Un nouveau complexe immobilier de 13 étages et 121 logements sortira de terre dans le secteur de Sainte-Foy. Un projet de 25 millions $ piloté par GCS Développement Immobilier. Les travaux pour le nouvel ensemble résidentiel situé au coin de la route de l’Église et de la rue Gabriel-Le Prévost sont commencés. La livraison des condos locatifs est prévue pour mai 2021.
«C’est un site exceptionnel qui est très recherché. Ce projet s’intègre parfaitement à la nouvelle vision du réaménagement de la route de l’Église par la Ville de Québec», indique au Journal Sylvain Gilbert, président-directeur général de GCS Développement Immobilier.
Baptisé le 2860 Gabriel-Le Prévost, l’immeuble situé à quelques pas du restaurant le Portofino Brasserie Italienne possédera un espace commercial de 5000 pieds carrés au rez-de-chaussée ainsi qu’un stationnement souterrain de 200 places.
Plusieurs services seront disponibles dans le complexe, comme une terrasse sur le toit, un espace BBQ, un salon urbain, une suite pour les invités et un espace au sous-sol réservé aux animaux de compagnie. Il s’agit d’une «nouvelle tendance» dans le milieu immobilier, note la direction.
Ce n’est pas le seul projet immobilier que GCS Développement Immobilier a dans ses plans. La compagnie prévoit aussi démarrer prochainement son ensemble résidentiel de six édifices sur la ceinture de la Pyramide, à Sainte-Foy.
J’ai cherché des articles sur le projet à l’îlot Lapointe sans succès. Est-ce qu’il y a de l’information sur le projet? Car les pelles mécaniques s’amusent depuis quelques temps …
Le Phare étant retardé, plusieurs promoteurs pourraient en profiter pour accélérer leurs projets sur le boulevard Laurier, estime un expert de l’immobilier. Cominar projette, entre autres, un développement qui pourrait atteindre jusqu’à 28 étages.
« Nous avons beaucoup d’intérêt de potentiels locataires pour ce site à proximité du Phare. C’est un terrain qui pourrait accueillir un immeuble de la superficie du Complexe Jules-Dallaire en termes de droits aériens », indique au Journal Caroline Lacroix, vice-présidente aux communications au Fonds de placement immobilier Cominar. Ce dernier est propriétaire du 3000, boulevard Laurier, depuis 2016. La direction avait déboursé 14,6 millions $ pour acheter le terrain à l’assureur SSQ.
Initialement, SSQ voulait y construire un projet mixte de deux tours, dont un édifice qui devait atteindre 25 étages. Impossible pour le moment d’obtenir les plans de Cominar. La direction mentionne être en « réflexion » et en « discussion » avec la Ville.
Comme autres chantiers à proximité du Phare qui pourraient voir rapidement le jour, le promoteur Immostar a déboursé près de 16 millions $ en 2018 pour faire l’acquisition de 16 lots entre le CHUL et la résidence Ékla du Groupe Maurice.
Selon nos informations, un développement multirésidentiel devrait être présenté à la population cet automne.
Par ailleurs, le groupe immobilier ACERO prévoit construire un immeuble de sept à neuf étages sur le boulevard Laurier, à un jet de pierre de l’hôtel Alt Québec.
Tramway: d’autres changements à venir Baptiste Ricard-Châtelain (Le Soleil). Un extrait: Régis Labeaume tient, par ailleurs, à rassurer les investisseurs nombreux qui ont acquis des terrains sur le boulevard Laurier afin d’y construire des immeubles. «On est au courant des projets sur le boulevard Laurier. Et plus il y en aura et mieux ce sera, parce que cette entrée de Québec est tellement laide, décourageante, déprimante. Tout le côté nord va se bâtir. On le souhaite ardemment.»
D’ici 2021, un nouvel immeuble de bureaux prendra forme à l’angle du boulevard Laurier et de l’avenue de Germain-des-Prés, dans l’arrondissement de Sainte-Foy à Québec.
L’édifice de classe A, dont la construction représente un investissement de plus de 30 millions de dollars, offrira près de 85 000 pieds carrés (pi2) de bureaux ainsi que des espaces commerciaux au rez-de-chaussée. Le chantier, qui ne débutera probablement pas avant le printemps prochain, doit s’échelonner sur douze à quatorze mois.
