Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Condo »

Hébergement touristique: le plan de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 mars 2019 Commentaires fermés sur Hébergement touristique: le plan de la Ville de Québec

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Parmi les principales actions, la Ville autorisera partout sur le territoire, dès le 1er juin 2019, l’hébergement touristique collaboratif dans la résidence principale de l’occupant (propriétaire ou locataire). Quant à toute offre de location à court terme dans un lieu autre que la résidence principale, elle sera considérée comme étant de l’hébergement touristique commercial. Les demandeurs, quel que soit le type d’hébergement touristique offert, devront respecter les normes en vigueur. Une série de mesures inscrites au plan d’action visent également l’hébergement touristique de type commercial.

Hébergement touristique collaboratif : nouvelle réglementation dès juin (Les informations utiles)

Dès le 1er juin 2019, les citoyens qui désirent offrir de l’hébergement en location à court terme (31 jours consécutifs ou moins) à des touristes, dans leur lieu de résidence principale, seront tenus de se conformer à la nouvelle réglementation municipale. Ainsi, ils devront demander un permis annuel au coût de 50 $ auprès de la Ville en remplissant un court formulaire, en plus de fournir une preuve de résidence principale. Ils s’engageront aussi à publier le numéro de permis avec l’offre d’hébergement, quel que soit le média utilisé pour en faire la promotion (plateforme de réservation en ligne, média social, affiche, etc.). L’hébergement pourra être offert en location pour un maximum de 90 jours par année.

Hébergement touristique commercial : une seule catégorie d’usage et évaluation du potentiel de croissance de l’offre touristique

Les citoyens qui désirent offrir de l’hébergement à des touristes en location à court terme (31 jours consécutifs ou moins), dans un lieu qui n’est pas leur résidence principale, sont soumis à l’ensemble des obligations réglementaires et fiscales (attestation de classification provinciale, permis municipal, taxe provinciale sur l’hébergement, etc.).

La Ville a décidé de redéfinir les usages autorisés (zonage) afin d’assurer un traitement équitable de tous les établissements d’hébergement touristique commercial et de simplifier l’application des définitions du gouvernement provincial.

Ainsi, l’usage C10 sera le seul inscrit au zonage sous l’appellation établissement d’hébergement touristique général : les établissements hôteliers (usage C10) et les résidences de tourisme (usage C11) se retrouveront prochainement dans la même catégorie d’usages. D’ici à ce que les modifications réglementaires soient effectuées, le moratoire sur les résidences de tourisme (règlement de contrôle intérimaire, R.V.Q. 2587) est maintenu.

De plus, une démarche est en cours afin d’évaluer le potentiel de croissance de l’industrie de l’hébergement touristique sur le territoire. Pour ce faire, la Ville réalisera une étude de marché et évaluera ensuite les possibilités de développement de l’offre d’hébergement touristique : nouveaux secteurs, contingentements et mesures pour la protection des logements.

Les personnes intéressées à en savoir plus sur les différentes actions en cours en matière d’hébergement touristique commercial peuvent consulter le site internet dans sa section qui traite de l’hébergement touristique commercial.

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Séances de consultation publique

La population est invitée à participer à l’une des séances de consultation publique concernant les modifications réglementaires à effectuer à propos de l’hébergement touristique collaboratif et commercial.

Séances de consultation publique:

Le mercredi 10 avril 19 h

Club social Victoria
170, rue du Cardinal-Maurice-Roy

Le vendredi 12 avril 14 h

Hôtel de ville de Québec
2, rue des Jardins
Salle de réception

Toutes les informations

Voir aussi : Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel, Tourisme.

Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2019 Commentaires fermés sur Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Les deux grandes maisons bourgeoises du XIXe siècle plantées sur le chemin Sainte-Foy, coin avenue de l’Alverne dans Montcalm, seront sauvées et restaurées, promettent les propriétaires. Ils veulent même enlever l’asphalte qui les étouffe pour faire pousser des jardins… S’ils peuvent ériger quelque 90 copropriétés sur 6 ou 7 étages en arrière-cour.

L’architecte Pierre Martin, son frère Louis et leurs associés entendent ainsi rentabiliser l’entreprise. Et développer les vastes lots surtout couverts de stationnements. Un projet sommairement évalué entre 20 et 25 millions $.

Après plusieurs années à cogiter, à faire des plans, ils sont prêts : «Notre rêve, c’est de commencer cet automne», indique Pierre Martin, attablé avec Le Soleil. Les acheteurs pourraient ainsi emménager au printemps 2021.

