Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo, Logement locatif ou social.
Ce projet est quasi terminé. Toutefois, une voie d’accès sur le Chemin St-Louis est toujours demandée car la sortie vers la Côte de Sillery serait problématique : « Mme Barnard trouve inconcevable que la circulation engendrée par le nouveau complexe de 180 condominiums et 10 jumelés des promoteurs Gratien Dubé et Jean-Michel Simard aboutisse dans le Faubourg Saint-Michel via les rues du Cardinal-Persico, qui recevrait 40 % de la circulation selon les chiffres de la Ville, Narcisse-Roy et Treggett, qui recevraient ensemble les 60 % restants. «Chez nous, les rues sont étroites, soit six mètres de large, et le quartier a un caractère particulier qui s’allie mal à une hausse de circulation de cette ampleur», poursuit Mme Barnard. «La Ville nous dit maintenant qu’il est trop tard pour faire autrement, mais c’est frustrant et difficile à accepter, car elle n’a jamais eu la volonté de faire des démarches en ce sens.» Le Soleil
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.
Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec
Le promoteur Immostar construira un édifice résidentiel de huit étages et de 465 unités haut de gamme sur l’îlot Lapointe, à Sainte-Foy. Le développement baptisé MU est évalué à 130 millions $.
Mardi, la direction d’Immostar a levé le voile sur son projet de condos locatifs «connectés» à proximité du boulevard Laurier et des centres commerciaux. Les travaux ont commencé à l’automne dernier avec la démolition des 16 bungalows sur le site.
«L’îlot Lapointe jouit d’une situation géographique unique, à proximité de tout ce dont on peut avoir besoin au quotidien: commerces, services, restaurants, épicerie, pharmacie, soins médicaux, divertissement», fait valoir Kevin Lachance, associé et vice-président finance et investissements.
Avec ce nouveau développement, le promoteur immobilier de Québec vise une clientèle multigénérationnelle. Des 465 unités allant des studios aux maisons de ville, 50 seront de prestige. Le Journal avait révélé les grandes lignes de ce projet en novembre dernier.
Par ailleurs, environ 80 formules d’habitation tout inclus seront offertes, note la direction dans un communiqué. L’édifice offrira une cour intérieure, des jardins communautaires, une salle de travail, un café, un espace foyer, une cuisine commune, une salle d’entraînement et une piscine.
Tout comme pour son projet de 13 étages baptisé Le Huppé, à Lebourgneuf, Immostar souhaite obtenir la certification WELL, qui se base sur la santé et le bien-être des êtres humains, pour MU.
Le projet, qui sera à proximité du futur tramway, est réalisé en partenariat avec Fiera Immobilier et Claridge. En 2018, les promoteurs avaient déboursé 16 millions de dollars pour mettre le grappin sur ces terrains.
La livraison de la première phase de condos pour le développement MU est prévue pour l’été 2021. Les travaux pour la deuxième phase devraient être terminés à l’été 2022. Les animaux de compagnie seront acceptés.
Immostar possède un portefeuille immobilier d’environ 3 millions de pieds carrés au Québec. Au cours des trois prochaines années, l’entreprise espère construire 1000 unités résidentielles dans la grande région de Québec.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo, Logement locatif ou social.
Un abonné de Québec Urbain nous écrit pour en savoir plus sur le développement futur de ce secteur. Il nous renseigne, aussi, sur les récents mouvements dans le secteur. Un grand merci à celui-ci.
Pour le Pivot, ils viennent de terminer le creusage de la fondation de la phase 3 (sur 4?). Les phases 1 et 2 faisant front sur Monseigneur-Plessis, les phases 3 et possiblement 4 sont situés à l’intérieur du terrain.
Pour le C3 à l’intersection Monseigneur-Plessis et Isabelle Aubert, le projet de tour à condo semble avoir été modifié. On parle maintenant d’un immeuble pour « habitation inclusive », le projet O’Drey.
Depuis une semaine, du forage exploratoire est en cours derrière les condos où j’habite (1515 à 1545 Monseigneur-Plessis), dans l’axe de la rue Marie-Brière. Selon des documents de la ville, on parle de prolongation de la rue Marie-Brière en direction du Pivot, pour longer la phase 2 et ainsi aboutir sur Monseigneur-Plessis.
Cependant, ces forages semblent se prolonger en dehors de la ligne de la rue projetée, sur un terrain vague.
Il inclut une photo et sur celle-ci, à gauche se retrouve la rue Isabelle-Aubert et à droite la phase 2 du projet Le Pivot. Quelqu’un a des infos sur l’usage futur de ce terrain et sur l’ensemble des projets du secteur ?
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Condo, Logement locatif ou social.
Jean-François Nadeau
Radio-Canada
Après avoir enregistré une chute historique des transactions résidentielles en avril en raison de la pandémie, le marché reprend de la vigueur en mai dans la région métropolitaine de Québec, depuis que les visites sont de nouveau autorisées.
Le marché favorise les vendeurs de résidences unifamiliales, puisqu’il y en a moins qu’à l’habitude de disponibles. Les vendeurs ont hésité à mettre leurs résidences en vente, pendant l’interruption des activités immobilières.
Lucile Noguez cherchait une maison pour le mois de juillet. Elle a eu à faire face à bien des défis en raison de la pause des activités du marché résidentiel.
Je me suis retrouvée à la pire période. Il y avait peu de nouvelles maisons et ce qui restait, ce n’était pas forcément à mon goût. J’ai trouvé qu’il avait des maisons qui se vendaient vraiment très cher , raconte-t-elle.
Les dernières semaines ont été tout aussi angoissantes pour les vendeurs, comme Stéphane Lefebvre.
Avec le confinement et l’arrêt des visites, effectivement, ça a apporté un stress supplémentaire. On était contents quand ils ont dit qu’ils pouvaient relancer les visites , affirme-t-il.
Comme d’autres acheteurs, Lucile Noguez a profité de la reprise des visites le 11 mai dernier. Elles sont encadrées par des mesures sanitaires obligatoires.
« Je fais entrer monsieur ou madame. On va faire une visite ensemble et je suis le seul qui va ouvrir les portes. Par la suite, la dame sort et je vais entrer avec son conjoint. Une fois la visite finie, je refais le tour de la propriété pour nettoyer tous les endroits où je suis passé. Les acheteurs se lavent les mains à la fin » , explique l’agent immobilier Michel Hardy.
L’industrie du courtage respire aussi un peu mieux. Il faut tout de même dire que la région de Québec s’en est mieux tirée que bien d’autres régions, malgré le recul historique d’avril.
L’agglomération de Québec enregistre une baisse moins forte que la moyenne provinciale. Il faut relativiser. C’est une baisse de moins de 55 % explique le directeur de l’analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers, Charles Brant.
Les ventes en forte hausse à Québec
Depuis le début de mois de mai, les ventes augmentent rapidement. On est à la moitié du nombre de transactions qui avaient eu lieu l’an passé avec encore 14 jours devant nous pour le mois de mai, donc on risque d’arriver pas mal au même nombre de transactions qu’il y a eu l’année passée , estime le courtier Michel Hardy.
Le marché de la copropriété, qui a longtemps favorisé les acheteurs, tend pour sa part à s’équilibrer. La suroffre qui prévalait au cours des dernières années dans la copropriété est en train de se résorber parce qu’il y a un bon engouement pour la copropriété , analyse Charles Brant.
En avril, le prix moyen des résidences unifamiliales s’est replié de 2 % alors que celui des copropriétés a baissé de 4 %.
Voir aussi : Condo, Résidentiel.
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / La Ville de Québec souhaite 5000 nouveaux logements d’ici cinq ans, dont 2600 logements sociaux et 2000 places en résidences privées pour personnes âgées.
Les cibles de la «Vision de l’habitation» de l’administration Labeaume pour la prochaine décennie ont été présentées mercredi midi aux gens d’affaires de l’Institut de développement urbain (IDU).
Contrairement à Montréal qui force les promoteurs à inclure un quota de logements sociaux dans les grands projets, Québec a choisi de laisser aller les lois du marché.
Elle pense pouvoir maintenir un parc de logements abordables par une «augmentation de l’offre» plutôt que par des quotas. J’y reviens dans un moment.
Le plan de l’administration Labeaume sera soumis à la consultation publique en avril et sera ajusté au besoin.
Les nouvelles résidences pour personnes âgées pourraient être érigées dans les stationnements et sur les toits des petits centres commerciaux.
Québec donne en exemple le Mail Cap-Rouge où une résidence de 360 logements a été greffée au complexe commercial.
Cela permet à des personnes âgées de rester dans leur quartier et d’avoir sous la main des services de proximité. On récupère ainsi des espaces perdus et des centres commerciaux en déclin y trouvent une occasion de revenus et de nouveaux clients.
Le modèle pourrait servir aussi pour les grandes surfaces (power centers). Seuls les quatre centres régionaux (Laurier, Place Ste-Foy, Galeries de la Capitale, Fleur de Lys) sont pour l’instant exclus.
On comprend que la Ville a d’autres projets pour toits et les stationnements de ces grandes «galettes» (l’expression est celle du maire). Dans le cas de Fleur de Lys, c’est déjà connu.
Transformer les centres commerciaux en «milieux de vie» est une excellente idée.
On peut se demander cependant pourquoi les réserver uniquement à des résidences pour personnes âgées.
Il y a certes des besoins spécifiques, surtout pour les personnes âgées démunies. Mais la vitalité des quartiers gagne à une mixité sociale plutôt qu’à l’aménagement de «ghettos».
J’ai été surpris d’apprendre que près de 20 % des citoyens de 75 ans et plus du Québec vivent en résidences. C’est plus du double de la moyenne canadienne.
À l’autre bout du spectre, la Nouvelle-Écosse (2 %) et le Nouveau-Brunswick (2.7 %). Quelqu’un a une explication?
Québec vise par ailleurs à ajouter 400 «logements accessoires» à même les maisons actuelles, ou dans les cours arrière, les ruelles ou garages des quartiers résidentiels.
Les règles de zonage et de stationnement sur rue seront assouplies en conséquence.
La formule permettrait d’ajouter des logements à prix abordables, de densifier de façon «réfléchie» et d’accroître la valeur des propriétés lors de la revente.
Cela impliquera cependant des précautions particulières pour éviter que les voisins perçoivent ces maisonnettes ou agrandissements comme des intrusions dans leur intimité.
On voit déjà venir le débat. «Ça va hurler quelque part», pressent aussi le maire. Il dit avoir appris des erreurs des villes qui y ont recouru.
(…)
L’administration Labeaume devrait-elle forcer davantage la main aux promoteurs privés pour qu’ils incluent du logement social et/ou abordable dans leurs projets?
Il y a ici deux écoles.
(…)
Si les quotas posent problème, pourquoi pas des mesures incitatives? Tu inclus du logement social dans ton projet et je te permets un ou deux étages de plus. Ces choses-là se négocient.
À condition que le projet ne soit pas ensuite bloqué en référendum, comme à l’îlot Irving dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Mais ça reste une piste à explorer.
***
J’ai trouvé le maire Labeaume particulièrement inspiré lors de la présentation de sa vision d’habitation. On voyait vibrer le sociologue.
Intéressant de sentir qu’une administration qu’on avait perçue par moment à court d’inspiration ou d’énergie peut encore mettre sur la table des idées stimulantes.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Résidentiel.
Source: JLR Solutions foncières
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Québec La cité, Résidentiel.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
La valeur des permis délivrés par la Ville a atteint un nouveau sommet de 1,5 G$ l’an dernier.
L’industrie de la construction, dans la capitale, continue de tourner à plein régime. La valeur des permis délivrés par la Ville de Québec a atteint un sommet record de 1,5 milliard $ en 2019. Il s’agit d’une hausse significative de 16 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres obtenus par Le Journal.
La Ville de Québec vogue de record en record, à ce chapitre, depuis trois ans, après ses précédents sommets de près de 1,2 G$ en 2017 et de 1,3 G$ en 2018.
Quelques chantiers d’envergure, comme celui du centre de recherche et de production de vaccins de Medicago dans le secteur D’Estimauville (245 M$), celui du Centre de biométhanisation (190 M$) ou du Centre de glaces à Sainte-Foy (68,7 M$) ont contribué à gonfler le bilan impressionnant de la dernière année.
Parmi les projets résidentiels majeurs qui ont obtenu le feu vert de la Commission d’urbanisme en 2019, on note le Quartier Louis Quatorze (sur le boulevard Pierre-Bertrand), une résidence pour aînés dans le secteur du Trait-Carré, le Zéphyr du Groupe Dallaire à Beauport, la résidence Le Marc-Aurèle dans Lebourgneuf, la phase 2 de La Klé à la Cité Verte et les phases 6 et 7 du complexe L’Aventura dans l’arrondissement Des Rivières.
La demande pour l’habitation, particulièrement les condos locatifs, est en hausse, depuis quelques années à Québec, en raison de la performance du marché de l’emploi et de l’arrivée de nouveaux résidents permanents ou temporaires (travailleurs et étudiants étrangers), souligne le porte-parole de la Ville de Québec, David O’Brien.
