Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

À quand des tours sur les restes de l’ancien Bâton Rouge de Sainte-Foy?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mars 2021 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Longtemps animé par les clients du Deauville, puis du duo Bâton Rouge-Burger King, le restaurant abandonné de l’intersection de l’avenue Lavigerie et du boulevard Laurier fait saliver les promoteurs immobiliers depuis des décennies. Pourtant, les restes du bâtiment maculent toujours l’entrée ouest de la capitale. Aujourd’hui, dans le cadre de notre série, faisons un arrêt près des ponts : l’ancien resto de Sainte-Foy, ils vont en faire quoi?
PEU DE TRACES DU PASSÉ

Au 3000, boulevard Laurier, il ne subsiste plus vraiment de traces de l’effervescence passée.

Le bâtiment vide est planté dans un désert asphalté. À l’extérieur, il est bariolé de quelques graffitis. À l’intérieur, les banquettes de cuirette rouge ont disparu; tout a été cureté, même le revêtement des murs et plafonds. Seule une vieille affiche oubliée du Bâton Rouge témoigne.

Depuis le départ des restaurants, les locaux ont été peu utilisés. Des promoteurs d’un autre complexe immobilier, le Quartier QB, ont néanmoins laissé des marques après leur passage en 2015. Ils s’étaient installés ici pour vendre leurs copropriétés du chemin des Quatre-Bourgeois.

Des ouvriers semblent aussi avoir logé au 3000, boulevard Laurier pendant que poussait le Complexe Jules-Dallaire, 200 mètres à l’est. À tout le moins, une copie des plans architecturaux de l’immeuble du coin de la route de l’Église prend la poussière dans le Burger King fermé.

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EN FACE D’HUMANITI

Encore cette fois, c’est une lectrice du Soleil qui a mené le journaliste vers l’immeuble délaissé.

Au cours des dernières années, on a beaucoup entendu parler du projet de Phare qui devait culminer à 65 étages dans ce quartier convoité. Celui-ci a récemment muté en Humaniti Québec : quatre tours de 31 à 53 étages, des investissements pouvant effleurer le milliard.

Mais qu’en est-il du lot d’en face où logeait jadis un Bâton Rouge? demande Danielle Brouard.

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COMINAR SE DONNE TROIS À CINQ ANS

À l’écran depuis Montréal, Jean Laramée, vice-président exécutif développement chez Cominar. L’ingénieur a fréquenté le Bâton Rouge du 3000, boulevard Laurier avant son déménagement… mais ce n’est pas pour vanter le menu qu’il a accepté de nous parler!

Le fonds immobilier est propriétaire de l’ancien resto depuis 2016. Et cultive de grandes ambitions pour le lot. «C’est un terrain qui a une position stratégique importante à l’entrée de la ville.»

Déjà, le zonage autorise une trentaine d’étages, note M. Laramée, qui cumule 35 ans d’expérience dans le domaine. C’est à peu près la même altitude que le Complexe Jules-Dallaire, pas loin.

Cominar demandera plus à la mairie. «Il n’y a rien qui nous empêche de penser que la Ville pourrait être ouverte à nous donner plus de hauteur. C’est quelque chose qu’on va explorer.» Des échanges informels ont déjà eu lieu.

Il faut dire qu’il y a de l’espace. Le terrain fait quelque 7800 mètres carrés, près de 84 000 pieds carrés.

Sans entrer dans les détails, Jean Laramée évoque la possible construction d’un grand bloc de plusieurs étages pour loger des bureaux. «Il y aurait du commercial au rez-de-chaussée, fort probablement.» Cette structure de base pourrait être surmontée de deux tours d’habitation.

Quand?

Quand Cominar révélera-t-elle précisément son plan pour le 3000, boulevard Laurier? «Ce n’est pas dans un an, et ce n’est pas dans 10 ans, c’est quelque part entre les deux. Dans un horizon de trois à cinq ans.»

D’abord, il faudra que la Ville de Québec avance la construction de son Réseau structurant de transport en commun. Un argument de vente majeur, selon lui. Les habitants et travailleurs des tours du boulevard Laurier pourront alors vivre sans voiture.

