Source : Éric Moreault, Le Soleil, le 25 mars 2009
(Québec) Le Cégep Limoilou se tourne vers la géothermie et le chauffage solaire de l’air pour améliorer sa performance énergétique. Une fois l’ensemble des mesures vertes de 4,5 millions $ complétées, le coût d’énergie de l’établissement sera environ du tiers inférieur à la moyenne des cégeps.
Ce projet sera autofinancé à même les économies générées. Il permettra aussi de diminuer de 13 % les émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES), soit 905 tonnes de CO2 ou l’équivalent de 328 autos.
Le Cégep, qui veut être perçu comme un modèle d’établissement «écoresponsable», devait redoubler d’efforts puisque la consommation d’énergie était déjà basse. Pas moins de 18 mesures seront implantées, dont un système de géothermie au campus de Québec. La géothermie utilise l’eau chaude enfouie dans les profondeurs du sol pour chauffer ou climatiser.
Un mur solaire sera installé au campus de Charlesbourg et des capteurs solaires à celui de Québec. On mise aussi sur l’installation de hottes intelligentes dans les cuisines, qui modulent en fonction du type d’activités de cuisson, de même que de détecteurs de mouvement dans les classes, qui ferment l’éclairage mais aussi diminuent le chauffage et la climatisation quand il n’y a plus personne.
Ces travaux majeurs «visent l’amélioration du confort des usagers tout en diminuant les impacts sur l’environnement», peut-on lire dans le bulletin interne du Cégep.
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