Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un débat sur la hauteur des édifices

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2009 8 commentaires

Le sujet n’est pas neuf. Je sais. Mais à l’aube de l’adoption d’une réglementation sur l’urbanisme, et d’une remise en question sur la consultation, cet article nous ramène à une réalité amplement commentée sur Québec Urbain.

« Un groupe de citoyens de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery tente de convaincre la Ville de Québec de ne pas augmenter la hauteur maximale des édifices commerciaux sur la Grande Allée.

La Ville de Québec songe en effet à porter de trois à six le nombre maximum d’étages permis pour les édifices commerciaux sis en bordure de la Grande Allée dans le secteur de l’ancienne ville de Sillery.

Cette nouvelle disposition se trouve dans le projet d’harmonisation des 11 règlements d’urbanisme hérités des anciennes villes fusionnées en 2002. La Ville de Québec poursuit ses consultations publiques avant l’adoption du règlement, en mars. » (…)

La suite

Source: Le Journal de Québec Régys Caron 12 janvier 2009

(Mise à jour ) Le journal Le Soleil publie également cet article en ce 14 janvier 2009

Voir aussi : Commercial, Message d'intérêt public, Québec La cité.


8 commentaires

  1. Louis

    13 janvier 2009 à 19 h 42

    Pas encore! :))

    Sérieusement, je ne comprends pas l’argumentaire de ces citoyens puisqu’il y a déjà des édifices de cinq ou six étages dans ce secteur (le siège social de la RAMQ par exemple, au coin de Grande Allée et Thornhill).

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  2. Nicolas Roberge

    13 janvier 2009 à 22 h 28

    On vit en ville, il va falloir que ces gens-là le réalisent. Les secteurs ruraux ne manquent pas dans la région qu’ils aient vivre ailleurs.

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  3. JP

    13 janvier 2009 à 23 h 06

    Je ne suis pas tellement sensible à leurs arguments non plus… C’est vraiment du « pas dans ma cour ».

    Mais je me pose une question: la densification proposée n’augmentera-t-elle pas la valeur des pieds carrés de terrain? Il me semble que si ces citoyens sont mis au courant qu’ils s’enrichissent en acceptant, ça devrait faire baisser l’opposition.

    D’un autre côté, est-ce vraiment ce que l’on veut, enrichir les citoyens de ce secteur?

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  4. Manu

    13 janvier 2009 à 23 h 30

    En temps normal, je me dis ce qui suit : habiter en « pleine ville », c’est accepter…
    … des édifices poussent et qui font de l’ombre quelues heures par jours.
    … des rues résidentielles qui s’amalgament au réseau artériel de la ville et servent au transit.
    … le bruit aux heures de pointes

    Or, dans le cas présent, je considère qu’on n’est pas vraiment en pleine ville. D’ailleurs, c’était quoi l’idée de développer un petit îlot de bureaux à cet endroit? Juste d’un point de vue de transport, c’est un très mauvais endroit : en automobile, c’est un des points de la haute-ville les moins accessibles par une autoroute, et en autobus, aucun circuit express ne permet de s’y rendre. Il faut faire des correspondance avec le métrobus (quand on n’a que le métrobus à prendre, ce n’est pas grave de laisser passer 2 ou 3 autobus pleins, mais quand ça nous mène en retard à notre express, c’est 30 ou 60 minutes qu’on vient de perdre).

    Bref, ce coin là est « un peu en ville » et il faut, pour les résidents, être prêts à en subir les désagréments. Toutefois, sans égard à l’opinion des résidents, il me semble que la ville aurait d’autres endroits que celui-là où privilégier le développement.

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  5. dave

    14 janvier 2009 à 08 h 05

    Cou donc, il est ou le centre-ville à Québec??? Je ne comprend
    pas. La ville est près a injecter des millions pour St-Rock pour
    son développement et sa survie et de l’autre accepte que le
    centre-ville ce déplace a Ste-Foy. Logiquement c’est à St-Rock
    qu’il devrait avoir le développement. Que la ville fasse son choix et
    cesse de jouer au schizophrène. Et d’Estimauville dans tout çà?
    Je ne pense pas qu’une ville puisse ce payer le luxe d’avoir 2/3
    centres-ville.

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  6. dave

    14 janvier 2009 à 08 h 09

    En passant mon Nicolas, ton commentaire n’est pas très brillant.
    Je suis convaincu que si c’est mèmes tours a bureaux poussaient
    dans ta cour, tu serais le premier a monté aux barricades. J’ai
    bien hâte que c’a t’arrive un jour pour que je puisse te répondre
    la même chose.

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  7. Max

    14 janvier 2009 à 10 h 47

    Je reviens de Paris et les bâtiments sont pour la très grande majorité entre 6 et 10 étages. Et c’est une des villes les plus visités au monde… et des plus chères également. Les gens se ruinent pour habiter dans les quartiers centraux. Je comprends pas pourquoi on devrait avec des secteurs de banlieue dans les quartiers centraux À quand la dé-banlieusation de Sillery-Sainte-Foy?

    Je dis quartier central mais c’est même pas vrai puisqu’aucun habitant de la Cité ne considère Ste-Foy comme étant autre chose qu’une banlieu avec un gros power centre. Il y a de la job pour les urbanistes dans ce coin là!

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  8. AlainQc

    14 janvier 2009 à 16 h 08

    Encore ce débat sur la hauteur des édifices ! Que de temps perdu à « discutailler » dans ce gros village ! Comme Max disait, les grandes villes et capitales du monde (Paris, Madrid, Londres, Berlin, Barcelone, etc.) ont des édifices en hauteur, pas toujours 40, mais au moins de 6 à 8. C’est ce qui contribue à créer une belle harmonie le long des grands boulevards. J’ai visité la plupart de ces villes et j’ai été ébloui par leur beauté, leur charme et leur milieu de vie. Ici, on veut tout éteindre, surtout les entrepreneurs qui sont pourtant soumis à des normes assez strictes avant de construire. Dans le Vieux-Québec, on ne construit pas n’importe quoi et n’importe comment. Mais ailleurs, dans les autres quartiers, on pourrait au moins s’entendre sur des questions comme la hauteur sans en faire un débat qui ne semble plus avoir de fin. Pour ceux qui ne peuvent pas supporter les inconvénients de vivre en ville, il y a toujours et encore la campagne. Je pense que même là, ils auraient quelque chose à dire, ah oui, les senteurs de purin. Enfin bref, ils ne seront bien nulle part.

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