Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Architecture urbaine »

Terrain du patro Saint-Vincent-de-Paul : un ancrage unique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 mai 2017 2 commentaires

Philippe Barrette (Québec)
Le Soleil
Opinion du lecteur

(Québec) La Ville de Québec montre ces jours-ci un intérêt pour le terrain de l’ancien patro Saint-Vincent-de-Paul, acquis depuis longtemps par une entreprise hôtelière de la région et laissé à l’abandon depuis la démolition du bâtiment. Il ne fait pas de doute que ce terrain au seuil même du Vieux-Québec demeure un site important, quel que soit l’usage auquel on le destinera et l’approche patrimoniale et architecturale qu’on adoptera pour son développement. Mais il serait dommage que l’on procède à la revalorisation d’un tel site sans considérer l’espace plus large dans lequel il s’insère. (…) Dans ce quadrilatère (boulevard Charest, autoroute, côte d’Abraham et rue du Pont) on peut imaginer une série de bâtiments articulés de part et d’autre d’un passage piétonnier s’élevant en paliers reliant entre la basse et la haute-ville. Cet ensemble en forme d’amphithéâtre orienté au sud-ouest, adossé à l’autoroute et enjambant les voies routières de la basse ville pourrait comprendre des logements, des bureaux, des commerces et même un hôtel. Les espaces situés sous l’autoroute pourraient accueillir des fonctions complémentaires (stationnement, livraison et entreposage).

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Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou.

Église Saint-Coeur-de-Marie: le promoteur furieux contre l’administration Labeaume

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 6 commentaires

L’entrevue

Radio-Canada (Québec)

Le promoteur Louis Lessard, qui souhaite construire une tour à condos en démolissant l’église Saint-Cœur-de-Marie, fulmine contre la Ville de Québec qui propose de consulter la population sur l’avenir du bâtiment.

« Je pense qu’ils auraient dû me consulter s’ils veulent faire des concours sur mon bâtiment », lance d’emblée le promoteur encore sous le choc au sujet de l’annonce de mardi de la Ville de Québec. Il a appris le projet de la Ville à travers les médias.

Cette dernière a proposé de lancer un concours d’idées visant à sauver l’église de style byzantin du pic des démolisseurs.

On va où avec ça ? On bannit le passé, on oublie l’effort du promoteur, on oublie ce qu’on a dit au promoteur depuis sept ans ? C’est une joke!

Il explique avoir présenté à la Ville de Québec une dizaine de scénarios de développement, dont un qui proposait la sauvegarde du bâtiment. Or, la Ville avait refusé d’investir dans ce projet.

« Je ne comprends pas où l’administration Labeaume s’en va avec ça »

Louis Lessard rappelle qu’il a présenté son projet le 14 mars dernier lors d’une consultation publique portant sur des modifications au Programme particulier d’urbanisme (PPU).

« Je pense surtout qu’ils ont oublié qu’on a eu une consultation publique au mois de mars, très précise sur un projet très précis qui avait été commandé par la Ville de Québec en 2016. Il est ressorti très clairement la volonté des citoyens et des entreprises qui oeuvrent sur la Grande-Allée. La tour de condos de 140 portes, ils la veulent », soutient-il.

Le promoteur affirme avoir investi près de 4 millions de dollars dans le projet depuis qu’il est propriétaire du bâtiment. Il estime que l’administration Labeaume a tout simplement manqué de respect en ne le consultant pas avant l’annonce de mardi.

« Tu veux aider quelqu’un, tu prends le téléphone, tu l’appelles, tu t’assois avec, tu lui dis voici ce que je veux faire. Tu ne sors pas quelque chose en disant je veux t’aider on va faire un concours », déplore-t-il.

Pour M. Lessard, la Ville l’a tout simplement mis de côté dans la prise de décision qui le touche directement. Il dit même qu’il pourrait même intenter des recours juridiques si la Ville de Québec poursuit sur sa lancée.

« C’est certain que si tu pousses un gars en bas d’un ring, il ne se laissera pas faire »

Certains commerçants donnent leur appui au promoteur Louis Lessard et sont déçus de voir son projet retardé une fois de plus.

