Bonjour, est-ce que je rêve (et ce serait un très mauvais rêve) ou l’intérieur de l’église St. Andrew’s a été « rénové » en un grand espace blanc ? Tout le décor ancestral perdu ? Ce n’était protégé au Patrimoine ? Avez-vous publié un article là-dessus ?
Le projet immobilier, qui s’érigera où se trouve l’ancien Bar La Babiche, proposera des appartements modernes et accessibles pour les professionnels et les familles.
Le Groupe Murray, déjà propriétaire de la bâtisse commerciale voisine, modifiera donc le décor de La Cité-Limoilou en ajoutant 50 appartements sur deux immeubles reliés par un espace stationnement couvert.
L’annonce du projet de la rue Saint-Vallier Ouest promet de participer à la revitalisation du secteur, puisque l’entreprise construira un immeuble de trois étages à la place du bar et dotera le bâtiment voisin de deux étages supplémentaires. Le projet d’une valeur estimée de 12 M$ offrira une variété d’unités locatives entre 3 ½ et 4 ½ majoritairement en plus de quelques 5 ½ pour les plus grandes familles.
Le tiers du toit en espace vert
C’est 35 % de la superficie du toit qui sera consacrée à un espace vert, le reste de la zone proposera une aire de détente et terrasse pour manger pouvant accueillir les habitants des deux immeubles. « On a déjà testé le concept du toit vert sur une construction personnelle, mais c’est la première fois qu’on le propose sur un nouvel immeuble », explique Maude Murray, directrice générale du Groupe Murray. L’espace vert combinera une partie végétale, technique reconnue pour stimuler la biodiversité en ville et lutter contre les ilots de chaleur. Les appartements qui seront prêts pour la location en 2024 promettent de se démarquer par leur emplacement près de la rivière Saint-Charles, leur modernité et leur accessibilité.
Pour répondre à la réalité grandissante des télétravailleurs ou travailleurs autonomes, les appartements de trois pièces et demie ont été conçus de sorte à avoir un espace bureau. « Ce sera un petit espace qui ne sera pas compté comme une pièce, mais qui offrira la possibilité aux travailleurs de ne pas avoir à s’installer sur la table de cuisine! On a eu cette idée en pensant à la popularité du télétravail depuis la pandémie, on sait que ce mode hybride est là pour demeurer », ajoute Mme Murray.
Déjà reconnu pour transformer des immeubles avec cachet particulier, comme le projet situé sur la Côte-de-la-Fabrique, le Groupe Murray amorcera le chantier au cours de l’année sous l’œil aiguisé de l’architecte Étienne Bernier de l’Agence Spatiale, un partenaire de longue date de la famille Murray. « Les 12 unités de l’immeuble sur Côte-de-la-Fabrique seront prêtes pour le mois de mai environ. Jusqu’à maintenant c’était le chantier le plus complexe sur lequel on avait travaillé, la particularité de l’immeuble ayant apporté des défis de transformation. Cependant, celui sur Saint-Vallier, c’est notre plus gros en ce qui concerne l’ajout de logements », précise Mme Murray.
Contrairement à un grand nombre de commerçants, plus de neuf citoyens sur dix souhaitent le retour de l’avenue Cartier piétonne pendant la saison estivale, selon un sondage mené par le Conseil de quartier Montcalm.
Le coup de sonde, mené sur les médias sociaux auprès de 750 répondants, révèle que plus de 93% d’entre eux sont favorables à la piétonnisation d’une portion de l’avenue Cartier en été les fins de semaine. Du lot, 60% ont répondu habiter le quartier.
Le Conseil de quartier dresse le constat qu’à presque 87%, ils considèrent que l’accès à pied à l’artère commerciale favorise leur fréquentation des commerces. Pour preuve, tout près des deux tiers affirment effectuer des achats sur l’avenue Cartier «au moins une fois par semaine».
«De nombreux répondants ont souligné l’importance qu’ils accordent aux achats locaux, au soutien des commerçants de l’avenue Cartier et à l’économie de proximité, en indiquant qu’une rue piétonne favorise un tel mode de vie local», analyse le Conseil de quartier Montcalm dans un communiqué diffusé jeudi.
Contrairement à plusieurs projets publics qui subissent les contrecoups d’un marché en surchauffe, la promenade Samuel-De Champlain, elle, s’en sort indemne. Ou presque. Elle sera livrée dans les délais et budgets révisés en 2020, mais avec quelques ajustements aux plans initiaux.
