La droit à la sainte paix; l’art de vivre en ville…
Moi, un « mononc’ grincheux pas d’son temps »? Peut-être! Toujours est-il que j’ai eu l’idée de vous présenter ce site à la suite de mes dernières expériences d’utilisateur de la RTC, puisque je dois délaisser mon vélo (parfois mes pieds, aussi, hiver oblige!) pour voyager de mon domicile à mon travail.
Voici: l’autre soir, c’était un troupeau d’ados dont la moitié d’entres eux avaient le « téléphone à poche » à l’oreille. Les « genres comme » et les « Téoulà »: insupportable! Et que dire aussi, et surtout, de ce « tata » (précision de dernière minute: un adulte!) qui hier midi, discutait des « vrais affaires » tout fort, sur le trajet du 801, sous le regard écoeuré des autres passagers!! Enfin… *soupir*
Au fait: à quand l’interdiction du foutu cellulaire dans les autobus? Sur ce, bonne journée! ;-)
Sources: RQCB.
La fondation du Regroupement québécois contre le bruit (RQCB) est née d’un ras-le-bol mais surtout du sentiment qu’il y avait très grande urgence d’agir. Le RQCB estime en effet que le bruit au Québec est en train de devenir un véritable fléau. L’hiver : les motoneiges pétaradantes (puantes et polluantes) sur tout le territoire du Québec ; l’été : les motomarines assommantes, les « speed boats », les quads tapageurs, un très grand nombre de motocyclettes ultra-bruyantes, la trottinette à moteur récemment apparue comme si ce n’était pas déjà assez, de même, qu’en ville, les ravages produits par les silencieux modifiés de plus en plus fréquents, les systèmes de son de voitures poussés à plein volume et une musique immensément trop forte dans un très grand nombre de commerces, salles de cinéma, lieux d’entraînement, restaurants, etc. Jusqu’aux jouets d’enfants trop bruyants, plusieurs études le démontrent.
Les nuisances sonores sont multiples, généralisées. Au point qu’il devient presque impossible de se retrouver dans des lieux où le silence existe encore. (…)
À lire: Autobus mieux isolés s.v.p.! (blogue de Nicolas). À consulter aussi, entre autres billets: Sur le bon usage du cellulaire dans les lieux publics… et Le Québec pourrait avoir une politique du bruit.
2 décembre 2008 à 10 h 28
Je reviens de Tokyo ou il est formellement interdit de parler au cellulaire dans les bus et les trains, et j’avoue que ca rend l’experience du transport en commun bien plus agreable. Faut dire que les Japonais ont plusieurs longueurs d’avance sur nous… que ce soit dans les transports eux-memes ou pour l’etiquette en general. Je pense qu’avec des percees du genre et un peu plus d’education orientee sur la conscience du voisin on pourra peut-etre un jour les rattraper.
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2 décembre 2008 à 10 h 42
Bizzare moi j’écoute pas les conversations téléphonique des autres, je ne sais pas ce qu’ils disent. A la place, je PENSES et je ne me CONCENTRE PAS sur les paroles d’adolescents et d’adultes qui disent aussi « téoula ». Quand passe une motoneige, un avion, un train, je l’entends que si je veux bien l’entendre ah et oui, je ne chiale pas a tout bout-de-champs.
Signé: Un habitant de mouriale downtown et qui a rester a l’ancienne-lorette pres de l’aéroport et du chemin de fer pendant des années…
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2 décembre 2008 à 12 h 21
La campagne, elle existe pour quelque chose!
Le bruit fait partie intégrante de la ville, il faut l’accepter – quant à moi, je l’apprécie!
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2 décembre 2008 à 14 h 02
Jean,
Habituellement, je suis plutôt d’accord avec toi mais là… j’ai l’impression que c’est le vieux grincheux qui ressort en toi!