«L’économie de la région va très bien, tout comme celles du Québec et du Canada, ce qui encourage les investissements d’entreprises. Le coût de la construction augmente, ce qui fait également accroître la valeur déclarée des travaux dans les permis délivrés, en raison des nombreux projets en cours et de la rareté de la main-d’œuvre», ajoute-t-il.
Loin de s’essouffler, le phénomène semble vouloir se poursuivre. L’année 2020 a démarré sur les chapeaux de roue, avec un mois de janvier record depuis que les statistiques ont commencé à être compilées en 2006.
La valeur des permis de construction, tous secteurs confondus (construction et rénovation dans le résidentiel et le non résidentiel), a atteint 68 M$, une augmentation de 100 % par rapport à la même période l’an dernier.
La hausse est encore plus frappante pour le secteur résidentiel – qui passe à lui seul de 14 M$ à 49 M$ en janvier – mais les statistiques sont faussées par la remise d’un seul permis de près de 37 M$ pour le chantier des condos locatifs Le Huppé, dans Lebourgneuf.
De gros chantiers sont également dans les cartons pour les années à venir, notamment celui du Réseau structurant de transport en commun et du Quartier Mosaïque, près des Galeries de la Capitale.
Sans oublier le complexe Le Phare, du Groupe Dallaire, avec quatre tours, dont une de 65 étages, qui va peut-être finir par sortir de terre sur le boulevard Laurier.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel.
Aurélie Beaupré
Portail Constructo
Un nouveau projet immobilier conjuguant un milieu de vie digne des grands hôtels, un vaste espace de restauration et de services ainsi qu’une clinique médicale verra le jour dans l’arrondissement de Sainte-Foy, à Québec.
Le QG Sainte-Foy, piloté par Capwood, sera situé au coin de la route de l’Église et de l’avenue Rolland-Beaudin et nécessitera un investissement de 80 millions de dollars. Celui-ci s’élèvera à une hauteur de douze étages et possèdera une superficie totale d’environ 27 870 mètres carrés (m2). Les cinq premiers étages seront à vocation commerciale, tandis que les sept autres permettront d’ajouter 122 logements en copropriété à l’offre résidentielle du secteur. Le bâtiment comprendra aussi 400 places de stationnement souterrain, une piscine, un gymnase, un chalet urbain au dernier étage ainsi que de nombreuses terrasses.
La section commerciale de l’immeuble, dont la superficie s’étendra à 7 432 m2, abritera effectivement un vaste espace de restauration et de services. Au sein de ce dernier seront regroupés de nombreux artisans. Plusieurs d’entre eux seront locaux, tandis que certains seront français. Une offre de produits variée sera ainsi mise à la disposition des résidents et des visiteurs.
Ce projet se démarque d’ailleurs par la gestion de cet espace commercial. En effet, les artisans pourront se concentrer sur leur travail, le promoteur s’occupant des tâches administratives. « On souhaite procurer aux artisans un endroit dans lequel ils pourront simplement exercer leur métier. Tout le reste, que ce soit l’administration, la promotion ou la vente en ligne, c’est nous qui nous en chargerons », explique Denis Epoh, directeur général chez Capwood.
Les clients bénéficieront de plus d’un service singulier. Ces derniers commanderont leur repas à l’aide d’une tablette électronique et seront servis directement à leur table. Ils pourront ainsi profiter simultanément des services de différents restaurateurs tout en étant servis au même moment, et ce, sans devoir se lever. Les résidents, pour leur part, auront l’avantage de la livraison à domicile rendue possible grâce aux tablettes électroniques qui leur seront offertes.
Ce qui distingue le QG Sainte-Foy des autres projets immobiliers aura cependant présenté quelques défis pour le promoteur. En effet, le système de chauffage et de ventilation de ce vaste espace de restauration devait être installé au dernier étage afin de permettre une meilleure utilisation de l’espace. Cette tâche complexe a donc engendré des défis en matière d’ingénierie. De plus, la technologie requise pour la commande, le service et la livraison des repas et des produits a nécessité la création d’une toute nouvelle plateforme électronique. Pour ce faire, une plus grande planification et la mobilisation de nouvelles ressources ont été essentielles.
La livraison du bâtiment, dont la construction a commencé en novembre 2019, est prévue en septembre 2020. À ce moment, près de 600 employés seront mobilisés dans les 25 commerces émergents qui s’ajouteront à l’offre commerciale des environs.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.
Première phase de condominiums de Quartier Mosaïque : Opale Condominiums.
Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Condo.