Le propriétaire du Café Sirrocco, Ianny Xénopoulos, avait pourtant l’impression que le projet d’immeuble d’habitation proposé par le promoteur était conforme aux demandes de la Ville.

« Espérons que c’est quelque chose qui va se régler pour le mieux, autant pour nous les commerçants, que pour M. Lessard et que pour l’ensemble des résidents du secteur », lance le restaurateur.

Au Bello Ristorante, Yannick Parent n’en revient pas de voir la Ville ralentir de la sorte le développement d’un site pourtant abandonné.

« On lui souhaite bonne chance et on est tous en arrière de lui pour que ça fonctionne. »

Le lien

Le billet de Québec Urbain qui traite de ce concours sorti de nulle part

PPU de la colline Parlementaire: consultation du 14 mars 2017

Le dernier billet sur Québec Urbain Les 9 travaux (illustrations des divers projets proposés par le promoteur)

Tous les billets écrits sur Québec Urbain quant à cette église depuis … 2009

Voir aussi : Architecture urbaine, Condo, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 Commentaires fermés sur Aux villes de trouver l’alternative aux référendums sur le zonage

Jean-Marc Salvet
Le Soleil

(Québec) La formule de rechange aux référendums municipaux viendra des villes et de l’organisme Vivre en ville.

Le gouvernement Couillard a constitué un groupe de travail autour d’eux pour l’aider à établir les «normes minimales de participation et de consultation des citoyens» qui remplaceront dans les municipalités québécoises les controversés référendums en matière de zonage et d’urbanisme.

Ce groupe de travail est formé des villes de Québec, de Montréal, de l’Union des municipalités du Québec, de la Fédération québécoise des municipalités – et de Vivre en ville, donc. Il devra remettre ses recommandations au ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, d’ici le 1er juillet.

«J’ai toujours dit que si on les éliminait, ces référendums, ce n’est pas parce qu’on veut moins de participation ou moins d’influence des citoyens sur les décisions. C’est qu’on veut avoir un meilleur modèle pour les faire participer et leur faire avoir de l’influence sur les décisions en amont», a fait valoir au Soleil Martin Coiteux.

«On a besoin de revoir nos mécanismes de consultation. Le référendum sur le zonage ne sert pas, généralement, l’intérêt général. J’ai la conviction qu’on est capable d’avoir au Québec un modèle exemplaire.»

Projet de loi étendu

Le ministre présentera par ailleurs sous peu des amendements au projet de loi 122 qui reconnaît les villes comme des gouvernements de proximité. L’un de ces amendements étendra formellement à l’ensemble des municipalités québécoises les dispositions qui prévoyaient déjà l’abolition des référendums en matière de zonage et d’urbanisme pour la capitale et la métropole.

Les obligations des villes et des municipalités en matière de consultation publique pourraient ne pas être exactement les mêmes en bout de course. Toutes ne feront pas nécessairement les choses de la même manière, mais elles s’inspireront toutes des mêmes grands principes, a expliqué le ministre Coiteux.

Le règlement sur les normes minimales de participation et de consultation des citoyens «sera basé directement sur les recommandations du groupe de travail». La formation de ce dernier sera officialisée sous peu.

Les référendums par lesquels des citoyens peuvent bloquer un projet immobilier sont «antidémocratiques», avait lancé le maire de Québec, Régis Labeaume, en commission parlementaire à la mi-février. À peu près tous les maires du Québec pensent comme lui.

Le lien

Référendums municipaux: les citoyens influenceront en amont, dit Coiteux * Lia Lévesque (Presse canadienne) Un extrait: «Ce n’est pas parce qu’on ne veut pas consulter les citoyens; ce n’est pas parce qu’on ne veut pas faire participer les citoyens. C’est exactement le contraire: on veut donner le pouvoir aux citoyens d’influencer en amont les décisions en matière d’aménagement et d’urbanisme. Et on veut laisser aux élus locaux le soin de faire les arbitrages ultimes qui correspondent à l’intérêt collectif», a-t-il justifié.

Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Église Saint-Coeur-de-Marie: lancement d’un concours

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mai 2017 2 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Dans sa Vision 2027, la municipalité a également annoncé le lancement d’un «concours d’idées en architecture pour la reconversion de l’église Saint-Cœur-de-Marie». «On ne veut pas juste faire des menaces (d’expropriation). On veut aussi dire qu’on peut aider à trouver des idées de recyclage», a soutenu Mme Lemieux. Le maire Labeaume a assuré «qu’on est très sincères dans notre besoin d’idées».

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Un concours d’idées pour décider du sort de l’église Saint-Coeur-de-Marie Radio-Canada. Un extrait: La Ville attend toujours que le projet de loi 122 soit adopté par le gouvernement Couillard, une législation qui lui donnera plus de pouvoirs pour l’exproprier. L’adoption du Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Colline parlementaire, d’ici l’été, facilitera aussi l’expropriation des propriétaires qui négligent les sites patrimoniaux.

Un billet précédent sur les 9 projets présenté à date

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Ouvrir le site du Parlement aux citoyens

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2017 1 commentaire

Photo: Marc Robitaille

Brigitte Trudel
Le Fil

Des étudiants en architecture proposent des pistes à l’Assemblée nationale pour valoriser la colline parlementaire comme espace public.

L’architecture de l’hôtel du Parlement et l’aménagement de la colline parlementaire servent-ils de façon idéale la démocratie qu’ils symbolisent? Sont-ils l’écho du travail de l’Assemblée nationale, qui est de représenter les citoyens? Voilà les interrogations à la base du projet d’étude et d’ateliers Res Publica, qui réunit l’École d’architecture de l’Université Laval, celle de l’Université Rome Sapienza et l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval. (…)

Une bonne part des travaux ont porté sur la pos sibilité d’exploiter la cour intérieure de l’hôtel du Parlement, méconnue non seulement du public, mais des parlementaires eux-mêmes «C’est un espace inutilisé, mais au grand potentiel constate Jean-François Allard. On pourrait le rendre accessible en lui donnant, par exemple, un rôle d’accueil ou des fonctions protocolaires; on pourrait aussi en faire un lieu public.»

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Mémoire au Président de l’Assemblée nationale du Québec * Merci à Monsieur Léonce Naud

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Coeur-de-Marie: les 9 travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2017 9 commentaires

Le promoteur immobilier Louis Lessard a proposé à Québec au cours des sept dernières années neuf versions de son projet et ce avec le concours de 5 architectes, pour le site de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Les voici. La dernière proposition dont faisait mention Québec Urbain dès le 2 mars 2017 sera-t-elle la dernière ? Rappelons que la Ville de Québec a manifesté son intention de modifier le Progamme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire afin de pouvoir au besoin acquérir de gré à gré ou exproprier l’église Saint-Coeur-de-Marie. Cet article du journal de Québec fait la synthèse des sept années.

* Illustrations: Courtoisie de Monsieur Louis Lessard

Rappel: La paroisse Saint-Cœur-de-Marie est érigée canoniquement le 3 mai 1918, par détachement des paroisses Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame de Québec. La pierre angulaire est bénite le 21 septembre 1919 et la première messe a lieu le 25 décembre 1920. Elle est fermée au culte en 1997. Elle est depuis la propriété d’intérêts privés. Sa démolition éventuelle est souvent soulevée dans les médias.

