Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Art de vivre en ville »

Développement urbain: le modèle TOD, comme au temps du modèle T

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juin 2019 Commentaires fermés sur Développement urbain: le modèle TOD, comme au temps du modèle T

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Les quartiers se bâtissaient à l’époque de façon intuitive pour qu’il soit possible d’aller partout à pied. À l’église, à école, au parc, aux commerces et services de proximité et à la station de train ou de tram menant à l’usine si celle-ci n’était à portée de marche. Ce fut le modèle des vieux quartiers de Québec et d’autres villes d’Amérique du Nord jusqu’au milieu du dernier siècle.

Jusqu’à ce que la démocratisation de l’auto combinée au boom démographique de l’après-guerre mène à un nouveau modèle d’urbanisme. Celui de banlieues où il n’était désormais plus nécessaire que les résidences et services d’utilité soient à distance de marche raisonnable.

Il en a résulté des villes de plus en plus éclatées et dépendantes de l’auto.

On aura mis une trentaine d’années avant de commencer à remettre en question cette nouvelle façon de faire.

L’urbaniste californien Peter Calthrope (né à Londres) fut un de ceux qui ont contribué de façon décisive à la réflexion avec son concept de Transit Oriented Development (TOD), élaboré au début des années 1990.

Il entendait par là un quartier mixte (résidences, bureaux, commerces, services) de forte densité construit autour d’un parc et à distance de marche du transport en commun. On parle de cinq minutes, un peu plus peut-être, ce qui fait un rayon de 400 à 800 mètres, selon la vitesse à laquelle on marche.

Le concept de TOD a peu à peu fait son chemin dans les plans d’urbanisme des villes nord-américaines, même si le nom et l’intensité d’un TOD n’y sont pas toujours.

On en reconnaît plusieurs des orientations dans les programmes particuliers d’Urbanisme (PPU) de la Ville de Québec et le concept des TOD revient régulièrement dans les mémoires lors des consultations publiques.

On ne le retrouve pas (encore) dans les documents officiels de la Ville, ce qui pourrait s’expliquer peut-être par l’absence d’un véritable réseau de transport en commun structurant sur lequel s’appuyer.

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Forum de l’Institut de développement urbain

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Conférences / évènements.

Cuisine de rue: statu quo ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 mars 2019 2 commentaires

Québec, le 29 mars 2019 – La Ville de Québec annonce l’implantation de la cuisine de rue à la suite des deux années du projet pilote. Elle souhaite ainsi permettre l’exploitation des différentes formes de cuisine de rue : camion-restaurant sur le domaine public ou les sites privés, vélo de cuisine de rue, unité mobile lors d’un événement ou vitrine sur rue.

« À la lumière de l’expérience des deux années du projet pilote, la Ville est heureuse de répondre aux attentes des citoyens en autorisant l’exploitation de la cuisine de rue sur son territoire », confirme Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.

Sites et restaurateurs autorisés

La liste des sites publics accessibles aux camions-restaurants demeure la même qu’en 2018. L’objectif est d’être équitable avec les restaurateurs ayant pignon sur rue tout en offrant des sites intéressants aux propriétaires de camions-restaurants. Il s’agit d’un compromis acceptable, qui respecte les intérêts variés des différents groupes de gens d’affaires consultés.

Comme l’an dernier, aucun système d’attribution des sites n’est en place, les restaurateurs étant libres de se déplacer d’un site à l’autre à leur guise. La règle du premier arrivé, premier servi est maintenue. De plus, ils n’ont aucune obligation de présence.

La Ville affichera sur son site Internet la liste des sites publics municipaux de même que les coordonnées des camions-restaurants et des vélos de cuisine de rue ayant obtenu l’autorisation d’exploiter sur le domaine public. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure que de nouveaux joueurs obtiendront les autorisations d’exploiter un camion-restaurant ou un vélo de cuisine de rue sur le domaine public.

Démarche simplifiée

Plusieurs changements sont apportés, par rapport à la saison 2018, afin de faciliter les demandes d’autorisation pour les propriétaires de camions-restaurants. Dans l’ensemble, les procédures pour les demandes de permis sont simplifiées :

aucune évaluation préalable par un comité de sélection;
prix réduit à 100 $ pour l’obtention d’une permission annuelle d’occuper le domaine public;
diminution du nombre de documents à transmettre avec la demande;
possibilité d’effectuer une demande d’autorisation sur une plus longue période.

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Voir aussi : Art de vivre en ville, Conférences / évènements, Message d'intérêt public.

La nouvelle place publique rafraîchissante de Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juillet 2018 Commentaires fermés sur La nouvelle place publique rafraîchissante de Saint-Jean-Baptiste

Charles d’Amboise
Radio-Canada

L’asphalte de l’ancien stationnement a disparu, un coin de verdure est apparu et de nouvelles terrasses de bois étagées ont été aménagées. Résultat : le Passage Olympia, un nouvel espace qui fait résolument tourner les têtes des passants de la rue Saint-Jean, à Québec.

Le projet, qui a été mis sur pied en moins de quatre mois, a été créé à la mémoire du Cinéma Olympia, qui avait auparavant pignon sur rue à cet endroit, au début des années 1900.

« L’idée était de recréer un bâtiment fantôme avec les couleurs blanches, vaporeuses qui sont illuminées le soir », indique l’architecte et concepteur du projet François Courville.

Ainsi, un long tapis rouge de macadam traverse l’espace qui comprend des terrasses et des tables jaunes d’un côté et une oasis de verdure parsemée d’arbres de l’autre.

(…)

Contrairement à plusieurs places éphémères récemment aménagées à Québec, le Passage Olympia doit demeurer en place pour 3 ans. Le concepteur François Courville espère toutefois que son projet survive à plus long terme.

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La page Facebook du Passage Olympia

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville, Art urbain.

Cinq places éphémères à découvrir à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2018 Commentaires fermés sur Cinq places éphémères à découvrir à Québec

Alice Chiche
Radio-Canada

Depuis la création de la Sympathique place ouverte à tous (SPOT) par des étudiants en architecture il y a quatre ans, les places éphémères fleurissent un peu partout dans la ville. Cet été, on en dénombre 29. Elles poussent au centre-ville, mais également en périphérie. Pour se détendre, manger son lunch dans un environnement agréable ou encore jouer avec les enfants, chaque place propose un espace convivial et accessible. Voici cinq places éphémères à découvrir.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Art urbain.

Nouvelle vidéo Oui dans ma cour! : pourquoi et comment nos quartiers évoluent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2018 Commentaires fermés sur Nouvelle vidéo Oui dans ma cour! : pourquoi et comment nos quartiers évoluent

Vivre en ville

Voir aussi : Art de vivre en ville, Publications & ressources Internet.

L’Aqueduc comme opportunité de densification urbaine dans Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2018 11 commentaires

Érick Rivard
Monsaintsauveur

Lors d’un important atelier de recherche-création en design urbain à l’école d’architecture de l’Université Laval, des étudiants ont récemment proposé d’utiliser la rue de l’Aqueduc pour restructurer de nouveaux milieux de vie au centre-ville. Les deux groupes d’étudiants de maitrise ont articulé leurs hypothèses de requalification urbaine autour d’un nouvel axe cyclable qui s’étend du quartier Montcalm jusqu’aux Galeries de la Capitale!

Les deux projets tirent profit du potentiel de l’emprise non-aedificandi (zone non construisible, qui ne peut recevoir un édifice) de la rue de l’Aqueduc. Le nouveau « vélo-boulevard » convivial, qui met de l’avant les transports actifs au cœur du quartier Saint-Sauveur, permet de revitaliser l’axe de l’Aqueduc par des interventions de densification « chirurgicales » au sud et par la création d’un nouveau quartier aux abords de la rivière Saint-Charles au nord.

Selon l’équipe étudiante composée de Yannick Beaumont Pelletier, Annie-Claude Jean-Boisvert et Lucie Palumbo, le secteur des garages municipaux localisé entre Marie-de-l’Incarnation, la rue Saint-Vallier Ouest, la rivière Saint-Charles, et autour de l’emprise de l’Aqueduc, possède de riches atouts qui peuvent facilement être mis en valeur.

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Présentation du projet Le projet de développement urbain du quartier de l’aqueduc envisage le réaménagement du secteur des garages municipaux de la ville de Québec, situé aux abords des rues Saint-Vallier Ouest et Marie-de-l’Incarnation. Il aspire également à réinvestir et à raviver les berges de la rivière Saint-Charles, tout en mettant en valeur les qualités géographiques exceptionnelles que possède le site grâce à sa relation avec la rivière saint Charles.

Le nouveau développement s’inscrit dans un plan d’aménagement à l’échelle de la ville qui s’inspire des principes du BOD (Bike Oriented Development) et du TOD (Transit Oriented Development), en mettant l’accent sur les transports actifs et collectifs. Ainsi, un cyclo-boulevard s’implantant sur la servitude dégagée de l’aqueduc, qui traverse d’ores et déjà la ville de Québec dans son axe nord-ouest–sud-est, permettrait de relier Loretteville à Montcalm, tout en passant par plusieurs secteurs d’importances tel que Lebourgneuf et Vanier. Il s’agit d’un tracé rapide et sans détour. Également, le projet propose de transformer une ancienne friche ferroviaire présente sur le site en promenade riveraine. De cette façon, ces deux axes qui structurent le nouveau quartier permettent à la fois de de créer un réseau vert reliant plusieurs parcs urbains de Saint-Sauveur, mais également de rappeler le génie du lieu.

Le projet du quartier de l’aqueduc permet d’offrir une variété d’habitations capables de séduire différents profils d’habitants, avec un potentiel de 1200 nouveaux logements et une densité brute de 75 log/ha.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville.