Gros voisin

Aussi, Cominar voudra ajuster ses échéanciers avec ceux de Humaniti Québec, le nouveau Phare d’en face. Histoire de ne pas mettre trop de pieds carrés en marché en même temps.

Mais Jean Laramée est «confiant» qu’il y aura des citoyens pour acheter. Et des entreprises pour louer; après la pandémie, les travailleurs reviendront au bureau, prédit-il.

En attendant un projet plus défini, toutefois, le restaurant abandonné restera tel quel. D’abord parce qu’il est mal en point, donc difficilement utilisable. Aussi parce que, pour avoir les coudées franches, Cominar ne veut pas signer à long terme avec un locataire.

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LA VISION DE LA VILLE

La Ville de Québec voit gros et haut pour les terrains sous-occupés de l’intersection de l’avenue Lavigerie et du boulevard Laurier.

Dans le Programme particulier d’urbanisme du plateau centre de Sainte-Foy, l’administration énonce clairement son souhait de densifier l’entrée ouest de la cité. Le croisement de l’avenue Lavigerie est nommément classé parmi les terrains dont la requalification est prioritaire.

«Ce terrain a un bon potentiel de développement et a été identifié comme pouvant permettre des hauteurs accrues», remarque la conseillère en communication de la Ville, Audrey Perrault. «Une grande variété d’usages y est aussi autorisée (résidentiel, de bureaux et de commerces, public).»

Le zonage permet déjà près de 100 mètres de haut. Il exige, pour l’instant, que tout ce qui est construit au-dessus du 17e étage soit occupé par des logements.

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DES PROJETS, ENCORE DES PROJETS

Le terrain du 3000, boulevard Laurier fait rêver les développeurs depuis des décennies.

Le 27 février 1990, par exemple, Le Soleil titrait : «Le restaurant Le Deauville sera démoli». Deux tours de bureaux devaient pousser «bientôt». Il était question d’un investissement de 30 millions $.

Deux ans plus tard, votre quotidien préféré rectifiait : le projet était tombé à l’eau, le resto continuait ses activités.

En 1998, il était plutôt question d’un hôtel. Autre projet mort-né.

Par la suite, de nouveaux restaurants se sont installés en lieu et place du Deauville.

Assureurs

Nous nous retrouvons en 2010. SSQ Groupe Financier vient de payer 6 millions pour acheter le terrain où logent maintenant un Burger King et un Bâton Rouge.

La SSQ envisageait l’érection de bureaux sur 17 étages, voire 25 étages, entre autres pour y regrouper ses employés dispersés. Un plan de quelque 50 millions $.

Finalement, l’assureur a choisi de concentrer ses activités plus à l’est, dans trois bâtiments du croisement de l’autoroute Robert-Bourassa et du boulevard Laurier.

Cominar

Fin 2016, Cominar a racheté le lot pour 14,6 millions $. Michel Dallaire, qui dirigeait encore le fonds de placement, racontait au Soleil que deux immeubles de 30 étages pourraient apparaître ici. Mais ce serait après la construction du Phare sur l’autre versant de l’avenue Lavigerie.

En décembre 2016, l’entreprise avait néanmoins obtenu un permis de démolition pour éliminer le Bâton Rouge-Burger King, indique au Soleil la conseillère en communication de la Ville, Audrey Perreault. Des inspecteurs ont cependant constaté en août 2017 et janvier 2018 que Cominar n’avait pas rasé la propriété. Le permis a été annulé, mais aucune amende n’a été donnée puisque l’état des lieux inoccupés respecte la réglementation.

En février 2018, Michel Dallaire a quitté l’entreprise pour se consacrer aux affaires du Groupe Dallaire. Cominar a conservé le 3000, boulevard Laurier.

Au rôle municipal d’évaluation, le 3000, boulevard Laurier est inscrit à 8,14 millions $.

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RACONTE-MOI LE RESTO

Nous sommes en 1973. L’homme d’affaires Yves Cloutier ouvre Le Deauville au 3000, boulevard Laurier. «Pendant 20 ans, Le Deauville demeurera le plus fréquenté de Québec, surtout par les hommes d’affaires de la région», lit-on dans un article flatteur publié en 1999 dans Le Soleil.