Interdire les cellulaires pour les passagers des autobus parce qu’ils dérangent? Ridicule. C’est un espace public et comme tout espace public, on doit s’attendre à un minimum d’inconfort… et de liberté. Si tu n’es plus capable de supporter la joyeuse cacophonie d’une bande d’ado revenant d’un centre commercial, c’est le temps de t’équiper d’un lecteur Mp3, d’apprendre à te créer ta propre bulle ou de prendre ta voiture.
Tant qu’à moi, j’aime mieux ces autobus plein de gens colorés, d’ados bruyants, de gérants d’estrade, que ces autobus morts typiques du matin où les gens on une mine d’enterrement. Beaucoup plus divertissant!
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2 décembre 2008 à 15 h 46
Quand les jeunes, le bruit et les activités nous dérangent c’est qu’on a beaucoup vieillit ! Maintenant que les pilotes de mustang Mach One 1971, qui conduisaient avec une bière entre les jambes, commencent à grisonner et qu’ils nous ont bien fait suer, on voudrait instaurer une société à leur image ? Non, mais ça va pas ? Êtes-vous conscient que les jeunes en ont rien à foutre de vos fontaines affreuses et de vos salles de théâtres ? Et que c’est bien tant mieux ainsi !
Il vous reste 2 options : aller vivre dans le bois ou vous retirer dans un beau pavillon du troisième âge. Désolé mais à cause de vous, j’ai besoin d’un permis pour conduire ma chaloupe … je vais sûrement pas commencer à chuchoter pour ne pas énerver les papis ! Vous l’avez eu votre tour (et vous nous avez bien pollué), maintenant faites de la place.
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2 décembre 2008 à 16 h 04
Hum! Je n’irais pas jusqu’à dire moi aussi que Jean devrais déménager à la campagne, mais c’est vrai que parfois il faut être tolérant (même hors de la ville).
Pour ma part, je suis très heureuse de n’être plus obligée de prendre l’autobus pour me rendre au travail. Les gens sont très impolis, certains parlent effectivement très fort au cellulaire et ils ne sentent pas tous bons…
Je suis quand même d’accord pour dire que le bruit est une nuisance urbaine, mais il y a moyen de l’atténuer sans faire suer personne.
Enfin, je ne comprends pas le message revanchard style « tasse-toi mononc' » de M. toutdge. Ce n’est pas un argument.
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2 décembre 2008 à 16 h 10
Oui je suis d’accord que nous vivons dans une société bruyante, je pense qu’il y a un équilibre à atteindre sur ce thème, entre prévenir les abus et gérer la vie des autres. Trop de règles c’Est pas nécessaire mieux !!!
Même si j’avoue être le premier qui aspire vivre dans un lieu paisible, j’ai compris depuis peu qu’en général sans compter les excès et les abus, on vit à travers le monde, bien on doit apprendre a vivre à travers ces gens, même si cela peut-être difficile et frustrant par moment !
Pour l’instant considérant l’évolution de la société je crois qu’il y aura encore des désagréments de vivre en cette dite société. Il faudra s’ajuster et élever le niveau de conscience des gens par la sensibilisation l’éducation, et e nmontrant l’exemple, même si je sais que cela peut-être un travail de longue haleine. (en général)
Je ressens qu’encore une fois on porte notre attention trop sur le problème, mais pas sur la solution. Exemple : En changeant le type de transport, du moteur à combustion pour de l’électrique ou hybride quelconque, on réduirait déjà un bon niveau de décibel, entre autres.
Bref dans le fond c’Est notre mode de vie qui est à revoir !? pour respecter soi et les autres.
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2 décembre 2008 à 16 h 25
Seul dans la ville… Voilà à quoi ca se résume.
La liberté s’arrête quand elle brime celle de son voisin.
