Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arbres »

Combien d’arbres seront plantés dans les quartiers centraux cet été?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mai 2021 6 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Arrondissement où l’on dénombre le moins d’arbres dans la capitale, La Cité-Limoilou fait l’objet d’une attention particulière du service de la foresterie urbaine. Mais les spécialistes ne peuvent pas inventer des lieux de plantation à l’infini là où le pavage et les constructions occupent l’espace. Il y aura néanmoins des ajouts d’arbres cet été. Découvrez combien.
«En 2021, le calendrier de plantation prévoit que 790 arbres seront plantés dans l’arrondissement La Cité-Limoilou, soit 204 au printemps et 586 à l’automne», dénombre le chef d’équipe aux communications, David O’Brien. «La quantité est semblable à 2020 où 788 arbres ont été plantés au total dans cet arrondissement.»

«Le gros de l’exercice se fait à l’automne», observe-t-il.

+

UN SEUL POUR LE VIEUX-QUÉBEC ET LA COLLINE

Tous les quartiers centraux ne recevront pas une part égale. Loin de là. Sur le grand territoire couvert par le quartier du Cap-Blanc, le Vieux-Québec et la colline Parlementaire, un seul arbre sera ajouté. Ce sera 180 dans Montcalm.

Plantations projetées – Arrondissement de La Cité-Limoilou

Quartier Année 2021

Lairet 163
Maizerets 123
Montcalm 180
Saint-Jean-Baptiste 12
Saint-Roch 84
Saint-Sacrement 98
Saint-Sauveur 42
Vieux-Limoilou 112
Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline Parlementaire 1
Total général 2021 pour l’Arr. LCL 790

«Il est important de mentionner que plusieurs de ces quartiers centraux ont une capacité d’espace de plantation “libre” (sans déminéralisation) très faible», fait valoir David O’Brien. «L’ajout d’arbres dans ces quartiers passe donc par une série d’interventions et non par un simple ajout d’une plantation.»

Au centre-ville, il faut souvent enlever de l’asphalte, retirer des espaces de stationnement et rétrécir les rues. Il arrive même que l’on choisisse d’éliminer des bâtiments pour libérer le sol, expliquait au Soleil l’ingénieur forestier de la Ville Ghislain Breton dans un dossier sur l’état de santé de la forêt de Québec à lire ou relire ici. L’accroissement de la canopée requiert donc beaucoup de ressources pour de petites avancées.

Par exemple, dans Saint-Sauveur, un bout de la rue Bouffard a disparu l’automne dernier, au coin de la rue de l’Aqueduc. Un petit aménagement paysager est apparu en lieu et place; des arbres devraient y être installés ce printemps.

Le nombre d’arbres ajoutés dans un quartier varie également en fonction du nombre de frênes coupés l’année d’avant parce qu’ils étaient jugés trop infestés.

«Dans le cadre de sa lutte à l’agrile du frêne, la Ville a toujours comme objectif de remplacer l’ensemble des arbres qui sont abattus, lorsque possible», indique David O’Brien. «Comme le retrait de frênes est souvent concentré et localisé en fonction des niveaux d’infestation, les abattages réalisés l’année précédente peuvent aussi avoir un effet important sur les chiffres de plantation de l’année suivante.»

«Cela explique que, par exemple, pour le secteur Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline Parlementaire, il y a eu une vague de plantations en 2019, avec 269 réalisées, en quasi-totalité des remplacements de frêne abattus, et que pour 2021, l’espace de plantation public disponible étant totalement utilisé, une seule se fera.»

+

PEUT-ÊTRE PLUS QUE PRÉVU

«Les quantités [d’arbres plantés dans] certains quartiers pourraient cependant encore augmenter en 2021 en raison des ajouts budgétaires annoncés à l’automne», note David O’Brien. «En effet, 1000 arbres supplémentaires ont été ajoutés à la planification annuelle.»

Leurs emplacements futurs n’ont pas encore été identifiés, par contre. Mais ils seront distribués sur l’ensemble du territoire de la capitale et sont destinés à «des sites déjà disponibles», où il y a déjà de l’espace pour recevoir les végétaux.

M. O’Brien souligne, en outre, que les données transmises pour La Cité-Limoilou ne concernent que les travaux réalisés par la Ville elle-même. Des programmes d’aide permettent à différents organismes d’effectuer des plantations, dit-il. En plus, des citoyens recevront cette année 3000 arbres gratuitement à l’occasion des deux journées de distribution. La première a eu lieu le 8 mai. «Une deuxième aura lieu le samedi 11 septembre. Les citoyens peuvent trouver la liste des différents sites de distribution sur le site Web de la Ville au ville.quebec.qc.ca/plantation.»

