Stéphanie Martin
Journal de Québec
BRUGES | Comme à Bruges, en Belgique, Bruno Marchand veut plus de rues piétonnes dans le Vieux-Québec l’été prochain, avec l’idée de créer des quartiers où piétons et cyclistes se côtoient dans des lieux conviviaux. «La piétonnisation du Vieux-Québec, on s’en va vers ça.»
«Je tenais à ce qu’on vienne à Bruges parce que je voulais qu’on voie comment ils intègrent tout ça», explique-t-il, au terme d’une balade à vélo en compagnie du responsable de la mobilité, Bart Slabbinck.
La Ville belge a implanté un plan de mobilité qui fait une grande place aux vélos et aux cyclistes. En contrepartie, en son centre, les voitures sont moins présentes: interdites dans certaines rues, restreintes dans d’autres. Comme Québec, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
«Ville intégrée»
Le maire Marchand vise une «ville intégrée», qui fait de la place aux vélos et aux cyclistes et qui crée des lieux de rassemblement, une ville «qui se soucie des gens».
L’an dernier, la Ville a mis en place un projet-pilote dans certaines rues du Vieux-Québec qui sont devenues piétonnes et accessibles en voiture seulement aux résidents pendant une période déterminée. L’été prochain, il faut s’attendre à ce qu’il y en ait davantage. «On accélère.»
«Oui, la piétonnisation du Vieux-Québec, on s’en va vers ça. Évidemment, en permettant à des voitures d’y accéder. Il y a des rues qui sont essentielles pour accéder aux commerces, aux livraisons, aux hôtels. C’est pas du dogmatisme. C’est de créer un lieu intéressant où les gens veulent vivre.»
Projet à améliorer
La Ville continuera les consultations et le projet sera amélioré, promet le maire. Par exemple, des bollards pourraient remplacer les gardiens de sécurité postés aux entrées des rues piétonnes.
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