Suite à l’échec du projet Cité Moncel, l’immense terrain a été racheté par différents promoteurs. Les résidents de la rue Francheville qui existait bien avant la démolition de l’usine de Ciment St-Laurent ont peur de perdre leur vue sur le fleuve. La nouvelle rue du Sous-Bois a une élévation similaire à cette dernière. Plusieurs nouvelles maisons et jumelés de 2 étages ont vu le jour depuis quelques mois. La rue est bâtie à environ 50 %. Le promoteur veut modifier le règlement pour autoriser la construction de 6 étages pour les lots restants.
Inquiets de perdre leur vue sur le fleuve en raison de la demande de modification au zonage d’un promoteur immobilier qui veut rentabiliser ses investissements sur l’ancien site de la briqueterie, entre le boulevard Sainte-Anne et l’avenue du Sous-Bois, une trentaine de résidents du secteur Francheville, en haut de la falaise, sont venus défendre leurs droits lors de la consultation publique sur le sujet qui a précédé, hier soir, la séance du conseil d’arrondissement de Beauport.
QUÉBEC, le 25 août 2010 /CNW Telbec/ – Le ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs, M. Pierre Arcand, et le ministre des
Transports et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M.
Sam Hamad, ont annoncé aujourd’hui un investissement total de 15 M$ pour la
revitalisation de terrains situés sur le territoire de la Ville de Québec. Une
première enveloppe de 5 M$ est consacrée à la restauration de 25 terrains
contaminés. Une somme additionnelle de 10 M$ permettra de réhabiliter deux
autres terrains, à la Pointe-aux-Lièvres et à d’Estimauville.
Le montant est versé à la Ville de Québec dans le cadre du programme
ClimatSol. «Ce programme vise à améliorer le cadre de vie des citoyennes et
des citoyens des municipalités du Québec en améliorant la qualité de
l’environnement, en stimulant l’activité économique, en augmentant les revenus
des municipalités et en favorisant la création d’emplois», a expliqué le
ministre Arcand. Il s’est également réjoui de faire sa première annonce
publique en tant que ministre du Développement durable, de l’Environnement et
des Parcs dans la Capitale-Nationale.
Un autre motel du boulevard Sainte-Anne à Beauport tombera au pic des démolisseurs prochainement. Après le Motel Chevalier, c’est au tour du Motel White House. De grandes affiches ont été installées sur le terrain pour y annoncer un projet de condos nommé Condo Concept.
Les promoteurs immobiliers semblent s’intéresser de plus en plus au secteur du boulevard Sainte-Anne. Ce sont des terrains proches du fleuve, mais l’autoroute Dufferin, construite dans les années 70 et 80, y empêche l’accès. C’est d’ailleurs le détournement du trafic routier du boulevard Sainte-Anne vers cette autoroute qui a fait mal à cette artère commerciale.
Certains commerces ont choisi la voie de la rénovation et se sont actualisés au goût du jour, alors que d’autres propriétaires semblent avoir jeté la serviette.
Québec — Les projets d’écoquartiers de Québec ont beau en être à leurs premiers balbutiements, la Ville reçoit déjà des appels de gens qui veulent y réserver leur place.
«Il y a déjà des gens qui téléphonent à la division de l’aménagement du territoire. Ils demandent d’être inscrits sur une liste d’attente, révèle Marie-Christine Magnan, du Service des communications. On ne parle pas de 300 personnes, mais il y en a assez pour que ce soit digne de mention. Pour nous, c’est intéressant.»
Vue aérienne de la Chute Montmorency, de la maison Kent et du Cotton Mills
Un lecteur du blogue nous a fait part de l’existence d’un funiculaire au pied des Chutes Montmorency pour se rendre à la maison Kent (Manoir). Il a trouvé un billet très détaillé et recherché qui a été publié sur un blogue français dédié aux funiculaires à travers le monde. L’auteur avait en sa possession une carte postale couleur ayant le titre : Incline Railway at Montmorency Falls. Il a donc fait des recherches sur le web et grâce à la magie de l’internet il a pu rédiger un texte avec beaucoup de précision en y ajoutant des photos d’époque.
Il nous fait découvrir que le chemin de fer entre Québec et Saint-Anne-de-Beaupré avait une dérivation en « Y » qui se rendait au pied de la chute. Une station de train permettait alors aux passager d’emprunter le funiculaire pour se rendre plus haut à la maison Kent et sur la promenade le long de la falaise pour se rendre au sommet de la chute.
Le billet nous fait découvrir qu’il avait beaucoup de bâtiments et d’infrastructure au pied la chute il y a 100 ans dans la photo du Museé McCord. Le funiculaire aurait été en place entre 1901 et 1953.