+

OBJECTIF 15 % AU CENTRE-VILLE

L’espace étant limité dans les quartiers centraux, la Ville espère réussir à y atteindre une canopée de 15 %, ce qui signifie que le feuillage des arbres couvrirait 15 % d’une carte vue du ciel. En périphérie de la capitale, l’administration municipale vise plutôt 50 % de canopée.

Selon les données les plus récentes, la canopée est d’environ 17 % en moyenne dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou, mais de 10 % dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, 12 % dans Saint-Roch et de 13 % dans le Vieux-Limoilou ainsi que Saint-Sauveur.

Dans l’ensemble de la Ville, l’administration vise une canopée moyenne de 35 % d’ici 2025, soit 3 % de plus qu’en 2015. Un objectif qu’il sera très difficile à atteindre, voire impossible, notamment parce que l’agrile du frêne décime la forêt municipale.

Aussi parce que le tiers, peut-être la moitié, des arbres plantés par les villes comme Québec meurent avant d’atteindre leur 15e anniversaire.

La mairie a néanmoins accru ses efforts. «La Ville a annoncé l’automne dernier des investissements supplémentaires de 30 millions $ sur 7 ans afin de pouvoir atteindre un objectif de 100 000 arbres plantés d’ici 2027», rappelle David O’Brien.

Également, l’administration versera 2 millions sur 3 ans à l’Université Laval pour la création d’une Chaire de recherche sur l’arbre et son milieu. «Cette Chaire a pour mandat de développer des connaissances et concevoir de nouvelles méthodes et outils de conservation et d’intégration de l’arbre en milieu urbain.»

La Ville a finalement acheté la pépinière Moraldo, installée depuis plus de 60 ans à l’extrémité ouest du chemin Saint-Louis, pour 2,4 millions $. On y fera de l’expérimentation et de la vulgarisation.

L’article

Voir aussi : Arbres, Environnement.

830 frênes abattus à Marly dans la lutte contre l’agrile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2021 Commentaires fermés sur 830 frênes abattus à Marly dans la lutte contre l’agrile

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 1 mars 2021

Le paysage va changer. Où? Au boisé de Marly, un des derniers vestiges de la forêt qui couvrait jadis le quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy. Quelque 830 arbres y seront abattus d’ici l’automne. Une lectrice du Soleil inquiète nous a recommandé de regarder en direction de ce boisé entourant l’édifice de Revenu Québec de la rue de Marly. Des émondeurs sont au travail, nous a-t-elle écrit. Et leur tâche semble colossale, puisque de très nombreux arbres portent des marques de peinture orangée, signe qu’ils seront tronçonnés. L’amie du Soleil craint que le parc urbain soit irrémédiablement charcuté, craint que la faune en pâtisse.

Nous les avons cherchés pendant un bout de temps, les émondeurs. Et cherché pour qui ils travaillent.

la suite

Voir aussi : Arbres, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Environnement.

Tramway : le maire Labeaume sommé de protéger les arbres en Haute-Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 janvier 2021 Commentaires fermés sur Tramway : le maire Labeaume sommé de protéger les arbres en Haute-Ville

Olivier Lemieux
Radio-Canada

Des citoyens des secteurs Montcalm et Sainte-Sacrement somment le maire Régis Labeaume de s’engager formellement à protéger les arbres matures le long du tracé du tramway. Les résidents l’accusent de négocier la mouture finale du réseau structurant derrière des portes closes avec le gouvernement.

On fait ça pour notre ville, s’exclame Dorys Chabot, elle-même résidente du boulevard René-Lévesque dans Saint-Sacrement. On veut la garder belle longtemps.

Celle qui s’est fait connaître du grand public l’été dernier en lançant une pétition contre l’abattage des arbres de la Haute-Ville craint de voir le dossier scellé pour de bon, alors que les négociations entre l’administration Labeaume et le ministère des Transports du Québec doivent s’activer au début de l’année.

La suite

Voir aussi : Arbres, Environnement, Projet - Tramway.

