Intéressante entrevue dans le Soleil avec l’ancien directeur de la Ville de Québec, Serge Viau, sur sa vision du Vieux-Québec. L’arrondissement historique célèbre son 25e annivaire d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Voici des extraits intéressants :
«Quand on voit d’où on est parti, le chemin parcouru est immense», soutient Serge Viau, qui rappelle que le Vieux-Québec offrait un spectacle désolant de décrépitude, dans les années 50 et 60. Selon lui, avec la revitalisation, on a su éviter «l’enclos à touristes», comme d’autres villes du patrimoine mondial, qui sont loin d’offrir un milieu de vie adéquat à leurs résidants.
Car oui, il est toujours possible d’habiter «le Vieux», selon M. Viau, qui y réside depuis 13 ans. «C’est une légende urbaine de penser que les seuls propriétaires du Vieux-Québec sont de riches américains fantômes.»
Cependant, il reconnaît que la perte de certaines activités, com-me les écoles ou les organismes institutionnels, n’aide pas les citoyens à s’installer à demeure dans le secteur historique.
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Il reste aussi de grands projets à réaliser. L’expert cite notamment la restauration pressante de la Citadelle, un projet d’au moins 125 millions $, le Manège militaire («c’est long, huit ans, entre l’incendie et la reconstruction…») et l’aménagement autour du bassin Louise.
«Ça n’a aucun sens d’entourer le bassin Louise de stationnements», s’insurge M. Viau, qui regrette au passage l’abolition de la Société du Vieux-Port de Québec, en 1989.
via Josée Guimond du Soleil.
On souligne aussi la tenue des États généraux du Vieux-Québec qui se tiendront demain, le 27 jusqu’à vendredi, le 29, au Musée de la Civilisation. Ils sont oraganisés par le Comité de citoyens et l’Institut du Nouveau Monde.