Un bon billet de François Bourque, aujourd’hui, dans Le Soleil, qui fait part de sa réflexion sur la fameux projet au coin Cartier/René-Lévesque. On y voit également une esquisse qui nous présente la vision d’Anne Guérette sur ce projet. Qu’en pensez-vous?
« J’ai été frappé par l’argumentaire des critiques sur le projet Cartier/René-Lévesque. Exactement le contraire des critiques de la semaine dernière sur le projet Nodélo en banlieue. À Charlesbourg, un «bon» projet au mauvais endroit. Ici, un «mauvais» projet au bon endroit. »
« Un nouvel immeuble doit-il se fondre dans le paysage ou s’en démarquer? À première vue, rien d’exagéré à construire six étages sur René-Lévesque. On est ici au centre-ville et il se trouve à proximité des tours et immeubles beaucoup plus hauts encore. À six étages, il n’y a pas à craindre les effets de vents au sol. Des commerces coin Cartier et René-Lévesque perdront peut-être les premiers rayons du matin, mais la douce lumière des 5 à 7 sera intacte. Faudrait-il moduler les volumes du futur immeuble? Faire un peu moins haut en façade de Cartier, quitte à aller au-delà de six étages sur René-Lévesque, comme l’évoque la conseillère Guérette?»
« Le promoteur et des commerçants souhaitent un immeuble qui se démarque. «Un signal fort», expose Nathalie Roy, présidente de l’Association des commerçants de l’axe Montcalm. Elle perçoit que la rue Cartier passe parfois inaperçue, même auprès de citoyens de Québec. Le promoteur David Grondin veut un immeuble qui serait un «marqueur» et ne serait «pas anonyme». L’audace expose cependant à plus de critiques. Un projet à trois étages en briques rouges ou jaunes n’aurait provoqué aucun remous.»