Pluie de millions pour planter des arbres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 décembre 2020 14 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Peut-être l’avez-vous lu au cours des dernières semaines : la Ville accélèrera la cadence de plantation d’arbres pour engraisser la forêt urbaine, reboiser les quartiers centraux.
Comme le rapportait récemment le collègue Jean-François Néron, en sept ans, quelque 100 000 plants pourraient être repiqués. L’administration municipale répond ainsi aux doléances de résidents secoués par l’annonce de l’abattage de quelque 1701 arbres le long du trajet du futur tramway.

Au cours d’un long entretien virtuel avec Le Soleil, la conseillère municipale Suzanne Verreault, porteuse du dossier environnemental dans l’Équipe Labeaume, nous dit avoir été frappée par la réaction de ses concitoyens: «Le grand coup, ça été vraiment le trajet du tramway, lorsqu’on a parlé de la possibilité d’abattre 1701 arbres. […] On a senti que la population avait une très grande préoccupation.»

«On ne peut pas juste dire aux gens qu’on va couper 1701 arbres. Ça ne se fait plus, on n’est plus à cette époque.» Il faut expliquer et compenser.

Voilà pourquoi la Ville distribue ses dollars.

D’abord pour payer les 100 000 arbres à planter d’ici 2027 : «C’est 30 millions $ sur 7 ans qu’on va investir.»

Aussi, pour la création de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu à l’Université Laval : 2 millions $.

Puis, pour les propriétaires de la pépinière Moraldo, plantée depuis plus de 60 ans à l’extrémité ouest du chemin Saint-Louis. Ils toucheront 2,4 millions $ pour l’entreprise évaluée par la Ville à 770 000 $. On y fera de l’expérimentation et de la vulgarisation.

Pas de lien

Des débours qui n’ont rien à voir avec la difficulté éventuelle de respecter l’engagement pris dans la Vision de l’arbre 2015-2025, assure Mme Verreault. «Ce n’est pas parce qu’on craint ne pas atteindre notre objectif, […] ce n’est pas parce qu’on est convaincu qu’on va rater notre cible de 3%.»

Néanmoins, selon des documents officiels, la Ville fait face à des «défis importants» qui freinent l’atteinte de l’objectif «ambitieux» de passer de 32 % à 35% de couvert forestier dans le périmètre urbanisé de la capitale d’ici les 5 prochaines années. Voilà, entre autres, pourquoi on finance la chaire de recherche de l’Université Laval; on a besoin d’aide.

«Aujourd’hui, pour moi, c’est toujours possible d’atteindre ces cibles-là. […] Évidemment ça comporte de grands défis.»
À très très long terme

Aux côtés de Mme Verreault durant notre entretien virtuel, l’ingénieur forestier municipal Ghislain Breton ne s’accroche toutefois pas trop à l’engagement pris dans la Vision de l’arbre 2015-2025. Il regarde déjà bien plus loin quand il planifie l’évolution de forêt urbaine de Québec. «La foresterie, c’est du très très très long terme.»

Dix ans, dans la vie d’un arbre, c’est court.

Chef d’équipe – Développement et aménagement du territoire au Service de la planification, de l’aménagement et de l’environnement, Ghislain Breton compte plutôt en siècles. «Habituellement, les cycles forestiers se calculent sur une centaine d’années. La canopée que l’on voit aujourd’hui, ce sont les plantations des années 1930, des années 1950. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui ces arbres sont à maturité, sont à plein déploiement. […] Ce qu’on fait aujourd’hui, le résultat va se voir dans plusieurs années.»

Il est peu probable que la forêt urbaine de la capitale engraisse au cours des prochaines années, même du 3% promis dans la Vision de l’arbre 2015-2025. En fait, la canopée de Québec pourrait rétrécir.

«Dans le contexte actuel, avec l’agrile en particulier, je ne suis pas convaincu que cet objectif va être atteint. […] Ça va être extrêmement difficile», évalue le professeur Jean-Claude Ruel, de la faculté de foresterie de l’Université Laval et cotitulaire de la Chaire de recherche sur l’arbre urbain et son milieu créée grâce à un financement de 2 millions $ de la Ville. Il est un des rares spécialistes en foresterie urbaine.

«Même juste de maintenir la canopée» serait surprenant.

La volonté ne manque pas dans les officines de la Ville, observe-t-il. La nature est cependant parfois plus forte que l’humain.

À commencer par le «fléau» de l’agrile du frêne, cet insecte qui tuera pratiquement tous les arbres de l’espèce. «Il va y avoir des pertes importantes au niveau de la canopée», avertit-il. «L’impact de l’insecte se fait à vitesse grand V.»