Il reste cependant des étapes avant que les pelleteuses s’activent. À commencer par vendre le concept à la Ville et aux citoyens. Car il devra y avoir des consultations publiques, une dérogation au zonage étant nécessaire pour passer des 4 étages permis, aux 6, voire 7 étages souhaités.

Aussi, mercredi soir, Pierre Martin s’est mouillé en présentant pour une première fois le projet qu’il espère réaliser au conseil de quartier Montcalm. Une soirée d’échanges avec la population pour prendre le pouls, expliquer.

Un peu plus tôt dans la journée, il avait pris le temps de nous présenter ses plans. Sur le chemin Sainte-Foy, donc, les villas seraient conservées, mais transformées. La maison Petry-Amyot (ancien complexe funéraire Lépine-Cloutier) abritera une salle de réception, une salle d’entraînement et deux logements sur deux étages. La voisine, la maison Moutaine-Kirouac, abritera 4 copropriétés aussi sur deux étages. Le cœur des deux habitations serait occupé par de grands halls ouvrant sur des couloirs menant à l’immeuble de l’arrière-cour.

«On recycle les immeubles, on les rénove, on les restaure», s’enthousiasme Pierre Martin. Même s’ils ne sont pas officiellement classés «patrimonial» par l’État, leur valeur historique est importante pour la Ville. Les deux seront donc préservés. Et mis en valeur avec de la verdure, qui recouvrera environ 42 % des lots.

M. Martin plaide toutefois que ces travaux, ainsi que l’espace fait aux plantes, ont un coût qu’il faut rentabiliser. D’où le développement à l’arrière.

«Il y a une chose qu’on demande et c’est de la hauteur.» Sans permission spéciale, les promoteurs pourraient grimper jusqu’à 13 mètres. Ils aimeraient convaincre que la qualité de leur présentation vaut un 18 mètres. Et pourquoi pas un 21 mètres qui permettrait d’aménager quelques «penthouses»?

Il y aura cependant des «unités» pour des budgets diversifiés, assure M. Martin. «Il faut que j’aie des appartements pour toutes les bourses.»

Si son rêve se réalise, le complexe cachera également environ 85 stationnements en sous-sol. L’accès d’abord prévu par la ruelle arrière a été déplacé sur l’avenue de l’Alverne.

Les deux bâtiments historiques et leur grand terrain sont évalués par la Ville de Québec à près de 3,8 millions $.

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Un billet précédent en 2015 pour le même endroit … et un projet de 4 étages

La Maison Petry-Anyot

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

Le marché de Québec termine 2018 avec des prix en hausse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 janvier 2019 Commentaires fermés sur Le marché de Québec termine 2018 avec des prix en hausse

Diane Tremblay
Journal de Québec

Le prix de vente des maisons sur le marché immobilier de Québec a enregistré une croissance de 4 %, au dernier trimestre de 2018, comparativement à la même période en 2017, révèle une étude publiée par Royal LePage.

Le prix médian d’une maison de deux étages est celui qui a connu la plus forte hausse, avec 7,9 %, pour s’élever à 389 585 $. Pour un plain-pied, le prix médian a enregistré une légère hausse de 1 %, atteignant 271 083 $. Finalement, le prix médian des copropriétés à Québec se chiffre à 244 086 $, ce qui représente une baisse de 0,3 %.

Dans l’ensemble, le prix médian des différents types de propriétés s’est accru de 4 % au quatrième trimestre de 2018 par rapport à la même période en 2017.

«L’augmentation du prix des maisons standard à deux étages reflète un regain plus prononcé des ventes observé en novembre et en décembre», note Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec.

Au chapitre des ventes, les maisons plain-pied ont connu une hausse de 15,5 %, tandis que les ventes des maisons à deux étages se sont accrues de 26,5 % au cours de la période analysée. Les ventes de condominiums ont enregistré un gain de 13,1 % durant ce même laps de temps.

Le marché reste à l’avantage des acheteurs, précise Mme Fournier.

Quant au marché de la copropriété, l’inventaire d’unités neuves et d’unités issues du marché de la revente peine à se résorber.

«La demande n’est pas assez grande pour ramener l’équilibre et la hausse des prix pour le moment», ajoute-t-elle.

Prévisions pour 2019

Fait encourageant, selon l’étude, les mises en chantier de condominiums à Québec ont diminué de 88 % dans la région métropolitaine entre le troisième trimestre de 2017 et le même trimestre en 2018.