L’été 2023 marquera, comme prévu, la fin du chantier sur le boulevard Champlain, destiné à l’inauguration de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, confirme la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) au Soleil.
D’ici là, il reste encore à finaliser les travaux de stabilisation de la falaise déjà entamés, tout comme la construction du bassin de baignade et du miroir d’eau, entre autres. Les équipes devront encore terminer «quelques travaux d’aménagement» à la fonte des neiges, tandis que le Canadien National (CN) vise le printemps pour terminer le déplacement de la voie ferrée dans le secteur.
Certaines portions de cette nouvelle section de la promenade urbaine, qui s’étire sur 2,5 km entre la côte de Sillery et la côte Gilmour, sont accessibles depuis l’an dernier. Toutes le seront pour la saison estivale à venir. Plage urbaine, bassin de baignade, miroir d’eau avec jets, trois stations thématiques et pavillons de services, accès au fleuve, piste cyclable, sentiers piétonniers et aires de détente : toutes les installations verront le jour, assure la CCNQ.
Québec, le 21 février 2023 – La Ville de Québec annonce deux réaménagements importants pour améliorer la sécurité de tous les usagers de la voie publique dans le secteur du Vieux-Port. Beaucoup de déplacements, autant touristiques que locaux, convergent dans le secteur. La courbe de la rue du Marché-Champlain sera corrigée dès l’été prochain et la voie cyclable sur la rue Dalhousie sera sécurisée dans le cadre d’un projet transitoire.
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Sécuriser la courbe de la rue du Marché-Champlain
Le virage très restreint formé par la courbe de la rue du Marché-Champlain à l’intersection du boulevard Champlain suscite plusieurs enjeux pour la sécurité des usagers de la route. L’endroit est fort achalandé tant par des camions, des automobiles, des autobus touristiques que des vélos et des piétons.
À la suite d’un accident mortel impliquant une piétonne en 2019 à cet endroit, une analyse technique des circonstances de la collision a été réalisée afin de déterminer les mesures à mettre en œuvre pour accroître la sécurité des piétons. L’analyse a établi que les interventions prioritaires devaient porter sur la correction de la géométrie de la courbe et le positionnement du trottoir.
Les correctifs apportés à la courbe consisteront donc notamment à :
Augmenter le rayon de la courbe;
Créer une zone franchissable bétonnée de couleur rouge;
Déplacer et élargir le trottoir.
La traverse piétonne adjacente sera aussi sécurisée par les moyens suivants :
La modernisation des feux de circulation de la traverse pour piétons;
Le réaménagement de l’ilot central;
Le déplacement de la clôture et le nouveau positionnement du trottoir. Cet aménagement nécessitera le retrait de trois arbres. Deux nouveaux arbres seront toutefois plantés en remplacement.
La Ville tient à souligner la collaboration de Groupe Desgagnés qui a offert à titre gracieux une parcelle de terrain de 21,6 mètres carrés nécessaire à la réalisation du projet.
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Projet transitoire pour rehausser la sécurité de la voie cyclable sur la rue Dalhousie
Le lien cyclable traversant le secteur de la gare fluviale, de la Place des Canotiers, de la rue Dalhousie et du Quai Saint-André est le plus achalandé de la ville avec une fréquentation qui peut atteindre jusqu’à 4 350 cyclistes par jour. La portion sur la rue Dalhousie, d’une longueur de 225 mètres, présente des enjeux de sécurité en raison de la configuration des lieux et des conflits entre les modes de déplacements.
Afin de continuer à encourager les déplacements actifs à l’année tout en assurant la sécurité de tous les usagers, plusieurs mesures seront déployées en juin, dans le cadre d’un projet transitoire d’aménagement :
Élargissement du corridor cyclable, ce qui permettra son déneigement et améliorera la sécurité et le confort des cyclistes;
Ajout d’une bande de protection entre les usagers de la chaussée, avec bollards et bacs de plantation;
Sécurisation des accès aux entrées charretières et aux intersections;
Marquage au sol;
Ajout de feux de circulation pour piétons et cyclistes aux intersections;
Maintien d’une voie de circulation par direction pour les automobiles dans ce court tronçon;
Réfection complète du pavage de surface de la rue Dalhousie.
Par Gérald Gobeil le 19 février 2023 Commentaires fermés sur Église du Très-Saint-Sacrement : des futurs architectes mettent leur grain de sel
Crédit photo: Félix Préfontaine
Thomas Verret
Monmontcalm
L’église du Très-Saint-Sacrement comme cœur de quartier. Un site en symbiose avec son milieu, animé et même habité. C’est l’essence d’un projet réalisé par des étudiants à la maîtrise professionnelle de l’École d’architecture de l’Université Laval.
Ariane Moreau, Frédéryke Lallier, Félix Préfontaine et Laurianne Boulanger se sont penché·e·s sur la requalification urbaine de l’église. Ces architectes en devenir ont présenté mardi dernier le fruit de leur travail lors du Conseil de quartier de Saint-Sacrement.
L’église du Très-Saint-Sacrement comme point d’ancrage. Un lieu de rassemblement regroupant une « variété d’expériences » pour permettre à la population de se réapproprier l’édifice. Le quatuor propose de « connecter » l’église au site tout autour afin de renforcir sa présence dans le quartier.
Au rez-de-chaussée de l’église, les étudiant·e·s voient un marché donnant accès à des produits locaux.
« Un marché est une excellente idée pour favoriser le côté social et pratique de l’église », fait valoir Ariane Moreau.
Sur le côté ouest de l’église, on retrouverait des serres suspendues communautaires.
Par Gérald Gobeil le 18 février 2023 Commentaires fermés sur Le stationnement commercial sur la Colline Parlementaire: un règlement
Le Plan directeur d’aménagement et de développement (PDAD) adopté en 2005 identifie le centre-ville comme l’un des secteurs particuliers de planification où la Ville souhaite poursuivre la consolidation du bâti en interdisant notamment l’exploitation d’un stationnement de surface à des fins commerciales sur terrain vacant. Dans le même esprit, le Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour la colline Parlementaire, en vigueur depuis 2010, prévoit également prioriser les projets à dominante résidentielle sur les terrains vacants et réaménager ou construire les sites vacants utilisés à des fins de stationnement. Les récents documents de planification de la Ville, comme la Vision de l’habitation, la Stratégie de développement durable et le Plan de mobilité durable visent par ailleurs à accroître l’attractivité du transport en commun et à faciliter l’intermodalité, tout en dirigeant l’essentiel du développement résidentiel dans les secteurs les mieux desservis par le réseau structurant de transport en commun.
Malgré ces orientations, il s’avère que les dispositions normatives prescrites par le PPU à ce jour ne supportent pas totalement cette vision en ce sens. Elles ne permettent qu’un projet de stationnement commercial exercé à titre principal dans un bâtiment qui occuperait un terrain vacant, sans aucune prédominance résidentielle qui puisse être réalisée. En effet, bien qu’autorisé par les dispositions normatives du PPU, l’usage C30 Stationnement et poste de taxi n’est pas souhaitable comme usage principal pour les terrains vacants ou devenus vacants à la suite de l’entrée en vigueur de ce PPU en 2010, puisqu’il ne permet pas de mettre en oeuvre les objectifs de consolidation du bâti et de priorisation de la fonction résidentielle. Il en résulte que tout en prohibant l’exploitation d’un stationnement extérieur sur un terrain vacant, les normes actuelles permettent paradoxalement la construction de plusieurs étages de stationnement sur ce même terrain vacant à titre d’usage principal au seul motif que ces stationnements seraient intérieurs. Un tel projet constituerait une intervention intensifiant l’usage de l’automobile dans le secteur de la colline Parlementaire sans l’apport d’aucun résident. Il s’agit d’une vision contradictoire aux orientations des instruments de planification.
Ça s’est tenu le 09 février 2023, tant virtuellement qu’en présentiel. La firme Écobâtiment a présenté aux gens son rapport sur une vaste consultation. Quelques images:
Par Gérald Gobeil le 6 février 2023 Commentaires fermés sur Avenir de l’église du Très-Saint-Sacrement
Les résidants, commerçants et organismes du quartier Saint-Sacrement sont invités à un atelier d’échanges concernant la vocation future de l’église du Très-Saint-Sacrement. Cet atelier fait suite à un questionnaire administré à l’automne 2022 concernant les besoins des citoyens et leurs souhaits en lien avec le changement de vocation de l’église du Très-Saint-Sacrement.