Des frênes, à Québec, il y en a des dizaines de milliers. Autour de 200 000.

«La Ville arrête complètement les plantations de frênes, mais il y a des quartiers complets où le frêne est l’espèce dominante.» Ils vont mourir.

La Ville sait et tente d’étirer la vie des plus vigoureux le temps que de faire pousser d’autres arbres. «[C’est] pour ne pas vivre une grande déforestation urbaine d’un coup», explique l’élue Suzanne Verreault.

La suite

Voir aussi : Arbres, Environnement.

Les citoyens invités à proposer des rues à verdir dans les quartiers centraux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 novembre 2020 1 commentaire

Québec, le 18 novembre 2020 – D’ici les deux prochaines années, la Ville de Québec souhaite réaliser dix projets pilotes de verdissement et de déminéralisation de rues dans les quartiers Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch, Saint-Sauveur, Vanier et Vieux-Limoilou. Pour ce faire, elle invite les citoyens à soumettre leurs suggestions.

« À Québec, les îlots de chaleur urbains contribuent à l’augmentation des températures ressenties et prolongent les périodes de chaleur, ce qui peut entraîner d’importantes conséquences sur la santé de la population, a déclaré Mme Suzanne Verreault, membre du comité exécutif responsable de l’environnement et du développement durable. Les villes à travers le monde se mobilisent pour verdir leurs rues au profit de la qualité de vie des citoyens et de la biodiversité. Québec n’y fait pas exception. Cette réappropriation de l’espace urbain minéralisé rend les villes plus durables et résilientes face aux changements climatiques. »

« Ce projet s’inscrit en continuité avec la Vision de l’arbre 2015-2025 et avec l’approche des rues conviviales de la Ville de Québec qui vise à créer un réseau de transport valorisant les déplacements actifs, augmente le confort et le sentiment de sécurité des usagers, soutient le développement durable et favorise le vivre-ensemble, a ajouté Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Les espaces verts qui seront réalisés par le retrait de surfaces d’asphalte et de béton au profit de végétaux contribueront à l’amélioration de la qualité de l’air en plus de favoriser la mobilité active. »

Le communiqué

Voir aussi : Arbres, Environnement.

Tramway: 98 arbres condamnés sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2020 Commentaires fermés sur Tramway: 98 arbres condamnés sur René-Lévesque

* Illustrations: Ville de Québec

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Sur le boulevard René-Lévesque, ce sont 98 arbres qui sont condamnés à cause du tramway et 88 autres qui sont à risque d’être abattus.

On ne peut rien faire pour les sauver, a expliqué l’équipe de Marie-France Loiseau, directrice du service de la planification, puisqu’ils sont situés dans l’emprise du futur tramway.

La Ville de Québec promet un effort «majeur» de plantation d’arbres au montant de 2,6 millions $ pour le volet tramway seulement, avec l’ajout de 3400 arbres, soit trois arbres remplacés pour un arbre coupé.
Les spécialistes estiment qu’à long terme, grâce à un renouvellement de la plantation, on pourrait voir une canopée aussi imposante que celle qui se dessine tout le long de René-Lévesque, si on est minutieux dans le choix des essences à replanter, notamment en privilégiant des espèces à croissance rapide.

Les nouveaux arbres pourront être replantés sur les terrains privés ou dans un rayon de 10 minutes de marche du tracé du tramway.

Pour l’ensemble du tracé de 22 km, 651 arbres seront abattus et quelque 1000 autres seront à risque. On espère épargner ceux dont les racines seulement seront affectées par le passage du tramway, mais il faudra pour ce faire développer des méthodes innovantes.

D’autre part, la Ville intensifiera ses efforts de plantation sur tout son territoire. Elle injectera en plus 30,2 millions $ d’ici 2027 pour la plantation de 100 000 arbres. Avec une moyenne de 14 000 arbres par année, «on double les efforts de plantation», précise Ghislain Breton, du service de la planification.
On crée aussi un comité des partenaires qui permettra de discuter avec les citoyens et des «parties prenantes» et de les informer des actions à venir.

On va aussi revoir le système d’approvisionnement en établissant des partenariats avec les pépinières pour prévoir d’avance les quantités d’arbres nécessaires au plan de verdissement. La Ville va par ailleurs acheter le terrain du Centre jardin Moraldo à Sainte-Foy. On y créera un site d’expérimentation

L’article

Le communiqué de la Ville. Durant la conférence de presse, le Maire a précisé que le terrain du Centre jardin Moraldo est acheté au coût de 2,1 millions.

