Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement Beauport »

La ville veut changer la vocation du littoral Est

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2019 1 commentaire

Source : Céline Fabriès, Le Soleil, le 4 février 2019

En manque de terrains, la Ville de Québec souhaite déménager des entreprises industrielles situées sur le Littoral Est (Beauport-Maizerets-d’Estimauville) pour développer une nouvelle zone d’innovation avec des entreprises technologiques.

Avec une superficie de 3,9 km carrés, dont 750 000 mètres carrés de terrains développables et 275 000 mètres carrés de planches aménageables immédiatement, cette nouvelle zone d’innovation, créée en partenariat avec l’Université Laval et Force Québec 4.0, laissera toute la place aux sciences de la vie, aux technologies propres ainsi qu’aux activités logistiques (portuaires).
«On veut que les gens de Limoilou ne vivent plus avec de l’industriel autour d’eux, mais avec des entreprises technologiques», a expliqué le maire de Québec, Régis Labeaume, lundi matin, en conférence de presse.
Il s’agit pour la Ville de Québec d’un immense projet qui va changer le paysage de la basse ville. «C’est un projet avec un impact immense. Tu changes carrément la basse ville avec ce projet-là. C’est un projet immense pour une ville. On n’a pas vu ça depuis très longtemps», a-t-il signifié.

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Le secteur visé sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Arrondissement La Cité-Limoilou, Industriel, Technologie.

Quebec City’s Disappearing Agricultural Land

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2019 6 commentaires

Tracy Lindeman
Citylab

In his 65 years, Denis Bédard has watched a city grow up around his Quebec City family farm.

Beauport used to be a rural area home to dozens of vegetable farmers. “There was no urbanization at all,” says Bédard, owner of Ferme Bédard et Blouin. “The 1960s is when it all started.”

That’s when developers began snapping up lands owned by aging farmers. In the decades that followed, Quebec City sprawled into Beauport. More buildings sprang up. Traffic clogged the main street. The number of farms dwindled. But there were always a few holdouts that anchored the area in its agricultural roots, chief among them a congregation of nuns called les Soeurs de la Charité (Sisters of Charity). The sisters owned 500 acres of land that, for more than 100 years, was used primarily for grain and seed production.

That is, until 2014, when the nuns sold their land for an astronomical CDN $39 million (plus $14 million in built-in interest) to Michel Dallaire, a private developer who intends to use part of the land to build 6,500 housing units—many of them single-family homes and townhouses. The city, which is in the process of creating a new urban development plan, has endorsed the Beauport project and is working with Dallaire’s company, Groupe Dallaire, to make it happen.

“That was the trigger,” says Monique Gagnon, spokesperson for Voix Citoyenne (“Citizens’ Voice”), a grassroots advocacy group opposed to housing development on these lands. The city has since used the Dallaire opportunity to request the dezoning of at least 1,000 acres of agricultural land in Beauport and another 400 acres west of the city, in St-Augustin, in order to grow its urban perimeter.

Beauport ‘a hole that must be filled’

Quebec City, metro population 800,000, believes that it will need an additional 28,200 households between now and 2036 if it wants to keep pace with divorce rates and immigration. This oft-cited figure is fundamental to the reasoning for the Beauport project—but it’s only part of the story.

With 382,000 existing housing units, Quebec City actually has an oversupply of housing—particularly condos—which has caused real estate prices to stagnate in recent years. It also has a low birth rate and an aging population. “We’re probably at the end of strong growth, and are probably going toward stagnation or small growth unless there’s massive immigration,” says Érick Rivard, an architect, urban designer, and university professor based in Quebec City.

With a population density of just 608 people per-square-mile, the city also has a notable sprawl problem (for reference, New York City has a density of 27,000 people per-square-mile). The city’s proposed urban development plan looks to maintain this land-use ratio, and it has every incentive to do so. Because the city gets most of its money from property taxes, the more high-value real estate development it greenlights the easier it is to fill its coffers.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

Deux projets d’habitation dans l’écoquartier d’Estimauville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2018 Commentaires fermés sur Deux projets d’habitation dans l’écoquartier d’Estimauville

Le projet Un Toit Vert est en progression dans ce qui sera le deuxième écoquartier après celui de la Pointe-aux-Lièvres.