La pause dans la hausse des taux d’intérêt pourrait profiter au marché immobilier en 2019. « Certains acheteurs pourraient vouloir se préqualifier pour réserver un taux hypothécaire concurrentiel », poursuit-elle.

Par contre, Mme Fournier ne croit pas que ce répit se traduira par une accélération considérable du marché dans la région de Québec. L’année 2019 sera davantage un copier-coller de 2018, où l’on anticipe un marché relativement stable.

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Le communiqué de Royal Le Page Un extrait: «Fait encourageant mais qui illustre la saturation du marché, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les mises en chantier de condos à Québec ont diminué de l’ordre de 88 % dans la région métropolitaine de Québec entre le troisième trimestre 2017 et le même trimestre en 2018. »

Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Feu vert pour Le Phare

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Feu vert pour Le Phare

Louise Boisvert
Radio-Canada

Les élus de la Ville de Québec ont adopté à majorité le règlement qui premet la réalisation du projet immobilier Le Phare. Cinq conseillers de l’opposition ont voté contre.

La Ville a franchi une nouvelle étape dans le dossier du projet immobilier le Phare. Lundi, les élus ont adopté le règlement qui permet au projet de voir le jour sans être soumis au processus référendaire.

La Ville a toutefois apporté une modification au règlement. Elle exige du promoteur qu’il termine les travaux d’aménagement d’un pôle d’échange souterrain pour le projet de réseau structurant, avant le 1er janvier 2022.

L’objectif est de s’assurer que le promoteur, le Groupe Dallaire, procède en priorité à ces aménagements pour ne pas retarder l’échéancier du projet de la Ville de Québec.

« Dans le respect de la qualité de vie des citoyens du secteur, je ne peux pas accepter le projet de règlement », s’est exprimé le conseiller indépendant, Yvon Bussières.

Québec 21 et Démocratie Québec ont aussi voté contre le projet de règlement.

Dernière tentative des citoyens

Quelques citoyens ont pris la parole pour convaincre la Ville de retarder le projet pour reprendre le processus de consultation publique depuis le début. « Le projet gagnerait en pertinence et en acceptabilité sociale » a déclaré Huguette Lépine, ancienne présidente du conseil de quartier Saint-Louis.

Une pétition de 2000 signatures a aussi été déposée au conseil.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Projet - Le Phare de Québec.

Nouveau projet: Le Maguire Avenue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 décembre 2018 7 commentaires

Diane Tremblay
Journal de Québec

Le consortium formé par Immostar et Ogesco a dévoilé lundi matin les détails du projet de 25 M$ visant à construire 33 condos de luxe sur l’avenue Maguire, à Québec.

Le Maguire Avenue prendra forme au début de l’année 2019. Le projet, dont la construction durera 18 mois, comprend trois étages de condominiums, tandis que le rez-de-chaussée sera occupé par des commerces spécialisés qui seront complémentaires à ceux déjà établis sur l’artère.

Le promoteur dit être en pourparlers avec des bannières qui pourraient être intéressées à s’y établir. Le rez-de-chaussée d’une superficie de 16 500 pieds carrés pourrait accueillir trois ou quatre commerces.

Rajeunir l’avenue

«On regarde toutes les opportunités. On veut avoir quelque chose qui est complémentaire à l’avenue. On veut amener des bannières qui vont nous permettre d’attirer une clientèle diversifiée. C’est important de ramener une clientèle plus jeune sur l’avenue. On veut cibler les familles. Ça ne sera pas un café café. Si on va chercher une bannière de café, ça va être quelque chose d’exceptionnel et de différent. Ce n’est pas dans nos priorités d’aller chercher un café. On cherche des commerces qui sont en mesure d’offrir une expérience aux clients», a expliqué François Pelchat, vice-président location chez Immostar.

Stationnement

Le projet prévoit plus de 200 espaces de stationnement souterrain dont 150 qui seront disponibles pour le public. Le stationnement actuel où sera construit le projet offrait 94 stationnements.
«Notre proposition apporte une solution au problème de stationnement sur Maguire. C’est une grande amélioration. Un bel ajout. Ce sera des stationnements souterrains, donc couverts et à l’abri des intempéries», a poursuivi M. Pelchat.

Aucune circulation de camions sur le tronçon de l’avenue Maguire ne sera permise. La Ville de Québec va procéder à des modifications temporaires de la réglementation du stationnement dans les rues avoisinantes.
Le promoteur affirme avoir attendu après la période des Fêtes pour démarrer les travaux pour diminuer les impacts négatifs du chantier.

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Le projet

* Le Maguire Avenue ! Et vive la langue française …

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.

