Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 12 janvier 2009.
Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) fera l’acquisition, cette année, de son premier autobus hybride au coût de 750 000 $, soit 50 % de plus que le prix d’un autobus standard fabriqué par NovaBus.
L’utilisation du nouveau véhicule, dont l’extérieur est semblable aux autobus actuels à plancher bas, devrait permettre des économies de carburant de 20 %, tout en réduisant l’émission de gaz polluants et de gaz à effet de serre.
«Cet autobus hybride circulera sur les parcours Métrobus 800, 801 ou 802. Il nous sera livré au cours des prochains mois. Nous en ferons l’essai pendant un certain temps pour voir s’il peut bien fonctionner dans les côtes que nous avons à Québec et les conditions hivernales», a affirmé le porte-parole du RTC, Claude Lévesque. (…)
La suite. À lire également: Ford lance un programme de véhicules électriques et hybrides sur quatre ans. Aussi, entre autres billets: Billet écotechno urbain.
13 janvier 2009 à 07 h 11
750 000$ et ils vont en faire « l’essai » pour voir si ça fonctionne?? Wow, de bons gestionnaires!!! Moi j’aurais demandé un démo à la compagnie pour le tester avant de dépenser 750 000$!
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13 janvier 2009 à 07 h 32
jocelyn: le rtc gère comme ça depuis ses tout début… ne soit pas supris.
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13 janvier 2009 à 08 h 13
Hum ! c’Est couteux comme achat, je ne crois pas que ce sont des batteries au Lithium… sinon les performance serait supérieur a ce qu’on dit dans l’article.
Et de comparer a une Prius n’Est point le bon exemple, car celle-ci a une autonomie limité de ±20 km en mode électrique.
Mais enfin c’Est un début !
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13 janvier 2009 à 08 h 53
Je sens déjà l’air plus pur.
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13 janvier 2009 à 09 h 09
Le bonus d’une technologie électrique est de pouvoir recharger la batterie en décélérant ou descendant les côtes et en évitant de faire tourner le moteur inutilement sur les lumières rouges. C’est pourquoi ils ne la mettent pas sur des parcours express car dans ce cas, le surpoids causé par les batteries n’arriverait probablement même pas à compenser les bénéfices de la récupération rhéostatique.
C’est le même principe pour un proprio de Prius, ça ne vaut rien pour un voyageur d’affaires qui est toujours sur l’autoroute, ni même pour mon auto personnelle que j’utilise très majoritairement sur la grande route, mais pour un taxi, c’est intéressant.
L’autre gain…. le silence. Ok 20km/h ca veut dire que le moteur diésel va partir dès que le bus va se déplacer, mais le simple fait qu’il soit silencieux lorsque stationné, c’est déjà un gros bonus.
Néanmoins, je demeure toujours un apôtre de l’électrification par fil, plus couteuse mais plus efficace et plus environnementale, car le problème de disposition des batteries usagées va devenir un problème aussi grave que l’utilisation du jus de fossile lui-même.
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13 janvier 2009 à 09 h 34
les dernière fois que j’ai pris l’autobus j’ai vue un bonhomme qui s’est pissé dessus et a pisser sur sa voisine, j’ai vue un jeune dégueuler son souper sur la banquette arrière et j’ai vue un jeune dans la 20e mais un peut déficient qui avais la main dans la poche droite et qui se pognait le pénis en regardant une fille … non merci plus jamais !
quoi-que en y pensant bien c’est tout un divertissement
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13 janvier 2009 à 10 h 13
« 750 000$ et ils vont en faire “l’essai” pour voir si ça fonctionne?? Wow, de bons gestionnaires!!! Moi j’aurais demandé un démo à la compagnie pour le tester avant de dépenser 750 000$! »
Tu devrais soumettre ta candidature Jocelyn.