Voir aussi : Arbres, Projet - Tramway.

Appel à des projets de verdissement des ruelles de Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2020 Commentaires fermés sur Appel à des projets de verdissement des ruelles de Limoilou

Québec, le 8 septembre 2020 – La Ville de Québec a lancé un nouvel appel à projets de verdissement des ruelles du quartier Limoilou visant à contrer les îlots de chaleur et à favoriser la biodiversité urbaine.

« À la fois, cours arrière, terrains de jeux, lieux de passage et de rencontre, les ruelles font partie intégrante du paysage de Limoilou, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Grâce à l’appel à projets de verdissement, les résidants auront accès à une aide financière qui leur permettra non seulement d’embellir leur ruelle, mais aussi de planter des végétaux durables et diversifiés pour créer des îlots de fraîcheur. »

Réduire les îlots de chaleur

Selon des données compilées en 2015, les indices de canopée des quartiers de Lairet, Maizerets et du Vieux-Limoilou représentaient respectivement 18 %, 17 % et 13 %. À titre comparatif, les indices de canopée des quartiers Montcalm et Sillery se situaient à 22 % et 42 %.

« Les îlots de chaleur sont particulièrement présents dans les milieux urbains densément bâtis, comme c’est le cas à Limoilou, a ajouté Mme Suzanne Verreault, conseillère du district de Limoilou et membre du comité exécutif responsable de l’environnement et du développement durable. La température de l’air et de surface y est plus élevée que dans d’autres quartiers, ce qui contribue à la formation du smog en plus d’intensifier les périodes de chaleur accablante. La déminéralisation des sols et le verdissement comptent parmi les mesures d’atténuation à mettre de l’avant afin de veiller au bien-être des individus et de l’environnement. »

Des projets par et pour les citoyens

L’appel à projets de verdissement des ruelles de Limoilou vise à soutenir des initiatives de plantation de groupes de résidants ou d’organismes à but non lucratif. Pour être admissibles à une subvention, les projets doivent augmenter l’indice de canopée des ruelles, mettre en place des jardins de biodiversité et favoriser le bon voisinage. Les demandeurs devront d’ailleurs obtenir l’appui d’au moins 50 % + 1 des résidants riverains de la ruelle concernée, qu’ils soient propriétaires ou locataires.

Le soutien financier de la Ville de Québec peut atteindre jusqu’à 10 000 $ par projet et couvre jusqu’à 80 % du coût total des dépenses admissibles, comprenant les honoraires de main-d’œuvre spécialisée en horticulture et en aménagement paysager, l’achat de matériaux pour la réparation de nids-de-poule, l’achat ou la construction de bacs de plantation et de compostage et la plantation de végétaux (fleurs, graminées, vivaces, couvre-sols, arbres et arbustes).

La suite

La documentation

Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité-Limoilou.

Journée de distribution d’arbres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2020 Commentaires fermés sur Journée de distribution d’arbres

* Elle avait habituellement lieu en mai. La pandémie a fait en sorte qu’elle aura lieu en septembre cette année.

La Ville offre annuellement 2 000 arbres en cadeau aux citoyens. Cette année, la Journée de distribution d’arbres se tiendra le samedi 12 septembre prochain, entre 8 h 30 et 11 h. Un point de distribution est prévu dans chaque arrondissement :

BEAUPORT

Centre de plein-air de Beauport
95, rue de la Sérénité

CHARLESBOURG

Stationnement de l’Arpidrome
750, rue de la Sorbonne

LA CITÉ-LIMOILOU

Site d’ExpoCité – stationnement P6
Près de la place Jean-Béliveau

LA HAUTE-SAINT-CHARLES

Stationnement de l’aréna des Deux Glaces
1515, rue de l’Innovation

LES RIVIÈRES

Stationnement de l’aréna Duberger
3050, boulevard Central

SAINTE–FOY–SILLERY–CAP-ROUGE

Marché public de Sainte-Foy
920, avenue Roland-Beaudin

Choisissez parmi l’une de nos cinq essences et contribuez à verdir votre ville : amélanchier du Canada, érable rouge, févier Skyline, lilas de Preston Donal-Wyman arbustif, pommetier décoratif Prairie Fire ou encore vigne vierge Angelmannii.

