Bientôt plus de résidents sur Myrand. Le projet vise une clientèle étudiante.
Bientôt plus de résidents sur Myrand. Le projet vise une clientèle étudiante.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.
Dans quelques jours, ce sera la fermeture de l’anneau Gaétan-Boucher. Il sera remplacé par un anneau de glace couvert.
La description de l’anneau extérieur sur le site de la ville de Québec.
Dernier tour de piste pour l’anneau de glace Gaétan-Boucher sur Ici Radio-Canada
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Infrastructures sportives.
Clément Laberge
Jeux de mots et d’images
Ça fait déjà un peu plus de deux ans que j’ai choisi d’être travailleur autonome. Pourtant, je commence tout juste à savoir profiter de la latitude que ça me procure — au moins certains jours — pour profiter du beau temps, comme cet après-midi, par exemple.
J’avais commencé à travailler à 7h30, je n’avais presque pas pris de pause pour le dîner… alors quand j’ai vu toute l’eau qui coulait du toit et le soleil qui faisait briller la neige, j’ai décidé d’aller prendre une petite marche. Une journée de printemps au coeur de l’hiver: fantastique! Et fort de mon expérience d’hier, j’ai décidé de marcher dans la direction opposée avec l’idée de rapporter une autre série de photos-témoignages sur l’allure de mon quartier en 2018.
Vingt minutes vers l’est, sur le chemin Sainte-Foy, en fin de journée hier. Vingt minutes vers l’ouest, toujours sur le chemin Sainte-Foy, cet après-midi. Avec quand même un petit croche dans la paroisse Saint-Benoît pour me rendre au Second Cup — travailler une petite demi-heure devant un café.
Tout au long de cette promenade: réflexion sur le temps qui passe… et, surtout, surtout sur le temps à venir… sur le futur proche — à la recherche des choses qui pourraient changer dans les prochaine années, et dont il pourrait être intéressant de témoigner aujourd’hui.
Réflexion aussi sur les contextes, tellement variés, dans lesquels j’ai parcourus ces trottoirs depuis 40 ans.
Élève au primaire, en route pour la tabagie Delta ou pour le Rendez-vous, où on achetait des bonbons à une cenne en plongeant nos mains directement dans le plats.
Élève au secondaire, pour prendre le bus vers le Vieux-Québec pour rencontrer des amis ou assister à un spectacle au Festival d’été.
En vélo, dans le traffic, à travers les bus, le jour comme la nuit, pour me rendre au cégep et à l’université… ou pour me rendre au Temps Perdu.
L’hiver, l’été, sous la pluie, sous la neige — en écoutant de la musique grâce à un Walkman, un Discman, un iPod, un iPhone…
En campagne électorale, pour faire du porte-à-porte, aussi.
Et aujourd’hui, au beau milieu de l’après-midi, en réfléchissant, à travers tout ça, au texte que Le Devoir consacrait ce matin aux slasheurs / les adeptes du pluritravail — ce que je suis, moi aussi, d’une certaine façon.
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En portant autant attention à mon environnement visuel, j’ai été forcé de constater qu’il ne s’est pas amélioré depuis quinze ou vingt ans. Et j’ai beaucoup de difficulté à m’expliquer ça.
C’est un secteur bien situé, dans une ville en pleine santé économique, une zone parfaite pour l’accueil des immigrants (qui l’adoptent d’ailleurs en grand nombre), bien desservi par les transports en commun, à proximité de bonnes écoles, etc. C’est un coin de la ville qui a tout pour lui… et pourtant, on n’a pas l’air d’avoir le goût d’en prendre soin.
Sans oublier que le chemin Sainte-Foy est une des routes les plus déterminantes dans l’histoire de la ville. Je ne comprends pas comment on peut le laisser aussi négligé, comme s’il n’avait vocation qu’à être une simple track d’asphalte. C’est dommage.