Les condos se vendent bien au centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2018 2 commentaires

CAPITALES STUDIO
Une réalisation du service de la promotion
Le Soleil

Depuis quelques années, on ne parle que du marché des condominiums qui va mal à Québec : on en a trop construit et on est maintenant aux prises avec une trop grande quantité d’unités invendues, ce qui a un impact à la baisse sur les prix du marché. Dans un article publié en janvier, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) faisait état d’un ratio de 19 copropriétés par acheteur sur le marché.

Un problème de banlieue

Selon le promoteur Yves Doyon, la SCHL omet toutefois de faire certaines distinctions importantes dans le marché de la grande région de Québec. «Il semble y avoir un certain inconfort politique de la part de la SCHL à cibler certains secteurs tels que Lebourgneuf, Charlesbourg ou Beauport par crainte de froisser quelqu’un, soutient-il. Le problème lié à la surconstruction sans prévente touche exclusivement ces sec­teurs en périphérie.»

«Au cours des deux dernières années, tous les projets de copropriétés situés dans les quartiers centraux tels que Montcalm, Sillery, le Vieux-Port et le Vieux-Québec se sont entièrement vendus», renchérit M. Doyon. Il cite en exem­ple ses propres projets de développement, dont le Domaine de Sillery qui en est à sa deuxième phase et iLoft+ qui entre dans sa troisième phase. «La majorité des unités sont déjà vendues», indique-t-il.

Il faut avouer que les immeubles en copropriété sont mieux adap­tés au centre-ville, là où la den­si­fi­cation est très élevée, que dans les banlieues, qui n’ont pas les mêmes contraintes d’es­pace. Les gens qui résident en péri­phérie sont davantage des jeunes fa­milles qui préfèrent vivre dans un bungalow ou dans un jumelé.

En fait, le plus grand défi auquel font face les promoteurs qui déve­­loppent des projets résidentiels au centre-ville est le manque de terrains disponibles. La conversion d’anciens édifices religieux fait partie des solutions à ce problème

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Voir aussi : Condo.

Le marché immobilier à Québec demeure difficile, mais s’améliore

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 octobre 2018 Commentaires fermés sur Le marché immobilier à Québec demeure difficile, mais s’améliore

Joanie Fontaine
Les Affaires

La semaine passée, j’écrivais sur le marché immobilier montréalais. Une région dynamique où les ventes et les prix grimpent dans la majorité des secteurs. Toutefois, ce marché ne représente pas nécessairement celui de l’ensemble du Québec. Dans la RMR de Québec, par exemple, le portrait est différent.

La surconstruction de copropriétés des dernières années continue de faire mal dans cette région malgré une forte baisse des unités achevées et invendues. Le marché de la copropriété demeure difficile et le secteur des propriétés unifamiliales commence, pour sa part, à reprendre de la vigueur en 2018.

Au cours des neuf premiers mois de l’année, les ventes d’unifamiliales ont grimpé de 5% relativement à l’année précédente et de 2% sur 5 ans selon les données colligées par JLR à partir du Registre foncier du Québec. On sent un certain regain après quelques dures années. L’agglomération de Québec se porte particulièrement bien par rapport à sa banlieue avec une croissance des ventes de 7% cette année.

Les hausses de prix, quant à eux, demeurent modestes. D’ailleurs, les faibles gains des dernières années s’observent dans le plus récent rôle d’évaluation foncière de l’Agglomération de Québec (2019–2021). Dans celui-ci, on constate que la valeur des unifamiliales a augmenté de 0,3 % alors que celle des copropriétés a diminué de 4,3 % entre le 1er juillet 2014 et le 1er juillet 2017.

Pour les 9 premiers mois de l’année, aucune hausse du prix médian des unifamiliales n’a été enregistrée pour l’ensemble de la RMR. Il faudra que les ventes continuent de grimper afin qu’une pression sur les prix se fasse sentir. Pour l’instant, le délai de revente moyen au cours des 12 derniers mois publiés par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) n’a pas bougé par rapport à l’année dernière et demeure long à 130 jours.

Selon les secteurs de la RMR, les variations de prix par rapport à l’année dernière fluctuent entre -1% et 1%.

Le portrait est moins encourageant en ce qui concerne les copropriétés. Les ventes continuent de diminuer avec une baisse de 5% au cours des neuf premiers mois de 2018 comparativement à l’année précédente et de 25% relativement à 2013. Les reculs sont présents dans tous les secteurs de la région analysée. Le marché de la revente semble particulièrement difficile sur la Rive-Sud.