Durant la décennie 90, M. Cloutier a vendu l’établissement situé près des ponts à un autre restaurateur. Au fil des années suivantes, quelques projets immobiliers ont été évoqués, notamment un hôtel. Mais les transactions ont échoué.

En 1999, Le Deauville ferme pour être remplacé par un Burger King.

L’année d’après, une enseigne fondée à Laval en 1992 apparaît à ses côtés. Des restaurateurs actifs surtout dans l’est du Québec (Marketex/Groupe D Resto) ouvrent ainsi leur premier Bâton Rouge de la région. En 2008, ils en ont construit un deuxième dans le secteur des Galeries de la Capitale.

Celui du boulevard Laurier a déménagé au printemps 2016 à Place Sainte-Foy.

Le groupe d’investisseurs de D Resto se targue aujourd’hui d’opérer 26 restaurants dont des Mikes, des Scores ainsi que des La Belle et La Boeuf.

Franchises

Jusqu’en 2018, la marque Bâton Rouge faisait partie du portefeuille de 252 restaurants du franchiseur montréalais Imvescor, tout comme les enseignes Ben & Florentine, Scores, Mikes et Pizza Delight. Cette année-là, le géant MTY a cependant racheté l’entreprise pour 248 millions $. Le groupe établi au Québec compterait maintenant plus de 7000 restaurants sous 80 bannières.

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LE BOULEVARD LAURIER ET LE PONT DE QUÉBEC

Boulevard Laurier comme dans sir Wilfrid Laurier, septième premier ministre du Canada, né à Saint-Lin en 1841. Avocat et journaliste, il a été le premier francophone à diriger le gouvernement post-Confédération.

«Laurier a puissamment contribué au développement du Canada, notamment par la création des provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan en 1905, par son rôle dans l’expansion du chemin de fer dans l’Ouest et par la construction de la section de la voie ferrée reliant Québec à Winnipeg», dixit la Commission de toponymie du Québec.

Dans son recueil toponymique, la Ville de Québec souligne qu’il était dans la capitale en octobre 1900, aux côtés du maire Simon-Napoléon Parent — aussi connu comme premier ministre québécois — pour poser la pierre angulaire du pont de Québec.

Battu aux élections de 1911, il est demeuré à la tête de l’opposition jusqu’à son décès en 1919, à 78 ans.

Dans le secteur des plaines d’Abraham, il «possède» également une avenue.

Allonger Grande Allée

Le boulevard Laurier a été aménagé durant les années 1940 afin de prolonger la Grande Allée vers le pont. «À Sillery, le boulevard a pris le nom de Laurier vers 1946. À Sainte-Foy, le toponyme a été adopté officiellement le 4 mai 1950», apprend-on dans cette fiche.

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AVENUE LAVIGERIE

Ici, la référence est toute religieuse. L’avenue a ainsi été baptisée puisqu’elle est située à proximité de l’ancien domaine Ravenswood que possédaient les Pères blancs sur le chemin Saint-Louis.

Charles Martial Lavigerie (1825-1892) est réputé avoir fondé la Société des missionnaires d’Afrique, ou Pères Blancs, en 1868. L’année suivante, il a mis sur pied une version féminine : les Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique.

Français, il a été «professeur d’histoire ecclésiastique à la Sorbonne (1854-1856), directeur des œuvres des Écoles d’Orient en Syrie, est nommé évêque de Nancy (1863) puis archevêque d’Alger (1867)», résume la Commission de toponymie du Québec.

«Chef de l’Église d’Afrique, cardinal (1882), il devient également administrateur apostolique de la Tunisie (1884), après l’établissement du protectorat français dans ce pays, sans cesser de poursuivre son œuvre missionnaire et sa lutte contre l’esclavagisme.»

L’article

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Densification, Logement locatif ou social.

Les Lofts : projet terminé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mars 2021 2 commentaires

Les Lofts au coin Charest et Dorchester font maintenant partie du décor du quartier St-Roch

Ajout du 3 avril 2021.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial.

Photo citadine : Le Cartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mars 2021 Commentaires fermés sur Photo citadine : Le Cartier

Le Cartier sur le boulevard Charest

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Les commerces de ma ville, Photographies citadines.