Éviter l’odieux de démolir l’église Saint-Coeur-de-Marie François Bourque (Le Soleil). 17 mars 2017. Un extrait: « L’administration Labeaume achète du temps lorsqu’elle parle d’exproprier l’ancienne église Saint-Coeur-de-Marie pour en assurer la conservation.
Elle évite ainsi que la démolition de l’église pour permettre une tour de condominiums devienne un enjeu de la prochaine élection. L’équipe du maire en aura déjà plein les bras avec le Phare sans y ajouter un autre projet à controverse. (…) Ce n’est pas un dossier facile. Que la Ville conserve ou démolisse, il y aura un prix lourd à payer. Dans le budget ou dans l’image publique. Peut-être la Ville préfère-t-elle attendre que l’église s’écroule toute seule pour ne pas avoir l’odieux d’en avoir autorisé la démolition. »

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

PPU de la colline Parlementaire: consultation du 14 mars 2017

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mars 2017 9 commentaires

Ce soir avait lieu, malgré la tempête de neige, la consultation relative aux modifications proposées par la Ville de Québec au Programme particulier d’urbanisme de la colline parlementaire.

L’auditorium Daniel Johnson de l’édifice Marie-Guyart était presque plein (plus de 300 personnes) malgré la température qui a pourtant fait annuler plusieurs évènements prévus en cette soirée du 14 mars 2017.

Après un long exposé (50 minutes) par les gens de la Ville de Québec sur les sujets faisant l’objet de cette consultation, il fut demandé aux représentants des Conseils de quartier de présenter leurs positions sur les modifications demandées au PPU.

De façon générale, il y eut approbation par ces dernier sauf quelques exceptions. Si le Conseil de quartier St-Jean-Baptiste est d’accord pour le désir de la Ville d’avoir le pouvoir d’exproprier ou acheter de gré à gré les Îlots Lépine et Saint-Vincent-de-Paul, on veut toutefois que la hauteur des édifices qui pourraient s’y construire soit limitée à 4 étages, soit 16 mètres.

De son côté, le Conseil de quartier du Vieux-Québec-Cap-Blanc-Colline Parlementaire s’est confusément prononcé contre les projets de la Fondation Jules Dallaire quant à la Maison Mère Mallet. Cette fondation demande des modifications au PPU afin de maintenir la vocation sociale de cet immeuble, sans aucune intention commerciale. L’assemblée n’a pas semblé comprendre le sens de leur intervention. Toujours quant au même Conseil, il a présenté une résolution quant aux Îlots Lépine et Saint-Vincent-de-Paul qu’ils voudraient voir inscrit dans une politique d’aménagement dont on doit deviner le sens mais qui doit apparaître dans le texte de leur résolution. Espérons qu’il sera publié …

Le Conseil de quartier Montcalm a été plutôt discret, n’ayant délégué aucune personne pour le représenter mais manifestant par écrit son accord aux sujets proposés dans cette consultation.

Lors des interventions du public, celui qui fut candidat à la chefferie de Démocratie Québec (François Marchand) fut le premier à intervenir pour déclarer qu’à son avis, la Ville de Québec n’avait pas besoin du tout de réclamer des pouvoirs afin d’acheter ou exproprier un édifice qu’on laisse tomber en ruines (Église Saint-Coeur-de-Marie, Maison Paquet, etc). Un jour nous saurons peut-être si cet avocat a juridiquement raison.

L’intervenant suivant fut le promoteur Louis Lessard quant au projet de condos relié à l’église Saint-Coeur-de-Marie. Rappelons que la Ville veut modifier le PPU afin de pouvoir acquérir de gré à gré ou exproprier un tel immeuble afin d’en faire un autre projet si besoin est. Monsieur Lessard a rappelé qu’en 7 ans, il a proposé 9 projets à la Ville de Québec avec le concours d’au moins 5 architectes et que cet endroit est fermé depuis 23 ans. Il a affirmé que le Ministère de la Culture ne voudrait plus de façadisme, qu’il a reçu 160 demandes très intéressées pour son projet de condos sur ce site, et que les commerçants de la Grande Allée appuient son projet, pétition à l’appui.

De façon générale, les citoyens et les citoyennes qui ont pris la parole se sont montrés en accord avec le projet du promoteur quant à l’église Saint-Coeur-de-Marie. A une question franche et directe d’un citoyen aux gens de la Ville, cette dernière a été incapable de manifester ses intentions quant à l’achat ou l’expropriation éventuelle de cette église. Car le problème est assez simple. Avec les pouvoirs qu’a maintenant la Ville de Québec, et la modification demandée au PPU, cette dernière pourra, à son gré, acquérir l’église ou exproprier son propriétaire. Or il semble qu’une somme de 10 millions soit nécessaire pour mettre en ordre le bâtiment. Qui le fera ?

