Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’an 1 de Labeaume: l’apprentissage de la mairie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 novembre 2008 13 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 29 novembre 2008.

Un an après son élection, Régis Labeaume revient sur son apprentissage du travail de maire. Et, surtout, sur ce qu’il lui reste encore à apprendre.

Régis Labeaume a beau toujours être au sommet dans les sondages, pour lui, sa lune de miel à la mairie de Québec a pris abruptement fin en octobre. En quel­ques mots sur la ministre Josée Verner, l’ancien homme d’affaires plongé en pleine tourmente s’est soudain senti vulnérable. Et en venait à regretter ses «excès de caractère». (…)

Deux mois après la controverse, Régis Labeaume dit avoir appris une importante leçon. «Je me suis aperçu qu’il y avait des limites à ce qu’on peut dire. J’ai compris qu’il fallait que je prenne mon gaz plus égal. Je ne peux plus me sentir dans mon salon.» (…)

Un an après son élection, Régis Labeaume se dit toujours en apprentissage de la «machine», comme il aime appeler la Ville, et reconnaît ses limites. «Quand tu as un mandat de 21 mois, ça ne donne rien de penser que tu peux tout connaître. Tu peux pas tout faire.» (…)

Et l’apprentissage s’étend aussi auprès de ses citoyens qu’il a découverts cette année. «Si vous aviez eu à décrire la Ville de Québec il y a 18 mois, est-ce que vous auriez décrit la population qu’on a vue cet été? La réponse, c’est non. (…)

Régis Labeaume aura été de toutes les tribunes en cette année du 400e. Au point où deux personnes travaillent à temps plein pour gérer son agenda! (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Régis Labeaume : La lune de miel se poursuit.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


13 commentaires

  1. Sébastien Gauthier

    29 novembre 2008 à 20 h 31

    Régis Labeaume : Un maire spécial pour une ville qui est elle même très dure à suivre.

    Qu’importe ces bons et mauvais coups, j’espère au moins que M. Labeaume va conserver son franc parler et nous épargner la langue de bois. Vous savez le genre de politicien imcompétent qui n’a jamais eu de job de leur vie dans le genre André Boisclair ou Jean Charest et qui maîtrisent à la perfection l’art de parler pendant 60 minutes sans rien dire de concret. Ça, ça m’insulte encore d’avantage que d’endurer Françoise David dire des conneries à chaque fois qu’elle ouvre la bouche.

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  2. Marie

    29 novembre 2008 à 21 h 12

    J’aime mieux un peu de langue de bois que quelqu’un qui parle à travers son chapeau.

    Je comprends très bien la langue de bois à force de lire les déclarations de l’ensemble de nos politiciens dans les journaux. Ce n’est pas si difficile, essayez, vous verrez..

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  3. Jacques Teasdale

    29 novembre 2008 à 21 h 13

    Le maire Labeaume a de bonnes idées, mais…
    Bon premier anniversaire M. le Maire,
    Il y a un peu plus d’un an, le maire de Québec était en pleine campagne électorale. Il avait réussi à convaincre les québécoises et les québécois et à me convaincre, qu’il était la solution à tous nos problèmes. La preuve, il a été élu avec une forte majorité. J’étais fier d’avoir apporté mon humble contribution à son élection. Je le croyais et je le crois encore. Sauf qu’il a oublié certaines choses.
    Les projets qu’il véhicule pour le centre-ville de Québec sont fort intéressants. Mais, ses idées de grandeur sont estompées parce qu’il oublie les citoyennes et citoyens de la couronne nord.
    Les citoyennes et citoyens de la Couronne Nord attendent eux aussi que le ville les aident à réaliser leurs souhaits. Il y a de nombreux projets qui demeurent sur les tablettes dans la Couronne Nord, parce qu’il privilégie le centre-ville.
    Le maire Labeaume parle d’équité alors qu’il soit équitable pour tous.

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  4. Matrix

    29 novembre 2008 à 22 h 27

    La langue de bois c’est quand on parle de façon à ne pas vouloir déplaire a personne… bref c’est un discours monotone et ennuyeux.

    Labeaume a cet avantage de dire ce qu’il pense vraiment. C’est un avantage qui apporte des inconvénients, c’est sûr, mais c’est rafraichissant de voir une personnalité public être capable d’assumer ce qu’il pense. Peu importe que ça déplaise à du monde ou non.

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  5. jaco

    29 novembre 2008 à 23 h 46

    Pour moi électeur, « dire tout ce qu’on pense » n’est pas le critere important …
    (les gérants d’estrade sont tres bons a ce jeu)

    Seul la compétence, la vision et le sens des responsabilités ou du devoir priment…
    ————————————————

    la premiere année du maire Labeaume lui donne la note de passage(et plus) surtout a cause de la réussite des fêtes du 400 eme et aussi que c’était son année d’aprentissage 8/10

    Mais la seconde année sera plus impitoyable si on ne voit de réalisations tangibles dans les grands dossiers (l’année « star-académy  » et « la saveur du jour », se termine)

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  6. Louis

    30 novembre 2008 à 00 h 40

    La réussite du 400e, ce n’est pas Labeaume, mais Daniel Gélinas. C’est d’ailleurs la seule réalisation positive que j’accorde à ce maire.

    Bien beau avoir son franc-parler, mais quand il s’en sert pour dénigrer tes employés, faire des déclarations imtempestives avec lesquelles il doit se dépêtrer par la suite, ses incohérences dans ses décisions (la hauteur des édifices, les sites patrimoniaux), ce n’est la vision d’un tel maire que j’avais en tête quand j’ai voté pour lui l’an dernier.

    J’espère qu’il cessera de me décevoir, qu’il se comportera comme un maire et non comme un coach d’équipe d’une ligue de garage. Enfin, espérons. :))

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  7. Sébastien Gauthier

    30 novembre 2008 à 13 h 56

    @ Monsieur Jacques Teasdale

    Si je ne me trompe pas, vous êtes un conseiller municipal. Vous avez parlé des projets de Labeaume pour le centre-ville. Je ne voudrais pas discuter de la qualité ou de la pertinence des projets du maire mais bien sollicité votre opinion sur un dossier qui fait jaser pas mal sur Québec Urbain. Alors voila :

    En tant que conseiller municipal, trouvez-vous normal qu’une agglomération urbaine de petite taille comme Québec (750,000 habitants maximum en tenant compte de la Rive-Sud) soit incapable de développer un seul et unique véritable centre-ville moderne et fonctionnel comme on en trouve dans toutes les agglomérations de même taille en Amérique du Nord ? Au lieu de cela, la Ville de Québec va à contre-courant en tentant de développer de multiples minis centre-villes tel le secteur du Boul Laurier, Lebourgneuf et prochainement D’Estimauville.

    Une des conséquences de ce genre de développement irresponsable est l’étalement urbain dont le phénomène est extrêmement prononcé à Québec. Cela fait en sorte qu’il est impossible de planifier un systême de transport en commun qui soit efficace et optimal car je vous rappelle qu’un système de transport public est conçu pour converger vers le centre d’une agglomération. Une chose en entrainant une autre, le phénomène de l’étalement urbain à mener à l’utilisation abusive de l’automobile dans la région de Québec à tel point que le smog y a fait son apparition il y’a quelques années.

    Bref, je me limiterai à cela pour le moment en espérant que vous lisiez mon commentaire. Cependant, vos réflexions sur le sujets seraient certainement d’un grand intérêt pour les participants de QU.

