
Source: Jean-François Cliche, Le Soleil, 21 novembre 2008.
La sauvegarde de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul n’est peut-être pas aussi acquise qu’on le croyait, après tout. Contrairement à ce qu’avait annoncé la ministre Christine St-Pierre au printemps, une porte-parole des Hôtels Jaro, qui possèdent le terrain, a assuré jeudi au Soleil qu’aucun accord en ce sens n’avait été conclu avec le ministère de la Culture.
«Pas du tout. (…) On n’a toujours pas eu d’entente avec la Culture, mais un beau jour, ça va arriver», a déclaré Nancy Robitaille, des Hôtels Jaro, lors d’un entretien téléphonique.
Au journaliste qui lui faisait remarquer que la nouvelle d’un accord avait fait le tour des médias en avril, Mme Robitaille a répondu : «Oui, mais ce n’est pas de nous que ça sort.»
En 2006, le propriétaire de la chaîne Les Hôtels Jaro, Jacques Robitaille, avait commencé, sans l’accord du ministère de la Culture (MCQ), la destruction de l’église Saint-Vincent-de-Paul pour y construire un nouvel hôtel. Le MCQ, qui avait été mis devant le fait accompli, avait alors fait stopper les travaux à temps pour sauver la façade, dernière partie du bâtiment encore sur pied. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Avenir du site du défunt Patro Saint-Vincent-de-Paul: lettre de sensibilisation aux élu(e)s.