La photo ci-haut, de mon cru, illustre aussi l’emplacement suggéré pour le futur immeuble du Fédéral.
Source: Annie Morin, Le Soleil, 11 avril 2008.
L’automobile, reine dans la ville de Québec, a le pouvoir de faire et de défaire les marchés publics comme tous les autres types de commerces. Tout le monde est d’accord pour dire que le choix du Vieux-Port pour établir le principal marché public de Québec en est un de demi-mesure. Trop loin de l’action, mal desservi par le transport en commun, dans un quartier peu habité. Or, «la proximité encourage la fidélité», souligne Gérard Beaudet, de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, qui plaide pour un marché qui soit «un lieu de passage et non pas une destination».
Le Marché du Vieux-Port attire pourtant plus que jamais, même s’il y a encore des périodes creuses, surtout l’hiver. Les producteurs manquent d’espace pendant l’été, alors que les touristes sont légion. Les clients cherchent du stationnement aux heures de grande affluence, ce qui en frustre plus d’un. «Comme bien d’autres sites d’affaires, ce n’est pas l’idéal, mais ça fonctionne», résume André Filteau, directeur général de l’organisation.
Celui-ci refuse de rêver à d’autres terrains. Mais il s’en trouve pour le faire à sa place et c’est le grand stationnement situé entre l’édifice de la Fabrique et la rue Saint-Vallier [image ci-haut], en plein cœur du quartier Saint-Roch, qui attire tous les regards. (…)
La suite. À consulter, ces deux billets: Pas d’argent pour le Marché du Vieux-Port et Retour sur un autre important projet dans Saint-Roch.