Saint-Roch: un hôtel de 11 M$ coiffera-t-il le bureau du coroner ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 février 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

CES BÂTIMENTS NÉGLIGÉS / Aujourd’hui, faisons un arrêt dans Saint-Roch. Il s’y trouve une propriété vide, en partie barricadée, qui raconte une histoire d’hôtellerie, de musique, de bouffe, d’émissions de télévision et d’enquêtes sur des incendies. Intrigués ? Suivez-nous !

Lecteurs du Soleil, vous êtes en feu ! Vous nous avez proposé plusieurs adresses de bâtiments mal-en-point. Toujours avec la même interrogation : «Cet immeuble abandonné, ils vont en faire quoi?»

Dans l’épisode du jour, attardons-nous à la proposition de Christian Audy : «Le 455, rue du Pont, pas très loin des bureaux du Soleil».

Située dans la Basse-Ville, la petite maison a longtemps, très longtemps été occupée par les Delâge. Comme dans Cyrille Fraser Delâge, notaire et député libéral de Québec, qui l’aurait achetée en 1891. Comme dans Cyrille Delâge, notaire et coroner, petit-fils de l’autre, décédé en mars 2016 à 80 ans alors qu’il travaillait toujours dans son étude de Saint-Roch.

Presque 5 ans plus tard, des fenêtres sont couvertes de contreplaqué; d’ailleurs la porte vitrée au lettrage doré ancien n’est plus visible. L’accès à la petite cour arrière est fermé par une structure temporaire. Des artistes de rue ont laissé leur marque jusqu’au sommet de la cheminée.

Aussi, quelques explorateurs urbains semblent avoir visité l’intérieur. Du moins, depuis les étages supérieurs du stationnement Place Cartier situé juste derrière, nous avons aperçu une porte brisée.

«Inoccupés et probablement squattés vu les vitres cassées, les panneaux de plywood et les graffitis, je trouve surprenant le destin de ces murs qui ont entendu tant d’histoires d’incendie, d’enquêtes et autres anecdotes croustillantes étalées sur autant de décennies», écrit Christian Audy. «Tenez-moi informé si vous trouvez des choses concernant son sort…»

Connaissez-vous Marie-Jeanne Rivard ?

Mars 2020, l’entrepreneure en construction Marie-Jeanne Rivard était prête. Toutes les approbations en poche, le financement bouclé, la construction de son rêve allait commencer… quand le Québec a été mis sur pause, quand le secteur hôtelier a frappé le mur COVID-19.

Peut-être la connaissez-vous. Surtout si vous aimez les émissions de rénovations ! Celle qui se destinait d’abord à la psychiatrie a bifurqué radicalement de parcours au début des années 2010. Puis on lui a offert l’animation de Flip de fille à Moi et cie en 2015. On la retrouve encore à l’écran : la juge dans Viens voir mes rénos, à CASA, c’est elle.

Le lien avec l’ancien bureau du coroner Delâge, rue du Pont ? Marie-Jeanne Rivard l’a acheté. Tout comme le bâtiment contigu, celui de l’intersection avec le boulevard Charest Est. Lui aussi est abandonné.

C’est là qu’a déjà logé une antenne de Musique Richard Gendreau, commerce qui a quitté Saint-Roch après 35 ans à la suite de son rachat par Long and McQuade.

Les gourmands se souviendront peut-être plus des restaurants qui s’y sont succédé. Le Bac, Les Délices de Grand-Maman puis T&B’s (déménagé dans la Pyramide en 2018).

Fusion de lots

Donc, Marie-Jeanne Rivard et son partenaire financier ont mis la main sur les deux propriétés du coin de rue stratégique en 2018. Avec un plan bien précis : bâtir un deuxième Boxotel, deux fois plus gros que celui de Montréal.

