Au nord de Charlesbourg, on s’apprête à entamer le développement domiciliaire du Domaine Rivière des Roches, qui comportera plus de 200 unités d’habitation.
via Jacques Bélanger du Journal de l’habitation.
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Au nord de Charlesbourg, on s’apprête à entamer le développement domiciliaire du Domaine Rivière des Roches, qui comportera plus de 200 unités d’habitation.
via Jacques Bélanger du Journal de l’habitation.
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Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg.
Source : Denis Fortin, Charlesbourg Express, publié le 3 septembre dernier
Les résidents de l’arrondissement de Charlesbourg ont participé en grand nombre au programme «Mieux consommer» d’Hydro-Québec, dont l’objectif était de permettre aux citoyens d’économiser de l’énergie et de l’argent, en plus de recueillir des fonds pour réaliser divers projets. Grâce à la collaboration des Charlesbourgeois, l’arrondissement pourra profiter d’un montant de 239 115 $ pour la réalisation de travaux au parc Henri-Casault, lequel est supervisé par les Loisirs Saint-Rodrigue.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Parc.
Un lecteur de Québec Urbain nous a fait part que le restaurant Sam Lee et sa maison voisine sur le boulevard Henri-Bourassa ont été démolies cette semaine. En regardant les fiches du rôle d’évaluation foncière, les deux lots appartiennent à la Congrégation des Témoins de Jéhovah de Québec-Charlesbourg. Une nouvelle Salle du royaume prévue à cet emplacement?
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg.
Source : Vincent Gauthier, Journal de Québec, le 2 septembre 2010
Le promoteur Jacques Desbois en a mis plein les oreilles et plein la vue aux membres du conseil, hier matin, à l’hôtel de ville de Québec, en présentant l’ambitieux projet qu’il souhaite implanter sur le site de l’ancien Jardin zoologique.
Après avoir brièvement discuté des nouvelles installations de l’hôtel de glace, pour les années 2011 et 2012, M. Desbois a déballé son idée de parc thématique du nord.
Afin de mettre en valeur le site, le PDG de l’hôtel de glace voudrait faire la promotion et l’éloge de la nordicité dans un concept familial.
Quel est ce projet envisagé par le promoteur de l’Hôtel de Glace ?
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Commercial, Parc.
Source : Isabelle Mathieu, Le Soleil, le 18 août 2010
Mais Jacques Desbois a déjà présenté au maire Régis Labeaume et à son entourage un concept d’usage de l’endroit pour les quatre saisons. Un concept que le maire a qualifié «d’envergure et d’hyperintéressant», mais que le promoteur refuse de dévoiler pour le moment.
«Les gens ont été séduits par le rêve, mais il faut que les rêves soient bien mûris pour qu’ils passent la rampe», se défend Jacques Desbois.
Les futures activités qui se tiendront sur les lieux «seront en phase avec nos valeurs», laisse tomber le promoteur, en évoquant des thèmes comme la nordicité, les changements climatiques, l’eau et la biodiversité.
«On va prendre le site le plus possible comme il est, soit comme un parc», ajoute-t-il.
La Commission de la capitale nationale a déjà aménagé dans la portion est du terrain un espace vert d’une superficie de neuf hectares, le parc des Moulins.
Ce concept nature pourrait-il inclure des animaux? «On n’a rien de précis comme ça, affirme M. Desbois. Mais on ne se met pas de barrière.»
le début et la suite de l’article
Des liens avec le parc d’attractions que le maire de Québec évoquait l’été dernier pour le site d’Expo-Cité ?
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Commercial, Parc.
Radio-Canada
Québec
Le développement domiciliaire du domaine de la Montagne des roches pourra voir le jour.
Seulement 86 personnes ont signé le registre pour s’opposer au projet, alors que 158 signatures étaient nécessaires pour forcer la Ville à tenir un référendum.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg.
Daphnée Dion-Viens
Le Soleil
(Québec) Le scénario fait jaser depuis longtemps, mais il est maintenant confirmé: l’Hôtel de Glace déménagera bel et bien cet hiver sur les lieux de l’ancien jardin zoologique, à Québec. Mais le promoteur a d’autres projets en tête et veut exploiter cet endroit durant toute l’année, selon la Ville de Québec.