La ville devrait apporter plus de soins aux axes importants de la ville, comme le chemin Sainte-Foy: y mettre du beau, donner envie d’y marcher. Surtout quand ils traversent les quartiers résidentiels.
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J’ai pris les photos en repartant du Second Cup en route vers la maison — pour éviter le contre-jour.
Première photo, rue de la Pérade: je découvre qu’on détruira bientôt le Jardin Mobile pour le remplacer par des condos locatifs. Je pense que c’est de la densification intelligente (à défaut qu’elle soit très esthétique).
Deuxième photo: la rue Bégon, par laquelle je retourne au chemin Sainte-Foy.
Troisième photo: le Poulet Frit Kentucky: à peu près inchangé depuis 40 ans. Et ses montagnes de neige sale.
Quatrième photo: la Giroflée, épicerie santé, mon premier emploi comme étudiant — où j’ai tellement appris, avec des gens tellement sympathiques. Auparavant, ça avait été le restaurant El Picador.
Un peu plus loin il y a le petit centre commercial Place Beshro, où est situé le Salon Michel, où je vais me faire couper les cheveux depuis que j’ai cinq ans, ou à peu près. Le fleuriste qui a accompagné naissance, décès, Saint-Valentin et tant d’autres occasions aussi. Et la pâtisserie Denis Tannous.
Cinquième photo: le local du Centre du bicycle, qui a fermé l’an dernier, où mes parents m’ont probablement acheté mon premier vrai vélo — et où nous avons acheté nos sapins de Noël pendant tant d’années.
Sixième photo: le terrain d’une ancienne station service, qui est laissé en friche depuis une bonne dizaine d’années.
Septième photo, l’immense terrain de l’ancien Marie-Antoinette (dont le bâtiment a été détruit l’an dernier après avoir été occupé pendant des années par un resto-bar aux allures très louches). C’est dans ce Marie-Antoinette que j’ai mangé une délicieuse tarte aux pommes après être monté sur scène pour la première fois (pour réciter la fable Le Loup et le chien, en guise d’épreuve finale d’un cours de diction).
Huitième photo: un garage de mécanique qui est là depuis au moins quarante ans et qui est notamment mentionné dans un roman de Jacques Côté, publié chez Alire (voir ce texte).
Neuvième photo: le centre commercial où j’ai eu mon premier compte de banque, à la Caisse populaire de la Colline, et où était situé le Buffet de la Colline, tout premier restaurant de la famille Germain (qui était devenu un Normandin quand nous avons aménagé à Québec, et dont le local est inoccupé depuis environ cinq ans).
Et à droite du centre commercial, de l’autre côté de la rue Duchesneau: l’immeuble qui a remplacé le Speed and Sport.
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Ces quelques notes pour partager quelques réflexions — et comme traces pour pouvoir poser un autre regard sur tout ça dans dix ou vingt ans. En espérant que ça aura changé… pour le mieux!
Mais quand on pense que certains bâtiments sur ce bout de rue sont à l’abandon depuis plus de 35 ans sans que la ville ne fasse rien… (voir la huitième photo d’hier, un immeuble auquel j’avais déjà fait référence en 2012) il ne faut rien tenir pour acquis.
En rouge, le segment du chemin Sainte-Foy que j’ai parcouru aujourd’hui. En bleu, celui que j’ai parcouru hier.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.
Commission de la capitale nationale du Québec
Québec, le lundi 18 décembre 2017 — La fréquentation et l’appréciation de la promenade Samuel-De Champlain poursuivent leur ascension. En 2017, ce sont près de 350 000 usagers différents qui ont fréquenté ce vaste parc urbain situé en bordure du fleuve Saint-Laurent dans la capitale provinciale, soit une hausse de 11 % des visites depuis 2015. Avec un nombre de visites annuelles moyen par usager estimé à 10,2, cela correspond à un peu plus de 3,5 millions de visites sur la promenade en 2017.