Vous aurez sûrement un adepte inconditionnel du silence dans la ville : Marc Simoneau qui tolère pas la tondeuse de son voisin en fin de semaine…
Quand on veut pas rester en société on s’isole sur une ile…
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2 décembre 2008 à 18 h 01
« À la place, je PENSE et je ne me CONCENTRE PAS sur les paroles… » Voilà un chanceux qui a la faculté de s’isoler, faculté qui n’est pas donnée à tous. « La campagne, elle existe pour quelque chose! » « Quand on veut pas rester en société on s’isole sur une ile… »
Je trouve que certains des commentaires nous ramènent au : « Si tu ne peux vivre avec les bruits du centre-ville, vas habiter ailleurs. » Et celui de toudgge est carrément offensant pour les moins jeunes, pour la beauté de la Ville (vos fontaines affreuse). Ce n’est pas parce qu’à une certaine époque les « Muscle cars», étaient à la mode, et cassaient les oreilles des gens, même celles de personnes de la même génération, qu’aujourd’hui on se doive de prendre pour acquis que c’est au tour de la nouvelle génération de répéter les erreurs d’antan.
Les kids à calotte à l’envers dans leurs petites voitures munies de systèmes de son de plusieurs milliers de watts, le volume et les basses dans le plafond, qui lorsqu’arrêter à un feu rouge font vibrer votre véhicule, ça me parrait un peu exagérer, et ici je ne parle pas des problèmes d’ouïe qui les attend.
Il y a aussi les « m’as-tu-vu » qui se promènent, souvent seul, sur le fleuve avec leur bateau de type « off-shore » hyper bruyant, auraient besoin d’un peu de savoir-vivre.
Non, mais ça va pas ? Êtes-vous conscient que les jeunes en ont rien à foutre de vos fontaines affreuses et de vos salles de théâtres ? Et que c’est bien tant mieux ainsi !
Toudgge, voici de quoi te faire, je l’espère, réfléchir sur ce que tu dois à la « vielle… » génération:
Un étudiant d’université se pensant assez génial assiste à un match de football avec ses chums.
Il essaie d’expliquer à son voisin de siège qui a un âge certain, pourquoi il est impossible aux vieux de comprendre la nouvelle génération.
«Vous avez grandi dans un monde différent que je qualifierais, aujourd’hui de primitif» dit l’étudiant, assez fort pour que les gens autour de lui l’entendent. «Les jeunes d’aujourd’hui ont grandi avec la télévision, les avions, les voyages dans l’espace, la marche sur la lune et nos vaisseaux spatiaux ont visité Mars». «Nous avons l’énergie nucléaire, l’électricité, les autos à l’hydrogène, et les ordinateurs ultras rapides, et..» Il prit une pause pour boire une longue gorgée de bière.
Profitant de l’arrêt de ce flot de déblatérations, le vieux dit: «Tu as parfaitement raison mon jeune ! Quand nous étions jeunes, nous n’avions pas toutes ces choses que tu as mentionnées… C’est pourquoi nous avons dû les inventer». «Maintenant… Mon ti-pit, toé pis ta gang, qu’allez-vous faire pour la prochaine génération?»
Sans rancune, d’un sexagénaire avancé…
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2 décembre 2008 à 18 h 27
à la campagne il y a autant de bruit qu’en ville il y a des criquet et des oiseaux donc faudrait fusiller les oiseaux parce qu’ils dérangent le matin!
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2 décembre 2008 à 18 h 37
Ceux qui disent accepter, meme apprecier, les nuisances sonores font probablement parti du groupe qui les produisent. La preuve en est flagrante sur cette page! Je vous rassure: il n’y a rien de mal a ca. Mais comme dans tout autre chose, si on ne place pas un seuil de tolerance il y aura toujours de l’abus, et des gens qui vont revendiquer leur droit d’abuser au lieu d’essayer de comprendre qu’ils derangent. Vous avez raison l’abus peut aussi se trouver dans l’intolerance. Voila pourquoi il faut trouver un equilibre, pour ne pas envoyer des gens en campagne ou commencer a donner des contraventions a ceux qui parlent au telephone (comme on fait avec les fumeurs).