(Québec) Dans l’arrondissement Beauport, sur les terrains de l’ancienne cimenterie Saint-Laurent surplombant le fleuve Saint-Laurent, l’île d’Orléans et la ville de Québec, le projet immobilier Cité Moncel n’a jamais vraiment réussi à décoller. À peine quelques unités d’habitation ont levé de terre. (…) La Cité Moncel n’existe plus. Le Groupe Moncel fait face aujourd’hui à la faillite. (…) Aujourd’hui, les promoteurs des Habitations sur le fleuve projettent de construire 636 unités d’habitation, sans compter celles qui ont déjà levé de terre et qui sont présentement habitées
(…) Le 20 juillet dernier, un inspecteur de la Ville a demandé au propriétaire du Casse-croûte du Kent de retirer certaines affiches de polypropylène ondulé : de gros cornets de crème glacée, une affiche de Pepsi et une autre vantant une marque de smoke meat.
Source: Luc Fournier, Québec Hebdo, le 26 juillet 2010
Le développement résidentiel au nord de Beauport, aux abords de la rue Seigneuriale, pourrait se poursuivre advenant l’agrandissement du périmètre urbain de 150 mètres vers le nord, comme la Ville de Québec prévoit le faire. Les résidents de ce secteur en pleine forêt craignent qu’on y construise un développement semblable au Plateau seigneurial, tout près, où l’on a rasé à peu près tout ce qu’il y avait de végétation.
Ce matin nous avons présenté le fruit de nos recherches sur le Manège militaire de Beauport. Ce bâtiment construit en 1914 pendant la Première Guerre Mondiale qui a servi d’espace d’entrainement pour la milice (aujourd’hui connu sous la réserve militaire) et dès son ouverture il a servi comme camp de concentration. Voici l’extrait audio de notre entrevue de ce matin:
La plupart des gens connaissaient l’existence du Manège militaire de Québec qui a connu une fin tragique alors qu’un incendie très violent l’a détruit un 4 avril en 2008. Toutefois, saviez-vous qu’un autre manège était sur le territoire de la Ville de Québec? C’est certes un bâtiment plus modeste, mais il va tout de même fêter ses 100 ans d’existence en 2014. Voici le fruit de nos recherches et notre visite du Manège militaire de Beauport.
La construction
Le manège a été construit en 1914 au début de la Première Guerre mondiale. Son terrain est donné à la Défense nationale par Joseph-Edouard Bédard, ancien bâtonnier du Québec (1900-1901) et ancien maire, et aussi par Edmond Giroux, agent d’assurance et maire à l’époque du village de Beauport. Selon l’acte de cessation, le bâtiment qui sera construit dans le but « d’encourager l’instruction militaire et la gymnastique dans la paroisse de Beauport ».
Aussi, en relisant l’acte de vente (No 149115 – Beauport), on peut lire cette clause très intéressante:
Si le Gouvernement venait à abandonner ce Manège, le terrain devra nous revenir de plein droit. (…) Le dit Manège sera entretenu par le Cessionnaire à ses dépens. Si pendant deux ans consécutifs le cessionnaire cessait d’employer le dit immeuble comme Manège et de l’entretenir suivant sa destination, cet immeuble ferait retour de plein droit aux cédants ou à leurs représentants légaux et ce sans indemnité de part ou d’autre.
Il faudrait demander aux héritiers des familles Bédard et Giroux s’ils surveillent de près la nature et le niveau d’activité des Forces canadiennes dans ce bâtiment. :-)
Le premier camp de concentration permanent au Québec
C’est un fait sombre et très méconnu, mais la région de Québec a accueilli deux camps de concentration pour emprisonner des citoyens originaires des pays de l’Europe de l’Est pendant la Première Guerre mondiale. Le premier camp au Québec fut emménagé au sous-sol de ce Manège militaire et il a servi à emprisonner environ 12 personnes à la fois pendant les années 1914 à 1916. Le second camp avait été établi à Shannon en 1915 sur le site du Camp militaire Valcartier ouvert l’année précédente.
Les prisonniers étaient d’origine ukrainienne, austro-hongroise, suisse, russe, turque et bien évidemment allemande. Selon le récit de plusieurs sources, les prisonniers étaient très bien traités aux deux endroits. Les prisonniers se plaignaient d’ailleurs du manque d’activités pour se désennuyer dans l’édifice de Beauport. On emprisonnait des familles entières incluant les enfants à cette époque. Il a été impossible de savoir si des enfants ont été détenus à Beauport même.
