Voici de l’information provenant du site de la Société d’art et d’histoire de Beauport:
La Maison Girardin conserve encore plusieurs éléments qui témoignent des premières constructions : panne faîtière, cordon de cheminée, traces de la ligne de toit, vestiges de fondations. Ses murs pignons renferment deux grands âtres en pierre de taille. Sa charpente nous fournit les indices des étapes de construction de la maison actuelle. À l’intérieur de ses murs épais et blanchis, sous son toit patiné par le temps, la maison respire encore la vie qui l’animait autrefois.
L’emplacement fut d’abord le site de deux habitations successives en bois : la première, une maison en colombages construite par Vincent Brunet au début du 18e siècle; et la seconde dans les années 1760 par Charles Vallée. Cette dernière, construite en pièces sur pièces, sera acquise en 1782 par Joseph Bédard qui y ajoutera une boutique de forge.
Deux ans plus tard, la propriété passera aux mains d’Ignace Girard dit Girardin, forgeron. C’est ce dernier qui construisit la maison de pierre actuelle, probablement vers 1800. Lorsqu’il meurt en 1807, l’apparence extérieure du bâtiment est identique à ce que l’on voit aujourd’hui. La maison restera dans la famille Girardin jusqu’en 1925, année où Jacques-Cléophas la vend aux religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal.
Cette maison abrite aujourd’hui le centre d’interprétation de l’arrondissement historique de Beauport. Il est possible de la visiter.
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