« Mercredi dernier. Station Berri. Je tente d’ajouter un titre mensuel à ma carte à puce. Impossible, me répond le guichet automatique, la TRAM ne s’achète qu’en banlieue.
En après-midi, je fais le trajet entre Snowdon et Bonaventure. Suis-je en retard? Je regarde l’afficheur électronique : 17h11. Ma montre, elle, m’indique plutôt 17h26.
Une fois au terminus centre-ville, je fais sagement la queue en attente de l’autobus. Je lève les yeux pour connaître l’heure du prochain départ. Rien. L’afficheur électronique ne fonctionne pas.
La technologie peut être bien capricieuse, on le voit bien, ce qui ne l’empêche pas de s’infiltrer partout dans le réseau de transport en commun. Aux afficheurs électroniques se sont ajoutés les téléviseurs dans les stations de métro, entre autres, la carte OPUS et la mise en ligne de Google Transit, précieux outil de planification des déplacements qui a vu le jour cette semaine.
Mais ce déploiement high-tech, vanté sur toutes les tribunes par les sociétés de transport, est-il réellement une bonne nouvelle pour les habitués du transport collectif? Favorisera-t-il un transfert des automobilistes vers l’autobus, le métro, le train? » (…)
Source: La Presse François Cardinal 31 octobre 2008
2 novembre 2008 à 07 h 38
Parlons-en de Gatineau, puisque Cardinal le mentionne dans son article. J’etais la au debut de la carte a puce et pour tout dire la mienne fonctionnait bien, mais celle de mon collegue une fois sur deux. En plus a Gatineau, meme chose pour sa voisine, Ottawa, il n’y a pas de parcours centralise tel 800/801 ou lignes de metro. Donc aux arrets importants il y a plusieurs parcours qui passent et il devient tout simplement impossible pour les utilisateurs de savoir comment se rendre en ville efficacement sans avoir cible les parcours a l’avance. Les afficheurs electroniques ont grandement contribue a ameliorer cette situation. Il faut que l’information soit facilitee de sorte que l’utilisateur comprenne rapidement comment se deplacer. Sans cela le nombre d’utilisateur n’augmentera pas, ou peu.
Il est certain qu’une panne des systemes n’aide pas l’utilisateur, mais entre vous et moi, combien de fois avez-vous pu apercevoir un bus qui se faisait remorquer, ou un accident impliquant un bus? Les exceptions existent a tous les niveaux, qu’ils soient mecaniques, humains ou electroniques. On peut rien y faire… prend ton mal en patience Cardinal.
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2 novembre 2008 à 22 h 33
J’espère que le RTC va collaborer avec Google Transit. C’est drôlement intéressant et c’est un manque cruel à Québec. Montréal avait déjà un outil de planification des déplacements, très utile pour les nouveaux utilisateurs.
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3 novembre 2008 à 13 h 32
@JT : c’est vrai qu’à moins de connaître les trajets (au moins approximativement) de plusieurs parcours, il devient parfois très long de voir comment se rendre du point A au point B (on doit analyser le trajet d’un paquet de parcours des secteurs des points A et B, et entre les deux). Je me souviens qu’un tel outil existait sur Internet à Montréal il y a déjà plusieurs années (2001 ou avant). On est comme en retard là-dessus…
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