Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 10 avril 2007.
La démolition des piliers des parties de l’autoroute Dufferin-Montmorency qui aboutissent dans le cap Diamant, dans la basse ville de Québec, entraînera la disparition de deux des gigantesques fresques qui ornent le boulevard Charest à cet endroit. (…)
Peinte sur le pilier sud qui borde le boulevard Charest, la fresque Le Jardin d’Éden est issue de la première génération des murales sous l’autoroute, en 2000. L’artiste peintre chevronnée Hélène Fleury, la grande initiatrice du projet, y a mis son talent, tout comme Pierre Laforêt, un autre de ces artistes visionnaires. « Le dessin est inspiré d’une œuvre de Jérôme Busch, dit Denis Nadeau. Mais ce qu’il y a de paradoxal, dans ce cas-ci, c’est qu’on peut y lire une citation latine pleine de sens, Ars longa, vita brevis, du physicien grec Hippocrate, qui veut dire que l’art perdure alors que la vie est courte. » (…)