Mon quartier, mon village

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2017 16 commentaires

Christian Savard
Directeur général de Vivre en ville

La Presse +
Opinion

Durant les 15 dernières années, mon travail m’a amené partout au Québec pour y donner des conférences ou travailler avec des urbanistes, des élus, des architectes, des citoyens sur l’aménagement des milieux de vie.

Partout, une chose fait l’unanimité, le désir d’avoir accès à pied aux services du quotidien – épicerie, école, CPE, restaurant… Que ce soit en pensant à nos enfants, à nos aînés ou à notre propre qualité de vie, nous gardons tous le rêve d’un quartier à échelle humaine, que nous voyons comme un village dans la ville, comme un ancrage à notre identité de proximité. Dans nos villes maintenant outrageusement dominées par les déplacements automobiles, que devrait-on trouver à distance de marche dans le quartier ? C’est quoi, le minimum requis ? Je propose trois lieux essentiels.

D’abord, l’école. Pourquoi ne deviendrait-elle pas au quartier ce que l’église a déjà été ? Une école qui ne serait pas réservée aux élèves, mais deviendrait le cœur de la communauté. Une école où se trouverait aussi un CPE, pour éviter les déplacements multiples aux parents. Une école qui proposerait des locaux communautaires pour accueillir les créatifs, les sportifs et les engagés. Une école dont la beauté architecturale marquerait le quartier. 

Pour créer cette école – milieu de vie, deux écueils sont à éviter. D’une part, c’est au cœur du quartier qu’elle doit s’installer – pas à sa périphérie, sur un terrain ingrat que les promoteurs ont bien voulu céder. D’autre part, il faut résister à la tentation qui se répand des méga-écoles de quatre à cinq classes par niveau, dont le bassin de clientèle est bien trop vaste pour permettre les déplacements à pied.

Ensuite, les commerces du quotidien. L’épicerie, la pharmacie, le café, le restaurant du coin, quelques services de base – et pourquoi pas la SAQ ? – devraient être accessibles à pied pour la vaste majorité de la population. Pourquoi devrait-on dépenser un litre d’essence pour acheter un litre de lait ? Pour y arriver, nous devons remettre en question le modèle des épiceries à 20 caisses ; il faut que les villes osent reprendre en main la planification de l’espace commercial.

Pour éliminer les déserts alimentaires, il est probablement nécessaire de limiter la taille des épiceries, pour en répartir trois au cœur des milieux de vie au lieu d’une seule installée en périphérie. Une petite révolution à mener au Québec, mais l’Allemagne le fait déjà ! Avec l’épicerie suivra tout le reste…

Enfin, comme troisième lieu essentiel, je propose, en plus des espaces publics formels et aménagés, de préserver dans nos quartiers des milieux naturels semi-civilisés. Des lieux un peu sauvages, où les enfants pourraient rejouer la guerre des tuques : ruisseau, butte, ravine, ruelle broussailleuse. Avantage collatéral : ces milieux deviendront des refuges de biodiversité et nous offriront, petits et grands, les bienfaits du contact avec la nature. Au-delà des modules de jeu sagement alignés, pas de quartier sans champ de bataille ni cachette secrète où se salir un peu !

Pour des quartiers qui ont de la personnalité et où il fait bon vivre, nous devons aussi redonner leurs lettres de noblesse à l’architecture et à l’aménagement « banals ».

À côté du grand geste architectural iconique, il faut former et valoriser d’excellents architectes et urbanistes du quotidien. De ceux qui distilleront de la petite beauté ordinaire. Des professionnels qui sauront ramener le design au coin de la rue, créer des quartiers auxquels s’identifier, travailler pour l’efficacité et la simplicité de la vie de tous les jours.

Le lien

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain, Initiatives citoyennes, Les commerces de ma ville, S'inspirer d'ailleurs.

Un nouveau gestionnaire pour la Base de Plein air de Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 mars 2017 19 commentaires

Radio-Canada (Québec)

La Ville de Québec confie la gestion de la Base de plein air de Sainte-Foy à des « spécialistes » de la chasse, de la pêche et de la faune qui lui donneront une « valeur ajoutée ». Un contrat de gestion sera signé d’ici juin avec le Groupe Plein air faune, qui réunit quatre fédérations fauniques.

« On va remettre ça entre les mains de gens qui connaissent le bois, les plans d’eau et qui vont ajouter de la valeur et des activités », a expliqué le maire de Québec, Régis Labeaume.

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Le communiqué officiel de la Ville de Québec

* Merci à un lecteur fidèle (L.P. Simard)

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art de vivre en ville, Infrastructures sportives.

Rues conviviales: Plus de place aux piétons, aux cyclistes et aux autobus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2017 11 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

D’ici les prochaines années, 25 % des rues de Québec laisseront plus de place aux arbres, aux cyclistes, aux piétons et au transport en commun, promet l’administration Labeaume.

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Voir aussi : Art de vivre en ville, Transport en commun, Vélo.