Simon Carmichael
Le Soleil
Malgré la réticence de citoyens, le projet Le Kali ira de l’avant dans Saint-Sauveur. Le mouvement d’opposition n’a pas réussi à amasser assez de signatures pour justifier un référendum sur le projet.
Les opposants au projet immobilier ont réussi à obtenir l’ouverture d’un registre pour réclamer un référendum sur les dérogations de zonage demandées par Le Kali. Mais à peine 12 des 622 signatures nécessaires pour que la consultation citoyenne aie de l’avant ont été recueillies.
Le projet de 55 logements, qui accueillera un CPE d’une centaine de places et des locaux commerciaux, ira donc de l’avant. On prévoit que le bâtiment de cinq étages sera livré pour le printemps 2025.
Dès son annonce, Le Kali, promis sur le terrain du mythique restaurant de déjeuners Kalimera, a fait couler beaucoup d’encre, certains craignant qu’il propulse l’embourgeoisement du quartier Saint-Sauveur, déjà sous pression.
Le Comité des citoyennes et des citoyens du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) s’y opposait formellement. Une campagne de distribution de tracts contre le projet a même eu lieu. Mais après réflexion, devant le risque de voir un second projet «qui serait pire» et voyant l’appui sans équivoque des élus municipaux, le groupe a décidé de ne pas mener de bataille référendaire.
Au centre de ce redéveloppement, le restaurant Kalimera, connu et reconnu pour ses copieux déjeuners, trône toujours en maître sur un grand stationnement asphalté.
Le Groupe Medway, qui pilote Le Kali, se réjouit de voir le projet passer en mode réalisation. Il ne resterait que «des formalités» avant d’obtenir toutes les autorisations requises selon son vice-président au développement immobilier, Marc-Vincent Morel-Girard.
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