Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pierre Langlois, auteur de Rouler sans pétrole: pour la sauvegarde de la planète

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 janvier 2009 14 commentaires

Source: Paul-Robert Raymond, Le Soleil, 3 janvier 2009.

(…) Cet ouvrage dresse un portrait de la situation actuelle quant au réchauffement climatique et à l’épuisement des ressources planétaires, dont le pétrole. Il en ressort, entre autres, qu’il reste 47 ans de réserve de pétrole, en incluant les sables bitumineux.

L’auteur essaie de faire réaliser l’urgence d’agir et de changer nos habitudes en matière de transport routier. «(Le transport routier) est un aspect où on peut agir rapidement, mais ce n’est pas le seul», commente-t-il. (…)

Les véhicules électriques occupent une place importante dans Rouler sans pétrole. Selon M. Langlois, l’avenir est plutôt à la voiture électrique hybride branchable (moteur électrique avec génératrice à essence ou autre combustible) qu’au véhicule tout électrique. (…)

Quant aux piles à combustible, Pierre Langlois souligne qu’il faut trois fois plus d’électricité pour produire de l’hydrogène que pour faire rouler une voiture entièrement électrique. (…)

Dans Rouler sans pétrole, l’auteur Pierre Langlois présente un concept de monorail à haute vitesse qu’on pourrait qualifier d’audacieux. Conçu par le physicien Pierre Couture – qui a inventé le moteur-roue moderne dans les années 80 et 90 chez Hydro-Québec -, ce mode de transport électrique pourrait transporter jusqu’à 60 passagers à une vitesse de 250 km/h. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Billet écotechno urbain et L’auto électrique: miracle technologique ou mirage écologique ?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.


14 commentaires

  1. Clément Laberge

    5 janvier 2009 à 22 h 43

    Je trouve dommage que l’illustration qui accompagnait la seconde partie de l’article dans la version imprimée du Soleil n’ait pas été reprise par Cyberpresse. Elle permet d’imaginer différemment un éventuel TGV Québec-Montréal.

    Je l’ai reprise ici (de façon un peu approximative, pardonnez-moi):

    http://remolino.qc.ca/2009/01/03/un-tgv-entre-quebec-et-montreal-vu-autrement/

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  2. Fernand

    6 janvier 2009 à 10 h 42

    Je salue les efforts pour remplacer le pétrole sans plus. Quand au réchauffement climatique, je ne suis pas encore alarmiste, ni proche de l’hytérie comme certains essayent de nous amener.

    Je crois à l’intelligence de l’homme, à l’innovation et à la recherche. Mais quand on applique des solutions sans les éprouver, on se voit confronté à un échec couteux. On peut se remémorer l’épisode de l’éthanol et actuellement de l’échec de la captation du méthane sur les sites d’enfouissement.

    L’homme n’est pas celui qui influence la planète mais est un grain de sable dans cet univers. Qui peut se vanter réguler les volcans qui crachent plus de GES que tous les humains de la terre en une seule irruption? Quel homme contrôlera les courants marins et d’air? Pourquoi y a t’il des gaz à effet de serre sur Vénus ? Pourtant il n’y a pas d’humain sur cette planète.

    À chaque fois qu’on illustre les CO2, on nous montre des cheminées d’usine. Or, ces cheminées rejettent de l’anhydrique sulfureux et occasionnent des pluies acides, pas du CO2, l’ennemi public numéro 1. Le CO2 est une composante infime de l’atmosphère et la nourriture de la verdure et des arbres. L’homme qui plantait des arbres a été imité à satiété et c’est le bon geste pour endiguer notre pollution humaine. Le recyclage n’est qu’un moyen pour étirer la viràe des sites d’enfouissement et l’incinérateur est un élément qui devient essentiel dans ce processus.

