Source: Radio-Canada (Québec), 11 décembre 2008.
Le taux de logements inoccupés qui était déjà bas dans la Vieille Capitale a encore baissé cette année. Il est à peine de 0,6 %, ce qui représente 200 logements disponibles de moins que l’an dernier. (…)
La situation préoccupe les groupes d’aide aux locataires comme le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Bureau d’animation et information logement (BAIL). Les organismes estiment que la situation est d’autant plus dramatique pour les familles à faible revenu.
Le FRAPRU de même que le BAIL soulignent que le prix des loyers a augmenté de 26 % depuis 2000. Le loyer moyen d’un logement de deux chambres est de 653 $ par mois. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Logement social: Conservateurs et libéraux blâmés.
11 décembre 2008 à 22 h 03
Le rapport de la SCHL
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11 décembre 2008 à 23 h 27
c’est quoi qui produit cette rareté?
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12 décembre 2008 à 07 h 33
sûrement les méchants proprios capitalistes qui veulent juste faire de l’argent et voler les pauvres gens… Lisez le sarcasme ici… Les proprios me construisent plus parce qu’avec l’augmentation limitée par la Régie du logement, ils n’ont pas les moyens d’investir dans des logements neufs, qui coûtent très cher, et savent que ça ne sera pas rentable de construire. Également, s’ils ont des problèmes avec les locataires, ces derniers sont presque blindés….
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12 décembre 2008 à 08 h 19
Jocelyn, ca c’est l’explication en canne véhiculé par les médias.
En réalité, la pénurie des logements qui touche durement les
quartiers centraux, est causé par une hausse spectaculaire de la
demande pour les loyes bon marché ou pas trop cher. Pour quoi
cette hausse de la demande, tout simplement a cause de la situation économique général de Québec qui appauvrit une bonne partie de population de Québec depuis qq années. Nous n’avons qu’à constater la hausse de puis deux ans des demandes d’aide auprès des banques alimentaires de Québec (46% de plus). Plusieurs par trop ferré en économie et croyant de façon naive les politiciens, diront öui mais c’est presque le plein emploie a Québec¨. Oui c’est vrai, mais a quelle condition salariale? Au salaire minimun ou proche ce qui ne permet pas
trop de vivre de façon décente avouons-le. Par contre, pour un
certain segment de l’habitation, ce n’est pas la pénurie comme
le marché du condo a Charlesbourg. Tout les indicateurs pré-
voient d’ici un an une minie vente de feu dans ce secteur.
En ce qui concerne le marché de l’emploie, attendez-vous a une
vague de mise a pied à Québec et sa région. Je vous prédis
des mises a pieds spectucalaires pour un gros employeur du
centre-ville de Québec bientôt…mème pas un an. En ce qui
concerne la construction de logement pour les moins nantis,
c’est-a-dire les travailleurs travaillant pour un salaire de misère
(salaire minimun), le désengagement du gouvernement fédérale
n’a pas beaucoup aidé.
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12 décembre 2008 à 08 h 50
En somme, la pénurie de logement abordable est un très bon signe
de la situation économique d’une région. Tout comme au États-
Unis ou McDonald vient d’annoncer des profits records…ce qui,
sauf pour McDo, est une très mauvaise nouvelle économique.
Plus être plus précis, n’ayant plus les moyens de s’alimenter
normalement, les gens ce tournent vers le fast-food. Je précise
encore une fois pour les demeurés de ce forum, que les prix
demandé par les McDo américains, non aucune mesure avec ce qui
est demandé ici. Je dit cela avant qu’un membre de ce forum nous
disent ¨A $3.99 le big-mac avec frites, sont pas pauvre¨.
Au États c’est le prix logique, ici c’est de l’arnaque.
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12 décembre 2008 à 08 h 58
L’autre article du Soleil:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/200812/11/01-809622-les-logements-se-font-rares.php
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12 décembre 2008 à 10 h 02
Il y a des carences dans lae système. Jocelyn a touché un point, les édifices à logement sont de moins en moins eàrentables s’ils ne sont pas subventionnés.
Je vois des choses comme des BS qui ne payent pas leur logis et déménagent en catimini pour ne pas le payer. La tour de Pise de la régie des logements est un frein à la construction de nouvelles unités et ce n’est pas un « spin » médiatique.