Le choc des generations il existe certes. Oui les vieux sont intolerants… mais ce sont nos jeunes qui jouent de la musique au maximum sur leur telephone en plein bus, qui font leur epicerie avec leur femme au bout du fil, et qui chient dans les toilettes publiques en parlant a leur mere. Pourquoi former une bulle pour se proteger de ca? Il faudrait plutot peter la bulle des nos jeunes et leur montrer comment, des fois, ils peuvent avoir l’air con.
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2 décembre 2008 à 19 h 22
Je ne considère pas être un grand producteur de bruit; je fais attention au volume du système de son de ma voiture quand je roule dans des zones habitées, j’évite de parler au téléphone en public ou je le fais à bas volume. Je trouve toutefois qu’il est normale qu’une ville soit bruyante; une ville silencieuse, pour moi, c’est une ville morte! Le son, c’est le produit de l’activité, qu’on aime ou qu’on aime pas.
Je suis d’accord qu’il ne faut pas exagérer, et que parfois l’attitude de certains démontre un manque de respect. Par contre, il y a quand même une limite entre inciter à la bonne cohabitation et la régulation des potentielles sources de son!
En ce qui concerne l’argument de la campagne, c’est que c’est moi même un endroit ou j’aime aller si je veux sortir du brouhaha de la ville… Mais il faut noter que le son est remplacé par la « bonne odeur des champs ». Il y a des avantages et désavantages à chaque situation!
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2 décembre 2008 à 19 h 28
« Je trouve toutefois qu’il est normale qu’une ville soit bruyante; »
???
Disons on nous a habitué à croire que c’était normal !
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2 décembre 2008 à 19 h 28
Lol Radoteur j’aime ton commentaire, ca veut tout dire, pour les autres qui croient encore a se groupe, peut etre devrait-il rejoindre un groupe pour combattre leur égocentrisme flagrant !
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2 décembre 2008 à 19 h 36
Moi, je suis pour la mousse d’uréthane dans les « mufflers » bruyants. Très efficace…
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2 décembre 2008 à 20 h 13
Bien sûr, celles et ceux qui se promènent dans les rues ou dans les parcs leurs oreilles collées sur leur MP3 sont certainement très tolérantes à la pollution sonore.:))
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2 décembre 2008 à 20 h 14
Personnellement, il m’arrive de trouver les gens bruyant et dérangeant en bus où dans les rues. Cependant, la majorité du temps, c’est le contraire. Les gens qui parlent et la musique forte des voitures sont agréables à mes oreilles. Je trouve que ça amène une certaine vie.
J’ai remarqué que lorsque ces choses me tombent sur les nerfs, c’est généralement parce que j’ai eu moi-même une très mauvaise journée et je suis jaloux de l’énergie et de l’enthousiasme de certaines personnes.
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2 décembre 2008 à 20 h 15
vaut mieux prevenir que guerir. Quebec est encore une ville de grosseur moyenne et le bruit ne fera qu’augmenter.
A San Francisco des coalitions de familles font des pressions a la ville pour faire diminuer le nombre de decibels des camions de pompier. Ceux-ci brisent les oreilles des enfants des la naissance.
Je suis pour la diminution des bruits au centre-ville si l’on veut avoir un cadre de vie agreable et ainsi avoir le gout de vivre au centre-ville.
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2 décembre 2008 à 21 h 00
« Jean,
Habituellement, je suis plutôt d’accord avec toi mais là… j’ai l’impression que c’est le vieux grincheux qui ressort en toi!
Interdire les cellulaires pour les passagers des autobus parce qu’ils dérangent? Ridicule. C’est un espace public et comme tout espace public, on doit s’attendre à un minimum d’inconfort… et de liberté. Si tu n’es plus capable de supporter la joyeuse cacophonie d’une bande d’ado revenant d’un centre commercial, c’est le temps de t’équiper d’un lecteur Mp3, d’apprendre à te créer ta propre bulle ou de prendre ta voiture.
