Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Architecture urbaine »

L’histoire architecturale de Québec racontée par Pierre Thibault

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2019 3 commentaires

Radio-Canada
Aujourd’hui l’histoire

« Le plaisir de la déambulation à Québec, c’est moins les bâtiments que la présence de la nature », affirme l’architecte Pierre Thibault. Celui qui privilégie des constructions en symbiose avec les paysages propose une promenade architecturale dans la ville afin d’examiner comment la Vieille Capitale s’est transformée au fil du temps.

Le Vieux-Québec constitue le premier arrêt de Pierre Thibault. Si ce quartier est souvent associé à la colonisation française, il serait plus juste selon l’architecte de le rapprocher de la colonisation anglaise. Les principaux bâtiments ont en effet été construits au 19e siècle, à une époque où les échanges entre la ville portuaire et l’Empire britannique étaient nombreux. « Autour de 1850, il y avait jusqu’à 1500 navires [par année dans le port de Québec]. La Ville, qui avait alors 50 000 habitants, accueillait jusqu’à 25 000 marins par année », explique-t-il.

La reconstruction de la place Royale sous une esthétique française a été une erreur, selon lui, puisqu’elle renvoie « à une image idéalisée, donc romancée » du Vieux-Québec.

Le visage architectural bigarré de Québec

Le quartier industriel St-Roch a eu jusqu’à la fin des années 1960 une artère commerciale effervescente avec la rue Saint-Joseph. L’arrivée des centres commerciaux est toutefois venue mettre un terme à ce bouillonnement, et plusieurs bâtiments sont demeurés abandonnés pendant des années. Pierre Thibault, qui a lui-même occupé un bâtiment de Saint-Roch abandonné pendant 20 ans, vante l’éclectisme architectural du quartier, qui est le fruit des transformations économiques.

L’entrevue et la suite

Place Royale sur le site internet de la Ville de Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Québec La cité.

683 000 $ pour plus de places éphémères à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2019 9 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec poursuit l’expansion de ses places éphémères estivales. Au moins quatre nouveaux espaces publics colorés seront aménagés cet été et trois déjà existants seront requinqués.

Ce projet de quelque 683 000 $ permettra donc à la capitale de franchir la barre des 30 placettes populaires dispersées un peu partout sur le territoire, quoique la majorité se trouve dans les quartiers centraux. Et il y aura quelques nouveautés qui risquent d’attirer l’attention des citoyens.

À commencer par les trois campings flottants qui seront offerts au Centre de plein air de Beauport. Oui, sur des quais. Trois plateformes seront installées sur le lac du Délaissé.

(…)

Outre ces toutes nouvelles places éphémères, la Ville entend en améliorer trois déjà implantées au centre-ville.

À la Pointe-aux-Lièvres, la place éphémère qui a poussé l’été dernier sera plus verdoyante, plus étendue en favorisant un lien avec la rivière, munie de plus de jeux pour les petits…

La Marina Saint-Roch et sa piscine très achalandée connaîtront aussi une transformation. L’objectif : «Faire de la Marina Saint-Roch une oasis de fraîcheur dans le centre-ville.» Il y aura donc beaucoup plus de plantes. Et des installations créant des zones ombragées, du mobilier de détente, des balançoires, un espace propice au yoga…

Reste le pont Dorchester faisant le lien entre les quartiers Saint-Roch et Limoilou. Le concept «Pont d’Art’chester», et son exposition de grandes photographies, sera renouvelé. Du mobilier de détente permettra d’y faire une pause au-dessus de la rivière Saint-Charles. De la peinture au sol, un éclairage spécifique et de la verdure rendront le site plus accueillant.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Art urbain.

L’Ordre des architectes du Québec dévoile les projets finalistes de ses Prix d’excellence en architecture 2019

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 mars 2019 1 commentaire

MONTRÉAL, le 13 mars 2019 /CNW Telbec/ – L’Ordre des architectes du Québec dévoile les projets finalistes de ses Prix d’excellence en architecture. Sur les 104 dossiers soumis par les architectes, 45 se sont démarqués aux yeux du jury.

Ces 45 finalistes sont automatiquement en lice pour l’obtention du Prix du public. Le grand public est invité à voter pour son projet préféré du 12 au 31 mars. Le projet ayant récolté le plus de voix lors du vote en ligne sera dévoilé lors de la remise des prix, le vendredi 5 avril 2019, à la Société des arts technologiques, à Montréal.

Les projets finalistes

Voir aussi : Architecture urbaine.

Ville à échelle humaine et «vivre-ensemble»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2019 12 commentaires

Anne Guérette
Citoyenne engagée, architecte et ex-politicienne
Point de vue
Le Soleil

OPINION / Le pouvoir encore insoupçonné de l’aménagement du territoire sur le «vivre-ensemble».