    Merci

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  8. Jacques Teasdale

    30 novembre 2008 à 20 h 22

    Effectivement, je suis conseiller municipal. Je ne cherche pas à discréditer les projets du maire. Je trouve comme je l’ai dit qu’ils sont intéressants. La ville a fait de nombreux efforts pour revitaliser le centre-ville. Le retrait du toit du mail centre-ville en est un exemple.. En 2002, la ville de Québec est née de plusieurs villes qui avaient déjà, que l’on soit pour ou contre, leur centre-ville respectif. Je pense ici à Ste-Foy, à Charlesbourg, à Beauport, à Loretteville et à Sillery. Devrait-on fermer tous les commerces de ces anciennes villes pour les transporter au centre-ville de Québec. Je ne crois pas. Il faut que la ville puisse évoluer.
    Vous vous questionnez sur l’étalement urbain. C’est une bonne question. Mais comment la ville de Québec va-t-elle continuer de grandir si nous limitons la construction au centre-ville. Les prévisions démographiques étaient stagnantes, l’an dernier, mais, voilà que ces prévisions ont changé. Les secteurs d’urbanisation prévus sont déjà insuffisants. Il faudra donc chercher de nouveaux territoires. La ville de Québec doit trouver de nouvelles ressources financières. Il faudra surement chercher de nouvelles zones d’urbanisation si on veut continuer à investir et à entretenir nos infrastructures. Si la ville de Québec ne grossit pas, ce sont les villes environnantes qui vont le faire et Québec perdra des millions en taxes.
    Quand vous parlez de l’utilisation abusive de l’automobile, vous avez raison, mais si le service de transport en commun avait suivi le développement de la ville et de ses banlieues, ce ne serait pas la même chose. Exemple: on veut développer un tramway à Québec…c’est un beau projet, mais, pendant ce temps, le transport demeure inadéquat pour la Couronne Nord. Alors, je vous relance la question: Comment doit-on développer la ville de Québec?

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  9. Sébastien Gauthier

    30 novembre 2008 à 21 h 09

    Bonsoir Monsieur Teasdale,

    Je vous remercie d’avoir répondu. J’espère que d’autres élus municipaux suivront votre exemple. C’est tout à votre honneur d’engager le dialogue avec les citoyens. Les points de vues exprimés sur QU sont souvent aux antipodes mais règle générale, les gens font preuve de civilité.

    Vous mentionnez avec raison « qu’en 2002, la ville de Québec est née de plusieurs villes qui avaient déjà, que l’on soit pour ou contre, leur centre-ville respectif. Je pense ici à Ste-Foy, à Charlesbourg, à Beauport, à Loretteville et à Sillery. » Je ne crois pas non plus qu’il faille fermer tous les commerces de ces anciennes villes pour les transporter au centre-ville de Québec. Par contre, il ne faut jamais perdre de vue que sur le plan économique ce n’est pas Ste-Foy qui est en concurrence avec Charlesbourg mais bien Québec (l’agglomération) qui est en concurrence avec des villes comme Ottawa, Edmonton, Boston afin d’attirer les investissements privés qui seront à terme créateur d’emplois et de richesses. D’où, la nécessité de doter Québec d’un véritable centre-ville, avec les infrastructures qui vont avec, qui à mon avis devrais se situer dans le secteur de la colline parlementaire et de St-Roch afin de mettre la touche finale au développement amorcé il y’a de cela 40 ans sous le régne de Gilles Lamontagne.

    Vous demandez « comment la ville de Québec va-t-elle continuer de grandir si nous limitons la construction au centre-ville ? » C’est très simple, il faut densifier le centre-ville ainsi que les quartiers avoisinants. Cela passe notamment par l’autorisation des constructions en hauteur (entre 15-35 étages) pour des espaces à bureaux ainsi que du résidentiel comme cela se fait dans n’importe qu’elle autre ville de la taille de Québec. Évidemment, le secteur historique du Vieux-Québec se doit d’être épargner de ce type de construction, cela va de soit. Il n’y a donc aucune raison de chercher de nouveaux territoires, le niveau de population ne le justifie pas.