Tant qu’à moi, j’aime mieux ces autobus plein de gens colorés, d’ados bruyants, de gérants d’estrade, que ces autobus morts typiques du matin où les gens on une mine d’enterrement. Beaucoup plus divertissant! »
J’avoue, Simon, que ta remarque m’interpelle un peu… Pour ma défense, j’ai quand même laisser sous-entendre que oui, les « ados-cellulaires », ça m’énervait un peu, mais surtout, ce que je trouvais dérangeant, ce sont des adultes qui parlent tout fort dans leur « téléphone à poche », dans des lieux confinés et publics, comme hier!
C’est surtout ce dernier fléau que je voulais souligner… Merci pour ton commentaire, Simon, et ton dernier paragraphe est très à propos!
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2 décembre 2008 à 21 h 23
feuille le problème c’est que tout ce que vous énuméré dans votre dernier paragraphe c’est juste pas de vos affaires .. ça fait vraiment vielle mémère..
des bonshommes qui écoutent du country et de la musique quétaine dans leur pick up il y en a en masse et puis c’est de leur affaire au pire je l’entendeais 5 seconde leur musique plate le temps de les croiser et après je continuerais mon chemin! c’est quoi cette histoire de vouloir la tranquillité à tout pris en plein centre ville et en transport en commun?
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2 décembre 2008 à 21 h 35
« c’est quoi cette histoire de vouloir la tranquillité à tout pris en plein centre ville et en transport en commun? »
Et pourquoi ne pas simplement réfléchir sur des pistes de solutions sans tomber dans l’extrémisme et les procès de génération?
On peut faire le choix d’éviter les lieux qui nous dérangent (par exemple, les centres commerciaux avec leur musique de Noël qui démarre en octobre), en effet. Mais c’est pas évident, cette solution, pour ceux qui sont captifs du transport en commun (ce n’est pas mon cas) pour aller besogner et qui n’ont pas les moyens de s’acheter une voiture…
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2 décembre 2008 à 22 h 15
décidément, il y a beaucoup de bruit pour rien ici.
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2 décembre 2008 à 22 h 41
Commentaire très à propos, François. Mais c’est le prix à payer pour la liberté d’expression : émettre beaucoup de bruit, indépendamment de sa pertinence et de sa qualité. Et plus tu cries (ou écris) fort, plus tu es remarqué.
Par exemple, hier notre cher maire s’est permis de lancer à un conseiller municipal « Mon ostie, m’en t’a câlisser une dans le front… » Eh bien c’est ça qui a fait la manchette à TVA aujourd’hui…
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3 décembre 2008 à 00 h 31
Mon seul commentaire sera celui-ci : André, tu l’as vraiment envoyé valser ;-))) Chapeau !
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3 décembre 2008 à 07 h 56
» On peut faire le choix d’éviter les lieux qui nous dérangent (par exemple, les centres commerciaux avec leur musique de Noël qui démarre en octobre), en effet »
– Y a t il un moyen d’éviter les gens avec des commentaires égoncentriques et extremistes aussi ????
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3 décembre 2008 à 08 h 32
« décidément, il y a beaucoup de bruit pour rien ici. »
Mais encore ! ;-)
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3 décembre 2008 à 13 h 16
Il y a une distinction à faire selon moi entre le manque de savoir vivre de certaines personnes (des cas isolés qu’on ramène continuellement) dans les lieux publics, et la problématique du bruit dans les villes (note : je déteste le mot « problématique » qui est utilisé à tort par plein de gens comme un synonyme de « problème », mais là, c’est le bon mot…)
Un bruit excessif et surtout, passablement continu, peut apporter son lot de problèmes psychologique ou physique à ceux qui le subisse. Cela peut être assez instantané, mais peu aussi s’installer tranquillement avec les années. Plus particulièrement, on entend parler du manque de sommeil mais surtout du stress, lesquels contribuent, en présence de plusieurs autres facteurs qui ne sont pas tous connus, à divers troubles ou maladies « des temps modernes ». Je sais que ce que je viens de dire reste dans le vague, mais c’est ce que je me rappelle d’avoir lu ou vu dans des reportages. Il resterait à fouiller un peu pour trouver des exemples plus concrets.