En somme, une bonne assemblée démocratique qui devrait déterminer de façon définitive l’avenir de l’église Saint-Coeur-de-Marie lors de la décision finale du conseil de ville en avril prochain.

Commission Urbanisme. Église Saint-Coeur-de-Marie * La décision de la Commission en janvier 2016. A lire.

Toutes les informations disponibles sur le site de la Ville de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements.

Le Québec mûr pour une politique de l’architecture?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 mars 2017 Commentaires fermés sur Le Québec mûr pour une politique de l’architecture?

VAlérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) La première mouture du projet Le Phare en a fait rager plus d’un. Le nouveau pavillon du Musée national des beaux-arts a, à l’inverse, emballé des milliers de citoyens: l’architecture est partout et les gens s’y intéressent de plus en plus. Le temps est-il venu pour une politique nationale de l’architecture? La discussion entre les architectes et les citoyens, en tous cas, commence dès mardi à Québec. (…) À Québec, la soirée de mardi est déjà à guichets fermés avec 90 inscriptions, ce qui réjouit Mme Dion. «Ces rencontres seront basées sur les échanges, sur du positif. On va avoir des débats, mais pas des chicanes», ajoute-t-elle au bout du fil.

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Voir aussi : Architecture urbaine.

L’urbanisme québécois se porte mal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mars 2017 13 commentaires

Le Devoir
Luc-Normand Tellier
Professeur émérite, Département d’études urbaines et touristique

J’aurai consacré toute ma vie professionnelle à l’enseignement de l’urbanisme. J’aurai fondé le Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, il y a quarante ans, et conçu le tout premier baccalauréat en urbanisme de l’histoire du Québec. Je crois profondément à l’urbanisme, mais je me demande de plus en plus souvent si l’urbanisme québécois n’aurait pas fait fausse route.

Ce dernier a su se faire entendre et obtenir des législations qui ont permis à la profession de grandement se développer. L’urbanisme démocratique a pris racine. Des groupes de pression citoyenne se sont constitués et savent se faire entendre. Les référendums municipaux leur ont parfois servi de dernier recours. Les colloques et les publications se sont multipliés.

Cela dit, les interventions des uns et des autres sont généralement réactives et négatives. On s’oppose à tel ou tel projet. On monte au créneau. On crie au scandale face à des projets de démolition ou de construction. On dénonce certaines législations ou on en réclame de nouvelles.

De fait, notre société a accouché de deux types d’urbanistes : les « vocaux », qui critiquent sans cesse et déchirent leur chemise en public, et les « silencieux », qui engrangent les contrats et les promotions, qui font du fric et, parfois, se compromettent avec des promoteurs peu scrupuleux.

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Voir aussi : Architecture urbaine.

Participez à la conversation publique de Québec pour une politique nationale d’architecture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2017 Commentaires fermés sur Participez à la conversation publique de Québec pour une politique nationale d’architecture

Depuis trois ans, l’Ordre des architectes du Québec soutient activement l’adoption d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. Il s’agit de se doter d’une vision commune afin d’harmoniser les lois et règlements, en plus de s’assurer que les bâtiments qui nous entourent répondent durablement aux défis d’aujourd’hui et de demain, qu’il s’agisse des changements climatiques, du vieillissement de la population, de la cohésion des communautés ou de la préservation du patrimoine.

Venez nous faire part de vos préoccupations, de vos idées et de votre vision d’avenir de l’architecture québécoise lors de l’une des discussions animées sous la forme de conversations de café.

Le premier arrêt de la tournée aura lieu à Québec :

Mardi 14 mars de 18h30 à 21h30
Monastère des Augustines, salle du Noviciat
(77, rue des Remparts, Québec, QC, G1R 3R9)

Inscription * Gratuit

Le site web

Voir aussi : Architecture urbaine, Conférences / évènements.