Céline Fabries
Monmontcalm
Le président de Vivre en Ville et du Centre culture et environnement Frédéric Back, Alexandre Turgeon, un urbaniste de formation, explique la densité intelligente et pourquoi les citoyens auraient intérêt à calculer le cout d’une maison et de deux voitures avant d’acheter en banlieue. (…) Selon le fondateur de Vivre en Ville, il faut privilégier des densités qui tournent autour de 50-60 logements à l’hectare et ce n’est pas le cas actuellement. On a deux extrêmes, d’un côté, 15 logements unifamiliaux à l’hectare et de l’autre 200 condos à l’hectare.
«Prenons par exemple les nouveaux condos de luxe sur Turnbull et Grande Allée. Ce sont des formes extrêmement denses, si tu veux faire accepter la densité aux ménages avec de jeunes enfants, il faut qu’ils aient accès à des espaces communs comme une cour où les enfants peuvent aller jouer, une terrasse sur le toit pour des repas avec des amis. Mais quand on dépasse 50 ou 60 logements à l’hectare, ce n’est pas possible», affirme Alexandre Turgeon.
L’offre résidentielle à Québec est un problème, on ne construit pas assez de logements qui visent des clientèles diversifiées et notamment des familles dans des modèles un peu plus compacts.
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