Tout juste à côté BTL Immobilier a construit un immeuble et est en train d’en réaliser un autre, toutefois je suis un peu embêté de savoir en quoi consiste cette nouvelle construction. Il n’y a pas beaucoup d’information sur la page web du promoteur, le lien sur le projet ne donne aucune informations.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Immeuble de la CNESST – état des travaux (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2018 Commentaires fermés sur Immeuble de la CNESST – état des travaux (2)

Trois vues du futur immeuble de la CNESST : 1. (en haut à gauche) Pris de d’Estimauville en regardant vers le sud; 2. toujours de d’Estimauville mais cette fois en regardant vers le nord et finalement 3. sur le boulevard Ste-Anne en regardant vers l’ouest.

finalement deux vues de ce qui semble le stationnement étagé qui va permettre aux futurs employés de cet organisme de garer leur voitures près de l’immeuble.

Immeuble de la CNESST – état des travaux.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Institutionnel.

Terres des Soeurs de la Charité: Groupe Dallaire étudie un projet plus vert

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2018 2 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Le Soleil

Le Groupe Dallaire travaille actuellement sur une nouvelle mouture plus écologique pour son développement immobilier sur les terres agricoles des Soeurs de la Charité.

«L’immobilier est une industrie qui va se transformer d’ici 15, 20 et 30 ans. C’est comme l’industrie automobile avec les voitures sans conducteur», compare au Soleil le président et chef de la direction du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.

«Dans le bâtiment, avec l’intelligence artificielle, je pense qu’on s’en va vers une autre ère, notamment, avec des bâtiments plus verts qui ont une meilleure empreinte écologique. Pour y arriver, cela va prendre des bâtiments plus intelligents», poursuit-il.

Ce dernier participait jeudi, à Québec, au Rendez-vous annuel 2018 du créneau d’excellence Bâtiment vert et intelligent.

Pour son développement sur les terres des Soeurs de la Charité, d’une superficie de 211 hectares, toutes les options sont aujourd’hui sur la table à dessin afin de présenter un projet qui rejoindra la population et répondra aux besoins des familles de demain.

«Nous travaillons sur un projet qui intègre l’agriculture. On regarde actuellement ce qui se fait ailleurs dans le monde en terme d’innovation pour les développements résidentiels», indique le président.

«On s’en va vers des maisons qui vont marcher à l’énergie solaire. C’est dans un avenir pas si loin. Il faut commencer à penser à faire des bâtiments net zéro ou des établissements qui sont prêts pour devenir net zéro au niveau énergétique. Ce sont des choses auxquelles il faut penser pour de nouveaux quartiers. Nous analysons plusieurs possibilités», poursuit-il, regardant aussi pour intégrer des toits verts à son projet.

Pour information, un bâtiment net zéro est un édifice qui produit autant d’énergie qu’il en consomme.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Résidentiel.

Terres des soeurs de la charité: Labeaume confiant de convaincre le gouvernement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2018 24 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le maire de la capitale, Régis Labeaume, a bon espoir de convaincre le gouvernement québécois qu’il est nécessaire de développer les terres des Sœurs de la Charité… mais il faudra que le promoteur Michel Dallaire retourne à la table à dessin pour livrer un projet «révolutionnaire».

Le ministère des Affaires municipales a récemment contacté la mairie pour l’avertir que son plan de développement, le «Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec», est rejeté. Pourquoi? Parce que la Ville veut autoriser le Groupe Dallaire à ériger des milliers d’habitations et de commerces sur les terres agricoles des religieuses du secteur Beauport.

«Ils n’ont pas refusé le schéma», assure néanmoins Régis Labeaume. «Ils nous ont juste informés que ce bout-là, ça passe plus mal. Ils nous disent : “Nous autres, ce sont des terres qu’on voudrait préserver.”»

D’ici 120 jours, la Ville doit faire la démonstration qu’elle a impérativement besoin de ces 200 hectares (22 millions de pieds carrés) pour loger les quelque 33 000 nouveaux ménages attendus d’ici 20 ans à Québec.

«Si on nous fait la preuve qu’on est capable d’installer les 33 000 nouveaux foyers qui s’en viennent [ailleurs], moi je suis bien ouvert. Il va juste falloir qu’on nous explique où on les installe avec un produit de maisons en rangées ou de maisons unifamiliales.»

M. Labeaume est confiant : «Nous on dit qu’on a besoin des terres des Sœurs de la Charité.»

Mais il faudra que le Groupe Dallaire soit convainquant, poursuit-il. Qu’il retravaille ses plans pour l’implantation de 6500 unités d’habitation et espaces commerciaux.

«On avait demandé au promoteur de tricoter un projet révolutionnaire d’habitation et valorisation des terres», avance M. Labeaume. «On pense que ça serait une saprée bonne idée.»