    En ce qui concerne les fameuses tour à bureaux qui semblent faire frémir tant de monde à Québec, il convient de noter que le besoin est somme toute minime même si le taux d’occupation est en ce moment très élevé. On ne parle donc pas de transformer la Ville de Québec en un autre Dubai comme certains opposants à ces constructions tentent démagogiquement de le faire croire. Compte-tenu du faible besoin d’espace à bureaux, c’est pourquoi j’aimerais voir tout ces projets (comme celui de Cominar) se réaliser au centre-ville afin de le densifier. Québec, en matière de densification aurait tout intérêt à s’inspirer de ce qui se fait à Ottawa, une ville de taille semblable.

    En ce qui concerne Cominar justement, ne trouvez-vous pas un peu ridicule que l’entrepreneur soit obligé de passé d’un projet de deux tours de 27 étages à deux tours de 15 étages dont la deuxième ne se réalisera probablement jamais ? Quel genre de message cela envoi aux entrepreneurs désireux d’investir à Québec ? Car ne vous tromper pas, un projet amputé de 40% est beaucoup moins rentable pour Cominar alors que le coût d’acquisition du terrain demeure le même.

    Donc, c’est ici que je bouclerai la boucle. En densifiant le centre-ville, on trouvera par le fait même plus de travailleurs dans le secteur. Il devient à ce moment, rentable de développer un système de transport en commun du genre « train sur rails léger » comme ils ont à Ottawa notamment. Le but comme je le mentionnais, c’est de faire converger le système vers le centre de l’agglomération et pour cela il faut absolument densifier ce fameux centre. Une petite aggloméaration urbaine comme Québec ne peut se permettre d’avoir plusieurs petits centre-villes. C’est un non-sens tant sur le plan du développement urbain que sur le plan économique. Los Angeles a plusieurs centre-villes mais on parle d’une agglomération de presque 15 millions d’habitants alors dans ce cas, ça se justifie. Mais pas à Québec !!! Plus la ville continuera de s’étaler, plus il sera difficile et coûteux d’instaurer un véritable système de transport en commun efficace car le volume de passagers sera tellement dispersé qu’aucune ligne/trajet ne pourra être rentabiliser.

    Merci de votre attention et au plaisir de discuter encore avec vous.

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  10. Jacques Teasdale

    30 novembre 2008 à 22 h 56

    Je suis heureux de constater que nous sommes presque sur la même longueur d’ondes, Oui, il faut densifier le centre-ville, oui, il faut se donner des infrastructures solides pour recevoir des investissements.
    Je vais toutefois vous décevoir. Je suis un banlieusard. Je suis incapable de vivre dans une tour ou dans un immeuble à logements, comme de nombreux québécois. J’ai besoin de mon petit coin de verdure. J’ai choisi de vivre en banlieue, il y a 36 ans et nous ne pouvons pas brimer les jeunes familles qui désirent elles aussi leur petit coin de verdure bien à eux. Bien entendu, c’est mon opinion. Quant à mes collègues, je ne sais pas s’ils oseront s’exprimer.

    Merci de votre attention

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  11. Jp-Duval

    1er décembre 2008 à 13 h 25

    @ M. gauthier.

    Le développement urbain de Québec est le fruit d’une certain processus historique….En débattre ici risquerait de prendre un temps fou.

    En ce qui concerne votre fascination pour une tour de 27 étages….Et bien, a ce que je sache, les gens qui pourraient construire un tel édifice, ne font pas légion. Et puis il y a la question de la rentabilité d’un tel projet. Le souhaiter est une chose….mais la réalisation est-elle possible???

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  12. Simon

    1er décembre 2008 à 14 h 45

    « mais la réalisation est-elle possible? »

    Une entreprise était prête à les construires mais la ville leur a demandé de réduire le nombre d’étage… donc la réponse à ta question est oui.

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  13. Gilbert

    2 décembre 2008 à 21 h 50

    Et oui la deuxième année est commencée pour vrai et le Maire Labeaume vas devoir faire face à la musique! Bonne chance M. le Maire Labeaume!

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