L’administration du maire Régis Labeaume accepte de modifier la réglementation en place afin de permettre à l’Hôtel de Glace de s’établir sur le terrain de l’ancien zoo. Le Plan directeur d’aménagement et de développement sera modifié afin de permettre la réalisation «de projets récréotouristiques de grande envergure dont la portée internationale aura des retombées majeures pour la Ville», peut-on lire dans un document du comité exécutif.
Les modifications proposées permettront d’autoriser le commerce de détail et les services pour «des projets hôteliers à caractère temporaire, tels qu’un hôtel de glace» dans les secteurs zonés parc et espace vert. Le projet de règlement sera présenté au conseil municipal lundi et devra être soumis à une consultation publique avant son approbation finale.
Les modifications ne concernent pas seulement le terrain du jardin zoologique, mais tous les secteurs zonés parc et espace vert, précise François Picard, vice-président du comité exécutif. «On s’est dit : « Tant qu’à ouvrir pour le jardin zoologique, ouvrons la porte à d’autres endroits potentiels. » Mais pour l’instant, il n’y a pas d’autres projets sur la table», a-t-il indiqué
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Commercial, Parc.
Voici un long mais très intéressant commentaire de Richard Lamarche, fait dans le billet « Où est passé le Château Bigot? »
Je l’extrais pour en faire un billet en vous donnant deux références pour l’analyser:
Je viens juste de tomber sur cette page web hier soir. C’est complètement renversant cette histoire. J’ai habité au bout de la rue des Thuyas à deux pas de là, de 1985 à 92 et, voilà presque deux ans maintenant, je suis embarqué dans un projet tout à fait de loisir personnel de plonger et découvrir la riche histoire de ce cet espace unique qu’est Charlesbourg et le Québec Métro en général, où j’ai grandi, via Internet de mon domicile actuel à Calgary, et sur le terrain quand je viens en vacances. Pourquoi ce projet d’histoire ? Parce qu’à Québec, paradoxalement la ville la plus historique en Amérique du Nord et dont les banlieues furent les toutes premières seigneuries, on ne nous l’enseigne pas notre histoire locale. Dans n’importe quel autre endroit, les gens de la localité conaissent tous le folklore et les mythes locaux. Mais pas à Québec. Jamais je n’aurais pensé que le quartier Château-Bigot à Charlesbourg recelait une telle légende! J’ai à peu près tout appris ce que je sais maintenant lors de ce projet. Et là cette sordide histoire. Ça alors! Quand j’étais jeune, j’allais des fois me promener en bicycle dans les rues de Château-Bigot pour le fun, et pour monter dans la Montagne des Roches; j’allais à l’accommodation le Polyvalent acheter de la gomme Bazooka Joe et des bonbons; et plus tard j’ai fait mon secondaire à l’école Les Sentiers… sans jamais savoir qu’il y avait là les ruines d’une demeure construite en 1718, en plein régime français!
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire.
En utilisant la photo aérienne de 1948 du secteur de Château-Bigôt publié par Nicolas dans son billet Où est passé le Château Bigot?, je l’ai surimposé à une carte satellite moderne de Google Map pour en faire un « gif » animé. Attention, ce genre de petit pseudo-vidéo archaïque est très lourd.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Étalement urbain.
Château Bigot c’est le nom d’un quartier et le nom d’une artère municipale. Toutefois, ça provient d’un véritable manoir qui a existé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine. Ses pierres sont toujours bien visibles malgré qu’il est tombé en ruines il y a 100 ans.
Le château est construit en 1718 par l’intendant Michel Bégon de la Picardière. Cette maison lui servait de maison d’été. Elle resta dans sa famille jusqu’en 1753. Le bâtiment portait initialement le nom de « Beaumanoir », a plus tard été nommé par les anglais « Ermitage » ou « Hermitage » et était aussi décrit très simplement par les habitants des environs par « la Maison de la Montagne ». Le manoir était situé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine à Charlesbourg. Elle avait une dimension de 50 pieds par 30 pieds sur 2 étages. Elle changea successivement de propriétaires jusqu’à son abandon en 1850. À partir de cette date, la maison commença à dépérir rapidement et à tomber en ruines.