Combien touchant de voir émerger tous les bons sentiments exprimés à la suite de l’atroce fusillade qui a tué six pères de famille de confession musulmane le 29 janvier 2017. Combien rassurant de voir émerger la solidarité et la mise en œuvre d’actions concrètes visant à soutenir, commémorer et indemniser la communauté musulmane de Québec qui vit un deuil immense et qui se mobilise pour faire naitre le positif de cette tragédie et nous guider vers un meilleur «vivre-ensemble». Mais concrètement, comment allons-nous collectivement poursuivre cette collaboration ouverte et constructive vers une communauté qui inspire en matière de «vivre-ensemble»?

Au-delà d’un cimetière ou d’une œuvre d’art, certes importants et hautement significatifs, quelle doit être la prochaine action à favoriser pour ce meilleur «vivre-ensemble» que nous réclamons? Quel est le prochain pas à initier par notre collectivité et par nos autorités politiques pour encadrer et soutenir les initiatives qui vont faire le poids pour un «vivre-ensemble» durable?

Mon point de vue

À mon point de vue, le prochain pas qui s’impose touche l’aménagement du territoire, ce pilier qui façonne notre environnement bâti, naturel ainsi que notre économie. Nous avons assez de ces «boites à humains» toujours plus haut, toujours plus gros qui semblent «fabriquées en série». Ce dont notre territoire a besoin pour plus de «vivre-ensemble», c’est la création de milieux de vie de qualité, à échelle humaine et accessibles pour les familles de toutes les classes sociales et de toutes les origines.

De nombreuses familles dans le monde se déplacent à la recherche de ce que nous, «Québécois de souche» tenons pour acquis, c’est-à-dire un environnement sécuritaire où on peut gagner dignement sa vie, avoir un toit pour abriter sa famille et être libre d’être soi. Parallèlement à cela, nous savons que le manque de main d’œuvre affecte de manière de plus en plus tangible notre développement, notre économie et notre compétitivité. Pour se positionner comme leader en matière de «vivre-ensemble» et mieux attirer, retenir, intégrer et développer le sentiment d’appartenance chez les nouveaux arrivants, il faut «rénover» les lois, les règlements et les façons de faire conventionnelles en matière d’aménagement du territoire. Les architectes, les urbanistes et les aménagistes le réclament d’ailleurs en vain depuis plusieurs campagnes électorales…

À la ville de Québec, plusieurs «morceaux de territoire» qui nous appartiennent collectivement sont disponibles pour exécuter ce prochain pas vers un meilleur «vivre-ensemble». L’îlot Saint-Louis-de-Gonzagues dans le Vieux-Québec qui appartient à notre gouvernement provincial et le grand terrain de la Défense nationale à Ste-Foy qui appartient à notre gouvernement fédéral représentent à mon point de vue, deux cibles de choix. J’interpelle aujourd’hui nos autorités politiques à se positionner au-dessus des intérêts particuliers et des conflits de territoire pour soutenir, sur ces deux terrains stratégiques, la réalisation de projets qui seront le reflet de notre volonté réelle de bâtir plus de «vivre ensemble», des milieux de vie accessibles où nos enfants pourront jouer dehors après l’école en toutes saisons et en toute sécurité, où les parents pourront aller au travail à proximité, en transport actifs ou publics et où les aménagements permettront aux aînés de vivre une vie saine et de participer à la vie de la communauté. Voilà ce que peut créer le pouvoir insoupçonné de l’aménagement du territoire, voilà comment nous pourrions prendre ensemble la route d’un «vivre-ensemble» toujours meilleur en soutenant la qualité de la vie et l’enrichissement durable de notre communauté!

Un peu de volonté politique et le tour sera joué!

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Voir aussi : Architecture urbaine, Nouvel urbanisme.

Université Laval : repenser le campus avec l’arrivée du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2019 2 commentaires

Radio-Canada

Des étudiants à la maîtrise en architecture proposent de profiter de l’arrivée du Réseau de transport structurant pour redynamiser la vie sur le campus de l’Université Laval.

En tout, une quinzaine d’étudiants ont été mandatés par l’Université pour repenser le campus puisque l’arrivée du tramway risque de changer le décor du secteur. Ils veulent rendre le campus plus urbain, plus attractif et plus vivant puisqu’il s’agit du seul endroit de la ville où le tramway et le trambus se rencontreront.

« C’est un morceau de territoire en plein milieu de la ville. L’arrivée du réseau de transport structurant est une opportunité d’intensifier les activités sur le campus et d’amener une mixité sur le campus », explique Érick Rivard, qui dirige l’atelier de design urbain du programme d’architecture à l’Université Laval.

L’initiative du département d’architecture s’appuie sur le projet de Réseau structurant de la Ville de Québec. Les étudiants sont convaincus qu’avec les nouvelles stations de tramway sur le campus, une nouvelle clientèle sera déjà favorable à expérimenter le secteur de manière différente.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Projet - Tramway.

Grands Prix du design : des projets se distinguent dans la région de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2019 Commentaires fermés sur Grands Prix du design : des projets se distinguent dans la région de Québec

Alexandra Perron
Le Soleil

Les lauréats des Grands Prix du design ont été dévoilés il y a 10 jours au Casino de Montréal. Des projets de la région de Québec et de l’Est de la province ont impressionné le jury par leur conception innovante, esthétique, écologique, voire ludique.

