Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 20 juillet 2011
(Québec) Un bout de rue de la basse ville deviendra un véritable laboratoire à ciel ouvert alors que la Ville de Québec commence ces jours-ci et pendant un an l’essai d’un nouveau matériau rendant la chaussée plus résistante au passage des autobus. À terme, la solution conçue par des ingénieurs de l’Université Laval pourrait s’avérer plus durable et plus écologique.
Avec cette nouvelle technique de pavage, faite en grande partie d’un nouveau matériau appelé «grave ciment», la Ville de Québec fait le pari qu’il sera dorénavant possible de prolonger la durée de vie de la chaussée jusqu’à 25 ans.
«Présentement, on observe des fissures et de l’affaissement après cinq ans», explique Pierre Gauthier, ingénieur coordonnateur pour la Ville de Québec qui lançait hier le projet pilote de renforcement de chaussées.
M. Gauthier a élaboré le nouveau matériau lors de ses travaux de maîtrise sous la direction de Benoît Bissonnette, professeur à la faculté de sciences et de génie de l’Université Laval. Composé de 66 % de matières recyclées, le «grave ciment» contient un tiers de béton concassé qui vient d’anciens trottoirs, un tiers de morceaux d’asphalte et un tiers de granulats naturels.
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De pouvoir sauver de l’argent dans le poste comptable « asphalte » serait une très sérieuse source d’économie. En espérant que les tests s’avèrent concluants.