La maison hérita de l’appellation « Château Bigot » suite à la publication de deux romans en sur le dernier intendant François Bigot. Le premier roman, « L’Intendant Bigot », de Joseph Marmette, paraît en 1872 et « The Golden Dog », de William Kirby, est publié en 1877 (En référence au même chien d’or de l’Auberge sur la rue du Fort). Voici un récit historique de Jean-Marie Lebel sur le site de la CCNQ :
Selon William Kirby, François Bigot, le dernier intendant de la Nouvelle-France, de 1748 à 1759, y aurait tenu captive la belle Caroline de Saint-Castin, petite-fille d’un chef abénaquis. Angélique des Méloizes, jalouse, aurait voulu se débarrasser de sa rivale et l’aurait empoisonnée avec un bouquet de roses imprégnées d’aqua tofana. Bigot aurait trouvé le corps de l’Amérindienne dans une chambre secrète du château et, éploré, l’aurait inhumé dans une voûte souterraine. Il aurait soupçonné Angélique mais n’aurait pas voulu l’accuser.
En 1890 Arthur Brousseau, le propriétaire du terrain de l’époque, met en valeur les ruines du manoir et en fait un site touristique suite au gain dl’intérêt suscité par ces deux romans populaires. L’imaginaire dépasse la réalité, car les touristes viennent d’aussi loin que les États-Unis pour voir où Bigot aurait enfermé la pauvre Caroline. Malgré tout, il n’y a aucune preuve que François Bigot aurait réellement mis les pieds dans ce manoir.
La population attribue son dépérissement progressif à l’oeuvre des esprits qu’il enfermerait. Les murs qui tiennent toujours debout sont un danger pour les personnes qui fréquentent les lieux pour faire des pique-nique sur le bord du cours d’eau. Le dernier mur des ruines est démoli entre 1908-1913. On prétend dans un article du Soleil qu’il aurait subi les foudres de la population, mais on n’a rien trouvé qui prouve cette affirmation.
Voici une photographie aérienne de 1948 sur laquelle on peut voir un ilot déboisé avec une structure quelconque au nord du Bourg-Royal:
Les fondations du manoir y sont présents jusqu’au début des années 1980. Des fouilles avait été fait à l’automne 1979 et en 1980 par les archéologues Carl Lavoie et Lucien Guimond financé par le Cégep François-Xavier-Garneau et le Ministère des affaires culturelles. Le rapport archéologique de 1981 nous apprend que les fondations se trouvaient sur le terrain du 1524, avenue Bourg-la-Reine (le coin de rue) et sur un terrain vendu à la Ville de Charlesbourg en 1964. Les numéros de lots du cadastre mentionnés dans le rapport sont 1040612 et 1041147.
Les fondations sont entièrement enfouies lors des fouilles archéologiques. Ils mesurent environ 4 pieds de haut et 3 pieds d’épaisseur. D’après l’archéologue Carl Lavoie à qui nous avons eu la chance de parler, il croit que toutes les fondations ont été retirés de terre depuis la construction de cette maison en 1989.
Les fouilles n’ont pas permis de trouver beaucoup d’artefacts. Le vol de biens et de matériaux provenant de l’édifice se faisait depuis longtemps. On retrouve une bague de troc qui a été volée plus tard dans une exposition à la salle paroissiale du Trait-Carré à Charlesbourg. On découvre aussi un bouton de chemise en argent qui provenait de l’Angleterre. On constate tout de même qu’il aurait eu peu d’activité faste dans cette maison donc très peu de traces d’objets de luxe pourtant décrit dans divers actes notariés et les deux romans mentionnés plus haut. Dans le rapport, les archéologues notent une brèche dans le mur de fondation du Nord qui servait peut-être à l’origine de la légende de l’emprisonnement de Caroline.
En 1979, Albert Potvin, le propriétaire des terres depuis 1944, construit sa maison sur la rue du Vice-Roi. Il réutilise une portion des pierres provenant des ruines du Beaumanoir pour le revêtement extérieur de sa propre maison. Le Château Bigot n’est donc pas véritablement effacé. D’une façon, il a eu une seconde vie.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Résidentiel, Voyage dans le temps.