Il y a un mal plus profond ou l’état providence a fait un peuple infantilisé qui attend que les autres les sortes de leur malheur. Ourtant il arrive des immigrés qui sont plus ma; en point qwue nos québécois et qui après quelques années nous dépassent. Le mot « responsabilité » semble absent du dictionnaire québécois. On préfère tout pousser à l’État…
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12 décembre 2008 à 10 h 34
« Il y a un mal plus profond ou l’état providence a fait un peuple infantilisé qui attend que les autres les sortes de leur malheur. Ourtant il arrive des immigrés qui sont plus ma; en point qwue nos québécois et qui après quelques années nous dépassent. Le mot “responsabilité” semble absent du dictionnaire québécois. On préfère tout pousser à l’État… »
Probable que ce seras la seul fois où je suis d’Acccord avec vous mais sur ce point vous avez en partie raison…
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12 décembre 2008 à 10 h 38
Fernand, la pensée de droite par excellence!! *soupir*
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12 décembre 2008 à 10 h 50
« Je vois des choses comme des BS qui ne payent pas leur logis et déménagent en catimini pour ne pas le payer. »
Fernand voila un exemple de pensé unique comme vous le dites si bien ;-)Une pensé partager par un bon nombre mais qui n’Est probable basé que sur une minorité de fait vécu. Et bien véhiculé par les médias par contre. Sans rancune ;-)
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12 décembre 2008 à 11 h 24
Rappel concernant notre PART de responsabilité collective (je dis bien notre part, en tant que citoyens, et payeurs de taxes privilégiés dont je fait partie comme travailleur) envers les plus vulnérables de notre société qui pour la plupart, n’ont pas choisi de vivre l’exclusion sociale et la misère:
https://www.quebecurbain.qc.ca/2007/12/07/les-visages-de-la-pauvrete-regarder-la-pauvrete-en-face
À explorer aussi, le portail du Collectif pour un Québec sans pauvreté: http://www.pauvrete.qc.ca
Par ailleurs, j’appuie entièrement la démarche de l’ADDS-Qm envers l’un de ces foutus « animateurs » sans culture qui sévissent sur nos ondes, notamment avant les Fêtes:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/200812/11/01-809708-plainte-contre-lanimateur-sylvain-bouchard.php
Et pour conclure, toujours en dénonçant cette foutue mentalité alimentée de préjugés qu’on doit faire la chasse aux pauvres plutôt que de réfléchir sur les CAUSES de la pauvreté (c’est moins fatiguant!), je savoure le résultat des dernières élections en regard de l’ADQ, une leçon bien méritée! Reste maintenant le grand ménage à faire du côté d’Ottawa…
Mon point de vue est maintenant clairement exprimé, que ça plaise ou non. Voilà!
Jean Cazes
Ex-militant actif, mais toujours sympathisant ou membre de différents groupes de droits sociaux de Québec et
rédacteur en chef du journal de rue La Quête en 2000-2001
Ma vision de la politique:
« Désormais un peu plus d’idéalistes, et surtout beaucoup moins d’opportunistes! »
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12 décembre 2008 à 17 h 16
C’est vrai que les loyers sont chers au centre-ville. C’est beaucoup moins cher d’être proprio
Je pense aussi que les gouvernements n’ont pas assez aidé les logements sociaux et ce depuis au moins 15 ans.
J’ai habité 3 ans en coop d’habitation avant d’acheter mon plex et plusieurs de nos locataires attendaient une place en HLM et nos logements avaient besoin de grandes rénovations (que nous avons pu effectuer en grande partie, sauf que ça restait des appartements « de pauvres »). La seule aide directe que nous ayons eu d’un palier de gouvernement est celle de la Ville…
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12 décembre 2008 à 18 h 16
Jocelyn et Fernand ont touchés de bons points. À Montréal, à cause du plafonnement des loyers, le nombre d’immeubles à logement qui sont devenus de véritables taudits à atteient des proportions épidémiques. En fait, les propriétaires voyant leur revenus plafonner par le plafonnement des loyers, négligent de faire l’entretien et les réparations de leurs édifices car cela les metteraient directement en situation déficitaire. Comment on se sort de ce cercle vicieux ? Je ne le sais pas.
