En prenant une marche, j’ai constaté que la Ville a placé des barricades autour du dernier bâtiment des Nouvelles Casernes au coin de la rue Carleton et la côte du Palais. Ce mur semble déjà soutenu par l’intérieur par des crochets visés et des câbles à l’intérieur du bâtiment (voir photos). J’ai communiqué avec le CHUQ qui est propriétaire du site depuis les années 80. Voici la réponse de Richard Fournier, directeur des communications du Centre hospitalier universitaire de Québec :
Nous avons constaté récemment certains mouvements dans la structure du mur Est du bâtiment des Nouvelles Casernes, qui longe la côte du Palais. Un ingénieur-conseil que nous avons mandaté a conclu ce printemps qu’il y avait des risques pour la circulation piétonnière et automobile dans une section de cette rue. C’est pourquoi nous en avons aussitôt avisé la Ville de Québec qui est intervenu rapidement en sécurisant cette partie de rue. Depuis, nous avons entrepris les démarches visant à consolider ce mur (demande de permis, appel d’offres, etc.) Nous prévoyons que les travaux de consolidation seront terminés dans la troisième semaine de juin, de sorte qu’il n’y ait plus d’entraves à la circulation lors de la Fête nationale.
À plus long terme, nous poursuivons nos efforts avec différents partenaires concernés visant la préservation de ce bâtiment.
Toutefois, j’aimerais comprendre pourquoi l’hôpital s’est porté acquéreur de ces bâtiments à l’origine. Voulaient-ils les réutiliser pour un agrandissement et les démolir? Pourquoi le gouvernement fédéral a-t-il vendu une partie d’un site patrimonial aussi important dans l’histoire du pays et de la province?
Cette série de bâtiment long de 160 mètres a été construite au régime français en 1748. Ils ont servi aux soldats français et aux Britanniques après la conquête. Ils ont servi d’usine à munition pendant les deux guerres mondiales. Ils sont désaffectés depuis 1964.
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