C’est un courriel de l’entreprise qui nous informe de sa fermeture prochaine, suite à une vente « de 30 à 70 % de sa marchandise.
L’immeuble a été acquis par le Groupe Mach il y a plusieurs mois.
C’est un courriel de l’entreprise qui nous informe de sa fermeture prochaine, suite à une vente « de 30 à 70 % de sa marchandise.
L’immeuble a été acquis par le Groupe Mach il y a plusieurs mois.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
David Rémillard
Radio-Canada
Des blocs de béton sont apparus devant le 196, rue Saint-Paul, vendredi. La façade de l’immeuble à valeur patrimoniale menace de s’effondrer. Le propriétaire réclame la permission d’y construire des logements touristiques, ce qui n’est pas autorisé dans ce secteur.
Le conseiller du district du Cap-aux-Diamants, Jean Rousseau, a sonné l’alarme sur la situation vendredi.
S’activant sur les réseaux sociaux, il a rappelé d’entrée de jeu que le propriétaire, Nicolas Paradis, avait réclamé dès 2017 la permission de construire un hébergement touristique.
Il avait déclaré lors d’une séance du conseil d’arrondissement au printemps 2017 qu’il n’investirait pas un sou dans la façade tant qu’on ne lui aurait pas donné l’autorisation, lance-t-il.
Selon M. Paradis, rencontré samedi devant l’immeuble construit en 1860, la façade a besoin de travaux d’étaiement rapidement, sans quoi il sera trop tard. On est rendu à avoir un permis de construction et de procéder à l’étaiement. Je ne veux pas me retrouver à dire que ça a trop tardé et qu’il faut démolir le bâtiment, dit-il à propos de son projet soumis à la Ville.
« Tout a été fait en fonction de garder la façade, c’est important de réagir rapidement« .
Nicolas Paradis, promoteur et président de GParadis Inc.
Or l’hébergement touristique commercial n’est permis que dans certains secteurs de la ville identifiés par le zonage C10, dont est exclue la rue Saint-Paul. Pour avoir gain de cause, M. Paradis devra donc obtenir une autorisation de changement de zonage de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec. D’ici là, aucun permis de construction ne sera délivré.
M. Paradis, lui, assure que c’est le seul moyen de rentabiliser les travaux de construction sur l’immeuble. Pour assurer une pérennité à la façade du bâtiment, on n’a pas le choix d’investir des sommes qui sont assez astronomiques. Ça prend des projets capables de prendre en charge les frais, plaide-t-il.
Il a accepté de faire passer son projet de 58 à 45 unités. Mais le zonage ne le permet pas plus.
* Que va faire la Ville à votre avis ? L’exproprier ? Lui donner le permis qu’il demande ? Laisser la rue fermée pendant des mois ?
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.
Hilton Québec: le meilleur «timing» pour rénover un hôtel de A à Z Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Selon la page FB du Marché, les marchands devraient quitter les tentes pour le nouvel aménagement vers le 15 juillet 2020.
Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec, le 15 mai 2020 – La Ville de Québec annonce qu’à compter du samedi
16 mai et jusqu’à la fin de l’été, les piétons pourront circuler les fins de semaine dans la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier. Ces artères seront alors fermées à la circulation automobile.
« Avec l’arrivée des beaux jours et la réouverture de certains commerces, nous observons une augmentation de la fréquentation des artères commerciales, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. La piétonnisation de la rue Saint-Jean et de l’avenue Cartier facilitera la circulation des passants dans le respect des mesures de distanciation physique. Par ce geste, nous souhaitons également encourager l’achat local. »
En développant ce projet de rues piétonnes, la Ville a répondu positivement au souhait exprimé par plusieurs citoyens et par certaines sociétés de développement commercial (SDC) et regroupements de gens d’affaires.
Le projet a été présenté aux sept SDC et aux associations de gens d’affaires de l’agglomération de Québec. Après avoir consulté leurs membres, trois SDC se sont montrées favorables à la piétonnisation de leurs artères commerciales dès samedi, juste à temps pour la longue fin de semaine. D’autres rues pourraient s’ajouter au courant de l’été.
Horaire des rues piétonnes
Avenue Cartier, Les samedis et dimanches, de 9 h à 19 h, entre les rues Fraser et Saunders
Rue Saint-Jean (Faubourg Saint-Jean-Baptiste), Les samedis et dimanches, de 11 h à 18 h, entre les avenues Turnbull et Honoré-Mercier
Rue Saint-Jean, (Vieux-Québec, Les samedis et dimanches, de 10 h à 20 h, entre la rue D’Auteuil et la côte du Palais.
À noter qu’en raison du congé férié, la rue Saint-Jean et l’avenue Cartier seront également piétonnes
Voir aussi : Commercial.