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3 décembre 2008 à 16 h 30
En bref, notre belle société de plus en plus aseptisée voudrait bannir le bruit ambiant. Elle a déjà réussi à bannir la cigarette, maintenant le bruit, bientôt le parfum, les poignées de main (ça peut transmettre des microbes), les cellulaires (danger pour le cerveau), les vieux (certains résidents ont voulu empêcher des constructions de résidences), les sacs de plastique (qu’on nous a mis dans les mains sans qu’on nous le demande), les autos au centre-ville (ça pollue), les gaz à effet de serre (notre mode vie a été façonné par les modes de l’auto), et quoi encore ! Ça ne fait que commencer, tenez-vous bien pour la suite. Et puis quand tout le monde sera pareil, uniforme, inodore et sans saveur, on s’ennuiera du bon vieux temps où on pouvait encore vivre sans trop de restrictions (qui deviennent de plus en plus ridicules).
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3 décembre 2008 à 19 h 04
@Alain : il n’est pas question de bannir le bruit à ce que je sache… on pourrait simplement le ramener à des niveau d’il y a 50 ans par exemple, ce qui serait quand même beaucoup plus élevé que le « bruit de fond » qui prévalait il y a 100 ou 200 ans. On pourra alors peut-être vivre avec moins de restrictions justement, sans devoir fermer les fenêtres les soirs d’été, ni dormir continuellement avec des bouchons, ou encore sans que notre ouïe se dégrade prématurément pour les gens les plus exposés au bruit. J’imagine que c’est ça l’idée derrière tout ça : prendre conscience que le niveau de bruit augmente sans cesse et établir des critères plus généraux que les quelques cas précis qu’on traite (butte anti-bruit le long d’un autoroute par exemple), tout comme on le fait avec les taux de produits toxiques dans l’eau potable par exemple.
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3 décembre 2008 à 23 h 48
@manu
Petite précision dans mes propos. Comme toi, je n’aime pas les bruits excessifs, ceux qui dérangent volontairement leur environnement. Par exemple, les motos volontairement modifiées pour faire encore plus de bruit, tard la nuit. Non, j’en ai plutôt contre l’abondance de réglementation qui fait que notre société est de plus en plus réduite à vivre selon un modèle unique. À force de tout réglementer, on finira par vivre dans une société « contrôlée ». Pour régler cette question de bruit, j’aimerais bien que les policiers appliquent les règlements déjà existants, comme donner des contraventions aux gens qui produisent délibérément des bruits « extrêmes ».
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4 décembre 2008 à 00 h 45
Reste à attendre une pandémie sélective dans cette ville de morrons à deux nombrils.
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4 décembre 2008 à 08 h 46
« Non, j’en ai plutôt contre l’abondance de réglementation qui fait que notre société est de plus en plus réduite à vivre selon un modèle unique. À force de tout réglementer, on finira par vivre dans une société “contrôlée”. »
Éh ! vous tomber pile sur un sujets qui me touche, et oui ! on a de la difficulté a vivre tous simple, et à laisser vivre les autres sans contrôle…
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4 décembre 2008 à 13 h 00
@Alain : bonnes précisions, je suis bien d’accord. Faire respecter les lois et règlements qu’on a déjà ferait sûrement du bien. Un peu plus de « savoir vivre en société » de la part de chacun (et des plus bruyants en particulier) ferait aussi du bien.
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11 décembre 2008 à 22 h 39
Le meilleur des mondes – Aldous Huxley, un livre a lire !
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