    Ce qu’on assiste c’est une course pour remplacer des énergies non renouvelables. Il y a beaucoup de théories mais aucune n’est assez importante pour tout remplacer, c’est illusoire d’y croire. Nous avons au moins un siècle pour trouver un remplacement car les réserves sont là…

    Pressez-vous lentement, S.V.P. !!!

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  3. Goldoche

    6 janvier 2009 à 19 h 15

    47 ans, je crois que c’est exagéré.

    De toute façon, à mesure que le pétrole se fera plus rare, le prix va monter ce qui va inciter les énergies alternatives.

    On ne verra pas la fin du pétrole, on verra plutôt la fin du pétrole à bon marché de notre vivant.

    Cela dit, ça vaut la peine d’investir maintenant dans les énergies alternatives.

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  4. Carol

    6 janvier 2009 à 21 h 17

    « Pressez-vous lentement, S.V.P. !!! »

    Au contraire c’Est quelques peu pressant de se mettre en action ! d’oser d’innover !

    J’ai comme « l’impression » d’entendre quelqu’un qui ne veut pas que ses limites soient repoussées? Est-ce que je me trompe ???

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  5. Erick

    7 janvier 2009 à 08 h 41

    @Goldoche

    Tout à fait d’accord. Le pétrole ne peut pas manquer totalement, car quand il deviendra trop couteux à extirper, on va s’arranger pour en utiliser le moins possible, et les sources les plus difficiles à exploiter resteront simplement inexploitées.

    On apprend aujourd’hui que le géant de l’aluminium Alcoa met du monde à la porte en grande quantité à la grandeur de la planète parce que le prix de l’aluminium sur le marché a tellement descendu que la plupart des alumineries ne sont plus rentables, sauf… au Québec à cause de notre hydro-électricité et des tarifs préférentiels qu’ils ont réussi à négocier avec Hydro-Q. On a là une belle preuve qu’il est payant d’investir dans le développement durable.

    @Carol

    « J’ai comme “l’impression” d’entendre quelqu’un qui ne veut pas que ses limites soient repoussées? »

    Il préfère attendre d’être au fond du cul-de-sac avant de faire demi-tour plutôt que de reculer tout de suite pour reprendre la bonne route immédiatement. C’est classique chez les gens de sa génération qui mourront probablement de viellesse avant de se rendre au fond du cul-de-sac. Mais pour les plus jeunes, la facture sera extrèment salées.

    Les vraies conséquences de nos gestes, je prévois qu’on va commencer à les subir sérieusement dans 20 ou 30 ans. On se sacre des changements climatiques parce qu’on a peur du « prix » du changement, mais attention tantôt, quand par exemple les provinces de l’ouest perderont 90% de leur récolte à cause d’un désastre relié aux changements climatiques, on le connaitra le vrai « prix » de l’inaction…

    Quand les choses vont se mettre à aller mal, les pays qui s’en sortiront les mieux seront ceux qui se seront réorganisés en conséquence avant que ca se produise. Les pays scandinaves ont déjà emboité le pas dès la 1ere crise pétrolière de 1970 et seront probablement les mieux placés pour faire face à la crise, au point où ils deviendront peut-être les premières puissances mondiales. Les Européens devraient s’en sortir pas trop mal.
    Les USA ultra dépendants du pétrole et de tout ce qui pollue et n’est pas renouvelable, finiront les derniers. Et nous Canadiens, on est plutôt partis pour finir les avant-derniers.

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  6. Carol

    7 janvier 2009 à 09 h 48

    « 47 ans, je crois que c’est exagéré. »

    Non je ne cois point ! D’ailleurs je trouve ce chiffre quelques peu optimiste, car ce que j’Avais lu en 2003 concernant les réserves étaient qu’en 2024 on aurait épuisé pal mal ce genre de ressource.

    Je sais qu’on découvre de nouvelle source de carburant fossile, mais avec la motorisation de plus en plus importante de pays comme la Chine et l’Inde (pour ne nommer que ceux-là, incluant même le nombre véhicule qui se rajoute dans notre parc de véhicule nord-américain) ne ferait point augmenter la durée de vie des réserves, mais plutôt que maintenir un statut-quo, ou bien donc de diminuer quelques-peu l’importance de ceux-ci !