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Les associations de marchands sont divisées sur l’idée de Régis Labeaume de rendre les artères commerciales piétonnières cet été.
«Sur chaque artère, on vit tous la même réalité. On a des commerçants qui sont 100% pour les artères piétonnes. On en a d’autres qui sont mi-figue, mi-raisin. Et on en a d’autres qui sont 100% contre», résume Marie-Noëlle Bellegarde-Turgeon, directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Faubourg Saint-Jean-Baptiste.
L’idée, souligne Mme Bellegarde-Turgeon, c’est de ne pas nuire aux commerçants, dans une période où ils subissent déjà beaucoup de pression.
«Oui, les rues piétonnes, mais pas à n’importe quel prix. Il faut que ce soit bénéfique pour tous», soutient-elle. La SDC sondera donc ses membres afin d’avoir le pouls de l’artère dans les prochaines semaines.
Sur la 3e Avenue, Isabelle Madrid confirme que les marchands ne demandent pas que l’artère soit fermée aux autos. Sauf peut-être à certains moments ciblés.
La veille, le maire de Québec, Régis Labeaume, s’était dit prêt à aller très loin dans le concept de rues piétonnières.
«Ça dépend de jusqu’où sont prêtes à aller les associations de marchands. On pourrait fermer ça tout l’été, si elles veulent. C’est à eux autres de choisir», avait-il laissé savoir.
Corridors sanitaires
Or, la réalité sur le terrain est que les commerçants ont surtout besoin en ce moment de corridors sanitaires. Ceux-ci consistent en un élargissement temporaire des trottoirs afin de permettre aux passants de circuler sans être entravés par les clients qui doivent faire la file sur les trottoirs en raison des mesures de distanciation sociale dans les commerces.
Le maire estime cependant que cela «ne changerait pas grand-chose». «On considère que [l’idée] de corridors sanitaires pourraient être envisagée. Il semble y avoir moins d’ouverture pour cette avenue-là, mais on continue quand même de la proposer», fait valoir le directeur général de la SDC Montcalm, Jean-Pierre Bédard. L’idée est également souhaitée sur la 3e Avenue.
Voir aussi : Commercial.
Taïeb Moalla
Journal de Québec
La tour principale du Phare de Québec culminera à 45 étages, soit 20 de moins que prévu. Des changements majeurs, incluant l’arrivée d’un nouveau partenaire d’affaires, sont au menu du mégaprojet privé, a appris Le Journal.
Le vaste projet va compter 60 % moins de bureaux que prévu. Les unités d’habitation seront diminuées et la salle de spectacle de 1250 places ne verra tout simplement pas le jour. Aussi, le nombre total de cases de stationnement sera abaissé. Par contre, il est prévu que la capacité hôtelière soit augmentée.
La dernière mouture du Phare, sur laquelle nous avons pu mettre la main, n’a donc plus grand-chose à voir avec celle dévoilée, en grande pompe, début 2015. Il y a cinq ans, on parlait d’un nouveau «symbole» pour Québec et on vantait l’avènement du plus haut gratte-ciel à l’est de Toronto.
Certes, il est toujours question de quatre tours à bâtir à Sainte-Foy, à la tête des ponts. Mais la tour principale ne fera plus que 45 étages. Les trois autres tours devaient respectivement s’élever à 51, 30 et 18 étages, selon les derniers plans dévoilés par Groupe Dallaire en juin 2018. Or, les nouvelles esquisses consultées laissent penser que ces hauteurs seront également revues à la baisse.
Nouveau partenaire principal
Si le Groupe Dallaire demeure un partenaire financier du projet, on note l’avènement d’un nouveau partenaire principal – COGIR Immobilier – qui administre entre autres près de 20 000 logements au Québec, en Ontario et aux États-Unis, incluant un réseau de 50 résidences privées pour aînés.
Plus spécifiquement, DevMcGill, division de développement de COGIR, sera désormais aux manettes. DevMcGill est à l’origine du projet mixte luxueux Humaniti dans le Quartier international de Montréal.
Prêt pour la fin 2024?
Le souhait des promoteurs du Phare est désormais de relancer rapidement le projet pour pouvoir amorcer la construction en octobre 2021. Si tout va bien, on prévoit achever les travaux en trois ans, soit vers la fin 2024.
Des modifications réglementaires seront nécessaires. On évoque notamment le retrait de l’obligation de construire un pôle d’échange pour le tramway. Il s’agit là d’une formalité, puisque l’administration Labeaume a annoncé, début 2020, que ce pôle ne sera finalement pas situé sous le Phare.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Projet - Le Phare de Québec.
Audrey Paris
Radio-Canada (Québec)
Les propriétaires du Centre de l’auto Shell Cartier annoncent, avec regret, la fermeture de leur commerce. Ce qui signifie que le centre-ville de Québec sera dépourvu de station-service entre l’avenue Belvédère et la rue Dalhousie.