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13 janvier 2009 à 10 h 43
D’abord, il faut préciser que si on achète le véhicule, c’est probablement pour le garder, sinon on aurait tout simplement demandé a NovaBus le démonstrateur que toute les sociétés de transport peuvent demander (comme le NovaBus LFS articulé)
Aussi, si on lit le texte, on peut y lire le nous en ferrons l’essai, est-ce pour signaler que le RTC va faire des « road-test » à l’interne avant d’utiliser le véhicule en service commercial.
Pour le choix des parcours, c’est bien mais il serait encore plus efficace sur des parcours tortue comme le 7.
Il faut préciser également que la Société de Transport de l’Outaouais est la première au Québec à avoir acheté des autobus hybrides, comme la STO fut la pionnière de la carte à puce plusieurs années avant les autres.
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13 janvier 2009 à 12 h 05
« Le bonus d’une technologie électrique est de pouvoir recharger la batterie en décélérant ou descendant les côtes… »
c’est surtout le cas pour les moteurs roues Couture.
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13 janvier 2009 à 12 h 54
« Pour le choix des parcours, c’est bien mais il serait encore plus efficace sur des parcours tortue comme le 7. »
J’y avais aussi pensé. C’est vrai que le 7 est probablement le parcours le plus tortue de l’univers. Par contre s’ils veulent bien tester leur joujou, ils ont fortement intérêt à l’utiliser le plus possible dans les côtes, et bondée de surcrois, sinon les résultats des tests des autres sociétés de transport suffisent amplement.
En fait c’est tous les parcours locaux et métrobus qui sont intéressants pour des hybrides. Y a que pour les express que ca vaut plus ou moins la peine, et même là, si un jour tous les autres parcours venaient à être assurés par des hybrides, les express pourraient suivre aussi. D’ailleurs les parcours express étant les seuls qu’il serait difficile d’électrifier par fils aériens, des hybrides y seraient bien utilisées, si le reste du réseau était électrifié. Ouf on est loin de la…
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13 janvier 2009 à 19 h 00
Merci de ta proposition Oralien, mais je gère déjà ma propre entreprise et quand je fais un investissement, c’est rarement pour « essayer » Mais bon, faut dire que je reçois pas de fonds publics moi, alors c’est moi qui doit se montrer trop prudent. Pardonnez-moi!
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13 janvier 2009 à 21 h 36
Le rtc s’est fait avoir plusieur fois en « essayant » des démos. Je pense que c’est une bonne idée d’en avoir un sous la main pour une période prolongée, question de voir si le machin rempli ses promesses. Il y a peu être des subventions spéciales pour la technologie hybride aussi.
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13 janvier 2009 à 23 h 40
J’imagine que dans le pire de cas, le véhicule aura des performances et un coût d’utilisation semblable à celui d’un véhicule normal. Ainsi, le coût « d’essai » se limite problablement au 250 000$ de différence avec le véhicule normal, soit le coût d’un demi autobus. Pas si pire sur l’ensemble du budget…
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14 janvier 2009 à 00 h 00
sur le 7 effectivement çà aurait été un bon banc d’essai, pas de côte pour le parcours Place d’Youville, arrêts fréquents et parcours « pépére »
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14 janvier 2009 à 03 h 12
Outre les performances sur la consommation du véhicule, cet engin a aussi l’avantage de partir silencieusement. Lorsqu’on entend démarer certains de nos autobus, on ne peut s’étonner que des riverains se plaignent du bruit.
Pour cette raison, l’emploi de ce nouvel autobus hybride serait intéressant, comme vous etes tant à le suggérer, sur le parcours 7. Le regroupement St-Jean-Batiste pourrait ainsi, en partie, être accomodé.
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14 janvier 2009 à 08 h 43
@Manu
Pour entretenir ce démo, le RTC a probablement besoin de quelques ajustements à la machinerie de son garage et quelques besoins de formation de sa main d’oeuvre, c’est probablement une partie du 250k de différence.
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