Car la femme d’affaires a une deuxième carrière : hôtelière.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Quartier Mosaïque: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2021 Commentaires fermés sur Quartier Mosaïque: état des travaux

Quartier Mosaïque

Le Marc-Aurèle qui fait partie du Quartier Mosaîque

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Le Grand Marché dévoile son plan de développement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 novembre 2020 6 commentaires

Québec, le vendredi 20 novembre 2020 – Le Grand Marché de Québec dévoilait ce matin à ses membres son plan de développement à venir. Rédigé par Jean-Paul Desjardins, directeur général par intérim, et réalisé avec l’équipe de gestion, le conseil d’administration et les comités de travail du Grand Marché, avec la collaboration de la Coopérative des Horticulteurs de Québec, l’équipe d’Inno-Centre, Mycélium, ExpoCité, l’Université Laval, AG-Bio Centre, la Communauté métropolitaine de Québec et la Ville de Québec, dans le cadre du comité de suivi mis en place en conformité avec les modalités de l’entente, ce document expose le plan d’action du marché à court terme, soit sur les 14 prochains mois, bien que sa portée globale soit étendue sur 3 ans.

« Préparer maintenant l’avenir. Ensemble. » : loin d’être uniquement un slogan publicitaire, ces mots qui représentent la vocation du Grand Marché reflètent les ambitions de ce plan de développement, soit l’idée de fédérer l’ensemble des acteurs engagés dans le développement du marché.

À travers ce nouveau plan, Le Grand Marché souligne ses quatre principaux objectifs, soit (1) continuer de développer le sentiment d’appartenance de la population à son égard, (2) rendre plus que jamais son espace chaleureux, humain et savoureux, (3) concrétiser son rôle à titre d’attraction touristique reconnue à et au Québec et (4) accroître l’expérience client, à l’intérieur de ses murs comme sur son terrain extérieur.

Afin d’atteindre ces objectifs, la direction du Grand Marché met en lumière, dans son plan, différents axes d’intervention et indicateurs de performance concrets pour l’équipe en place, afin de répondre aux principaux enjeux auxquels elle fait face. Sous la forme d’un plan d’action détaillé, ceux-ci sont présentés clairement dans l’optique (1) d’assurer la pérennité et la rentabilité du marché, (2) d’entretenir des partenariats forts avec des acteurs clés, (3) de développer une expérience client inoubliable et (4) de favoriser l’innovation en continu.

Le plan propose également de faire évoluer la gouvernance et le modèle d’affaires actuel du Grand Marché, afin d’élargir ses horizons et d’épouser pertinemment tous les objectifs du plan de développement.

Dans le but de continuer à positionner positivement Le Grand Marché comme une référence au sein de la communauté d’affaires, le plan présenté mise également sur le renfort des partenariats commerciaux actuels du marché, sur l’intégration à de nouvelles organisations et associations parentes, ainsi que sur des développements avec les partenaires de proximité.

Tel que mentionné dans le plan, Le Grand Marché de Québec pourra profiter de l’évolution urbaine de son quartier en pleine effervescence grâce à la création d’une expérience hivernale, de l’écoquartier, du réaménagement de Fleur de Lys, et même de l’arrivée du campus universitaire tout près.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Airbnb: démarche référendaire dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2020 Commentaires fermés sur Airbnb: démarche référendaire dans le Vieux-Québec

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Les citoyens qui s’opposent à un projet de 45 unités Airbnb sur la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Québec, ont jusqu’à mercredi prochain pour tenter de forcer la tenue d’un référendum.

Le conseil d’arrondissement de La Cité-Limoilou a voté, plus tôt cette semaine, un changement de zonage qui ouvre la voie au promoteur Nicolas Paradis pour réaliser son projet de transformer l’immeuble désaffecté du 196, rue Saint-Paul en 45 unités Airbnb.

Toutefois, ce changement de zonage entraîne également la publication d’un «avis de participation référendaire». Il suffit désormais que 12 citoyens de la zone concernée signent les registres, d’ici mercredi, pour qu’un référendum ait lieu.

En ce contexte de pandémie, les signatures doivent être envoyées par courriel par l’intermédiaire du site internet de la Ville de Québec.

Aucune date pour un éventuel référendum n’a été communiquée. Il faut d’abord attendre que les registres soient fermés avant d’en savoir plus, nous a-t-on fait savoir.

Opposé au projet, Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec (CCVQ), appelle les résidents du secteur à signer les registres pour obtenir ultérieurement la possibilité de se prononcer par référendum. «Le Vieux-Québec a plus besoin de nouveaux résidents [que d’] un nouvel établissement touristique», a-t-il insisté.