L’étude d’achalandage réalisée par la firme Léger pour la Commission de la capitale nationale du Québec, propriétaire et gestionnaire de la promenade, révèle également un taux de satisfaction exceptionnel chez les visiteurs. Tous les répondants interceptés à l’été 2017 se sont dits très (91 %) ou assez (9 %) satisfaits, un degré d’appréciation très rare dans ce genre d’étude.
« Par cet équipement majeur digne des plus grandes capitales du monde, le gouvernement souhaitait redonner le fleuve aux Québécois. Neuf ans plus tard, ce sondage démontre la forte appréciation de la population envers ce lieu aujourd’hui emblématique, et nous en sommes très fiers », souligne M. Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale.
Faits saillants de l’étude
La fréquentation est toujours en hausse depuis la première étude réalisée en 2013, puis la seconde en 2015. En effet, de 2013 à 2015, la fréquentation totale était passée de 280 000 à 313 812, puis a atteint 349 701 en 2017;
Comme en 2015, près des trois quarts des usagers résident dans la ville de Québec (71 %). Cependant, on note une plus grande proportion de touristes cette année : 14 % d’usagers en provenance de l’extérieur de la région de Québec (région métropolitaine de recensement ou RMR), contre 9 % en 2015;
La durée moyenne des visites est de 1 h 40;
En 2017, 46 % de la population adulte de la RMR a visité la promenade, comparativement à 45 % en 2015 et 36 % en 2013;
Parmi les usagers, on observe que la proportion des familles avec de jeunes enfants est en hausse et atteint 17 % en 2017, contre 8 % en 2015;
La majorité des usagers visitent la promenade pour marcher (70 %) et pour contempler le paysage (63 %).
À des fins de comparaison, l’étude 2017 a été réalisée avec la même méthodologie que celle utilisée dans les études de 2013 et de 2015, et qui est prescrite par le ministère du Tourisme pour les estimations d’achalandage d’événements ou d’attraits. Il s’agit d’une approche quantitative par interceptions aléatoires doublée d’un sondage Web. La collecte de données a été menée en deux étapes, soit 600 entrevues en face à face réalisées sur la promenade en août 2017 ainsi qu’un sondage omnibus effectué en octobre 2017 auprès de 1 000 résidents de la région de Québec, tirés d’un échantillon représentatif de la population. Ainsi, les chiffres de fréquentation sont obtenus par triangulation. Le nombre de 349 701 visiteurs uniques est établi en fonction des données recueillies par le sondage Web et pondérées selon la proportion d’usagers locaux obtenue en sondage face à face. La mesure d’achalandage de 3 536 000 est, pour sa part, calculée en multipliant cette donnée par le nombre moyen de visites par usager, soit 10,2 visites, et obtenue en sondage face à face.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Publications & ressources Internet.
Source : Diane Tremblay, Le Journal de Québec, le 16 décembre 2017
Un important projet de 50 M$ verra le jour sur le chemin Sainte-Foy, à Québec, avec la construction de cinq tours à logement sur le terrain ayant appartenu aux frères de la Saint-Vincent-de-Paul.
Le projet La Suite offrira au total 500 appartements. Il s’agit d’un investissement réalisé à parts égales entre la Caisse de dépôt et placement du Québec et la firme Douville, Moffet & Associés qui sont déjà partenaires dans le projet Quartier QB.
Au cours des dernières semaines, les travailleurs se sont affairés à démolir l’ancienne maison provinciale de la communauté religieuse. Les futures tours s’élèveront sur huit étages.
« Campagne en pleine ville »
La majestueuse haie d’érables de Norvège a toutefois été préservée par le promoteur qui compte bien mettre en valeur les espaces verts.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.
Une nouvelle garderie est en construction sur le chemin Ste-Foy dans le secteur St-Thomas-d’Aquin.
C’est sur le coin de la rue Bellevue que la construction se fait en lieu et place de cette maison que l’on aperçoit encore sur Google Maps.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Les commerces de ma ville.