a le méthane. Or, le compostage est source de méthane.
Que nous disent les écolos, multipliez les sources de méthane en compostant chez soi. On va vous donner des cours subvemà ntionnés et on va subventionner votre achat. Emmagasinez les déchets putrécibles pendant 15 jours devant votre porte dans un bac brun (ca coute 10 millions à la Viller pour les fournir) que l’on collectera pour aller porter à l’usine de compostage dans Limoilou.
Vous ne me croirez sûrement pas, je suis un vieux politicien cave et dépassé. Erreur…
Le 29 septembre dans Le Soleil on annonçait que d’ici quelques semaines, la région de Québec donnera son feu vert à une usine de compostage, au coût de 35 millions $. Lorsque ceux-ci sont recueillis et transformés, ils génèrent du compost et, avec l’aide d’un digesteur, ils donnent du méthane, un gaz naturel. Celui-ci est ensuite brûlé et transformé en énergie, ce qui génère 80 % moins de gaz à effet de serre (GES) que la décomposition (Extrait de l’article du Soleil).
Ca veut dire que le compostage chez-soi génére du méthane qui augmente les GES. Voyez vous, les écolos se trompent et trompent le monde. pas grave on ramassera les dégats après et l’on sortirà a notre chéquier…
C’est comme les 200 millions investis par le gouvernement du Québec pour construire une usine de fabrication d’Éthanol. C’est inscrit dans le plan vert du Ministre Béchard conseillé par son ami Steven Guilbault. Un autre gaspillage qui ne donne aucune amélioration au bilan énergétique car les écolos aprèes l’avoir préconisé, l’ont démonisé et s’en sont écartés. Encore de l’argent jeté en l’air pour rien…
Ca fait des décennies que les industries se font moins énergivores et plus respectueuses de l’environnement. Les efforts que tous ont fait ne sont rien. À moins d’arrêter de vivre ou de vivre comme des Amish, le discours écolo ne sera jamais satisfait.
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30 octobre 2008 Ã 13 h 29
@Fernand
Vous faites l’amalgame des groupes écolos et des scientifiques, alors qu’il s’agit de deux choses très différentes. D’ailleurs j’ai moi-même affirmé dans un commentaire plus haut que je suis fatigué des ayatollahs de l’environnement.
L’esprit critique, c’est être capable d’apporter des nuances, et de concevoir que tous ceux qui partagent un même avis n’emploient pas nécessairement le même chemin pour y arriver.
Je remarque au passage que vous n’adressez jamais aucun des points portés contre votre argumentaire, mais tentez plutôt de créer une diversion vers d’autres sujets.
Voilà peut-être ce qui vous vaut certaines accusations de la part de certains intervenants ici. Je condamne ces attaques personnelles, mais force est d’admettre que vous prêtez facilement flan à la critique.
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30 octobre 2008 Ã 14 h 37
Bien sur qu’il y a des changements climatiques.
Il y en a toujours eu.
Il y a 50 000 ans, il y avait 5 kilomètres de glace au dessus de Québec.
La banquise en arctique a toujours varié.
Le climat sur la terre changeait avant l’homme, et changera après l’homme.
Perte de temps complète.
Vous vous souvenez des pluies acides? Dans les années 1980, on ne parlait que de ça. Le problème est réglé maintenant ou quoi?
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30 octobre 2008 Ã 19 h 08
@Fernand
Vous écrivez tellement d’idioties bout-à -bout que l’on arrive pas à toutes le réfuter. Par exemple:
-Les scientifiques disent que d’autres GES sont aussi inquiétants que le CO2 et dans ceux là , il y a le méthane. Or, le compostage est source de méthane.
Le compostaghe produit du C02, car il s’agit de décomposition aérobique. Le digesteur et les sites d’enfouissement produisent du méthane car, il s’agit de décomposition anaérobique.
Désolé de vous décevoir Fernand, mais vous êtes un vieux politicien dépassé qui ne connait rien à la biologie, ni à la chimie, ni à la physique et visibleemnt pas grand chose à la science et à sa façon de fonctionner.
Vous êtes le digne représentant d’une génération de Québécois, dont le plus grand exploi dans leur vie est d’être né avant les autres.
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30 octobre 2008 Ã 19 h 12
@Paul Bienvenue
Les changements climatiques actuels sont au moins 10 à 20 fois plus rapide que ce que la Terre à connue. Cela n’a rien à voir avec un phénomène naturel. Et si l’on peut apprendre quelquechose des paléoclimats c’est que l’impact d’un changement aussi rapide sera catastrophique dans le meilleur de cas.
Pour ce qui est des pluies acides, l’impact des législations sur les polluants atmosphériques ont grandement réduit les émissions polluantes ce qui fait que le problème s’est largement résorbé. C’est d’ailleurs, le même modèle que l’on veut appliquer aux émissions de gaz à effet de serre: la bourse du carbone.
Encore une fois, un peu de culture scientifique ne ferait pas de tors à certains.
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30 octobre 2008 Ã 19 h 15
@Fernand
L’éthanol a toujours été dénoncé par les écolos comme vous dite. N’importe qui qui a été impliqué dans le dossier pourra le confirmé. C’est les AGRICULTEURS qui ont fait du lobby pour que cette forme de subvention dégisée soit mise en place.
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31 octobre 2008 Ã 09 h 37
« Les changements climatiques actuels sont au moins 10 à 20 fois plus rapide que ce que la Terre à connue. Cela n’a rien à voir avec un phénomène naturel. »
Intéressant. Avez-vous des sources à l’appui de cette affirmation?
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1er novembre 2008 Ã 14 h 24
Cette conversation ayant piqué ma conversation, je viens de lire les rapports les plus récents du GIEC.
Si on s’attarde plutôt aux conséquences des changements climatiques, nous pouvons constater que ceux-ci auront des effets plutôt positifs pour notre région.
En gros:
– Amélioration de la qualité de de la productivité de l’agriculture.
– Augmentation des ressources hydriques, donc de la quantité d’eau potable disponible, et des capacités hydro-électriques.
– Et évidemment, un climat plus agréable, et une diminution des couts de chauffage.
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. Dans ce cas, ce pourrait bien être le nôtre…
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