La suite

* A noter que pour l’arrondissement La Cité-Limoilou, cette distribution avait toujours eu lieu au Parc Victoria. Il y a changement cette année. Avis aux habitué.e.s

Voir aussi : Arbres, Message d'intérêt public.

Tramway : 20 % des arbres situés le long du tracé du tramway sur le boulevard René-Lévesque seront abattus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2020 Commentaires fermés sur Tramway : 20 % des arbres situés le long du tracé du tramway sur le boulevard René-Lévesque seront abattus

Louis Gagné
Radio-Canada

La Ville de Québec prévoit abattre 20 % des arbres situés le long du tracé du tramway, sur le boulevard René-Lévesque, dans les quartiers Montcalm et Saint-Sacrement.

Le directeur du projet de réseau structurant de transport en commun, Daniel Genest, a fait cette révélation mardi soir, lors d’une séance du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur le tramway.

M. Genest a indiqué que la Ville de Québec s’était engagée à planter deux arbres pour chaque arbre qui aura été abattu. Il a mentionné que le plan est de conserver les arbres existants partout où cela allait être possible.

Il y a grand souci, dans l’insertion technique du tramway, et plus spécifiquement sur le boulevard René-Lévesque, de ne pas couper les arbres, a-t-il assuré.

Le responsable de la Vision de l’arbre à la Ville de Québec, François Trudel, a ajouté que la Ville souhaitait faire passer de 32 % à 35 % la canopée à l’intérieur du périmètre urbain.

Il a rappelé que la canopée est la superficie que les arbres prennent par rapport à leur projection au sol.

C’est Dorys Chabot, une citoyenne résidant sur le boulevard René-Lévesque, qui a interpellé les responsables du projet sur l’abattage d’arbres.

Elle dit avoir été incapable d’obtenir des précisions sur les 610 arbres que la Ville prévoit couper pour construire la ligne de tramway.

Contradiction?

Mme Chabot s’interroge sur les bienfaits du projet de tramway à la lumière des projections d’abattage d’arbres, d’autant que la phase de construction va entraîner d’importantes émissions de gaz à effet de serre.

Comment peut-on être pour l’environnement, pour le tramway et pour la coupe de ces 610 arbres-là?, a demandé la résidente du quartier Saint-Sacrement.

La suite

Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Environnement, Projet - Tramway.

Appel aux arbres dans Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2019 Commentaires fermés sur Appel aux arbres dans Saint-Sauveur

Marc Allard
Le Soleil

Dans le quartier Saint-Sauveur, les mauvaises herbes qui poussent dans les craques de trottoirs ont parfois l’air des seuls représentants de la nature.

Les rues typiques n’offrent pas de terrain avant, entre les maisons et les trottoirs.

«L’espace pour verdir est assez restreint», dit Guillaume Béliveau-Côté, du comité Verdir Saint-Sauveur.

La Ville de Québec a beau planter des arbres dans les espaces publics (voir encadré), le quartier «manque cruellement de verdure», estime le comité, qui veut pousser le verdissement du quartier plus loin.

Mais comment?

La semaine dernière, les 12 citoyens réunis au sein de Verdir Saint-Sauveur ont lancé un appel aux particuliers, aux commerces et aux institutions pour qu’ils accueillent eux-mêmes un ou plusieurs arbres sur leurs terrains.

Avec la Ville, «ce n’est pas nous qui avons le dernier mot. Alors qu’avec des propriétaires privés, on a peut-être plus de marge de manœuvre», souligne Pauline Bissardon, animatrice et coordonnatrice au Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS), qui soutient le comité Verdir dans ses démarches.

Institutions sollicitées

Depuis que le comité Verdir Saint-Sauveur a lancé son appel sur les réseaux sociaux, plus d’une trentaine de particuliers en une semaine se sont montrés intéressés à adopter un ou des arbres.

Le comité a aussi commencé à solliciter les institutions, notamment l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ), qui a plusieurs bâtiments dans le quartier, et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale.

Le comité pense aussi à des commerces comme l’épicerie l’Intermarché et le magasin Latullipe, qui pourraient réserver une place aux arbres dans leurs stationnements.

Le quartier Saint-Sauveur est un des plus arides à Québec. Vu du ciel, les arbres occupent à peine 13 % de l’espace au sol. Seuls Saint-Roch (12 %) et Saint-Jean-Baptiste (10 %) ont une plus faible canopée. La moyenne est de 32 % à Québec.

La suite

Voir aussi : Arbres, Arrondissement La Cité-Limoilou.