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Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Terres agricoles des Sœurs de la Charité: la Ville de Québec essuie un revers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2018 3 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Les opposants au dézonage des terres agricoles des Sœurs de la Charité à Beauport remportent une importante bataille. Le gouvernement du Québec a refusé le schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec qui voudrait y voir pousser un quartier résidentiel.

L’Institut Jean-Garon et Voix citoyennes, deux organismes qui défendent l’intégrité des terres convoitées, ont fait l’annonce de cette nouvelle jeudi en fin d’après-midi. «J’ai reçu un appel du sous-ministre des Affaires municipales qui m’a confirmé avoir transmis vendredi à l’agglomération de Québec le refus du schéma d’aménagement, notamment en raison d’éléments liés au dézonage des terres agricoles», confirme Simon Bégin, président de l’Institut.

Pour lui, cette décision remet en question le projet de Groupe Dallaire. En 2014, le géant de l’immobilier faisait l’acquisition de 200 hectares de terrains par le biais de sa fondation pour y développer 6500 unités d’habitation. Un projet souhaité par la Ville de Québec.

Ici, deux visions s’opposent. Les défendeurs des terres agricoles soutiennent que la Ville a suffisamment de place disponible dans son périmètre urbain actuel pour accueillir les 33 000 nouveaux ménages attendus d’ici 20 ans. Pour eux, le dézonage ne ferait qu’accentuer l’étalement urbain.

De son côté, le maire Régis Labeaume argue que le dézonage vise justement à éviter l’étalement, en permettant à des familles de s’installer à Québec dans des maisons de type unifamilial plutôt que dans la «ceinture verte», comme à Stoneham ou à Lac-Beauport.

Au total, ce sont 600 hectares de terres agricoles qui sont visés par un dézonage dans l’agglomération de Québec. Comme le prévoit la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, l’agglomération de Québec a maintenant 120 jours pour se conformer aux orientations du gouvernement.Parmi ces objectifs, il y a notamment la protection des terres agricoles», lance Me François Marchand, avocat-conseil auprès des organismes de défense des terres agricoles.

Mais bien malin celui qui peut dire quelle sera la prochaine offensive de l’administration Labeaume. Pour M. Bégin, la lutte continue.

«Pour prendre une analogie de hockey, ce refus c’est comme si la défense avait arrêté la rondelle. Le jeu se poursuit. Et le dernier rempart, c’est la commission de protection du territoire agricole.»

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Densification, Québec La cité.

Immeuble de la CNESST – état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 octobre 2018 2 commentaires

La construction de l’immeuble de la CNESST se poursuit dans le quartier d’Estimauville. Il est toutefois difficile d’avoir une idée du chantier parce qu’il arrive à la même hauteur que le sol, exception faite de la face sud de l’immeuble. Sur la photo de gauche, je m’interroge, parce qu’il semble avoir une construction qui se fait à l’arrière du premier immeuble du fédéral. Est-ce un projet différent ? Quelqu’un pourra nous aider à répondre à cette question, parce que je n’avais pas le temps de me rendre aussi loin pour avoir la réponse.

Immeuble de la CNESST – début des travaux.

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Immeuble de la CNESST – début des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2018 1 commentaire

Le nouvel immeuble de la CNESST est présentement en construction à l’angle sud-est des boulevard d’Estimauville et Ste-Anne. Dans trois ans c’est environ 1850 travailleurs qui occuperont ce bâtiment et viendront solidifier la reprise de ce secteur.

La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée.

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 mai 2018 Commentaires fermés sur La construction du nouvel immeuble de la CNESST officiellement lancée

Nouveau siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail – Début d’une construction écoresponsable au cœur de l’écoquartier D’Estimauville (Groupe CNW/Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail)

Source : Dominique Lelièvre, Le Journal de Québec, le 26 mai 2017

Avec le début des travaux du nouveau siège social de la CNESST et la construction de 125 unités résidentielles dans les prochains mois, Régis Labeaume estime avoir rempli sa promesse de donner vie à l’écoquartier D’Estimauville.
« La base, c’était d’amener des gens qui travaillent ici. À 3100 [travailleurs], on a gagné notre pari ici », a évalué le maire de Québec, samedi. Il venait de procéder à la première pelletée de terre du futur siège social de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.
À elle seule, l’organisation gouvernementale estime qu’elle déménagera 1850 emplois dans le secteur quand elle s’installera dans la nouvelle construction, en 2021. C’est sans compter les travailleurs des deux édifices fédéraux déjà inaugurés et la venue prochaine du géant pharmaceutique Medicago.

La CNESST promet pour sa part un bâtiment répondant aux plus hautes exigences environnementales.

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La CNESST déménagera son siège social dans l’écoquartier D’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport.