Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Commercial »

L’étau du foncier se resserre sur les villes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 septembre 2019 Commentaires fermés sur L’étau du foncier se resserre sur les villes

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La montée du commerce électronique, le vieillissement de la population et la faible démographie vont freiner le rythme des mises en chantier au cours des décennies à venir.

Le Conference Board s’attend à une diminution des mises en chantier de 40 % en 15 ans, tous secteurs confondus.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les villes du Québec qui tirent l’essentiel de leurs revenus de la taxe foncière.

Il leur deviendra plus difficile de boucler les budgets, ce qui risque d’avoir un impact sur les taxes et sur le niveau des services.

Le Conference Board prévoit que le nombre de nouveaux ménages au Québec va diminuer de 4 % par an pendant les 15 prochaines années.

Moins de nouveaux ménages signifient moins de besoins pour de nouveaux logements.

Les divorces qui ont pour effet que les couples utilisent deux logements plutôt qu’un ne suffiront pas à compenser la faible démographie.

Le vieillissement de la population aura pour effet d’accroître la demande pour des logements plus petits ou en résidence. Ces logements plus petits rapportent moins de taxes foncières que de grandes maisons.

Les secteurs commercial et industriel seront aussi touchés.

Les nouveaux modèles d’affaires reposent sur des actifs de plus en plus intangibles.

Une économie de plus en plus «immatérielle» va réduire le besoin de surfaces commerciales «physiques». Dans les journaux, on est bien placés pour le savoir. Nos salles de rédaction occupent moins d’espace, résultat d’une baisse d’effectifs.

Le jour où ces journaux abandonneraient le papier, les imprimeries n’auront plus besoin d’autant de rotatives et réduiront à leur tour leurs pieds carrés. Et leurs taxes municipales.

Les rues commerciales et centres d’achat souffrent déjà des effets du commerce en ligne et cette réalité va s’amplifier. Les exemples sont déjà nombreux.

Les caisses populaires et banques réduisent leurs surfaces d’accueil. Les clubs vidéo ont presque tous fermé leurs portes, etc.

Une étude du groupe-conseil Aviseo produite l’an dernier pour l’Union des municipalités du Québec indique que le commerce en ligne aurait causé la fermeture de 2000 commerces en 2016 seulement.

Cela représentait environ 3 milliards $ en valeur foncière pour des pertes de revenus annuels de 65 millions $, l’équivalent de 350 magasins Walmart.

Des commerces tentent de résister en diversifiant leur offre et en proposant à leurs clients une meilleure «expérience» sur place avec un plus beau décor, une restauration d’appoint, du divertissement, etc.

Cela ne suffira cependant pas à freiner l’essor des transactions électroniques pour les biens et les services. Les ventes en ligne pourraient doubler d’ici cinq ans, prévoyait-on l’an dernier.

Il y a encore un plaisir à aller au cinéma, au spectacle, au bar ou au resto. Mais la concurrence électronique est un bulldozer impossible à stopper.

Les salles de montre et surfaces commerciales avec stationnement cèdent le pas à des services de livraison qui ne paient pas de taxes foncières, sinon pour l’espace où sont garés les camions.

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Voir aussi : Commercial, Québec La cité.

Grands travaux : des indemnisations pour les commerçants

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 septembre 2019 4 commentaires

Radio-Canada

La Ville de Québec accepte finalement l’idée d’indemniser les commerçants affectés par de grands travaux.

Le programme de compensation sera mis sur pied au cours des prochaines semaines. Les entreprises pourront toucher jusqu’à 30 000 dollars par année en compensation.

Cet été, plusieurs commerçants et restaurateurs de l’avenue de l’Église ont fait état de pertes substantielles en raison d’un chantier sur l’artère commerciale. Ils obtiennent gain de cause, car ils seront admissibles rétroactivement au programme.

« Notre administration a entendu les commerçants et les commerçantes et propose une solution juste et équitable », a déclaré le maire Régis Labeaume.

Le programme s’appliquera pour la mise en place du réseau de tramway, dont la construction doit s’amorcer en 2022.

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Présentation du projet

Voir aussi : Commercial, Message d'intérêt public.

Groupe Mach veut démolir l’édifice du pub Ozone sur la Grande Allée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2019 Commentaires fermés sur Groupe Mach veut démolir l’édifice du pub Ozone sur la Grande Allée

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Le pub Ozone, sur Grande Allée, sera démoli en 2021 s’il n’en tient qu’au Groupe Mach, qui démarre ses chantiers dans la capitale. Le promoteur montréalais construira aussi un édifice de 23 millions $ près de la gare du Palais.

«Nous préparons notre projet de stationnement à étages», indique au Journal le président du Groupe Mach, Vincent Chiara, au sujet de son chantier de plusieurs millions de dollars pour le terrain où on retrouve présentement un stationnement ainsi que des édifices, entre les rues De Senezergues et de la Chevrotière, près du Dagobert.

Selon l’homme d’affaires, le nouveau développement pourrait aussi comprendre une offre d’espaces à bureaux ainsi que des unités résidentielles. «L’ancien bâtiment du Second Cup et celui du pub Ozone vont être intégrés au projet de stationnement. L’idée est de tout démolir et de construire un ensemble. Il se peut qu’on garde la façade de l’immeuble Ozone, car le bâtiment pourrait être patrimonial. On espère obtenir les approbations en 2019 et commencer les dessins en 2020. On peut penser que les travaux pourraient débuter en 2021», explique M. Chiara, qui n’a pas encore déposé officiellement de demande de permis.

Selon la Ville, l’édifice du 570, Grande Allée (Ozone) est un bâtiment qui présente un intérêt patrimonial, mais il est non classé ou protégé par la Loi sur le patrimoine culturel.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Cominar revoit son projet autour du IKEA

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2019 Commentaires fermés sur Cominar revoit son projet autour du IKEA

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

En raison du tramway, Cominar songe à troquer son projet commercial de 300 millions $ dans le secteur Duplessis à proximité des détaillants IKEA et Décathlon pour y développer un nouveau quartier résidentiel ou industriel, a appris Le Journal.

« La Ville de Québec a confirmé que le site sera desservi par le nouveau réseau de transport en commun avec une station », avance Caroline Lacroix, vice-présidente aux communications. « Nous sommes à explorer le potentiel de densification du site avec d’autres types d’usages notamment, bureau, résidentiel et industriel », poursuit-elle.

Cominar refuse toutefois pour le moment de dévoiler davantage d’information concernant la nouvelle vocation pour le terrain de cinq millions de pieds carrés. Les plans sont aujourd’hui de retour sur la table à dessin. Les prochains développements, entre autres, pour la construction de condos ou de maisons, pourraient se faire en partenariat avec une autre entreprise. Des compagnies auraient déjà manifesté de l’intérêt à Cominar.

La direction mentionne également être en discussion avec des responsables à la ville pour des demandes de changement au zonage. « Nous souhaitons un site optimal alors il nous faut revoir l’ensemble de la superficie disponible pour bien arrimer tous les usages possibles », avance Mme Lacroix.
« La patience que Cominar avait il y a deux ans lorsque ce projet a commencé à voir le jour n’est peut-être plus la même qu’aujourd’hui. La confirmation du tramway est une opportunité pour revoir les différents usages », poursuit-elle, n’étant pas en mesure de fournir un échéancier sur la suite des travaux.

Il faut dire que selon différents experts de l’immobilier, les propriétés et les terrains qui se retrouveront à proximité du tracé du tramway devraient gagner en valeur au cours des prochaines années.
Une étude de la Fédération des chambres immobilières du Québec datant de 2016 indiquait qu’une maison dans un rayon de 1 kilomètre d’une station Métrobus se vendait en moyenne 8,7 % plus cher qu’une propriété similaire à l’extérieur de la zone.

L’an dernier, lors du dévoilement du projet baptisé l’îlot Mendel, Cominar affirmait qu’une trentaine de commerçants pourrait s’y établir d’ici 2021. Selon les premiers plans, 13 unités d’immeubles devaient sortir de terre. Depuis, le géant suédois IKEA et Décathlon ont été annoncés comme détaillants.
Rappelons qu’initialement, ce terrain était un ancien dépotoir. La Ville de Québec avait vendu le site en 2016 pour 7,8 millions $ à Cominar et au Groupe Dallaire qui ont été chargés de décontaminer l’endroit.
En contrepartie, la Ville s’était engagée à rembourser 7,8 millions $ de la facture pour les travaux de décontamination.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial.

Nouveau projet: Le Marc-Aurèle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2019 4 commentaires

Des images de la nouvelle résidence pour ainés actuellement en construction à Lebourgneuf par Groupe Patrimoine. (Merci à un très fidèle lecteur J.C. La Forge).

Le projet

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Commercial.

Nouveau projet: Édifice DeRico

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2019 1 commentaire

Au coin de Quatre-Bourgeois et Duchesneau, Ste-Foy.

Merci à un fidèle lecteur (P.E. Paradis)

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial.

Un projet d’hôtel sur le site de la Maison de Lauberivière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 août 2019 Commentaires fermés sur Un projet d’hôtel sur le site de la Maison de Lauberivière

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Un groupe d’investisseurs souhaite aménager un hôtel sur le site qui a abrité durant des années la Maison de Lauberivière, a appris Le Journal.

Dans des documents publics, l’entreprise Lacodev mentionne vouloir réaliser un « projet immobilier à usages multiples, soit commercial, résidentiel et hôtel ». Le zonage actuel permet toutes ces possibilités sauf pour le volet hôtelier.

Au cours des derniers mois, des responsables chez Lacodev ont entrepris des discussions avec la Ville afin d’obtenir une modification au zonage ainsi que les permis nécessaires pour démarrer le chantier après le déménagement de la Maison de Lauberivière en 2021.

Ils demandent notamment un permis pour une « démolition partielle » de l’immeuble situé au 401, rue Saint-Paul, dans Saint-Roch. La hauteur maximale possible pour une nouvelle construction dans ce secteur est actuellement de 16 mètres, selon la réglementation municipale.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.

Appel aux gens de Québec Urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 juillet 2019 Commentaires fermés sur Appel aux gens de Québec Urbain

Bonjour M. Gobeil

Je suis un lecteur assidu de Québec Urbain et j’avais une question pour vous. Avez-vous des exemples de bâtiments (résidentiels ou commerciaux) bâtis sur un terrain de 15 000 p.c. ces dernières années, idéalement avec plusieurs étages (minimum 4) ?

Je pourrais faire le tour du blog, mais je me demandais si vous aviez certains projets en tête, qui sont bien intégrés malgré la superficie de seulement 15 000 p.c. (ou environ…)

Merci!

Voir aussi : Commercial, Hauteur.

Pas de marché saisonnier au Vieux-Port cet été

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juillet 2019 1 commentaire

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Le projet de marché saisonnier, qui devait voir le jour cet été sur le site du défunt Marché du Vieux-Port, est mis sur la glace jusqu’en 2020.

La Coopérative des horticulteurs, qui devait gérer les nouvelles installations temporaires, a décidé de «tirer la plogue» sur le projet en raison des délais judiciaires qui s’étirent, a-t-on confirmé mardi.
Rappelons que l’avocat François Marchand s’oppose à la démolition du bâtiment actuel devant les tribunaux. L’avocat – dont le bureau est situé tout près du Marché du Vieux-Port – et la Ville de Québec sont toujours en attente d’un jugement dans ce dossier.

Quoi qu’il en soit, la Ville estime qu’il lui faudra de six à huit semaines pour démolir le bâtiment actuel, fermé au public depuis le 12 juin dernier, et installer une tente avec des étals au même endroit.
«En comptant les vacances de la construction, on est rendus à la mi-septembre au mieux. Ça ne vaut pas la peine, alors on tire la plogue», a indiqué le directeur général de la Coopérative des horticulteurs, Daniel Tremblay, en entrevue avec Le Journal, sans attendre une annonce officielle de la Ville.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Grand Marché de Québec.

Le Diamant: Le rêve se concrétise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2019 Commentaires fermés sur Le Diamant: Le rêve se concrétise

CAPITALES STUDIO
Une réalisation du service de la promotion
Le Soleil

C’est un Diamant tout en finesse, lumineux et multifacettes qui verra bientôt le jour à la place D’Youville. Sa construction étant presque achevée, les travaux de finition se poursuivent toutefois en son enceinte, à une vitesse fulgurante, afin d’accueillir comme prévu ses premiers spectateurs dans moins de 100 jours.

À la veille du dévoilement de la programmation de sa saison inaugurale, l’équipe du Diamant est fébrile. Sentant le rêve de plusieurs années, voire de presque deux décennies, se réaliser sous peu, le rythme s’accélère.

Un projet de longue haleine

Ce n’est pas d’hier que le metteur en scène Robert Lepage rêve du Diamant. «Ça fait 15 ans qu’on y travaille, mais plus de 20 ans qu’on en rêve», lance l’initiateur du projet.

De fait, depuis la fondation de sa compagnie Ex Machina à Québec en 1994, laquelle rayonne aujour­d’hui partout sur la planète, il souhaitait avoir son lieu de dif­fusion à Québec. Profondément attaché à la ville de Québec, pas question pour l’homme de théâtre de s’établir à l’étranger, malgré les nombreuses propositions.

Au fil des ans, avec l’appui incondi­tionnel du maire Jean-Paul L’Allier, plusieurs options et lieux ont été abordés. Il y a notamment eu celle de créer un théâtre dans le tunnel Dufferin, une option onéreuse qui a été écartée. Mais la volonté est demeurée.

À quelques pas de là, le maire Régis Labeaume partage que l’ancien YMCA de Québec avait besoin d’être revitalisé. Un lieu qui tombait en ruines et qui nécessitait beaucoup de travaux et d’investissements, mais qui avait également un grand po­tentiel de par son héritage et son emplacement stratégique.

En tout, plus de 15 années de démarches ont été nécessaires afin de voir le rêve se réaliser. «Un diamant, c’est long à façonner. Ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais quand la pierre est là, ça rayonne. Et ça rayonne pour longtemps. Non seulement sur sa ville, mais aussi à l’inter­national», indique pour sa part la présidente du Diamant, Lynda Beaulieu.

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Le Diamant

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Lieux magiques, Projet - Le Diamant.