« Jusqu’ici, on a franchi à peu près toutes les étapes, indique Benoit Raymond, président d’Acero Immobilier, à la fois promoteur et constructeur du projet. On a reçu le feu vert du comité consultatif d’urbanisme, parce que le secteur est soumis à un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Il est aussi visé par un programme particulier d’urbanisme (PPU), mais les normes d’implantation ont été révisées et les changements ne sont entrés en vigueur qu’au début du mois d’aout. Maintenant que le projet remplit toutes les conditions, on est prêt à faire notre demande de permis. »
Il précise que la volonté de construire un édifice de prestige dans ce secteur stratégique émane d’un besoin du marché. Deux locataires de marque ont d’ailleurs déjà conclu des ententes de location, qui seront annoncées plus tard cet automne. « C’est un endroit très en demande, à proximité du complexe Jules-Dallaire, de Place Laurier, de l’hôpital et des grands axes routiers, dit-il. On y retrouve les principales banques, de grands cabinets d’avocats et des entreprises. »
L’édifice projeté, qui occupera un terrain de 21 571 pi2, comptera neuf niveaux hors sol et six niveaux de stationnement souterrain. Il sera tout de béton et ses façades principales, exposées au sud et à l’est, seront entièrement vitrées. Pour dissimuler les équipements mécaniques installés au toit, les concepteurs de Régis Côté et associés ont d’ailleurs joué d’astuce en prolongeant ces murs de verre au-delà du dernier étage. Les autres façades seront plutôt monolithiques, à l’exception de la façade arrière où un porte-à-faux donnera du mouvement à l’ensemble.
CHRONIQUE / Le nouveau délai de deux années pour une mise en chantier annoncé par le promoteur Michel Dallaire et le licenciement de 71 employés affectés au projet rendent la question inévitable : est-ce le début de la fin pour le projet du Phare et de sa tour de 65 étages?
Le conseiller exécutif de la Ville de Québec, Rémy Normand, parle d’un simple «pas de côté», mais les signaux s’additionnent sur les difficultés du projet.
L’argument voulant qu’il faut mettre Le Phare sur pause le temps de revoir les plans du pôle d’échanges d’autobus est incontournable.
Un promoteur ne peut pas continuer à planifier une construction s’il sait que les plans, les volumes à prévoir et les accès au sous-sol sont appelés à changer.
On note ici que ce n’est pas le promoteur qui a demandé à revoir les plans et qu’il est en cela une victime des circonstances.
Cette pause forcée arrive cependant à un moment presque providentiel pour le promoteur Dallaire qui peinait à rassembler les conditions lui permettant de mettre son projet en chantier.
Non seulement n’aura-t-il plus à expliquer pourquoi son projet tarde tant, mais la Ville vient de lui donner un excellent motif pour réclamer un dédommagement pour le retard.
Je ne suis pas l’avocat de la Ville ni celui du Groupe Dallaire, mais un projet qui retarde coûte plus cher et quelqu’un finit par devoir payer.
Et si le projet devait être abandonné, le promoteur pourra maintenant en rejeter une part de responsabilités sur la Ville.
Depuis la rupture avec Cominar, Michel Dallaire pilote seul le projet du Phare. Il n’a pas fait de cachette de ses difficultés à trouver assez de locataires pour lancer le projet.
Ni de ses difficultés de financement pour un projet initialement évalué à 755 millions $, mais dont le coût risque de grimper avec les retards. Des locataires pourraient se lasser d’attendre une date de livraison qui devient de plus en plus hypothétique.
Il n’y a par ailleurs toujours pas d’entente sur le partage des factures d’infrastructure municipales liées au Phare.
(…)
Relocaliser le pôle d’échanges permettrait un tracé de tramway plus direct vers le marché public et d’éviter un détour de 600 mètres par Le Phare dans un tunnel en «U» compliqué et coûteux.
Et si le projet de Phare devait s’éteindre, on éviterait de se retrouver avec un pôle d’échanges avec rien au-dessus, dans le voisinage ingrat des bretelles d’autoroutes.
Si la Ville a de bonnes raisons de maintenir quand même le site du Phare, elle devrait expliquer pourquoi, plutôt que de servir des réponses arrogantes (et parfois mensongères) qui desservent le projet et l’intérêt public.
La construction du Phare sera reportée deux ans en raison des délais provoqués par le projet de réseau de transport structurant, ce qui force la mise à pied de 71 employés du Groupe Dallaire.
Plus précisément, c’est la conception du pôle d’échange du réseau de transport en commun qui accuse du retard.
Selon Rémy Normand, vice-président du comité exécutif, les plans sont plus compliqués que prévu à dessiner parce que le ministère des Transports exige maintenant que l’interconnexion avec la Rive-Sud soit intégrée à ce pôle.
« Imaginez qu’il y a des bus de la Rive-Sud qui vont entrer, que le tramway va être là avec un corridor de connexion au pôle, que les bus du RTC vont rentrer, les express, le métrobus et tout ça alors il faut vraiment le penser comme il faut », justifie l’élu de l’administration Labeaume.