    Je n’ai pas les chiffres, mais c’Est ce que j’en déduit en m’informant.

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  7. Carol

    7 janvier 2009 à 10 h 09

    « on le connaitra le vrai “prix” de l’inaction… »

    Le vrai prix de l’inaction (entre autre)est de toujours attendre que les gouverne-ments sorte des solutions, tandis que les meilleures solutions et les meilleures actions serait de soutenir toutes initiatives locales et régionales concernant toutes nouvelles technologies ainsi que d’autres modes de transports alternatifs et/ou mode de vie !

    Qu’on se regroupe (nous le pouvons) pour faire avancer les choses !

    Avec tous les techniques, savoir et science, si les gouverne-ments avait vrai-ment eu la volonté d’apporter le meilleur dans notre société (ce qui ne semble point être le cas) cela ferait longtemps que beaucoup de technologie et de façon de vivre en communauté seraient déjà implanter depuis belle lurette!

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  8. Goldoche

    7 janvier 2009 à 19 h 24

    Ok, tu proposes quoi Carol?
    Bannir l’automobile?
    Forcer les gens à rester dans des tours ultra-dense?

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  9. Carol

    7 janvier 2009 à 22 h 55

    « Bannir l’automobile?
    Forcer les gens à rester dans des tours ultra-dense? »

    Quand je parle de soutenir des initiatives locales ou régionales ; (cela pourrait être dans tous les domaines, je ne nomme que quelques uns qui me vient à l’esprit)

    -je pourrais parler de communauto, mais avec un concept plus élargi, incluant même des vélos et/ou véhicules électriques…

    -de regroupement de gens inventifs, pour travailler ensemble pour sortir un prototype de véhicule fonctionnant à l’Eau (groupes qui existent déjà en passant), ou toutes autres technologies alternatives

    -soutenir toutes recherches alternatives dont les fonds monétaires pourraient être gérés par des OSBL particuliers. (Donc moins de risque de dérapage et je peux parler par expérience)

    Permettre la production local d’énergie, plutôt d’Avoir tout un gros réseau de distribution (les technologie existent déjà ou en voie d’être prêt)

    Ou faire quelques choses de nouveau:

    -la mixité entre nature et habitation, par une certaine densité d’habitation sans en arriver avec des tours « ultradenses  » mais avec des ceintures végétales. Cela sans en être obligé a faire une heure de route pour aller dans la nature. Là on « pourrait » aider à régler les îlots de chaleurs, le niveau de pollution, pour certain type de rejet polluant.

    -On peut repenser notre façon de consommer avec des producteurs locaux (cela se fait déjà, mais on pourrait améliorer le concept en élargissant les produits offerts)

    Une pratique qui se fait dans le domaine du bois, qui est aberrant. Le bois coupé dans une région qui est amenée dans un moulin dans une autre région et envoyer dans un grand centre urbain, pour distribution et y être renvoyer dans ces mêmes régions locales pour y être revendu. Ça pourrait-tu être fait toutes dans la même région ??? me semble ! (si tu comprend mon idée)

    -De gérer de façon locale et régionale pour certaine chose.

    -De repenser notre façon de faire l’agriculture.

    -Et de toutes autres choses qui n’existent point, ou en état d’ébauche. C’est à nous d’oser innover en sortant des sentiers trop battus ! (cela prend une dose de courage d’oser)

    Bref… ce n’était qu’une ébauche de solutions !

    En finissant, comme disait Robert Monroe
    « La plus grande illusion de l’homme c’Est de croire qu’il a des limites » (non Fernand ce n’Est point une pensé magique )

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  10. Carol

    7 janvier 2009 à 22 h 58

    Et en passant je ne considère point détenir « la vérité » avec un grand V, mais plutôt un point de vue un peu différent de ce qu’on entend souvent !

