Source: Louis-Guy Lemieux, Le Soleil, 13 décembre 2008.
Sans cette maison et celui qui lui a donné son nom, le quartier Saint-Roch serait orphelin.
La maison Gilles-Kègle, située au 380, rue du Pont, à l’angle de Saint-François, est non pas le coeur, mais bien l’âme de ce quartier en reconstruction et en longue réhabilitation.
Gilles Kègle, un infirmier de la rue, a acquis, en 22 ans et dans son milieu, la stature d’une mère Teresa ou d’un abbé Pierre. Il est devenu une sorte de conscience sociale nationale.
Dans la rue du Pont, on croise des gens de partout venus là pour voir et photographier la maison où habite et travaille cet homme bon. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Fondation Gilles Kègle: Spectacle bénéfice….
13 décembre 2008 à 09 h 55
J’adnmire le désintéressement de ce bonhomme…
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13 décembre 2008 à 10 h 10
J’ai personnellement connu Gilles Kègle au début des années 90. Étant recherchiste pour l’émission Dossier Actualité, à TéléMag, il avait accepté mon invitation pour l’émission: je pense que c’était une première, pour lui! Une belle entrevue à la course… car ses « clients » l’attendait!
Depuis, je le croise régulièrement dans mon secteur.
J’admire profondément le dévouement de cet homme qui en sait bien plus sur la « misère cachée » que bien des politiciens qui disent n’importe quoi sur, ou plutôt contre les démunis…
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13 décembre 2008 à 10 h 26
J’aimerais avoir l’honneur de rencontrer ce grand Homme. Ça ne coure pas les rues des gens de coeur comme Lui, qui se donne sans compter. C’est une belle leçon d’humilité, de partage et du don de soi. Pour en arriver là, on se doit de vivre un abandon confiant.
Il est une source d’inspiration, de courage, de dévouement. Que de bonheur et de baume au coeur il sait apporter aux plus démunis de la société. Il se fait petit pour laisser grandir ceux qui l’entoure.
Je vous admire, Monsieur Kègle.
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13 décembre 2008 à 12 h 06
Pas sûr que ce soit l’âme du quartier non plus… Il faut pas charrier.
Cela dit, c’est très bien ce qu’il fait.
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13 décembre 2008 à 13 h 47
Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est l’âme du grand Saint-Roch. Mais pour tous ceux qui gravitent autour de ce coin ce rue (St-François – du Pont),je parles ici des abonnée du café rencontre centre-ville, du sous sol de l’église et même de la classe moyenne qui habite ce quadrilatère, Gilles est un personnage important.
Il est reconnu et salué, tjrs avec respect et simplicité.
J’irais même jusqu’à avancer que sa présence calme et tempère le comportement de plusieurs protagonistes souvent éméché.
Le trottoir à l’avant de la bâtisse elle même est un lieu de rencontre ou l’on peut, au passage, capter des brides de conversation colorées de la part des « résidents permanent » du quartier..
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13 décembre 2008 à 16 h 15
que dire de plus, que bravo à cet homme, il mérite tout notre respect :D
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13 décembre 2008 à 20 h 12
Je vous recommande le livre de Anne-Marie Mottet, Gilles Kègles, l’infirmier de la rue, Édition Boréal. C’est sa biographie. Depuis son enfance à Trois-Rivières jusqu’a aujourd’hui ainsi que plusieurs combats qu’il a menés.
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