Des résidents de Sainte-Foy sont en colère contre la Ville de Québec qui a autorisé la construction d‘immeubles de trois étages à seulement deux mètres de leur jardin, et ce, sans les consulter. Certains estiment que leur résidence a perdu une valeur chiffrée à des dizaines de milliers de dollars. La Ville ne compte pas pour autant les dédommager.
Un premier bâtiment locatif de six logements a poussé derrière le jardin de France Lévesque et Mario Cloutier.
Un mur de 10 mètres surplombe maintenant leur cour arrière. Un mur percé de fenêtres qui donnent directement sur leur terrain; chaque fois que les résidents d’à côté feront la vaisselle, c’est chez ce couple qu’ils regarderont.
La Ville confirme que cette construction a suivi les règles en place.
Québec, le 3 octobre 2019 – Après la pause estivale, la Ville de Québec reprend ses rencontres régulières portant sur l’état d’avancement du projet de réseau structurant de transport en commun (RSTC). Des mises à jour sur les étapes de conception préliminaire de ce projet d’envergure et les études à réaliser ainsi que sur l’élargissement du boulevard Hochelaga, de même que la directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique, ont été présentées aujourd’hui.
« Les travaux de conception préliminaire avancent bien, a déclaré M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif responsable des transports et de la mobilité durable. À terme, ces travaux guideront nos actions pour optimiser les étapes subséquentes, soit la conception détaillée et de réalisation du réseau, pour lesquelles la Ville lancera un appel de propositions pour sélectionner un consortium. »
Conception préliminaire
Amorcée en 2018, l’étape de la conception préliminaire se poursuivra jusqu’en 2021. Les efforts se concentrent actuellement sur le tracé du tramway. Chaque tronçon du tracé de 23 kilomètres est analysé finement afin de déterminer le déplacement des conduites d’aqueduc et d’égout et des réseaux d’utilités publiques, les revêtements de sol, les aménagements paysagers et les besoins de circulation des différents usagers. Cette planification optimisera l’insertion du tramway dans la trame urbaine afin de minimiser les impacts sur les propriétés riveraines au tracé et de fiabiliser le parcours.
D’autres analyses portant, entre autres, sur la circulation, le déneigement, la sécurité routière, la valorisation du patrimoine et de la forêt urbaine, l’intégration des arts, l’optimisation des réseaux existants de transport en commun ainsi que sur les modifications à apporter à la réglementation municipale sont aussi en cours.
La Ville travaille également à préciser les modalités du programme de compensation annoncé récemment.
Travaux préparatoires sur le boulevard Hochelaga dès 2020
Afin d’assurer la fluidité de la circulation pendant les travaux de construction du tramway sur le boulevard Laurier, la Ville élargira dès l’an prochain le boulevard Hochelaga de 4 à 6 voies sur une distance de 1,9 kilomètre, entre l’autoroute Robert-Bourassa et l’avenue De Rochebelle. Lors de la mise en service du tramway, ces deux voies supplémentaires seront alors dédiées au transport en commun.
Les travaux estimés à 61,7 M$ débuteront en juin 2020. Ils comprendront l’ajout d’une piste cyclable dans chaque direction, la réfection des infrastructures souterraines et des réseaux d’utilités publiques et l’amélioration des aménagements paysagers.
Des mesures d’atténuation (rencontres, communication constante, présence sur le terrain, etc.) seront mises en place durant les travaux afin de minimiser les impacts auprès des résidants, des commerçants et des travailleurs du secteur. Les travaux devraient être complétés au printemps 2022.
La Ville de Québec a également tenu à présenter la directive du gouvernement provincial concernant les projets majeurs d’infrastructure publique. Cette directive, à laquelle est soumis le projet, précise les mesures requises pour assurer la gestion rigoureuse d’un tel projet.
La Ville a rappelé que le dossier d’affaires est mis à jour pour obtenir l’autorisation du Conseil des ministres. Conformément à la directive, le dossier d’affaires demeure confidentiel puisqu’il comprend la stratégie commerciale du projet.
De plus, la Ville a demandé au vérificateur général de faire une vigie du projet. Ainsi, elle s’assurera de pratiquer une gestion exemplaire pour ce projet d’envergure.
«Nous dévoilerons dans les prochaines semaines les résultats de plusieurs études en cours, a rappelé M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif responsable des transports et de la mobilité durable. Durant l’été, nous avons pu constater l’intérêt marqué des citoyens pour le projet, notamment grâce au kiosque d’information mobile. Nous continuerons d’aller à la rencontre des citoyens et de les informer régulièrement sur l’avancement de ce projet.»