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  11. Goldoche

    8 janvier 2009 à 08 h 09

    Un véhicule fonctionnant à l’eau?

    Je vois que tu n’as pas de formation scientifique. Il est possible de produire de l’hydrogène avec de l’eau. Mais la quantité d’énergie ainsi produite est la même qui sera générée lorsque l’on brûle l’hydrogène.

    En somme, on utilise de l’énergie électrique (électrolyse) pour la convertir en énergie chimique (H2 et O2 séparé). Ce n’est pas une source d’énergie, simplement un transfert. Si ça prend 1000 kJ d’énergie électrique pour séparer 10g d’hydrogène. Et bien, en brûlant ces 10g d’hydrogène on va obtenir 1000 kJ. Aussi bien avoir un véhicule électrique, mais la capacité des batteries n’est vraiment pas assez grande.

    Finalement, je trouve que tu proposes qu’on vive en autarcie.

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  12. Carol

    8 janvier 2009 à 12 h 39

    « Finalement, je trouve que tu proposes qu’on vive en autarcie »

    Faux ! mais c’Est ta perception… libre à toi !

    Pour ce qui est de l’hydrogène je suis d’accord que cela pourrait prendre beaucoup d’énergie, mais il y a aussi la possibilité d’utiliser les fréquences.

    C’Est-à-dire au lieu d’utiliser l’énergie de façon conventionnel pour produire de l’hydrogène, en trouvant la fréquence approprié on peut exciter les molécules d’eaux. Le niveau d’énergie requis est moins important, . (dans le cas de l’équipe que je parle c’Est du HHO qu’ils veulent produire)

    Je n’ai pas de formation scientifique, mais je sais que c’Est possible. Suffit de trouver la bonne combinaison.

    Peut-être ce n’est point la meilleur solutions, mais dans ce cas ce sont des gens comme toi et moi qui on un certain bagage technique et/ou scientifique qui ont décidé en groupe de faire avancer les choses, et ce sans prétention.

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  13. Goldoche

    9 janvier 2009 à 12 h 57

    Ehhh??

    Je pense que tu es fumes du bon, la quantité d’énergie dans les liens OH dans une molécule d’eau est connue et fixe. On ne peut pas changer les lois de la physique. On peut pas créer de l’énergie. Rien ne se perd rien ne se crée.

    D’un autre côté, un raisonnement irréaliste et non-scientifique ne m’étonne pas de la part des gens pour qui l’écologie est une religion.

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  14. Une écoenvironnementaliste

    8 février 2009 à 16 h 11

    Merci, de diffuser ce message. Je ne sais pas si vous réaliser combien il est important de renseigner le plus de monde possible sur la problématique que nous vivons.

    Le combat de M. Langlois est tellement grand, face aux puissants lobbies que représentent les pétrolières, que M. Langlois doit agir comme David contre Goliath. Ce n’est pas un lunatique mais un visionnaire qui s’appuie sur de véritables données scientifiques qui sont à notre portée mais qu’on nous cache parce que trop dérangeantes. Il croit en ce qu’il fait et reste profondément persuadé qu’ensemble on peut faire la différence.

    On essaie de mettre des tasses en porcelaine au lieu de tasses en carton dans une compagnie et c’est le déluge de protestations alors quand on nous propose d’utiliser le covoiturage, les transports en commun ou de prendre des voitures qui coûtent plus cher à l’achat parce que plus écologiques (Où est la rentabilité? Nous demande-t-on.

    Il faut nous rappeler que chaque petit geste compte et à des répercussions partout dans notre petite boule : penser au battement des ailes d’un papillon qui peut devenir un ouragan…

    Demandons-nous quel héritage nous allons laisser à nos jeunes, qui eux aussi ont droit de vivre dans un environnement sain et plaisant….

    Une écoenvironnementaliste qui appuie à 100% la cause.
     Devez-vous vraiment imprimer ce courriel? Pensons à l’environnement!

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