C’est sur Facebook que les propriétaires en ont fait l’annonce, donnant comme explications les frais élevés pour les commerces du centre-ville, la pandémie ainsi que le manque de main-d’oeuvre.
Dorénavant, les automobilistes, quoique moins nombreux en cette période de confinement, devront se rendre vers la basse-ville sur le boulevard Charest pour regarnir d’essence leur véhicule, ou encore sur l’avenue Belvédère vers l’Ouest, et la rue Dalhousie vers l’est.
N.B. Le terrain est la propriété d’une compagnie à numéro de la Nouvelle-Écosse dont l’actionnaire principal est Sobeys (IGA). Quelqu’un connaît le zonage pour cet endroit ?
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / La Ville de Québec souhaite 5000 nouveaux logements d’ici cinq ans, dont 2600 logements sociaux et 2000 places en résidences privées pour personnes âgées.
Les cibles de la «Vision de l’habitation» de l’administration Labeaume pour la prochaine décennie ont été présentées mercredi midi aux gens d’affaires de l’Institut de développement urbain (IDU).
Contrairement à Montréal qui force les promoteurs à inclure un quota de logements sociaux dans les grands projets, Québec a choisi de laisser aller les lois du marché.
Elle pense pouvoir maintenir un parc de logements abordables par une «augmentation de l’offre» plutôt que par des quotas. J’y reviens dans un moment.
Le plan de l’administration Labeaume sera soumis à la consultation publique en avril et sera ajusté au besoin.
Les nouvelles résidences pour personnes âgées pourraient être érigées dans les stationnements et sur les toits des petits centres commerciaux.
Québec donne en exemple le Mail Cap-Rouge où une résidence de 360 logements a été greffée au complexe commercial.
Cela permet à des personnes âgées de rester dans leur quartier et d’avoir sous la main des services de proximité. On récupère ainsi des espaces perdus et des centres commerciaux en déclin y trouvent une occasion de revenus et de nouveaux clients.
Le modèle pourrait servir aussi pour les grandes surfaces (power centers). Seuls les quatre centres régionaux (Laurier, Place Ste-Foy, Galeries de la Capitale, Fleur de Lys) sont pour l’instant exclus.
On comprend que la Ville a d’autres projets pour toits et les stationnements de ces grandes «galettes» (l’expression est celle du maire). Dans le cas de Fleur de Lys, c’est déjà connu.
Transformer les centres commerciaux en «milieux de vie» est une excellente idée.
On peut se demander cependant pourquoi les réserver uniquement à des résidences pour personnes âgées.
Il y a certes des besoins spécifiques, surtout pour les personnes âgées démunies. Mais la vitalité des quartiers gagne à une mixité sociale plutôt qu’à l’aménagement de «ghettos».
J’ai été surpris d’apprendre que près de 20 % des citoyens de 75 ans et plus du Québec vivent en résidences. C’est plus du double de la moyenne canadienne.
À l’autre bout du spectre, la Nouvelle-Écosse (2 %) et le Nouveau-Brunswick (2.7 %). Quelqu’un a une explication?
Québec vise par ailleurs à ajouter 400 «logements accessoires» à même les maisons actuelles, ou dans les cours arrière, les ruelles ou garages des quartiers résidentiels.
Les règles de zonage et de stationnement sur rue seront assouplies en conséquence.
La formule permettrait d’ajouter des logements à prix abordables, de densifier de façon «réfléchie» et d’accroître la valeur des propriétés lors de la revente.
Cela impliquera cependant des précautions particulières pour éviter que les voisins perçoivent ces maisonnettes ou agrandissements comme des intrusions dans leur intimité.
On voit déjà venir le débat. «Ça va hurler quelque part», pressent aussi le maire. Il dit avoir appris des erreurs des villes qui y ont recouru.
(…)
L’administration Labeaume devrait-elle forcer davantage la main aux promoteurs privés pour qu’ils incluent du logement social et/ou abordable dans leurs projets?
Il y a ici deux écoles.
(…)
Si les quotas posent problème, pourquoi pas des mesures incitatives? Tu inclus du logement social dans ton projet et je te permets un ou deux étages de plus. Ces choses-là se négocient.
À condition que le projet ne soit pas ensuite bloqué en référendum, comme à l’îlot Irving dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Mais ça reste une piste à explorer.
***
J’ai trouvé le maire Labeaume particulièrement inspiré lors de la présentation de sa vision d’habitation. On voyait vibrer le sociologue.
Intéressant de sentir qu’une administration qu’on avait perçue par moment à court d’inspiration ou d’énergie peut encore mettre sur la table des idées stimulantes.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Résidentiel.