La nouvelle succursale de Centura, à Québec, s’est distinguée dans la catégorie salle d’exposition par sa classe, sa sobriété, sa robustesse. Le jury a été charmé par la cohérence du design, l’organisation de l’espace, les jeux de formes et la présentation éclairée des produits du commerce de détail de pierres naturelles et de carreaux de céramique. Cet «espace muséal» a été imaginé par CoArchitecture et Centura Design Marketing.

CoArchitecture a brillé une deuxième fois en recevant le prix surface pour le stationnement de Place Ste-Foy. Une structure de cinq étages qui a relevé le défi d’être esthétique et de se conformer aux nouvelles normes urbanistiques. Des modules pyramidaux en béton fibré ont été superposés à des parois d’aluminium colorées.

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Grands Prix du design

Voir aussi : Architecture urbaine.

Un portrait de l’architecte Pierre Thibault

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2018 Commentaires fermés sur Un portrait de l’architecte Pierre Thibault

Karine Gagnon
Journal de Québec

Enfant, Pierre Thibault avait remarqué à quel point les gens se transformaient selon les lieux au sein desquels ils évoluaient. Une fascination qui l’a guidé très tôt vers une carrière d’architecte qui lui vaut aujourd’hui une renommée internationale.

« On visitait souvent mes grands-parents et de la famille, et je me rendais compte que ces gens-là, que je connaissais, n’étaient pas les mêmes selon les lieux où ils étaient », se souvient l’architecte né à Montréal et établi à Québec depuis son plus jeune âge, lorsque son père médecin est venu y pratiquer.

Le visage illuminé de son grand-père lorsqu’il entrait dans son atelier aménagé dans sa grange, ou celui de ses oncles lorsqu’il les voyait à leurs chalets, dans la nature, a frappé son imaginaire. Il s’est mis à construire des cabanes dans des arbres, l’été, et des forts, l’hiver, de plus en plus sophistiqués et où il pouvait inviter ses amis.

« C’était des projets rassembleurs, nos lieux à nous, les enfants, et comme j’avais beaucoup de frères et sœurs, j’avais aussi beaucoup de monde pour m’aider », raconte l’aîné d’une famille de sept enfants.
Pierre Thibault s’est intéressé tout aussi jeune aux maisons du voisinage. Il s’organisait des expéditions en solitaire dans le quartier, à la sortie de l’école primaire, pour prendre le temps d’admirer les plus jolies résidences.

(…)

Ce n’est donc pas un hasard si l’une des signatures de ses projets consiste en une fenestration très abondante qui permet de profiter du paysage. Cette signature se retrouve aussi à son atelier, qui souffle ses 30 bougies cette année, et qui a déménagé rue St-Jean cette année, après sept ans sur la rue Saint-Joseph.

L’immeuble datant du début du 19e siècle logeait auparavant une boulangerie, et était doté d’un cachet dont l’architecte a évidemment su tirer profit. L’endroit ferait l’envie de bien des travailleurs.

(…)

Marcher avec son enfant permet aussi de vivre de beaux moments. « Tu ne dis pas les mêmes choses que si tu es au volant, stressé. » Bien que cette option de marcher pour se rendre au travail ou à l’école soit plus accessible aux résidents du centre-ville, à Québec, c’est une possibilité qui devra être offerte aussi aux gens des banlieues, espère-t-il.

Le tramway représentera aussi une belle avancée pour Québec, estime M. Thibault, qui siégeait au premier comité de mobilité durable en 2007, lequel avait recommandé ce système de transport pour Québec. Même si plusieurs l’oublient, la Ville avait d’ailleurs fait du tramway la pièce maîtresse de son plan déposé en 2011.

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Voir aussi : Architecture urbaine.

The 31 Ugliest Skyscrapers in the World

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er décembre 2018 5 commentaires

Architectural Digest

Designing anything, let alone a massive building, is not a simple task. It requires pragmatic decision-making coupled with bold creativity. As with any form of art, the designer ultimately strives to make something striking and original. Sometimes this effort pays off in the form of a lasting structure—a work that transcends time and place. While other times, well, not so much. Of course, it’s not always the architect’s fault. In some instances, like Tour Montparnasse in Paris, the designers are a bit unlucky. Had they erected their work in any other location other than the City of Light, maybe it wouldn’t stick out like a sore thumb. But, alas, architecture, like all creative endeavors, is a cruel venture. As such, AD rounds up the 31 ugliest skyscrapers from around the world, ones that began with high intentions but eventually didn’t quite meet the mark.

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Voir aussi : Architecture urbaine, S'inspirer d'ailleurs.

Le Phare Londonien

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2018 9 commentaires

The Tulip – a 305.3-metre tall tower topped with a viewpoint and rotating gondolas designed by Foster + Partners – is planned to be built alongside the Gherkin in London.

Foster + Partners has submitted its design for the tower, which would become the tallest structure in the City of London, for planning permission.

If approved, the tower could begin construction in 2020, with an opening date planned for 2025.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Projet - Le Phare de Québec, S'inspirer d'ailleurs.