D’ailleurs, une cérémonie de commémoration de ce troublant fait historique a été tenue devant l’édifice le 30 septembre 2006:
La plaque de cuivre extérieur de 2006 a été malheureusement volée. L’association a produit une seconde plaque qui a été installé à l’intérieur.
Les prisonniers ont des noms
Voici des noms de personnes qui ont été détenus à Beauport. Cette liste partielle a été compilée grâce aux informations sur le site de l’Association ukrainienne-canadienne des droits civils. Les « roll call » officiels auraient été détruits.
Todar Chernei
Georgie Meroniuk
Mille Cvitkovic
John Sokolowsky (Autriche)
Antoni Swiertkowski
Nikola Derryk (Autriche)
Frans Travinczek
Les occupants militaires à travers les années
Dès sa construction, il accueille le 87th Quebec Regiment qui changera de nom pour le Régiment de Québec en 1920. Ce régiment est déménagé en 1942 pendant la Deuxième Guerre mondiale dans les Maritimes et plus tard à Terre-Neuve jusqu’en 1954. Il revient alors à Beauport jusqu’à son démantèlement en 1954. Plusieurs unités se succèdent dont les Voltigeurs jusqu’en 1970, année où 713e (Québec) Escadron des communications s’installa jusqu’à ce jour. Les Voltigeurs avaient amménagé l’escalier pour que les pièces d’artillerie puisse être entré à l’intérieur, les roues passant de chaque côté de l’escalier.
Le 713e Régiment des communications (Beauport)
L’unité voit le jour en 1920 sous l’appellation de la 5e compagnie du Corps royal canadien des signaux et elle est localisée au Manège militaire de la Grande-Allée. Avec le temps, l’utilisation des ondes radio dans les opérations militaires prend de plus en plus d’importance et celle de l’unité s’en suit. En 1922, elle devient le 5 Signals Battalion Canadian Corps of Signals. En 1970, elle déménage finalement à Beauport sous l’appellation du 713e (Québec) Escadron des communications pour devenir un régiment et prend son nom actuel du 713e Régiment des communications (Beauport). L’emblème du 713e Régiment des communications
Le bâtiment aujourd’hui
Le bâtiment semble avoir changé de revêtement extérieur. La couleur de la brique ne semble pas celle d’origine. D’ailleurs sur les photos les plus anciennes, il n’y avait pas de brique sur les côtés. La hauteur des deux tours a été abaissée. Selon le 713e régiment, les tours actuelles étaient là en 1970 lorsqu’ils ont pris possession des lieux. L’arrière du bâtiment est en bois recouvert de tôle métallique. L’arrière du manège. L’extension sert de bric-à-brac, tel que le montre la photo de droite.
Lorsqu’on rentre par la porte d’en avant, on arrive dans un court corridor bordé par quelques bureaux. Au bout du corridor, on se rend dans le gymnase. Le plafond de la salle de gymnase a été abaissé pour permettre son isolation. Originalement, le bâtiment avait un plafond cathédrale. Il y a un mess au rez-de-chaussée. La salle principal, utilisée entre autre comme gymnase. Le mess du rez-de-chaussé. On montre à droite la cloche qui trône dans tous(?) les mess des Forces. Celui la fait sonner paie la tournée!
Le deuxième étage est occupé principalement par le mess des officiers. Le troisième étage donne l’accès aux combles du gymnase et à quelques bureaux, dont ceux à l’intérieur des tours.
Le sous-sol de l’édifice contient la machinerie pour le chauffage. Il y a des salles de bain et douches et une salle de conférence. L’ancienne voûte cryptographique avec ses 4 serrures distinctes (clés détenues par 8 personnes) est maintenant vide puisqu’elle a été déménagée. Vers l’arrière du sous-sol, on peut voir l’ancienne voûte des armes. Dans le sous-sol, nous n’avons pas vu de traces témoignant de son ancienne utilisation en tant que centre de détention. Le plus très jeune escalier menant au sous-sol, et l’ancienne voûte cryptographique aux 4 serrures À gauche, la salle de conférence. Au bout, la trappe semblait connecter avec l’exterieur du bâtiment lors d’un autre temps. À droite, on voit la salle des machines.
Le Bureau d’examen des édifices patrimoniaux du gouvernement fédéral a reconnu la valeur patrimoniale de l’édifice en 1991.
Le 713e Régiment est maintenant installé aussi dans l’ancien local d’Ameublement Tanguay sur le boulevard Ste-Anne. Les activités principales ont été déménagées dans ce nouveau bâtiment plus grand. Le bureau de Commandant et une armoire à souvenir. Les combles, maintenant isolés. Standard drill plan, document sur lequel le manège est basé. À droite, le compte rendu des activités du 7 décembre 1921.