Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


En parlant de statistiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 décembre 2008 9 commentaires

La Société canadienne d’hypothèques et de logement peut vous fournir beaucoup d’informations dont celles-ci:

Logements mis en chantier, achevés, et en construction à Québec pour la période de janvier à octobre 2007: 3022. en 2008 ? 2832. On peut découvrir cette information à la page 84 de ce rapport. 158 pages pleines de chiffres très révélateurs.

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Québec La cité.


9 commentaires

  1. Jp-Duval

    8 décembre 2008 à 15 h 28

    J,ai entendu au travail une autre statistique…mais je n’ai pas encore la référence.

    En 2008 200 maisons furent reprises par les banques pour faute de paiement.

    En 2007 le total s’élevait à une quinzaine seulement.

    Si c’est vrai voilà une donnée statistique inquiétante.

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  2. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    8 décembre 2008 à 16 h 18

    @Jp-Duval

    Cette information est la suivante:

    « Les préavis d’exercice de droit enregistrés sur des propriétés immobilières atteignent des
    sommets selon nos données compilées dans les 73 bureaux de la Publicité des Droits du Québec.
    Les statistiques de novembre 2007, janvier à mai, juillet, septembre, octobre & novembre 2008 ont
    dépassé les 700 « avis de 60 jours » par mois, une situation jamais vue dans les 35 périodes
    précédentes. Le mois de novembre 2008 se veut un record des 35 derniers mois avec 780 préavis. »

    Elle proviens de la firme GDL Crédit Ressource Inc.

    Qu’est-ce qu’un préavis?

    Le créancier qui entend exercer un droit hypothécaire, lorsque leur débiteur est en défaut, doit produire un préavis au bureau de la publicité des droits. Il ui est alors donné un délai de 60 jours pour remédier au défaut (ex: versements en retard) qui lui est reproché.

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  3. Sébastien Gauthier

    8 décembre 2008 à 16 h 23

    En plus, selon Stephen Jarislowsky, le plus éminent gestionnaire de portefeuille québécois (C’est notre Warren Buffet), le prix des maisons au Canada serait surévalué de 36.5%. Tout comme Buffet, Jarislowsky vise dans le mille plus souvent qu’autrement. Alors, si j’avais un conseil, vendez maintenant pendant qu’il est encore temps et attendez un peu avant d’acheter car le prix vont baisser et les taux d’intérêts aussi.

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  4. Gilles

    8 décembre 2008 à 18 h 34

    Peut-être qu’à certains endroits au Canada la valeur des maisons est surévaluée, mais historiquement à Québec la valeur des maisons n’a jamais vraiment reculée, mais seulement stagnée.

    De plus, à Québec, la valeur moyenne des maisons est beaucoup plus base qu’ailleur au Canada. Pourtant les coûts de construction se ressemblent, c’est la spéculation sur la valeur des terrains qui explique la différence. Lorsque l’économie va moins bien, il y a moins de spéculation sur les terrain car les inventaires augmentent. Comme le prix des maisons existantes à un rapport direct avec le prix des maisons neuves (les gens comparent les deux produits) la valeur des maisons existante baisse aussi…

    À Québec les valeurs sont plus basse qu’ailleur, mais le placement est beaucoup plus stable car il fluctue moins.

    De plus en plus d’étrangers investissent dans de gros complexes immobiliers résidentiels à Québec à cause de cette raison.

    Y a pas seulement du mauvais à Québec…..

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  5. Manu

    8 décembre 2008 à 22 h 20

    Et Québec ne compte à peine plus que 2% de la population canadienne, et peut-être un peu moins de 2% des logements étant donné le plus faible taux de propriétaires à Québec qu’ailleurs (à part Montréal et Toronto il me semble). Mais bon, disons 2%… c’est quand même pas beaucoup dans la balance, alors même si en moyenne au Canada ça baisse de 36,5%, je demeure convaincu que ce sera beaucoup plus faible que cela à Québec et beaucoup plus important ailleurs (notamment aux endroits où les prix on triplés en 10 ans.) Cela donnera quand même une moyenne de 36,5%. Reste que j’ai jamais entendu un Jarislowsky aussi pessimiste…

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  6. Manu

    8 décembre 2008 à 22 h 40

    Dans la suite de ce que je viens de dire, j’aimerais bien retrouver les statistiques sur les proportions de gens locataires/propriétaires des différentes pour appuyer ce que je vais dire. Pour l’instant, on peut quand même voir que dans les 10 premiers mois de 2008, la RMR de Québec a mis a chantier 11,1% de toutes les unités locatives du Canada (donc 4-5 fois plus que la proportion de la RMR de Québec au Canada).

    Ainsi, sans être expert, je me dis que s’il y a une plus grande proportion (4-5 fois plus) de
    locataires qu’ailleurs, il y a donc moins de propriétaires en donc moins de gens en situation de reprise d’hypothèque. D’ailleurs, cela me semble aussi vouloir dire que les gens à Québec (toujours la « RMR » de Québec) sont moins enclins à être propriétaire coûte que coûte que dans d’autres villes où presque tout le monde est propriétaire.

    Si quelqu’un a de quoi ajouter à ce sujet (ou pour me dire que je suis dans les patates), ça serait intéressant.

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  7. Manu

    8 décembre 2008 à 22 h 42

    bon encore moi… au début, je voulais dire 4-5 fois plus que la proportion de la POPULATION de la RMR de Québec vis-à-vis celle du Canada.

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  8. Thomas

    9 décembre 2008 à 11 h 48

    Tu peux trouver des statistiques sur le mode d’habitation:

    http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/famls_mengs_niv_vie/menage_famille/index.htm

    En 2006, environs 58% des ménages de la région de Québec étaient propriétaire contre 60% pour l’ensemble du Québec et 68% pour l’ensemble du Canada.

    Il est également intéressant d’y regarder la tendance historique, alors que le pourcentage de ménage propriétaire est relativement stable au Canada (passant de 66% à 69$ entre 1951 et 2001. L’augmentation a été beaucoup plus forte au Québec, étant donné qu’on partait de plus loin, passant de 49% en 1951 à 60% en 2001.

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  9. Manu

    9 décembre 2008 à 13 h 01

    Merci Thomas! L’écart n’est pas aussi important que je le croyais, mais il y en a un quand même.

    Par ailleurs, pour ajouter un autre facteur qui permettra à Québec d’éviter une chute drastique du prix des maisons, c’est le faible taux de chômage (une des meilleure ville au Canada) et la relative stabilité des emplois (fonction publique aidant, même si directement et indirectement ce n’est que 10% de la population, ou qqc du genre) qui freinera la progression du taux de chômage, contrairement à des villes plus manufacturières ou encore qui dépendaient d’un haut prix du pétrole par exemple.

    J’envisage donc encore un « atterissage en douceur » pour le prix des maisons à Québec… my two cents, comme d’habitude.

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