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12 décembre 2008 à 18 h 33
Nombre de petits propriétaires honnêtes et de bonne foi des vieux quartiers centraux en arrachent beaucoup, et j’en connais! Le commentaire de Sébastien est tout à fait pertinent.
Le problème du vieillissement et de la détérioration du parc immobilier est complexe; je ne suis pas expert en matière de « solutions économiques » pour y remedier.
Bref, oublions ici les anecdotiques « locataires bougons sur le BS » qui font de façon récurrente la « une » des médias à sensation et alimentent les basses jobs grâcement rémunérées des Bouchard de ce monde…
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12 décembre 2008 à 18 h 57
Qu’il y est encore des imbéciles comme bouchard en 2008 qui
surf sur les plus pauvres pour moussé leurs cotes d’écoutes, je
peux comprendre…mais vraiment à la limite. Par contre qu’il y
est des gens sur ce forum qui s’appuient sur de telles propos pour
argumenter leurs discours, et bien là je suis sur le cul.
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12 décembre 2008 à 19 h 00
attention Fernand vous allez être taxé de méchant drete
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13 décembre 2008 à 15 h 04
Sébastien, ils me font pas pitié les proprios, combien de ceux-ci s’en sont mis plein les poches dans le boom de construction en construisant du cheap et en ne faisant pratiquement aucunes réparations (on parle de Montréal ici)? Maintenant tout ça arrive à la fin de leur durée de vie utile et les prix du mazout montent et montent, ce qui empire tout ça puisque la majorité des blocs sont relativement mal isolés. Pour moi ils sont pas mal artisans de leur malheur.
C’est évident qu’ils doivent s’endetter pour faire remonter la valeur de leur loyers. Quand tu laisses à la traine pendant des années, tu te ramasses avec l’équivalent d’une nouvelle hypothèque à payer pour ravoir ta valeur à neuf. Quand y faut refaire une bonne partie des équipements de la plomberie, refaire l’isolation, la toiture, les cuisines (pcq ils ont construit avec du MDF cheap qui a pourri), les fenêtres, etcetera, c’est ça qui arrive.
Je suis bien content que le taux d’augmentation soit régulé. Vous imaginez l’inflation que causerait d’enlever cette mesure?
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13 décembre 2008 à 17 h 10
Il y a effectivement qq propriétaires qui ont un peu délaissés
leurs maisons. Pour un locataire, le meilleur propriétaire est un
propriétaire résident. Généralement ceux-ci reste au premier
est les locataires plus haut. Par, il y a la raçe des encaisseurs de
chèque, ceux-ci qui font juste le minimum sur la bâtisse. Et
celle-ci ce dégrade, ce dégrade. Pour ce type de proprio, c’est
spéculateur de bas étage, disons je n’ai pas grand sentiments.
Disons que l’Association des propriétaires est souvent plus vite
a dénoncé les mauvais locataires que leurs propres membres
délinquants.
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14 décembre 2008 à 01 h 00
Dans tous les cas, je crois que la Régie du logement établit un bon équilibre dans la hausse des prix des loyers. On tient compte de particularités comme le type de chauffage, et on indique toujours que l’augmentation peut être supérieure s’il y a eu des améliorations locatives (remplacer de vieilles fenêtes par des plus isolantes par exxemple), le coût de celles-ci étant amorti sur plusieurs années.
Le problème est plutôt dans la création de nouveaux logements : le coût de construction de logements neufs fait en sortent qu’ils sont généralement plus chers que leurs équivalents plus anciens. Il ne sont donc pas compétitifs, et si on les laisse au même prix que les autres, ils ne sont alors plus rentables. Il semble d’ailleurs que le seul moyen d’avoir des logements rentables à un prix compétifs soit dans le segment « haut de gamme » du marché locatif. D’ailleurs, c’est en bonne partie ce qui se construit, et ceux-là sont disponibles, tandis que le taux d’inoccupation des loyers moins dispendieux frôle le 0% (d’où la moyenne de 0,6%)
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14 décembre 2008 à 01 h 02
scusez les fautes… il y a des soirs de même…
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