Appelé à commenter, le promoteur Nicolas Paradis a dit avoir discuté avec de nombreux citoyens du secteur pour expliquer son projet. «J’ai eu beaucoup de satisfaction des citoyens et des commerçants, a-t-il assuré. On a répondu à pas mal toutes les attentes.» Selon lui, «si les citoyens décident qu’ils ne veulent pas du projet et qu’ils veulent laisser la rue Saint-Paul comme ça, c’est un droit qu’ils ont».

L’article

Un billet précédent La façade d’un immeuble de la rue Saint-Paul menace de s’effondrer

Voir aussi : Airbnb, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Secteur Chaudière : développement résidentiel et commercial, TOD et conservation de milieux naturels

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 13 commentaires

Québec, le 29 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui la version préliminaire de sa Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière. Ce territoire est appelé à se développer rapidement et la Ville souhaite encadrer la construction d’habitations, de commerces et d’entreprises de haute technologie, en plus de conserver des milieux naturels et d’améliorer les déplacements actifs dans le secteur et vers les quartiers voisins.

En juin 2020, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance bénéficiant de grands espaces où tout est à définir, en plus de profiter de l’arrivée du réseau structurant de transport en commun.

Réponse à un besoin de logements

La Ville veut favoriser le développement résidentiel dans le secteur Chaudière afin de répondre à la demande associée à la croissance démographique anticipée. Entre 2021 et 2031, le nombre de logements à construire pour répondre à l’arrivée des nouveaux ménages attendus sur le territoire de la ville de Québec est estimé
à 11 850.

Durant cette période, en comptant sur les lotissements autorisés, la construction sur les terrains vacants et l’insertion de logements dans les quartiers déjà construits, 8 510 logements pourront être construits sur l’ensemble du territoire. Il manquerait donc 3 340 logements pour répondre à la demande.

« La construction de 4 210 logements additionnels dans le secteur Chaudière permettra de venir combler les manques à gagner en matière d’habitation d’ici les dix prochaines années, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Les terrains étant vacants sur cette partie du territoire, la construction peut donc se faire à court terme. En priorisant l’élaboration de cette vision, nous souhaitons concevoir un environnement réfléchi et cohérent, qui tient compte du développement du transport en commun. »

Un milieu de vie axé sur le transport en commun

Dans ce secteur, la Ville souhaite créer des environnements de type Transit Oriented Development (TOD) qui peut être traduit par « développement orienté vers le transport en commun ». Un TOD vise à créer un milieu de vie dynamique entièrement pensé autour d’une station de transport en commun, ce qui est particulièrement souhaité aux abords du futur terminus Le Gendre et de la station Chaudière, à l’extrémité ouest du tracé du tramway.

Déjà implanté dans plusieurs grandes villes, on y trouve généralement une concentration de logements, de services, de commerces, de bureaux et de places publiques, tous accessibles à pied et qui s’organisent autour d’une station de transport en commun.

(…)

Démarche consultative : activités à venir

Les personnes intéressées à s’exprimer sur la version préliminaire de la Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière sont invitées à participer aux activités suivantes :

Séance d’information en ligne. (Zoom). Jeudi 19 novembre 2020, à 19 h

Consultation écrite : commentaires ou dépôt de mémoires. (Plateforme de participation publique). Du 19 novembre 2020 au 8 janvier 2021

La suite

Autour du terminus du tramway: le pôle Chaudière pour combler le manque de terrains Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: « Puisque les terres des Sœurs de la Charité ne peuvent accueillir des maisons, la Ville de Québec a besoin du développement autour du terminus du tramway, près du IKEA, pour accueillir ses futurs résidents sans causer d’étalement urbain. La Ville de Québec compte énormément sur cette «petite ville» où 9000 résidents et employés vivront et travailleront quotidiennement. «Si on ne fait pas le développement, on va manquer de place», laisse tomber le maire de Québec, Régis Labeaume. »

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Écoquartier, Étalement urbain, Commercial, Densification, Environnement, Qualité et milieu de vie, Résidentiel, Urbanisme.