En ce qui concerne le prix médian, il a légèrement augmenté (+3%) par rapport à l’année dernière. La hausse semble, toutefois, surtout s’expliquer par un effet de composition. En fait, la proportion de ventes concernant des copropriétés dans les secteurs plus chers a crû. À ce titre, les ventes ont diminué de manière plus marquée sur la Rive-Sud (sous division la moins chère de la RMR) que dans les autres secteurs. Par conséquent, si les ventes sont davantage concentrées dans les secteurs les plus dispendieux, cela influence le prix médian à la hausse. En fin de compte, le marché de la copropriété demeure difficile dans la région de Québec, principalement sur la Rive-Sud.

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Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Baisse de 88 % des mises en chantier de condos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2018 Commentaires fermés sur Baisse de 88 % des mises en chantier de condos

Gilbert Leduc
Le Soleil

Quatre-vingt-huit pour cent, c’est gros. C’est la baisse du nombre de mises en chantier de condos depuis le début de l’année 2018 dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec qui couvre essentiellement le territoire des villes de Québec et de Lévis.

Selon les données publiées, mardi, par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le nombre de mises en chantier de copropriétés a dégringolé de 88 % en l’espace d’une année.

De 1145 pour les mois de janvier à septembre 2017, le nombre de mises en chantier de condos est passé à 141 pour la même période cette année.

Cet effondrement spectaculaire ne devrait pas être une surprise pour personne, surtout pas pour Nicolas Bernatchez, analyste principal à la SCHL.

«Ça fait déjà quelques années que le marché de la copropriété est en baisse dans la RMR de Québec», explique-t-il au Soleil. «Le marché regorge de condos à vendre et l’avantage est nettement dans le camp des acheteurs. Il y a actuellement en moyenne 19 condos inscrits pour la vente par acheteur. Le point d’équilibre se situe à 8 ou 10 condos par acheteur.»

Ce qui vient gonfler le pourcentage, souligne M. Bernatchez, «c’est que 2017 avait été une année un peu hors de l’ordinaire. Il s’était construit 1195 unités de condos comparativement à 439 en 2016.»

De toute évidence, les chiffres de 2016 — nettement moins élevés que ceux de 2017 — ne seront pas atteints en 2019. «Ça confirme la tendance notée depuis déjà quelques années», constate Nicolas Bernatchez.

Évidemment, la «performance» de l’univers des condos se répercute sur les données globales pour l’ensemble du marché de l’habitation dans la RMR de Québec.

«Les fondations d’un peu plus de 3700 unités résidentielles ont été coulées entre janvier et septembre cette année, soit près de 23 % de moins que pour la même période en 2017. On en comptait alors 4828. Cette diminution provient principalement du segment des copropriétés, bien qu’un ralentissement est aussi observé du côté des habitations en propriété absolue, c’est-à-dire des maisons individuelles et des maisons jumelées ou en rangée», constate l’analyste principal de la SCHL.

«Par contre, le niveau d’activités n’a toutefois pas fléchi du côté des logements locatifs avec un nombre d’unités mises en chantier aussi élevé qu’à pareille date l’an dernier», prend-il soin d’ajouter.

« Ça fait déjà quelques années que le marché de la copropriété est en baisse dans la RMR de Québec. […] Le marché regorge de condos à vendre et l’avantage est nettement dans le camp des acheteurs. Il y a actuellement en moyenne neuf condos inscrits pour la vente par acheteur »
— Nicolas Bernatchez, analyste principal à la SCHL

Dans ce segment de marché, les données sont pratiquement identiques pour les neuf premiers mois de 2017 (2520) et de 2018 (2530). «Des unités destinées à devenir des condos sont devenues des appartements», signale M. Bernatchez.

Les données de la SCHL montrent que les mises en chantier de maisons individuelles ont diminué d’une année à une autre, passant de 636 à 549. Idem pour les maisons jumelées ou en rangée. Leur nombre a baissé de 527 à 506.

Selon l’analyste de la SCHL, il s’agit d’un effet de la densification du territoire et du prix élevé des terrains dans certains secteurs qui viennent freiner la construction de nouvelles résidences.

«Il faut aussi ajouter l’abondance d’unités de logement dans le marché de la RMR qui incite des acheteurs à aller du côté de l’existant.»

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Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Projet La Vigie: état du projet (2)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 octobre 2018 Commentaires fermés sur Projet La Vigie: état du projet (2)

Le projet La Vigie est en cours de réalisation sur le site d’un ancien Jardin Mobile, à cet endroit.

Projet La Vigie: état du projet.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo.